Avec calme et émotion, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées samedi après-midi place de la Victoire à Bordeaux, autour d’une banderole et de portraits de Mouna Haddaoui.
La jeune femme est morte, écrasée par une voiture, rue Plantevigne à Bordeaux, près du marché d’intérêt national, le 22 décembre 2012. Son corps a été découvert par un employé qui quittait son travail, peu après minuit.
Une enquête a immédiatement été ouverte pour tenter d’identifier l’automobiliste qui a roulé sur le corps de Mouna. Mais depuis, selon la famille, rien n’a avancé.
« Une autopsie a été pratiquée, mais on ne nous a rien dit des résultats. On ne sait rien non plus sur d’éventuelles évolutions de l’enquête », explique Fouzia, une des sœurs de Mouna Haddaoui.
« Mais ce chauffard ne peut pas rester impuni. Ma sœur n’avait que 33 ans. Ne rien savoir est dur à supporter. Heureusement, nous sommes une famille soudée. Ça nous aide à tenir. Parce que le 25 décembre, au moment où on aurait dû être rassemblés pour ouvrir nos cadeaux, il a fallu aller à la morgue pour reconnaître le corps de ma sœur. »
« On veut la justice »
Fouzia et ses six frères et sœurs, ainsi que leurs parents veulent être entendus. « Nous avons voulu porter plainte contre X. Mais on n’a pas voulu recevoir notre plainte. Ce n’est pas normal. C’est pour ça qu’on a souhaité montrer que sa famille et ses amis n’oubliaient pas Mouna. En mémoire de ma sœur, on veut la justice. On veut savoir qui a été à l’origine de sa mort. On ne peut pas accepter de rester comme ça, sans rien savoir, alors que quelque part, quelqu’un est responsable de la mort de ma sœur. »
Désormais, la famille de Mouna n’écarte pas l’hypothèse de déposer une plainte avec constitution de partie civile.
http://www.sudouest.fr/2013/04/15/la-famille-de-mouna-veut-savoir-la-verite-1025276-2780.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire