Kévin, 23 ans, installé dans le quartier du Bassin depuis deux ans, était un voisin de Gaël Avenet qui habitait un petit appartement au numéro 31 de l'allée du Port. C'est lui qui a retrouvé le corps, vendredi, vers 21 heures. « Je me suis arrêté au bar Au Bassin, juste en face de la voie verte, pour acheter des cigarettes. Il y avait son chien, un rottweiller, sans muselière. J'ai appelé la police. En attendant qu'elle arrive, j'ai suivi le chien qui ne voulait pas rester là où il était et qui allait vers le Bassin. » Il passe alors le petit pont qui mène vers la Tréfilerie. « Le chien continuait et puis il s'est arrêté devant le corps qui était dans l'eau. Il s'est arrêté pile-poil devant et il pleurait », se souvient Kévin. « C'était choquant de se retrouver là » explique-t-il pudiquement. « J'ai tout de suite pris mon téléphone pour appeler la police, mais je ne savais plus quoi dire. »

Kévin, 23 ans, installé dans le quartier du Bassin depuis deux ans, était un voisin de Gaël Avenet qui habitait un petit appartement au numéro 31 de l'allée du Port. C'est lui qui a retrouvé le corps, vendredi, vers 21 heures. « Je me suis arrêté au bar Au Bassin, juste en face de la voie verte, pour acheter des cigarettes. Il y avait son chien, un rottweiller, sans muselière. J'ai appelé la police. En attendant qu'elle arrive, j'ai suivi le chien qui ne voulait pas rester là où il était et qui allait vers le Bassin. » Il passe alors le petit pont qui mène vers la Tréfilerie. « Le chien continuait et puis il s'est arrêté devant le corps qui était dans l'eau. Il s'est arrêté pile-poil devant et il pleurait », se souvient Kévin. « C'était choquant de se retrouver là » explique-t-il pudiquement. « J'ai tout de suite pris mon téléphone pour appeler la police, mais je ne savais plus quoi dire. »
Au sujet de Gaël Avenet, Kévin assure qu'il « avait un bon fond », tout en étant un solitaire. Le jeune homme était intervenu quelques mois plus tôt dans une bagarre qui se déroulait en bas de chez lui entre la victime et deux autres personnes considérées comme « marginales ». Vendredi, il l'avait croisé le matin. « Il m'a dit qu'il attendait quelqu'un pour déménager. Il disait qu'il serait plus tranquille. » Le soir, Kévin se rappelle avoir vu à quelques mètres du corps, le portable, les clés et un papier du bail de Gaël Avenet.

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