Habituée à briller sur scène et sur les plateaux de télévision, l'ex star académicienne toulousaine, Hoda, a brillé par son absence, hier après-midi, dans la salle de la cour d'appel du tribunal correctionnel de Toulouse.
Convoquée, elle devait comparaître pour «vols facilités par la circonstance d'extrême vulnérabilité de ses victimes» et «usage de chèques contrefaits ou falsifiés».
Au mois de janvier, en première instance, l'artiste de 36 ans avait été condamnée à 18 mois de prison avec sursis mise à l'épreuve. Les faits reprochés à Hoda s'étendent d'avril 2011 à septembre 2013. Alors aide à domicile, elle s'occupait d'un couple d'octogénaires à l'Union et notamment du mari, aujourd'hui décédé, à la santé très fragile.
Prison ferme possible
Chargée de la toilette du Monsieur et de la gestion du courrier, elle avait peu à peu gagné la confiance de la famille et s'était notamment fait établir deux chèques de 15 000 € et 6 000 €. Elle aurait également profité de la carte bancaire du couple pour régler divers achats. «Tout le monde va faire confiance à cette personne pleine de vitalité et qui démontre de l'affection envers eux. Elle faisait quasiment partie de la famille, décrit Me Caroline Marty-Daudibertières, pour la partie civile. Puis, petit à petit, elle a essayé de faire le vide au niveau de l'entourage. Elle a fait un chantage affectif ignoble.»Alors que les victimes se sont présentées hier en appel, malgré la santé très faible de l'octogénaire, la starlette, pourtant régulièrement convoquée, n'a pas daigné se déplacer. Un représentant de ses avocats a ainsi indiqué en début d'audience, qu'ils étaient sans aucune nouvelle d'elle. «Il est regrettable que Madame ne nous ait pas fait l'honneur de sa présence alors qu'en première instance, elle n'hésitait pas à se répandre dans la presse people. Aujourd'hui, on n'a aucune nouvelle et encore moins pour rembourser», a souligné Me Marty-Daudibertières.
L'avocat général a requis la confirmation du jugement prononcé en première instance à savoir 18 mois de prison avec sursis mise à l'épreuve et l'obligation d'indemniser ses victimes.
De son côté, la partie civile a demandé 27 693, 20 € de préjudice matériel et 5 000 € de préjudice moral. Le jugement a été mis en délibéré au 13 octobre. Si elle était condamnée et restait introuvable, la jeune femme encourrait de la prison ferme.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/16/2178195-convoquee-devant-tribunal-hoda-star-ac-disparu.html
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