Une alerte à la bombe a eu lieu hier matin à Presles. Un individu - interpellé peu après, a déposé une valise suspecte devant La Poste. C'était une mauvaise plaisanterie.
UN 1er avril, les autorités auraient sans doute immédiatement « flairé » la mauvaise plaisanterie. Hier matin, la « blague » ne les a pas franchement fait rire.
Il était 7 h 50, ce mercredi, quand les secours ont été alertés qu'un homme venait de déposer une valise rouge en toile devant l'entrée du bureau de Poste situé à hauteur du 4, boulevard de Presles.
« Boum » écrit sur une feuille
Dessus était déposée une feuille sur laquelle était écrit « boum ». Principe de précaution oblige, les services de police et les sapeurs-pompiers ont néanmoins, dès leur arrivée sur les lieux, évacué l'immeuble où La Poste et plusieurs commerces occupent le rez-de-chaussée.
La partie du boulevard de Presles située entre la rue François-Mauriac et l'avenue du Docteur-Roy a aussi été bouclée à la circulation des véhicules comme des piétons.
« J'ai voulu passer, mais on m'a dit qu'il y avait une alerte à la bombe. Ça fait drôle… » témoigne cette riveraine.
Le périmètre de sécurité mis en place, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée du service de déminage de la Sécurité civile venu de Laon, vers 8 h 15.
Un peu avant à 8 h 45, tout danger était écarté, permettant ainsi aux fonctionnaires du service de police scientifique et technique de prendre le relais afin de procéder au relevé d'indices et prise de photographies de la scène de commission de l'infraction.
Aussitôt interpellé
Sans attendre, grâce au signalement précis en leur possession, les policiers avaient procédé à l'interpellation d'un suspect, non loin de La Poste.
Bien connu de leurs services, ce marginal de 37 ans a aussitôt été conduit au commissariat pour y être auditionné.
« C'était une mauvaise blague, mais il n'a pas bien compris la gravité de son acte », confiait hier soir la substitut du procureur de la République, Sabine Georgeot, qui a retenu comme qualification à ces faits la divulgation d'informations fausses pouvant faire croire à une destruction dangereuse, ce qu'on appelle communément une fausse alerte.
Le mis en cause fera l'objet d'une composition pénale.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/fausse-alerte-a-la-valise-piegee
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