L’alerte a été donnée à 19 h 15 ce samedi soir. Un appartement dans un immeuble collectif au 3, rue des Causses, à Planoise, sis au premier étage, était en feu. À l’arrivée des sapeurs-pompiers, « des flammes s’échappaient des cinq fenêtres sur les deux façades ». Mais heureusement, les cinq personnes qui l’occupaient, incommodées par la fumée, étaient déjà sorties. Très vite les soldats du feu ont réussi à maîtriser les flammes qui avaient déjà envahi la cage d’escaliers, au moyen d’une lance extérieure et de deux lances par l’intérieur. Un feu, qui selon les pompiers, présentait un fort potentiel calorifique à leur arrivée et se propageait déjà par les conduites.
Aussi, d’importants moyens matériels et humains étaient dépêchés sur place : trois Véhicules de secours et d’assistance aux victimes, trois SMUR, quatre fourgons pompe, un véhicule d’assistance respiratoire… Et un large périmètre était aussi sécurisé par la police municipale et la police nationale. Soit une quarantaine de pompiers, ainsi que des techniciens d’EDF et de GDF.
Alors que l’incendie était attaqué de front, douze mises en sécurité de voisins étaient effectuées, par échelle accrochée en façade, par échelle déployée et par évacuation sous assistance d’un appareil respiratoire.
« Tous ont parfaitement respecté les consignes »
Sur place dès 20 h 30, le maire Jean-Louis Fousseret saluait, tout comme le SDIS, l’attitude des résidents : « tous ont parfaitement respecté les consignes du 18 et se sont confinés dans leurs appartements avec des serviettes et des linges mouillés placés sous les fenêtres et les portes… »Vingt-deux personnes ont été prises en charge par les secours puis installés au chaud dans le bus à soufflet Transdev demandé par la ville. Dix-sept personnes dont des enfants ont bénéficié d’un bilan médical complet et approfondi prodigué par les médecins du SMUR.
S’il était encore trop tôt pour connaître l’origine de l’incendie, au pied de l’immeuble, la version d’une cigarette jetée de l’extérieur dans une chambre par une fenêtre ouverte, circulait sans être corroborée ni par les pompiers, ni par le maire..
Quant aux familles de l’immeuble, toutes étaient prises en charge : « les unes seront relogées chez des proches, les autres, à l’hôtel » assurait jean-Louis Fousseret, « le temps que les fumées se soient totalement dissipées.»
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/09/19/besancon-violent-incendie-a-planoise
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