Il braque la pharmacienne avec un couteau

Hier soir rue Jean-Jaurès à Châlons, un homme armé d'un grand couteau a fait irruption dans une pharmarcie. Après avoir agrippé et menacé la patronne, il s'est fait remettre le contenu d'une caisse de la pharmacie. Un butin estimé à quelques centaines d'euros.

«IL n'y avait personne d'autre que nous dans la pharmacie. Je crois qu'il a attendu que le magasin soit vide de tout client pour y entrer ».
Pharmacienne, Astrid Verzeaux, qui ne tient son commerce que depuis le mois de juillet, a eu la peur de sa vie.

Une lame d'une vingtaine de centimètres

En effet, hier aux environs de 17 h 30, un homme pousse la porte de son officine, à savoir la pharmacie de la Comète située en bordure de la rue Jean-Jaurès, dans le quartier de la gare.
Cet homme se dirige tout de suite vers l'un des petits comptoirs du magasin, celui qui abrite la caisse de la pharmacie.
Là, il agrippe par le bras la pharmacienne.
Sous la menace d'un grand couteau (une lame d'une vingtaine de centimètres environ selon le souvenir d'Astrid Verzeaux), il se fait remettre par la professionnelle le contenu de cette caisse, à savoir un préjudice de quelques centaines d'euros, selon une première estimation.

Fébrile et sans cagoule

Il tourne ensuite talons et prend rapidement la poudre d'escampette : « Je pense qu'il est reparti à pied ».
Ce malfaiteur, qui ne portait pas de cagoule, est décrit comme jeune, environ une trentaine d'années : « Il n'a touché que moi. Je l'ai regardé bien dans les yeux, il semblait un peu fébrile… Je ne le connais pas… Je ne l'avais encore jamais vu ».
Hier soir après ce braquage éclair, c'est toute une équipe en blouses blanches qui était un peu choquée.

Un autre braquage ... mais raté

Choquée mais digne et surtout dévouée : le personnel a tenu tout de même à terminer sa journée de travail au service de sa clientèle : « Il faudra que l'on parle entre nous pour évacuer tout cela. Ca fait peur quand même ».
Il y a quelques années, cette même pharmacie avait été le théâtre d'un autre braquage, mais raté celui-ci.
Martine employée de la pharmacie était une de celles qui avait montré les dents. Elle témoigne : « Ce jour-là, c'est nous qui lui avons fait peur en résistant… En plus, il s'était trompé d'endroit pour la caisse… On avait réussi à le faire fuir ».
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