L'affaire, révélée par StreetPress, fait grand bruit : un jet privé affrété par l'État transporte quelques migrants dans des centres de rétention administrative (CRA) partout en France pour désengorger la "jungle" de Calais.
Selon Europe 1, 13 vols ont été effectués depuis le début du mois. Street Press précise qu'actuellement, il y a en effet au moins trois vols par semaine vers Nîmes, Metz, Toulouse ou encore Hendaye, pour seulement un maximum de cinq réfugiés par vol
Selon Europe 1, 13 vols ont été effectués depuis le début du mois. Street Press précise qu'actuellement, il y a en effet au moins trois vols par semaine vers Nîmes, Metz, Toulouse ou encore Hendaye, pour seulement un maximum de cinq réfugiés par vol
Certes, le jet, un Beechcraft 1900, loué à l'entreprise Twin Jet avec un contrat reconductible de 4 ans, sert aussi au transport d'enquêteurs de la Direction générale de la Police nationale ou de la surveillance aérienne. La location est estimée à 1,5 million d'euros par an.
Des réfugiés qui reviennent inlassablement à Calais
Selon les ONG qui travaillent sur place, les réfugiés envoyés vers ces CRA en France sont tous relâchés Maître Hardouin, avocate de trois Afghans, explique ainsi à Street Press que les erreurs juridiques sont légions et que les personnes concernées ne sont la plupart du temps pas expulsées. Bien souvent, elles traversent la France pour regagner à nouveau la "jungle" de Calais.
Alors pourquoi l'État continue-t-il ces transferts hors de prix ? Le ministère de l'Intérieur n'a pour l'instant pas commenté l'affaire.
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