L'affaire serait partie d'un chat. Dans un appartement de la rue de Lisbonne à Amiens, en cette nuit du 8 au 9 novembre 2010, Frédéric, 43 ans, participait à une soirée alcoolisée. Et les choses ont soudainement dérapé. Selon des témoins, le quadragénaire était assis dans le canapé, il caressait un chat. Ismahin Zahlag, 30 ans, l'aurait menacé de s'en prendre, sans raison à l'animal. La victime a-t-elle cherché à protéger le mammifère ? On l'ignore. toujours est-il que Frédéric a été roué de coups. Il a reçu des coups au visage à coups de poing et de pieds, on lui a uriné dessus. Son bourreau l'a ensuite traîné hors de la pièce et l'a abandonné dans un cagibi.
Les deux prévenus nient les faits
Ismahin Zahlag et Guillaume Gavois, 30 ans, comparaissaient hier devant les juges. Les deux hommes ont nié les faits qui leur sont reprochés : « Je suis innocent, depuis le début de l'affaire, on m'a mis en ligne de mire », dit me premier. Les deux hommes ont été contrôlés peu après les faits, chaussée Jules-Ferry, alors qu'ils poussaient un scooter, celui de la victime. Aux policiers qui les ont contrôlés Ils ont expliqué que l'engin était en panne et qu'un ami le leur avait prêté. Comme ils disposaient des papiers et des clefs du cyclomoteur les gardiens de la paix les ont laissés poursuivre leur chemin. Un peu plus tard, les mêmes fonctionnaires interviendront sur les lieux de l'agression, ils feront le lien.
Selon les deux prévenus, les faits se seraient produits après leur départ. Alors que les murs étaient couverts de sang, les policiers n'ont pas trouvé de traces sur les vêtements des deux hommes lors de leur contrôle. « l'ADN met hors de cause mon client (Zahlag) », plaide Me Stéphane Daquo. Son confrère, Me David Guerreiro (pour Gavois) soulève les « mensonges et incohérences » des deux autres acteurs du dossier, ceux qui disent avoir assisté à la scène (l'un d'eux a écopé de 6 mois de prison avec sursis pour non assistance, le deuxième est décédé). « Ils disent être amis et ils assistent à cette scène de 10 minutes sans rien faire ? Quand tout le monde sort, ils nettoient le sang et font le ménage parce qu'ils dorment sur place ? »
Le substitut du procureur Jean-Luc Soulhol, persuadé de la culpabilité des deux prévenus, a requis 5 ans de prison contre Ismahin Zahlag, et 3 ans contre Guillaume Gavois. Ils ont été respectivement condamnés à 4 ans de prison dont deux ans avec sursis et un an de prison ferme.
Son frère et sa mère ont témoigné du cauchemar de Frédéric et des lourdes séquelles causées par un traumatisme crânien : il doit être assisté d'une personne en permanence. Il a pratiquement perdu la vue, il n'a plus de mémoire, il ne sait plus lire et écrire...
Selon les deux prévenus, les faits se seraient produits après leur départ. Alors que les murs étaient couverts de sang, les policiers n'ont pas trouvé de traces sur les vêtements des deux hommes lors de leur contrôle. « l'ADN met hors de cause mon client (Zahlag) », plaide Me Stéphane Daquo. Son confrère, Me David Guerreiro (pour Gavois) soulève les « mensonges et incohérences » des deux autres acteurs du dossier, ceux qui disent avoir assisté à la scène (l'un d'eux a écopé de 6 mois de prison avec sursis pour non assistance, le deuxième est décédé). « Ils disent être amis et ils assistent à cette scène de 10 minutes sans rien faire ? Quand tout le monde sort, ils nettoient le sang et font le ménage parce qu'ils dorment sur place ? »
Le substitut du procureur Jean-Luc Soulhol, persuadé de la culpabilité des deux prévenus, a requis 5 ans de prison contre Ismahin Zahlag, et 3 ans contre Guillaume Gavois. Ils ont été respectivement condamnés à 4 ans de prison dont deux ans avec sursis et un an de prison ferme.
Son frère et sa mère ont témoigné du cauchemar de Frédéric et des lourdes séquelles causées par un traumatisme crânien : il doit être assisté d'une personne en permanence. Il a pratiquement perdu la vue, il n'a plus de mémoire, il ne sait plus lire et écrire...
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