Enveitg : Ivre, le chauffeur de bus frappait aussi sa compagne

Un chauffeur de bus d’une quarantaine d’années comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour “conduite en état d’ivresse” et “violences conjugales” commises à Enveitg.
L’affaire commence le 6 février lorsqu’il a été interpellé, alcoolisé au volant de son véhicule personnel. Et les choses se gâtent un peu plus encore avec l’audition de sa concubine qui révèle alors aux gendarmes qu’elle est victime de violences habituelles depuis 2 ans de la part de son conjoint et père de leur enfant.

Pour l’alcool, «je ne bois jamais dans le cadre de mon travail, se défend-il.J’effectue des longs trajets. Et puis je suis obligé de faire un test avant de prendre mon service». Quant à sa compagne, «elle a un caractère trop fort. Et elle est beaucoup plus jeune que moi. Je l'ai poussé contre les murs, c'est tout. On aurait dû m’interdire tout contact d’emblée», reproche-t-il finalement au tribunal, car entre-temps il a été condamné pour des violences commises le 21 février sur sa concubine toujours et, actuellement écroué, il n’est libérable qu’en mai prochain. «L’amour n’est pas un permis de frapper», rétorque le président.
Un avis partagé par parquet qui a requis une peine de 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 2 ans, accompagnée d’une suspension du permis de conduire pour 4 mois. «C’est un bon père de famille. Il a un problème d’argent, il n’y a que lui qui travaille. Et il cherche à fuir la réalité dans l’alcool», plaide son avocat Me Gregone-Mbombo, appelant à l’indulgence. Le prévenu a finalement été condamné à 10 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins et à 3 mois de suspension de permis, qui se confonde avec le retrait administratif de la même durée.

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