Ils tiennent parole : les enquêteurs de la brigade d’atteinte aux biens viennent de confondre une coiffeuse dijonnaise âgée de 26 ans, qui le 7 juin, était venue déposer plainte, expliquant qu’elle avait été agressée rue de la Liberté par un homme qui lui avait dérobé son téléphone mobile.
Explications confuses
Mais ses explications, sa description confuse et peu précise de l’agresseur, ses hésitations avaient mis la puce à l’oreille des enquêteurs, qui ont effectué des vérifications rue de la Liberté… pour s’apercevoir qu’il ne s’y était strictement rien passé le 7 juin à l’endroit décrit par la jeune femme.Elle a été de nouveau convoquée jeudi dans les locaux du commissariat central, et, mise face à ses contradictions et aux incohérences de son témoignage, elle a fini par reconnaître qu’elle avait menti : elle avait en fait perdu son téléphone portable et comptait se le faire rembourser par l’assurance.
La dénonciation d’un crime ou d’un délit imaginaire est punie par la loi et elle pourra être poursuivie devant les tribunaux.
A l’état-major de la sécurité publique, on rappelait hier que « chaque déclaration de vol de téléphone portable est minutieusement étudiée. Nous mettons en garde ceux qui seraient tentés de mentir pour obtenir frauduleusement un remboursement. Qu’au moins chacun prenne conscience du temps que perdent les policiers pour élucider de fausses affaires, au détriment des vraies victimes… »
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/07/30/fausse-agression-pour-un-telephone-portable
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