Un homme armé a créé un mouvement de panique hier, en fin d'après-midi, à la piscine de Panassac. L'individu, connu des services de gendarmerie pour des actes de violence, a menacé son ancienne compagne, habitante du village. Il serait soumis à une interdiction judiciaire de l'approcher. Celle-ci passait la journée à la piscine avec leurs deux enfants, âgés de onze et huit ans. L'homme, visiblement agressif, a tourné plusieurs fois dans l'après-midi autour de la piscine avec sa camionnette blanche car il savait que son ancienne compagne s'y trouvait. Aux alentours de 17 h 30, il se gare devant la piscine, à côté du Gers, et sort de son véhicule. Selon des témoins présents, il tente de parler à son fils qui ne souhaite pas lui répondre.
Des menaces de mort
Il retourne alors à son véhicule pour prendre son pistolet à alarme (1) et revient menacer son ancienne compagne. À ce moment-là, un mouvement de panique pousse les nombreux baigneurs à se rabattre à l'opposé. Une nageuse, témoin de la scène explique : « Il ne pointait pas l'arme sur nous. Il a dit à son ex : "La dernière fois, j'ai tiré en l'air mais cette fois, je peux te tirer dessus". Ensuite il est parti. » Entre-temps, le maître nageur a eu le réflexe d'appeler la gendarmerie. L'homme est reparti avec sa camionnette quelques secondes plus tard et s'est rendu dans l'allée du domicile de son ancienne conjointe. Là, il voit passer un véhicule de gendarmerie, ce qui le pousse à reprendre la route en direction de Masseube. D'autres véhicules de gendarmerie, qui arrivaient dans la direction opposée, ont fait demi-tour en reconnaissant sa camionnette et l'ont intercepté, sur le bas-côté. Deux gendarmes sortent armés, respectant ainsi la procédure lorsqu'ils font face à un homme en possession d'une arme à feu. Ils voient alors l'individu, assis au volant de son véhicule, diriger sa main vers son pistolet à alarme. Un des gendarmes tire accidentellement et blesse son collègue à un doigt. Le gendarme, éraflé superficiellement au majeur de la main droite à 18 h 10, a été soigné sur place. Il a été ensuite transporté, en état de choc, à l'hôpital d'Auch à 18 h 45. L'individu a été interpellé, mis en garde à vue puis placé en hospitalisation d'office. En espérant que la piscine retrouve son calme, aujourd'hui.
(1) Le pistolet retrouvé sous le siège après l'arrestation n'était pas chargé, ce qu'ignoraient les gendarmes lors de l'arrestation.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/12/1145150-panassac-les-baigneurs-et-les-gendarmes-sous-le-choc.html
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