Un bug, ou plutôt une panne, d’une ampleur inédite chez Orange vendredi et l’on mesure l’ampleur de notre dépendance aux nouvelles technologies. Pendant douze heures, l’opérateur a donc privé de téléphone ses 26 millions d’abonnés et plus encore, dans la mesure où « l’incident », pour reprendre la terminologie en vigueur, a également affecté les communications transitant par le réseau France Telecom.
Car, incontestablement, tout ne tient parfois qu’à un fil pour reprendre les paroles d’un tube des rappeurs de NTM. Et pour citer l’écrivain Daniel Pennac, il est vrai que « quand la vie ne tient qu’à un fil, c’est fou le prix du fil ».
Un quinquagénaire domicilié à Charcenne peut le mesurer. « Au bois », ainsi que l’on a l’habitude d’évoquer les travaux liés à l’affouage, l’homme est pris d’un malaise au cœur de la forêt à Beaujeu. Il n’est pas seul, mais ainsi privé de réseau téléphonique en cette fin d’après-midi vendredi, subitement à l’écart du monde civilisé.
L’information est finalement parvenue aux secours via les efforts d’un joggeur passant par là. Comme quoi, le bon vieux messager mué par ses seules jambes demeure une valeur sûre.
De surcroît, lorsqu’il sort du bois tel un messie, le miracle s’entrevoit déjà au bout du sentier
http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2012/07/08/le-fil-de-la-vie
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