L'avocate générale Marie-Hélène de la Landelle vient de demander ce jeudi matin "pas moins de 25 ans de réclusion criminelle et un suivi socio judiciaire de 7 ans" à l'encontre de Jean-Pierre Mourras.
L'homme, habitant Ambarès-et-Lagrave, est jugé depuis hier devant les Assises de la Gironde pour avoir donné la mort à sa compagne, Marylène Rivière, le 23 octobre 2011. Il reconnaît l'avoir tuée mais soutient qu'il voulait aussi se tuer. Ce que ne veut pas croire l'avocate générale qui a parlé de "dissimulation, comédie et une forme de sadisme" pour qualifier l'attitude de l'accusé.
Avant elle, Me Marie Mescam, intervenant pour les membres de la famille de la victime , parties civiles, avait évoqué "les souffrances extrêmes de Marylène Rivière au moment de l'acte, qui relèvent de la torture sous le regard de son assassin."
Avant la plaidoirie de Me Marie Mescam et le réquisitoire de l'avocate générale, le docteur Paul Bonan, expert psychiatre avait défini Jean-Pierre Mourras comme une " personnalité paranoïaque" et parlait de méfiance, soupçon et sensibilité excessive pour définir ses traits de caractère.
À la demande de l'avocate de la partie civile, plusieurs membres de la famille de Marylène Rivière, notamment deux de ses neveux qu'elle a élevé, sont venus à la barre. Tous ont rejeté les affirmations de l'accusé concernant les tenues excentriques et comportements amoraux qu'aurait eu la victime, notamment devant son voisin. Explications que donne l'accusé pour expliquer son geste. Jusqu'au verdict (prévu en fin d'après midi), il bénéfice de la présomption d'innocence.
L'audience a été suspendue jusqu'à 14 heures. Elle reprendra avec la plaidoirie de la défense assurée par Me Marion Teyssandier.
http://www.sudouest.fr/2013/10/24/gironde-25-ans-de-prison-requis-contre-l-homme-soupconne-d-avoir-tue-sa-compagne-1209684-2780.php
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