Selon les premiers éléments de l'enquête communiqués par la procureur de la République de Compiègne, Ulrika Delaunay-Weiss, le conducteur était sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants lorsqu'il a perdu le contrôle de sa voiture. Elle souhaitait aussi évaluer la vitesse de l'automobile lorsqu'elle a quitté la chaussée, pour s'encastrer dans un arbre, avant de prononcer une mise en examen pour homicide involontaire sous l'emprise d'un état alcoolique et de stupéfiants.
«On ne lui en veut pas»
Mais cette version était contredite hier par des membres de la famille des victimes, également amis du conducteur. Selon eux, «il n'avait pas bu autant d'alcool qu'il est dit. On le fait passer pour un assassin, mais nous, on ne lui en veut pas».
Un proche de l'enquête est d'ailleurs sur la même longueur d'ondes: si le conducteur avait bu, son taux n'excédait pas le taux contraventionnel, soit l'équivalent d'un ou deux verres d'alcool.
Quant au test positif, il pourrait provenir d'une cigarette de cannabis, fumée deux jours plus tôt. Selon cette même source, c'est peut-être la fatigue qui a causé le drame: le conducteur se serait endormi.
Dans l'attente d'expertises plus précises, qui pourraient permettre de lever les doutes, le conducteur, mis en garde à vue dimanche, a été remis en liberté dans la soirée
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Accident-mortel-la-version-du-procureur-contestee
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