Immédiatement, policiers et pompiers sont appelés à Audincourt où le dispositif attire nécessairement l’attention du voisinage. Près d’une vingtaine de secouristes déboule sur place, dont quelques éléments équipés de ces impressionnantes tenues NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) censées protéger les sauveteurs appelés à évoluer dans des univers viciés. Sept employés du centre, mis directement en relation avec la poudre où simplement se trouvant dans la pièce concernée, sont alors momentanément confinés. Le temps de procéder à quelques examens. L’information remonte jusqu’aux services de la préfecture.
Produit en provenance d’Algérie
L’hypothèse d’un produit stupéfiant est, un temps, envisagée. La poudre réagissant positivement à l’un des tests pratiqués par les spécialistes de la brigade des stups. Serait-il question d’une filière internationale sur le point d’être démantelée ? Les enquêteurs mettent en alerte leurs réseaux, se renseignant sur la destinataire du colis, une honorable sexagénaire domiciliée à Seloncourt.Celle-ci est pour le moins surprise lorsqu’elle voit les policiers débarquer à son domicile. C’est pourtant bien cela qui va permettre de lever les doutes, peu avant 13 h. Le colis, d’un poids avoisinant les 5 kilos, contenait de l’huile d’olive de fabrication artisanale (en provenance d’Algérie) mais aussi une préparation d’épices à base de pois chiche et blé que la famille algérienne avait expédié par la poste. Voilà comment la mystérieuse poudre brunâtre fit pschitt et comment le centre de tri postal audincourtois retrouva son calme.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/05/31/audincourt-(25)-colis-et-poudre-suspects-a-la-poste
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