lundi 12 septembre 2011

Victimes d'escroquerie, vont-ils perdre leur maison ?

A la suite d'une rocambolesque affaire d'escroquerie en 2002, dont leur fils a été victime, un couple de Belloc risque aujourd'hui de perdre sa maison qui est mise aux enchères au tribunal de Foix mercredi.
En 2002, Lionel Parro, qui possédait un magasin d'informatique à Laroque-d'Olmes, est victime d'une escroquerie qui lui coûte 185 000 €. La marchandise a disparu et l'affaire n'a jamais été élucidée. Il se trouve qu'avec ses parents, il avait une société civile immobilière qui comprend la maison d'habitation de ceux-ci. Cette société a été mise en liquidation pour régler le passif. Et la maison principale est mise en vente par le tribunal de Foix mercredi prochain.
« Ce qui est incroyable dans cette affaire, explique Yves Parro, le père de Lionel, est qu'on nous demande 225 000 € et qu'aucune solution à l'amiable n'a pu être trouvée. Voilà comment, à 60 ans, je risque de me retrouver dehors de chez moi ».

9 ans d'enfer

Yves Parro avait une entreprise de maçonnerie. Aujourd'hui, il a décidé de laisser tomber son activité. « Avec mon épouse, raconte-t-il, nous avons vécu 9 ans d'enfer. Même si lors des enchères nous parvenons à racheter notre propre bien, nous allons devoir nous endetter pendant 15 ans encore alors que nous arrivons à la retraite. Et si quelqu'un rachète la maison, alors nous serons expulsés ». Yves Parro a décidé d'écrire au Président de la République pour être entendu, car après l'escroquerie dont son fils a été victime, il estime être « une deuxième fois victime ».
Son fils, Lionel Parro, père de 5 enfants, a quant à lui vendu tout ce qu'il possédait pour régler une partie de la dette (maison, voiture, biens personnels) et a trouvé un travail à l'extérieur du département. Restait la société civile immobilière. Mercredi, une ultime tentative de rachat sera effectuée par la famille Parro qui espère bien être entendue.
Si elle n'aboutit pas, c'est un homme brisé qui devra quitter la demeure familiale pour laquelle il s'est tant battu.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/12/1165104-belloc-vont-ils-perdre-leur-maison.html

1 commentaire:

Anonyme a dit…

nous sommes dans la même situation, suite à la falsification d'actes notariés de plan de bornage par un architecte.