« C’est regrettable. Et cela provoque une émotion légitime », constate Fernand Burkhalter. « Surtout pour une ville réputée calme comme Héricourt. Il ne s’est pas passé d’événements de ce type, depuis des lustres », complétait, hier, le maire de la ville.
Fernand Burkhalter avait rapidement été prévenu ce mercredi. « J’étais en réunion », raconte-t-il. « Je ne me suis pas rendu sur place immédiatement. » À une centaine de mètres de la mairie, un homme de 29 ans a été blessé par balles.
Les faits se sont déroulés dans la principale rue commerçante d’Héricourt. À hauteur du 43 de l’avenue du Général-de-Gaulle. « Devant les panneaux publicitaires », indique une riveraine. Autrement dit, un élément de signalétique urbaine ancré face à un porche qui débouche sur le Centre communal d’action sociale. L’endroit est légèrement à l’écart. Propice aux secrets. « Il y a de la fréquentation », laisse entendre une voisine.
Un véhicule, à proximité de l’agression
L’homme visé a reçu deux balles dans les cuisses. Pas du plomb. Mais du petit calibre, genre 7,65. La victime a été secourue par les pompiers de la ville. Une équipe médicale du Smur a également été mobilisée. Les pompiers ont finalement dirigé le blessé vers l’hôpital de Belfort. La victime, un homme déjà connu des forces de l’ordre semble s’en sortir plutôt bien.Les services de police de la ville ont procédé aux premières constatations. Le parquet de Vesoul a co-saisi les services du SRPJ pour comprendre les tenants et aboutissants de cet acte violent. Les enquêteurs travaillent encore dans le cadre d’une enquête dite de flagrance, qui à terme devrait déboucher sur l’ouverture d’une information judiciaire.
La victime dans ses premières déclarations aurait assuré ne pas connaître son agresseur. Les faits seraient-ils liés à une embrouille qui serait montée en température ? La piste du règlement de compte ne semble pourtant pas exclue.
Hier, Julie Bressand, la vice-procureur de Vesoul n’excluait pourtant pas de qualifier juridiquement les faits de tentative de meurtre. Selon un témoin, les policiers auraient peu de temps après les faits fait enlever un véhicule, à proximité des lieux de l’agression. Ce serait a priori celle de la victime.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/02/19/hericourt-vise-pourquoi
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