Trois dossiers, six prévenus congolais dont un incarcéré pour une autre affaire, et seulement trois présents. Mardi, jusque tard dans la soirée, le tribunal correctionnel de Metz a jugé ce trafic de faux billets de 50 €. « C’est une affaire pas simple », annonce, en préambule, la présidente Escolano. Et ce d’autant que les procédures de la police et de la gendarmerie se superposent !
En effet, la section financière de la police judiciaire de Nancy était sur le coup et avait, déjà, prévu l’interpellation des prévenus. Toutefois, une semaine avant, les gendarmes de Maizières-lès-Metz ont été appelés par des commerçants du centre Marques Avenuesde Talange, qui s’étonnaient du comportement d’Africains qui achetaient des menus articles en payant, à chaque fois, avec des coupures de 50 €. Et voilà une partie des prévenus placés en garde à vue chez les gendarmes. Lors de son interpellation, le trio avait été retrouvé en possession d’une vingtaine de fausses coupures de 50 €.
Durant plus de deux heures, la présidente a méticuleusement détaillé cette mise en circulation de fausse monnaie, portant uniquement sur des billets de 50 €, ainsi que les escroqueries dont ont été victimes de nombreux commerçants lorrains.
Bien rodé, le groupe déposait régulièrement des espèces sur des comptes personnels dans des agences de la Banque Postale de l’agglomération messine. Au départ, les guichetiers ne se doutent de rien mais bien vite, les 21 et 22 juillet 2010, la supercherie est découverte. De nombreux faux billets sont détectés. Le préjudice pour la Banque Postale avoisine les 1 100 € sans compter les coupures qui n’ont pas été identifiées.
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