48 heures après les faits survenus mercredi après-midi à la caserne militaire Xaintrailles à Bordeaux , les enquêteurs de la brigade criminelle de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux y voient désormais un peu plus clair même si des interrogations subsistent. L'homme de 25 ans, armé d'un pistolet automatique de calibre 9 mm, qui a pénétré dans la caserne et a tiré plusieurs coups de feu sans blesser personne avant de se donner la mort, était mentalement déséquilibré.
Originaire du Pérou, adopté par un couple de Girondins peu après sa naissance, il habitait un appartement à Pessac. Après avoir travaillé comme menuisier, il avait été licencié et n'avait plus d'emploi. Son père adoptif, enseignant à la retraite, et sa mère, ont été longuement auditionnés, jeudi, au commissariat central. Ils n'avaient semble-t-il pas revu leur fils depuis bientôt un an. En complète rupture, il menait une vie semble-t-il de solitaire et est décrit comme « timide et effacé » par ses voisins.
Pour l'instant, les policiers n'ont pas encore déterminé où il s'était procuré le pistolet automatique, de fabrication turque. Était-il sous influence, en voie de radicalisation ? Rien ne permet pour l'instant de le dire. Les enquêteurs explorent plusieurs hypothèses et cherchent à retracer son parcours.
Ils ont passé son appartement au crible et découvert une arme factice avec des cartouches ainsi qu'une lettre d'adieux d'une grande incohérence où il est notamment écrit : « Ça daille de mourir jeune. » Le tireur n'évoque nulle part des militaires et ne fait aucun lien avec Mohamed Merah, le tueur de Toulouse. Il parle uniquement de son geste et de son issue fatale.
Jeudi, la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire n'était pas
http://www.sudouest.fr/2014/04/18/le-tireur-parle-de-son-geste-et-de-son-issue-fatale-dans-une-lettre-1528872-2780.php
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