samedi 26 mars 2016

Attentats de Bruxelles : l'homme au bob arrêté ?

Quatre jours après les attentats de Bruxelles, les arrestations se multiplient en Belgique et en France. Au point que selon François Hollande, le réseau des attentats de Paris et Bruxelles est "en voie d'être anéanti". Dernières informations en date : Salah Abdeslam aurait changé de stratégie et le 3e homme de l'aéroport aurait été identifié et même arrêté.

  • L'homme au bob, 3e homme à l'aéroport, serait-il Fayçal Cheffou, journaliste indépendant ?
  • Les autorités belges détiennent toujours trois personnes arrêtées jeudi dans l'enquête sur les attentats. Une d'entre elles, Fayçal Cheffou, semble intéresser particulièrement les enquêteurs, qui se demandent, d'après le quotidien belge Le Soir, s'il peut être un des suspects repérés mardi sur la vidéosurveillance à côté des kamikazes Najim Laachraoui et Ibrahim El Bakraoui à l'aéroport (l'homme au bob sur la droite de la photo) ou dans la station de métro de Maelbeek, dans le quartier des institutions européennes. Il s'agirait d'un journaliste indépendant bruxellois, connu des services pour des prises de position radicales.
    Depuis les attentats du 13 novembre à Paris, un autre Belge, Mohamed Abrini, soupçonné d'avoir joué au moins un rôle logistique, est activement recherché par les polices européennes.
    • Salah Abdeslam va-t-il collaborer ?
    Le parquet fédéral belge a indiqué vendredi que Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats parisiens du 13 novembre qui ont fait 130 morts, incarcéré depuis une semaine, avait opéré un revirement de stratégie et refusait désormais de coopérer. "Entendu immédiatement" après les attentats de mardi, "il a refusé de faire la moindre déclaration", a dit le parquet. Selon des procès-verbaux de son audition du 19 mars publiés dans des médias français, il a minimisé son rôle le 13 novembre, chargeant son frère Brahim et Abdelhamid Abaaoud, son ami d'enfance qu'il dit à peine connaître.
    • • La crainte d'une cyberattaque d'une centrale nucléaire possible "avant cinq ans"
    • La prise de contrôle d'une centrale nucléaire par des mouvements jihadistes pourrait devenir une réalité "avant cinq ans", a admis samedi le coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, alors que la sécurité des sites nucléaires belges est pointée du doigt. "A un moment donné, il y aura bien un gars" au sein de l'organisation jihadiste Etat islamique "avec un doctorat en technologie de l'information qui sera capable d'entrer dans un système", estime Gilles de Kerchove dans une interhttp://lci.tf1.fr/monde/europe/view au quotidien La Libre Belgique.