Coup de tonnerre ce matin à Nantes. Alors que le procureur Xavier Ronsin préparait sa conférence de presse pour lancer un appel à témoin sur la disparition inquiétante d’un couple nantais et de leurs quatre enfants, il a reçu un appel des enquêteurs qui fouillent toujours la maison du boulevard Schumann à Nantes. Les policiers y ont découvert un reste de corps humain, une jambe, dissimulée sous la terrasse de la maison familiale. L’enquête est donc réorientée sur la piste de la «séquestration et assassinat».
Plusieurs corps retrouvés
Selon nos informations les enquêteurs de la police judiciaire et de la sûreté départementale qui fouillent actuellement le jardin du domicile de la famille Dupont de Ligonnès, disparue depuis le début avril, auraient retrouvé plusieurs corps enterrés dans le jardin
Pour autant, toutes les questions sont toujours ouvertes. On sait que les six membres de la famille n’ont laissé aucun signe de vie depuis le 4 avril : pas de communication téléphonique ou internet, pas de retrait d’argent.
Des explications délirantes
Avant leur disparition, les parents ont laissé d’étranges courriers pour expliquer leur départ. La mère évoquait une soudaine immigration en Australie. Le père se dit « agent secret pour le compte des Etats-Unis ». Contraint de témoigner dans un « important procès lié à la drogue », il aurait bénéficié d’un programme de protection des témoins. Le procureur de Nantes a évidemment mis en doute ces déclarations qualifiées « d’explications délirantes ».
Une Golfe noire
Non loin de la maison de la famille disparue, est garée une Golf noire appartenant, selon des voisins, à la mère, indique de son côté l'AFP. Dans le pollen qui s'est déposé sur le véhicule ont été tracés à la main les mots suivants: «T'avais pas le droit. Tu nous manques. PK».
Ils voulaient vendre la maison
Selon, un agent immobilier, dont l'agence se trouve à proximité du lieu du drame, la famille Dupont de Ligonnès cherchait à changer de maison, ils auraient ouvert un dossier chez lui, en ce sens. «La maison leur coûtait trop cher et était mal entretenu.» Par ailleurs, ils auraient reçu un congé définitf de leur propriétaire pour mettre fin au bail.
La police judiciaire est chargée de l’enquête conjointement avec la sûreté départementale. Les enquêteurs lancent un appel à témoins : 02 53 46 74 20.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire