C'est une affaire digne des plus palpitants polars. La justice vient de décider le renvoi devant les assises du Morbihan de la belle-fille d'un richissime industriel et ancien élu breton, accusée d'avoir été l'instigatrice en 2009 du meurtre pour une affaire d'héritage de sa belle-mère, Anne-Marie Le Couviour, 75 ans. Dans cette affaire hors du commun, Josiane Le Couviour, une sexagénaire ayant épousé en secondes noces le fils aîné de cet industriel, Eugène Le Couviour, est mise en examen pour complicité d'assassinat. Comparaîtront avec elle Loïc Dugué, son ancien jardinier devenu également celui de ses beaux-parents, soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire pour recruter deux hommes de main, et Wenceslas Lecerf et Guénolé Madé, accusés d'assassinat.
Les faits s'étaient déroulés dans la nuit du 9 au 10 avril 2009 au domicile du couple, à Grand-Champ, à une dizaine de kilomètres au nord de Vannes, en présence de l'époux alors âgé de 90 ans. Vers 3h du matin, ce dernier se retrouve pieds et poings liés, la bouche fermée avec du sparadrap. Emmenée dans une pièce voisine, Anne-Marie subit le même sort, sauf que, selon le parquet, un véritable masque de sparadrap est apposé sur son visage, des cheveux au menton. L'autopsie révèle que la victime est décédée par asphyxie.
Les faits s'étaient déroulés dans la nuit du 9 au 10 avril 2009 au domicile du couple, à Grand-Champ, à une dizaine de kilomètres au nord de Vannes, en présence de l'époux alors âgé de 90 ans. Vers 3h du matin, ce dernier se retrouve pieds et poings liés, la bouche fermée avec du sparadrap. Emmenée dans une pièce voisine, Anne-Marie subit le même sort, sauf que, selon le parquet, un véritable masque de sparadrap est apposé sur son visage, des cheveux au menton. L'autopsie révèle que la victime est décédée par asphyxie.
20.000 pour faire disparaître Anne-Marie
Après avoir pensé à un cambriolage qui aurait mal tourné, les enquêteurs s'orientent très vite vers la piste criminelle, l'un des hommes de mains assurant avoir reçu 20.000 euros promis par Josiane pour faire disparaître Anne-Marie Le Couviour. Cinq jours plus tard, les quatre accusés sont sous les verrous. En cause, l'héritage familial et la crainte que Eugène Le Couviour, le patriarche, n'ait privilégié les trois enfants d'Anne-Marie, nés d'une précédente union, au détriment de ceux issus de son premier mariage, rompu en 1974, et dont elle-même (Josiane) avait épousé l'aîné, Jean-Jacques.
Après avoir pensé à un cambriolage qui aurait mal tourné, les enquêteurs s'orientent très vite vers la piste criminelle, l'un des hommes de mains assurant avoir reçu 20.000 euros promis par Josiane pour faire disparaître Anne-Marie Le Couviour. Cinq jours plus tard, les quatre accusés sont sous les verrous. En cause, l'héritage familial et la crainte que Eugène Le Couviour, le patriarche, n'ait privilégié les trois enfants d'Anne-Marie, nés d'une précédente union, au détriment de ceux issus de son premier mariage, rompu en 1974, et dont elle-même (Josiane) avait épousé l'aîné, Jean-Jacques.
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