lundi 23 avril 2018

Il liquide son entreprise et prévient ses salariés par texto

Ils ont perdu leur travail et ont appris la nouvelle par...sms. Lundi dernier, les 430 salariés de l'entreprise Bodyguard, à Evry (Val-de-Marne), ont reçu un simple texto de leur patron les prévenant que la compagnie était désormais en dépôt de bilan, relate France 3.
"Il aurait pu nous envoyer une lettre recommandé au moins. Un texto, cela ne veut rien dire, c'est inadmissible", fulmine l'un des salariés. Au-delà de la méthode, les employés s'étonnent de ne pas avoir été informés des difficultés de la boîte. "Pourquoi en est-on arrivé là ? Et les gens qui avaient le doigt sur le bouton de tous les garde-fous et alertes imaginables, pourquoi n'ont-ils rien fait ?"
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lundi 16 avril 2018

Attentat de Trèbes : 10 minutes se sont écoulées entre le signal d'Arnaud Beltrame et l'assaut du GIGN

"Y a-t-il eu dysfonctionnement?", interroge Le Parisien lundi. Le quotidien apporte de "nouvelles révélations" sur les attentats de l'Aude commis par Radouane Lakdim et qui ont fait quatre mort. Au supermarché de Trèbes, où trois personnes ont perdu la vie, dont le gendarme Arnaud Beltrame, c'est l'assaut des forces de l'ordre qui pose question. L'intervention du GIGN serait intervenue "un peu plus de dix minutes" après le signal envoyé par le lieutenant-colonel depuis le téléphone qu'il avait emmené dans le Super U.

Le rapport ne mentionne pas ce délai

Ce 23 mars, Arnaud Beltrame, qui a été promu colonel lors de l'hommage national que lui a rendu Emmanuel Macron, s'était en effet échangé trois heures plus tôt contre une autre otage, laissant allumer son portable pour rester en contact avec l'extérieur. Le GIGN gère alors cette situation depuis son quartier général des Yvelines, en attendant l'arrivée d'unités sur place par hélicoptère. Mais à 14h16, le gendarme tente de désarmer le terroriste. Sur l'enregistrement téléphonique, "on entend confusément 'assaut, assaut!" suivi de trois coups de feu, relate Le Parisien. Mais ce n'est qu'un peu plus de dix minutes plus tard que l'assaut de la colonne du GIGN est lancé et neutralise le terroriste, selon les informations recueillies par le quotidien.
Le Parisien ajoute que ce délai ne figure pas dans le rapport d'intervention transmis ensuite à la justice. Au journal, la direction générale de la gendarmerie n'a pas souhaité faire de commentaire mais une source proche du dossier tente d'expliquer ce décalage : "Il était nécessaire de localiser et évaluer les piégeages avant de les neutraliser", fait-elle savoir alors que trois charges ont été retrouvées dans le supermarché. Arnaud Beltrame, lui, n'a pas pu être sauvé. Il a été atteint par plusieurs balles mais c'est un coup reçu par arme blanche au cou qui lui a été fatal.
Sociétéhttps://www.lejdd.fr/societe/attentat-de-trebes-le-gign-serait-intervenu-10-minutes-apres-le-signal-darnaud-beltrame-3627647

jeudi 12 avril 2018

Laeticia Hallyday s'exprime pour la première fois depuis la mort de Johnny : "On me vole mon deuil"

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"On me vole mon deuil. On me roue de coups", déclare Laeticia Hallyday dans une longue interview au Point, en plein coeur d'une bataille judiciaire pour l'héritage de Johnny Hallyday qui l'oppose aux aînés de la star, David Hallyday et Laura Smet. "On nous assigne, mes filles et moi, en précisant bien que nos enfants sont des 'enfants adoptées'. C'est d'une violence !", s'insurge Laeticia Hallyday dans sa première prise de parole depuis la mort de la star le 5 décembre. "Mon mari n'est plus là pour dire sa vérité. Auraient-ils osé faire cela du vivant de leur père?", interroge la veuve de Johnny Hallyday qui a fêté ses 43 ans le mois dernier et est repartie vivre à Los Angeles avec ses deux filles, Jade et Joy, après avoir enterré son mari à Saint-Barthélémy.

Vendredi, un premier épisode judiciaire va se terminer. Le tribunal de Nanterre va rendre sa décision sur le gel des biens immobiliers et des droits artistiques de Johnny Hallyday, ainsi que sur le droit de regard sur son ultime album, réclamés par les deux aînés du chanteur. Le règlement sur le fond de sa succession interviendra bien plus tard. David Hallyday et Laura Smet contestent le testament californien de leur père qui les déshérite.

"Johnny estimait qu'il avait fait des donations de son vivant et que ça protégeait Laura et David", selon Laetitia 

Pour Laeticia Hallyday, Johnny "estimait qu'il avait fait des donations de son vivant et que ça les protégeait. David a construit sa vie, il a plus de 50 ans, il a fait un beau mariage, c'est un artiste reconnu. Pour Laura, de la même façon, il l'a aidée quand elle en a eu besoin. Pour lui, ils étaient sortis d'affaire". Laeticia Hallyday assure n'avoir rien à voir avec la décision de son mari. "Mon homme n'étant plus là pour répliquer, on m'accable, on me fait passer pour celle que je ne suis pas", déplore celle dont l'image a été écornée depuis le début de la bataille judiciaire.
Interrogée sur son père André Boudou, elle assure que "les liens se sont distendus depuis des années", et en profite pour ajouter qu'"il n'y a pas de clan Boudou! C'est un fantasme monté de toutes pièces".Quant au fameux trustee dont dépend l'héritage de Johnny Hallyday, elle affirme bien en être "bénéficiaire, avec mes filles", mais assure : "le patrimoine doit être préservé et je ne décide de rien". Et de marteler que de son vivant, c'est Johnny Hallyday "qui décidait". "Ce que mon mari ne voulait pas, c'est qu'on discute de ses consignes et de ses choix", affirme-t-elle à propos de l'album posthume que tous ses fans espèrent voir enfin sortir cette année.

"Comprenez-moi : je serai, un jour, prête à pardonner", dit-elle

David et Laura "essaient de dire qu'il n'est pas terminé. De quel droit? Chacun sait désormais que Johnny a, de son vivant, approuvé chacune des chansons. Il a autorisé leur diffusion par la maison de disques. David et Laura ont écouté la plupart d'entre elles. Après, on peut leur refaire écouter à la maison, en famille, évidemment".
Revenant sur le combat mené l'an passé par Johnny contre la maladie, elle décrit la grande souffrance physique de la star, opérée à plusieurs reprises, avant de succomber à bout de forces à 74 ans. Malgré le procès, Laeticia Hallyday l'assure, elle "ne demande que la paix" avec David et Laura. "Je les attends à bras ouverts. On est une famille! Comprenez-moi : je serai, un jour, prête à pardonner."