Leader Price une nouvelle fois cible des malfaiteurs

Des voleurs se sont introduits dans les locaux du Leader Price de Braine mais n'ont rien pu dérober. L'alerte a été donnée trop vite pour eux.

L'ALARME a donné l'alerte hier à 2 h 13 et a sans doute provoqué la fuite des cambrioleurs qui voulaient s'en prendre, ce samedi, aux premières heures de la matinée, au magasin Leader Price de Braine. Elle avait gêné, de la même manière, ceux qui s'étaient attaqués à la surface commerciale, le 12 novembre 2009, à l'aide d'un tractopelle. Car ce magasin situé dans la Zac des Waillons, à des centaines de mètres du centre de la commune, a déjà eu affaire aux malfaiteurs au moins trois fois selon nos informations. Ainsi, le 29 octobre 2010, un vendredi, jeune homme se présentait en soirée et, sous la menace d'une arme de poing, il se faisait remettre le contenu de la caisse, repartant avec un butin de moins de 100 euros.

Hier matin, les voleurs sont, eux, vraisemblablement repartis les mains vides. Le dispositif sonore, déclenchant le téléphone d'un responsable, a entraîné, neuf minutes plus tard l'arrivée, sur les lieux, des gendarmes prévenus par le gérant. Les visiteurs malintentionnés, eux, étaient déjà repartis. Ils avaient néanmoins eu le temps de dégager la grille de la salle de repos du personnel et de détruire la vitre sécurisée pour pénétrer dans les lieux. Progressant alors dans les locaux, ils se sont dirigés jusque dans le bureau du gérant. Ils auraient tenté de fouiller les lieux sans parvenir à leurs fins, pressés de partir, dans cette véritable course contre la montre engagée face aux forces de l'ordre.

Zone bouclée
Ces dernières étaient sur place dès 2 h 22. Une fouille complète des lieux a été menée afin de relever la moindre trace susceptible de donner des éléments dans le cadre de l'enquête engagée par le Psig (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Soissons et la brigade de Vailly-sur-Aisne. La zone a immédiatement été bouclée mais les malfaiteurs n'ont pas été identifiés au cours de cette intervention.
Rencontré sur place, le représentant de la société s'est refusé à tout commentaire à l'issue de la matinée, au cours de laquelle le magasin aurait, semble-t-il, ouvert ses portes comme d'habitude.

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