Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Cette phrase, prononcée dans un tout autre contexte par Martine Aubry, pourrait largement s’appliquer à ce dossier qui empoisonne la convalescence de Michel Polnareff. Hier, de nouveaux éléments sont venus conforter les doutes, émis par son producteur, Gilbert Coullier, sur la santé de l’artiste. Dans son édition d’hier, le Journal du Dimanche met en avant plusieurs étrangetés.
Tout d’abord, le relevé de l’ordinateur de bord de la voiture utilisée par le chanteur le 3 décembre dernier, jour de son hospitalisation, indique qu’il aurait quitté l’hôtel Penisula, où il séjournait, à 14 heures 52, pour arriver à l’hôpital de Neuilly à 15 heures 05. Or, dès 14 heures 55, plusieurs sites précisaient déjà le diagnostic établi par le médecin du chanteur alors même que l’interprète de « Lettre à France » n’avait pas encore été hospitalisé…
De plus, son dossier médical rapporte également des éléments à charge. Celui-ci, qui a pu être consulté par les avocats de son producteur, Maîtres Jean et Pierre-François Veil, révèle que de nombreux examens nécessaires à l’établissement du diagnostic médical de Philippe Siou n’y figuraient pas. En effet, le chanteur n’aurait passé aucune IRM, aucune angiographie, ni aucun scanner thoracique. Pourtant, sans ces examens, impossible de diagnostiquer une embolie pulmonaire…
Polnareff se défend sur les réseaux
Des incohérences qui ont poussé les avocats de Gilbert Coullier à renouveler leur demande de précisions sur l’état de santé réel du chanteur. À cela s’ajoutent également les révélations du journal qui avait suivi les traces de Polnareff après son départ de l’hôpital, le découvrant installé au bar du Trianon Palace, près du château de Versailles, où des clients l’avaient reconnu en train de boire du champagne. L’amiral, lui, même en pleine tempête, ne compte pas se laisser intimider et encore moins déstabiliser par quelques bulles. « Quand on comprendra, une fois pour toutes qu’une coupe de champagne ne peut pas déclencher une embolie pulmonaire », a-t-il lancé sur Twitter, visiblement agacé par les accusations, tout en précisant le motif de son escale au bar du palace, avec un brin de provocation : « j’ai fêté ma sortie de l’hôpital et mon début de convalescence avec une coupe, quel problème ? »Le problème, pour le producteur du chanteur aux légendaires boucles blondes, est avant tout financier. L’annulation des deux concerts de Michel Polnareff, d’abord à cause d’une sinusite qui s’est ensuite transformée en bronchite avant qu’une embolie pulmonaire soit diagnostiquée engageant son pronostic vital, coûterait près de 400 000 euros en remboursement de tickets. Si les doutes ne se dissipent pas sur l’état de santé du chanteur de 72 ans, les avocats de Gilbert Coullier ont fait savoir qu’ils pourraient saisir le Conseil de l’ordre des médecins dans les jours à venir.
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