Uniquement des professionnels
Aujourd'hui encore, la recherche de l'or est régie par le Code Minier, lequel précise que cette recherche ne peut s'exercer qu'à titre professionnel, ce qui réduit considérablement le nombre de candidats officiels. Ceux-ci ne seraient pas plus de 4 ou 5 en France… métropolitaine, car pour la Guyane c'est évidemment une autre histoire. «Pour les amateurs, il faut une autorisation préfectorale, qui permet de s'affranchir du Code Minier», précise Stéphane Magrin, orpailleur professionnel, qui vit en Lot-et-Garonne mais qui, régulièrement, la saison venue, descend en Ariège pour traquer la pépite.En Haute-Garonne, trouver des paillettes ne serait plus aussi marginal que cela dans les secteurs référencés. En réalité, il resterait dans le département de nombreux places vierges, peut-être avec paillettes et grains moins volumineux qu'en Ariège, mais sur un cours plus étendu. Surtout, la prospection resterait à faire, d'où l'excitation de certains amateurs, ragaillardis par le phénomène de revente d'or en vogue ces dernières années.
Les sablières interdites
Des amateurs contraints aussi d'abandonner toute idée de placer leurs rouleaux de moquette dans les sablières. «Pour des raisons de sécurité, ce n'est plus possible. La récupération d'or dans les sablières, c'est aujourd'hui chasse-gardée, même si ça a rapporté beaucoup d'argent», confie Stéphane Magrin. Il fait référence au maître en la matière de l'époque, Jean-Claude Le Faucheur. En ce temps-là, en extrayant 400 grammes dans un mois on parvenait à dégager une somme de 16 000 francs ! «Vous savez, ça existe encore, mais disons que les gens restent très discrets !»http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=22654&WS=291720_2501986&WA=4282
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire