mercredi 27 juillet 2011

Cambriolage et bruits de quartier

L'affaire semble mêler problèmes de voisinage dans le quartier du Pile à Roubaix et période d'errance menant au vol, à l'effraction, au cambriolage de l'appartement d'à côté.


Et pourtant, le prévenu n'a pas le profil.
Il a 20 ans, casier judiciaire vierge. C.T. se présente avec un air plutôt timide dans le box des accusés, en comparution immédiate. Il ne nie pas la participation au cambriolage de l'appartement de sa voisine, mais prétend que c'est son complice, mineur, qui en est l'instigateur.
La victime, la voisine donc, qui s'est portée partie civile, aurait de son côté eu maints problèmes avec le prévenu. Par ailleurs, des bruits courent dans le quartier : « La police dit même qu'on vous appelle le Arsène Lupin roubaisien », lance le président.

L'avocat de la défense fait le point : « On a le casier, et on a les bruits. Qu'est-ce qu'on peut en faire des bruits de quartier ? » Il revient sur les blessures quotidiennes de son client : « Il apprend à 17 ans que celui qui vit chez lui, qui commet des violences sur sa mère et sur lui-même n'est pas son père. Ce sont des choses qui marquent. Et puis ce jour-là, une certaine oisiveté couplée à une dispute avec son amie font qu'il cède. » L'avocat demande une simple mise à l'épreuve.
10 mois de sursis et travaux d'intérêt général tombent couplés à une indemnisation de la victime.

http://www.nordeclair.fr/Actualite/Justice/2011/07/27/cambriolage-et-bruits-de-quartier.shtml

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