mercredi 18 septembre 2013

Les concours de "mini-miss" interdits

Les jeunes filles ne pourront plus concourir au titre de "mini-miss". Le Sénat a en effet décidé de punir les organisateurs de ces concours d'une peine pouvant aller jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.

Il leur faudra patienter avant de défiler sur un podium. Le Sénat a interdit les concours de beauté pour les enfants de moins de 16 ans, les concours de "mini-miss", à l'occasion de la fin de l'étude du projet de loi sur l'égalité des femmes et des hommes dans la nuit de mardi à mercredi.
  
Les sénateurs accepté par 196 voix pour et 146 contre un amendement de la centriste Chantal Jouanno qui prévoit une sanction de deux ans d'emprisonnement et 30.000 d'amendes pour les personnes qui organisent ces concours, "qui ne concernent que les filles", a souligné l'ancienne ministre.
  
"Ne laissons pas nos filles croire dès le plus jeune âge qu'elles ne valent que par leur apparence. Ne laissons pas l'intérêt commercial l'emporter sur l'intérêt social", a-t-elle lancé en soulignant la nécessité de protéger les enfants.
 
Sanctions trop lourdes ?   
Le rapporteur du texte Virginie Klès (PS) s'était prononcée contre cet amendement en jugeant les sanctions trop lourdes. La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem avait de son côté proposé un amendement parallèle, soumettant à une autorisation préalable l'organisation de ces concours. Cet amendement est tombé quand celui de Chantal Jouanno a été voté. En revanche, un autre amendement de l'ancienne ministre encadrant l'activité des mannequins enfants a été rejeté.
 

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