Il roulait à 186 km/h et à contresens !

Dans la soirée de jeudi, vers 20 heures, les gendarmes du peloton autoroutier d’Antrenas prennent dans leur viseur une voiture circulant sur l’autoroute A 75 à 186 km/h ! Ils la rattrapent alors aussitôt, faisant signe au conducteur de s’arrêter sur le bas-côté pour être contrôlé. Celui-ci ralentit sa course mais arrivé au niveau de l’aire de la Bête du Gévaudan, il accélère, fait demi-tour et repart en contre- sens sur l’autoroute, sur plusieurs centaines de mètres.
Course-poursuite

Une course-poursuite s’installe alors. Le fuyard sort de l’A 75 en direction du Monastier, traverse une voie de chemin de fer et prend la direction du quartier de Saint- Amans. Hélas pour lui, il tombe dans un cul-de-sac. Suivi de près par les gendarmes, il immobilise son véhicule dans l’impasse, prend la poudre d’escampette, en ayant pris la peine de fermer le véhicule à clef. Un témoin de la commune déclare aux enquêteurs avoir vu deux jeunes traverser la voie ferrée. C’est à pied donc que le conducteur, âgé de 23 ans, mais aussi son passager, un autre jeune de 24 ans, repartent cette fois-ci en direction de Chirac.
Un important dispositif de recherches est mis en place par la gendarmerie pour les retrouver. Jusqu’à 1 heure, en vain. Mais pas totalement puisque les militaires joignent par téléphone le père du conducteur qui leur déclare que son fils a quitté sa demeure située dans l’Eure, avec un ami, pour se rendre sur Toulouse. L’identité des deux jeunes en poche, les gendarmes décident de reprendre leurs recherches ce vendredi matin. Et c’est grâce une nouvelle fois à la précieuse collaboration d’un habitant qu’ils ont retrouvé les deux jeunes hommes hier en fin de matinée, près du cimetière de Chirac.
Ils ont été interpellés sans problème et placé dans la foulée en garde à vue dans les locaux du peloton autoroute d’Antrenas. Ils ont été entendus, par les gendarmes des brigades de recherche de Mende et Marvejols, dans le cadre du refus par un conducteur de véhicule d’obtempérer à une sommation de s’arrêter dans des circonstances exposants directement autrui à un risque de mort ou d’infirmité.

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