Lors de l’interpellation près de la gare de Gargenville, les policiers ont trouvé sur elles des bijoux, des effets de valeur ainsi qu’une console de jeu dont ils ont réussi à prouver qu’ils avaient été dérobé lors d’un cambriolage perpétré plus tôt à Limay.
Des radiographies ont été effectuées pour établir l’âge de ces jeunes femmes sans papiers, dont certaines paraissaient mineures. A l’examen des clichés radiographiques, les médecins ont eu la surprise de découvrir que deux d’entre elles avaient caché des bijoux volés dans leurs vagins.
«Ces radiographies sont communément pratiquées sur les jeunes délinquants sans papier car l’examen de leur squelette permet d’estimer leur âge, précise un policier, encore effaré par la découverte. On sait que les passeurs de drogue peuvent avaler des petits paquets remplis de stupéfiants mais c’est la première fois que nous voyons une chose pareille.» Les bijoux avaient même été soigneusement emballés dans des petits sachets en plastique.
Les cinq jeunes filles devraient être déférées jeudi au tribunal de Versailles. «L’âge précis de toutes les protagonistes n’a pas été établi, ajoute ce policier. Si un doute subsiste, elles passeront devant la juridiction des mineurs.»
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