L'affaire avait débuté le 14 février quand la petite fille de 22 mois avait fait un malaise chez son assistante maternelle. Cette dernière, qualifiée de "sérieuse" et "attentive", avait eu le "bon réflexe" d'appeler les pompiers et le Samu. Guidée au téléphone par un médecin, elle avait tenté de réanimer l'enfant qui était morte peu après.
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L'autopsie et les analyses complémentaires, dont les conclusions ont été rendues mi-mai, ont permis de déterminer que la petite fille était morte d'une fracture du foie et d'une hémorragie abdominale "directement liées aux gestes inappropriés de réanimation", a poursuivi le procureur. L'enquête a aussi porté sur les causes du malaise initial de l'enfant, "qui présentait une fièvre élevée depuis trois jours et qui n'avait pas vu de médecin". Les investigations ont mis en lumière des "maltraitances antérieures, des hématomes, des privations de soins et des problèmes d'hygiène", imputables à la mère de l'enfant.
Celle-ci, séparée du père depuis l'été 2016, sans connaissance ou famille dans la région, était "très isolée et complètement débordée" pour mener de front sa vie de mère célibataire et son travail en Suisse, pour lequel elle avait des inquiétudes. Le 24 mai, l'assistante maternelle, "effondrée", a été mise en examen pour "homicide involontaire" et interdite d'exercer et la mère pour "violences habituelles sur mineur de 15 ans et privation de soins", des qualifications correctionnelles et non criminelles. Toutes deux ont été laissées libres sous contrôle judiciaire.
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