Après avoir violemment poussé la porte d’entrée, dont la vitre s’est brisée en cognant contre le mur du bureau, ceux-ci, brandissant, l’un une arme de poing, l’autre un couteau, ont intimé aux deux employés de leur remettre le contenu de la caisse.
Leur forfait prestement commis - la scène, qui s’est déroulée en présence d’un seul client, âgé d’une trentaine d’années, n’aurait même pas duré une minute... - les deux hommes, jeunes et déterminés, tout de noir vêtus, ont pris la fuite, via un passage sous l’immeuble qui abrite La Poste et qui donne sur une ruelle discrète. Hier soir, on ignorait si le duo s’est enfui à pied ou en voiture.
Déjà braquée il y a un an
Les employés de l’agence postale, une femme et un homme âgés d’une quarantaine d’années, n’ont opposé aucune résistance, comme toutes les banques en donnent consigne en pareilles circonstances.
Selon nos informations, les deux braqueurs seraient repartis avec un butin en liquide qui pourrait s’élever à près de 5 000 €.
Très rapidement alertés, les policiers du commissariat se sont rendus sur les lieux du hold-up pour entendre les agents de La Poste, le client présent ainsi que les rares témoins de la scène. Des techniciens de la police scientifique du commissariat sont également intervenus, pour relever, sur place, tous les indices et éléments exploitables. Dans la foulée, le parquet de Carcassonne a confié les investigations à l’antenne perpignanaise du SRPJ de Montpellier.
Sur place, ce braquage, commis presque un an jour pour jour après un précédent, a suscité la consternation : "C’est pas des jeunes du quartier qui ont fait ça, c’est pas possible", estimait un résident. "C’est mal, ça... S’ils ferment la Poste, comment on va faire, nous ?", s’interrogeait un autre habitant, plus âgé. De fait, hier, le bureau du Viguier est resté fermé toute la journée. Sa réouverture n’est pas fixée.
Le 11 décembre 2010, déjà…
Ce braquage survient presque un an, jour pour jour, après un premier hold-up dans le même établissement : le 11 décembre 2010, vers 9 h 30, un trio armé et encagoulé s’était déjà fait remettre le contenu de la caisse. Vêtus de noir et encagoulés, les trois malfaiteurs, porteurs d’armes de poing, et plus fébriles que le duo qui a sévi hier matin, avaient emporté le contenu des caisses des deux guichets, soit une somme estimée, à l’époque, à environ 5 000 €. Malgré l’important dispositif policier déployé, les trois hommes n’avaient pu être interceptés.
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