La maire de Bobigny explique quant à elle vouloir « préserver les intérêts de la commune tout en garantissant l’emploi de tout le personnel ». Ils sont 70 salariés à travailler au sein de la SEM, dont le chiffre d’affaires s’est élevé à près de 11 M€ l’an dernier. La Semeco « est en quelque sorte la propriété des habitants de Bobigny, poursuit Catherine Peyge. C’est pourquoi je ne laisserai pas dilapider ce capital de confiance et d’efficacité ». A la suite de sa plainte, une enquête a été confiée à la brigade financière par le parquet de Bobigny pour faire la lumière sur la gestion de la société dite mono-communale.
Jointe hier soir par téléphone à son domicile, la directrice générale évincée avouait tomber des nues. « On ne peut pas m’accuser de mauvaise gestion, bien au contraire, plaide Aldjia Bouguetof. C’est moi qui ai diligenté, il y a quelques mois, un contrôle inopiné au cours duquel mon chef comptable a reconnu avoir piqué dans la caisse. Je l’ai d’ailleurs licencié pour faute lourde. La somme en question était inférieure à 64000 € et il l’a remboursée en partie. Je ne comprends pas l’attitude de la ville. J’entends à mon tour porter plainte et rétablir la vérité des choses. C’est un peu facile. » La Semeco, qui a nommé un directeur par intérim avant la désignation d’un nouveau dirigeant par le conseil d’administration, n’a pas souhaité répondre à nos questions.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/plainte-pour-detournement-de-fonds-a-bobigny-22-10-2011-1679913.php
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