La version du prévenu pouvait surprendre. En effet il avait déclaré s’être rendu une première fois au domicile de son amie, avoir constaté le cambriolage et, de sa propre initiative, avoir décidé de poser un cadenas sur la porte fracturée. Il était ensuite revenu à plusieurs reprises dans l’appartement.
Pour le ministère public, le casier du prévenu ne vient que renforcer les suspicions qui ont pesé sur lui tout au long de l’enquête : 21 mentions dont 18 pour des faits de vol.
Des zones d’ombre
Mais pour la défense, assurée par M e Claude Polette, beaucoup trop de zones d’ombre persistent, notamment à propos des explications données par le receleur présumé. Il était question d’une dette de 50 € que la revente des objets aurait couverte. Pourquoi n’a-t-on pas cherché à en savoir plus ? Pour le prévenu, c’est bien cet homme qui est l’auteur du cambriolage. M e Polette a alors repris point par point les éléments à charge, comme ce témoin qui déclare avoir reconnu le prévenu devant l’appartement ou le fait que ses empreintes aient été retrouvées à l’intérieur : « Mon client n’a pas nié y être allé à plusieurs reprises ».Le tribunal a finalement prononcé une relaxe, au bénéfice du doute.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/06/30/un-drole-de-cambrioleur
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