Ils voulaient simplement fêter les cent derniers jours avant le bac, le Père
Cent. Ils se retrouvent exclus de leur lycée pendant trois jours. Voilà la
mésaventure vécue par une soixantaine de lycéens du lycée privé catholique de Bordeaux Saint-Joseph de Tivoli,
rapportée par Sud-Ouest.
Le 28 février dernier, ces élèves de terminale ne se rendent pas en cours et s'adonnent aux traditionnels "batailles" à base d'œufs et de farine qui caractérisent le Père Cent. Résultat : ils reçoivent une lettre recommandée pendant les vacances qui les informent de leur mise à pied pendant trois jours cette semaine. Jeudi, lors de la reprise des cours pour les exclus, ils seront conviés à une réunion d'information, indique à l'AFP le directeur de l'établissement Dominique Gérard.
Celui-ci précise par ailleurs, qu'une lettre préalable envoyée aux familles de terminale et cosignée par l'Association des parents d'élèves (Apel), stipulait clairement que les participants à tout débordement seraient sanctionnés. La présidente de l'Apel du lycée, Nathalie Daubigeon le reconnaît : "la sanction est lourde, mais tout le monde avait été prévenu".
Les "Cent jours" ou "Père Cent", est une tradition lycéenne diversement suivie, qui voit des élèves de terminale, souvent déguisés, se livrer à un défoulement festif 100 jours avant le bac. Dans certains cas, ils déambulent dans les rues, demandent aux passants une obole, peuvent distribuer des bonbons, mais aussi souvent lancer de la farine ou des œufs. "Ce type de gâchis, dans une société en crise, est contraire à nos principes éducatifs et aux principes éducatifs en général", a déclaré M. Gérard. Il souligne en outre le risque réel pour des élèves plus jeunes qui, lorsqu'ils courent aux abords du lycée pour éviter un jet de farine ou d'œufs, traversent parfois la rue brusquement.
D'ailleurs, pour le directeur, les élèves avaient reçu au préalable le feu vert pour fêter les "Cent jours", mais de façon responsable. Une classe de terminale L a donc choisi d'utiliser des œufs et de la farine pour... faire des crêpes.
http://lci.tf1.fr/france/societe/bordeaux-60-eleves-exclus-temporairement-pour-des-jets-d-oeufs-7887623.html
Le 28 février dernier, ces élèves de terminale ne se rendent pas en cours et s'adonnent aux traditionnels "batailles" à base d'œufs et de farine qui caractérisent le Père Cent. Résultat : ils reçoivent une lettre recommandée pendant les vacances qui les informent de leur mise à pied pendant trois jours cette semaine. Jeudi, lors de la reprise des cours pour les exclus, ils seront conviés à une réunion d'information, indique à l'AFP le directeur de l'établissement Dominique Gérard.
Celui-ci précise par ailleurs, qu'une lettre préalable envoyée aux familles de terminale et cosignée par l'Association des parents d'élèves (Apel), stipulait clairement que les participants à tout débordement seraient sanctionnés. La présidente de l'Apel du lycée, Nathalie Daubigeon le reconnaît : "la sanction est lourde, mais tout le monde avait été prévenu".
Les "Cent jours" ou "Père Cent", est une tradition lycéenne diversement suivie, qui voit des élèves de terminale, souvent déguisés, se livrer à un défoulement festif 100 jours avant le bac. Dans certains cas, ils déambulent dans les rues, demandent aux passants une obole, peuvent distribuer des bonbons, mais aussi souvent lancer de la farine ou des œufs. "Ce type de gâchis, dans une société en crise, est contraire à nos principes éducatifs et aux principes éducatifs en général", a déclaré M. Gérard. Il souligne en outre le risque réel pour des élèves plus jeunes qui, lorsqu'ils courent aux abords du lycée pour éviter un jet de farine ou d'œufs, traversent parfois la rue brusquement.
D'ailleurs, pour le directeur, les élèves avaient reçu au préalable le feu vert pour fêter les "Cent jours", mais de façon responsable. Une classe de terminale L a donc choisi d'utiliser des œufs et de la farine pour... faire des crêpes.
http://lci.tf1.fr/france/societe/bordeaux-60-eleves-exclus-temporairement-pour-des-jets-d-oeufs-7887623.html
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