Fillette agressée : le suspect était interdit de séjour à Vienne

C’est entourés de nombreux soutiens que les parents de la fillette agressée lundi devant son école, sont arrivés, hier matin, à l’audience du tribunal correctionnel de Vienne. Audience où comparaissait l’agresseur présumé de leur enfant âgé de 9 ans.

Une autre agression, commise le 9 novembre, lui est aussi reprochée

Audience où, en préambule, le président du tribunal a rappelé les faits reprochés au prévenu, un homme de 42 ans de nationalité portugaise résidant chez sa mère à Vienne, soupçonné de violence aggravée et de tentative d’enlèvement, mais également, on l’apprenait hier matin, d’une autre agression commise le 9 novembre, qualifiée de violence sous l’empire d’un état alcoolique.
Le président a donc rappelé que ce lundi, vers 13 h 15, alors qu’elle se rendait à l’école de la Table-Ronde dans la rue du même nom à Vienne, une fillette de 9 ans aurait été agressée par le prévenu, vraisemblablement très alcoolisé, et qui lui aurait notamment noué les poignets à l’aide d’un fil de fer. La fillette aurait résisté et réussi à se réfugier dans son école. L’individu, qui était déjà recherché par les forces de police parce que signalé quelques minutes plus tôt pour son comportement violent dans une parfumerie, à quelques centaines de mètres de là, a alors été interpellé par une patrouille vers 13 h 30.
Des faits qui l’ont donc amené devant le tribunal correctionnel hier. Des faits auxquels se sont ajoutées ces “violences commises sous l’emprise d’un état d’ivresse manifeste” sur deux femmes le 9 novembre à Vienne. En l’espèce sur « deux coiffeuses et sur une période longue et répétée », a précisé le procureur de la République qui, alors que le prévenu a demandé un délai pour préparer sa défense, a requis son placement en détention provisoire : parce qu’« il est sous une interdiction de séjour sur la ville de Vienne et qu’il y a un risque réel de pression sur les victimes. Avec 25 mentions à son casier judiciaire, il est en récidive pour l’ensemble des infractions qui lui sont reprochées aujourd’hui. »
Le prévenu est sous curatelle ; aussi, une expertise psychiatrique a-t-elle été ordonnée (la loi oblige le tribunal à s’assurer de l’état psychique de la personne). Sorti de prison le 3 octobre, le prévenu y est retourné hier, en détention provisoire. Jusqu’à son jugement, le 4 janvier à 14 heures.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/11/30/fillette-agressee-le-suspect-etait-interdit-de-sejour-a-vienne