Hier après-midi, au procès de l’agresseur présumé d’une conductrice de bus de la Stas (1), un garçon de 22 ans, on a vite compris qu’il y avait un problème. Le garçon a eu beau dire qu’il était l’auteur des faits, qu’il regrettait, qu’il s’excusait, il y avait quelque chose qui sonnait faux pour le président du tribunal, M. Pascal. À tel point qu’au cours de l’interrogatoire, il a fini par poser la question : « Vous ne cherchez pas à protéger quelqu’un ? On peut se poser la question ». Mais l’homme a poursuivi et endossé l’agression. Les questions sont devenues plus pressantes sur son jeune frère (impliqué dans une affaire de violences sur cette conductrice il y a quelques années). « Vous vous ressemblez avec votre frère » ou encore « Vous n’étiez pas le passager du véhicule ? ». Pas de changement.
Ce prévenu (qui s’est présenté de lui-même au commissariat) se serait donc dénoncé à la place d’un autre. Cette hypothèse s’appuierait sur quelques éléments troublants. Primo, en garde à vue, il aurait eu un « comportement curieux ». Peu concerné, il aurait reconnu les faits les uns après les autres, comme s’il les découvrait. Secundo, cet inconnu de la justice n’aurait « pas le profil ». Les insultes ............. La suite de l'article sur ce lien........
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