Le 31 octobre 2014, dans une zone pavillonnaire de Mimet, près d'Aix-en-Provence, des jeunes s'amusent. Bruits de scooters, pétards, fusées, ils ont l'habitude de se réunir sous un abribus à proximité du domicile de Jean Jelencik. Ils provoquent régulièrement le septuagénaire, avant de s'enfuir en courant dès que le vieux monsieur sort de chez lui, parfois armé d'un fusil ou d'un bâton. Mais ce soir-là, deux jeunes filles restent au milieu de la route et une échauffourée éclate entre ces deux cousines et Jean Jelencik. Deux garçons, le petit ami d'une des deux filles et un copain, volent à leur secours. Coups de pied, coups de poing, la victime chute au sol et subit un déchaînement de violences.
Demain devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhôneprendront place neuf garçons et trois filles, dont sept étaient mineurs au moment des faits. Seuls quatre d'entre eux sont jugés pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, en réunion, tandis que huit autres répondent du seul délit de non-assistance à personne en danger. Ce n'est en effet que vingt minutes après avoir abandonné au milieu de la chaussée la victime inconsciente et «faisant des bruits bizarres» que les secours avaient été prévenus anonymement depuis une cabine téléphonique de Gardanne.
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