mercredi 22 octobre 2014

La Rochelle : le match de foot se termine aux urgences de l'hôpital

Dans les jours à venir, les présidents de deux clubs de football rochelais seront convoqués à la mairie. Il s'agira alors de faire le point et de tirer les conclusions de l'acte de violence qui s'est produit, dimanche après-midi, lors de la rencontre entre deux équipes évoluant en 5e division de district.
En l'occurrence la formation B du Football club Atlantique de Villeneuve-les-Salines et l'équipe C La Rochelle Mireuil ; le match se déroulait sur le terrain du Petit-Marseille, devant un public d'environ 60 personnes.

Violence après le but

Là, juste avant le coup de sifflet final, un attaquant de l'équipe de Villeneuve, qui avait participé à l'action permettant à son équipe de marquer un troisième but, accrochant ainsi un victoire 3-2, s'est fait frapper par quatre ou cinq joueurs de l'équipe adverse. À la source de cette réaction, se trouverait une faute de l'intéressé. Dans l'hypothèse, « cela ne justifie pas les coups portés, c'est inqualifiable », déplorent conjointement le président du FC Atlantique, Christophe Dunoguiez et Saïd Chemmali, le président de La Rochelle-Mireuil.
Le premier était sur le stade en tant qu'arbitre ; le second se trouvait à Port-Neuf pour une autre rencontre. Christophe Dunoguiez précise que la situation n'a pas plus dégénéré car les coéquipiers de l'attaquant ont tout fait pour protéger le joueur, sans pour autant en venir aux mains. « Dans ce type de situation, je leur demande de garder leur calme », insiste-t-il.
Au final, le match a donc été à son terme et aucune mention n'a été portée sur la feuille de match, un document que la capitaine de Villeneuve-les-Salines, n'a cependant pas signé.

Soigné aux urgences

Quant à la victime, elle a quitté le stade par ses propres moyens, avant l'arrivée des pompiers et de la police. La mairie de La Rochelle était alertée de la situation. Dans la soirée, le joueur agressé s'est rendu aux urgences de l'hôpital Saint-Louis. Neuf agrafes lui ont été posées sur le crâne. Il n'a pas déposé plainte. Il a quitté l'établissement public de soins vers 1 heure et reprendra l'entraînement dans dix jours.
La présidence de son club n'entend pas jeter de l'huile sur le feu et n'a pas déposé plainte. Saïd Chemmali souhaite aussi l'apaisement. Il déclare cependant : « Je vais réunir le bureau et des sanctions vous être prises. Ce qui s'est passé est dommageable car nous avons travaillé et nous travaillon pour cela n'arrive pas. »
http://www.sudouest.fr/2014/10/22/le-match-de-foot-vire-a-la-violence-1712230-1391.php

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