Une collection incroyable
Des danseuses sévillanes, des pierrots, des gendarmes Cruchot, des îles de Corse mais aussi des tableaux de Lafontaine finement réalisés, la collection d'Eugène Lougarre comporte aussi des bouteilles-boîte à musique. «Ce sont les seules que je garderais pour continuer un peu ma collection. Pour ne pas arrêter d'un coup», explique le Toulousain.La fièvre collectionneuse a pris Eugène, et par ricochet son épouse Maggie, après qu'un ami lui ait offert une bouteille originale, «un chinois sur une cariole». Il y a encore quelques années, le couple se rendait tous les dimanches dans trois ou quatre vide-greniers à la recherche de nouvelles bouteilles. «J'y allais souvent à 5 heures du matin, à la pile.» Maintenant, Eugène prospecte aussi sur internet. Et sait être patient pour flairer la bonne affaire. Il n'a jamais mis plus de 50€. «Car c'est facile de faire une collection avec de l'argent. Après on n'y prend plus de plaisir», confie le retraité.
Aujourd'hui, certaines pièces qu'il a sur ses étagères, bien alignées, sont estimées à 180€. Mais le prix ne fait pas la valeur pour Eugène qui porte un regard plus attendri sur certaines bouteilles, pour le souvenir qu'elles renferment. Comme cette fiole en porcelaine en forme très trompeuse de vieille machine à coudre. «Je l'avais vu à une brocante à Colomiers. Elle valait cher alors je ne l'avais pas prise. Je reviens l'année d'après, elle n'avait pas été vendue et le prix avait baissé de moitié.»
Bien sûr, Eugène aura un pincement au cœur au départ de sa collection. Mais son choix est bien arrêté et sans regret. «C'est pour la bonne cause.Je n'ai pas collectionné pour que cela me rapporte de l'argent.»
http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/11/1374679-il-vend-son-tresor-pour-combattre-le-cancer.html |
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