Des manifestations à Paris et les grandes villes se déroulaient samedi pour protester contre les "violences policières", un mois après la mort de l'écologiste Rémi Fraisse tué par une grenade sur le site du barrage contesté de Sivens.
Dans plusieurs villes, comme à Toulouse et Nantes, d'importants dispositifs policiers ont été déployés: de précédentes manifestations à la mémoire de Rémi Fraisse ont été suivies de heurts et dégradations, se soldant par plusieurs blessés et des dizaines d'interpellations.
A Nantes, 1200 personnes se sont rassemblées munies de pancartes proclamant "Désarmons la police" ou "Armée de son désir de justice". Quelques incidents, tels des tirs de projectile vers les forces de l'ordre répondant par des gaz lacrymogène, étaient en cours vers 17h.
A Toulouse, 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, ont répondu à l'appel de partis écologistes, de la gauche radicale et d'organisations syndicales, et défilé dans le calme derrière une banderole "Non au barrage de Sivens, non aux violences policières". Puis une partie du cortège a traversé la Garonne et gagné le quartier Saint-Cyprien où le face-à-face s'est tendu. Les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes quand certains manifestants tentaient de déborder le dispositif destiné à les contenir.
Pour cette manifestation, un appel avait été lancé aux Toulousains "à crier leur rage jusqu'à ce que la peur change de camp".
Cependant, une majorité des participants souhaitait apparemment que le défilé ait lieu sans incident et des petits groupes dansaient ou entonnaient des chants sous l'impulsion de clowns facétieux.
Dans la capitale, une centaine de personnes se sont réunies à l'appel de plusieurs collectifs. Une sono diffusait des titres hostiles à la police et égrenait des noms de victimes de violences des forces de l'ordre
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/22/97001-20141122FILWWW00125-violence-policiere-des-incidents-a-nantes.php
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