jeudi 31 mars 2016

INFO TF1 - Attentat déjoué en France : les énigmatiques déclarations de Réda Kriket en garde à vue

TF1 a eu accès en exclusivité aux déclarations de Réda Kriket lors de ses 6 jours de garde à vue. Tout au long de ses dix interrogatoires, l'homme arrêté jeudi dernier en région parisienne et soupçonné d'avoir projeté un attentat "imminent" a multiplié les versions et contradictions. Et évoque un mystérieux commanditaire.

Il est presque 21h ce vendredi 24 mars. Réda Kriket s'assoit pour la première fois face à des enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), au sous-sol de l'immeuble ultra-sécurisé de Levallois-Perret. Son arrestation quelques heures plus tôt n'a pas encore été rendue publique. D'entrée de jeu, l'ancien petit voyou devenu un terroriste présumé veut mettre les choses au clair : "Je tiens à préciser que je n'ai rien à voir avec les attentats de Paris et de Bruxelles. Avec l'ADN, vous vous rendrez compte que je n'ai rien à voir avec ces gens-là, les gens qui ont fait les attentats".
Tout au long de ses dix interrogatoires, dont TF1 a pu prendre connaissance, celui qui s'est présenté comme un simple vendeur de "bibelots, de bijoux anciens" sur les marchés bruxellois a multiplié les versions et les contradictions. "Des fois, cela me démange de vous parler", raconte-t-il un moment aux policiers, avant de souvent finir par s'enfermer dans le silence. "Je ne réalise pas ce qu'il se passe", confiera-t-il juste avant d'être incarcéré.
"Un matériel de fou"

Dans la salle d'interrogatoire de la DGSI, le suspect de 34 ans explique avoir loué à la fin de l'été 2015 l'appartement d'Argenteuil, dans le Val-d'Oise, sous un faux nom. Il a payé en liquide la propriétaire des lieux.
Kriket se sait en effet activement recherché (lui préfère se dire "wanted") par la justice belge. La plupart du temps, il se fait passer pour un dénommé Tawfik Alami grâce à un faux passeport belge en sa possession. 
"C'est un matériel de fou ce qu'il y avait dans cet appartement", avoue rapidement le suspect. Mais Kriket jure qu'il n'est pas le propriétaire de la quinzaine d'armes automatiques et des nombreux produits explosifs retrouvés.  "On m'a donné de l'argent pour prendre l'appartement, pour une année de location. On m'a donné environ sept ou huit mille euros (...) j'étais chargé de trouver un appartement et de le garder, et aussi de garder ce qui était à l'intérieur (...)  Je dormais dans cet appartement même si cela me dégoutait avec tout ce qu'il y avait dedans mais j'avais pas le choix car j'étais recherché par la police."

Abu Badr, le commanditaire

Laborieusement, Réda Kriket va tout de même finir par livrer un nom 24 heures après son arrestation. Celui du supposé commanditaire de la livraison de l'impressionnant arsenal : "Il ne parle pas bien le français, il est Maghrébin, il est Libyen, et sa kounia [son nom de guerre] est Abou Badr (...) C'est une personne d'un certain âge, plus âgée que moi, plus de cinquante ans (...) Je l'ai connu par un frère de Belgique (...) Il m'a fait la rokia [un exorcisme]...(...) Il m'avait juste demandé de lui trouver un appartement pour gagner des bonnes actions (...) Je sais que quand les bidons et les produits chimiques sont arrivés, il passait dans l'appartement (...) il était tout le temps avec une deuxième personne, ils se ressemblaient (...)"
Réda Kriket assure ne pas connaître la véritable identité de cet homme. Il jure ne pas avoir ses coordonnées. "Il est parti, il est plus là, il est parti en Syrie ou en Irak, cette information est sûre. Il est parti habiter en Syrie faire la Hijra  ['l'exil' en arabe] (...) Je sais qu'il est parti, il ne reviendra pas à mon avis (...) Il devait aussi partir de France, lui aussi car c'était chaud pour lui (...) Il ne peut plus nuire en France (...) Je ne sais pas s'il était un cadre de Daesh. Il ne disait pas qu'il fallait tuer des gens".
 
L'arsenal
Les explications données par Réda Kriket sur l'impressionnant arsenal découvert à Argenteuil semblent souvent confuses et contradictoires. "Il y a deux bidons d'acide et deux trucs tout prêts, un explosif est arrivé déjà prêt (...) le reste a été confectionné sur place dans l'appartement, c'était en même temps que la livraison des armes."
D'après lui, Abu Badr était le seul à manier les produits chimiques. L'arsenal aurait été entièrement assemblé peu de temps avant les attentats parisiens du 13 novembre dernier. "J'ai fait des recherches sur internet pour du matériel en verre de chimie, de laboratoire, des récipients, pour les acides, des recherches d'adresse" à la demande du mystérieux commanditaire. "Abou Badr ne parlait de rien (...) il me disait de ne pas poser de questions et comme il était d'un certain âge, je n'en posais pas. Il m'a demandé de changer les serrures (...) il ne m'a donné aucune explication (...) Cela ne se fait pas de poser des questions (...) Abou Badr avait un certain charisme et j'ai eu du mal à refuser. A la base, j'ai du mal à refuser".
 
"J'ai tout fermé"
Réda Kriket expliquera aux hommes et femmes de la DGSI avoir pris peur face à la dangerosité des produits explosifs. "Depuis que je vois des trucs bizarres, les billes, etc... ça pouvait faire des dégâts et être très grave... les armes, j'en ai déjà vues, ce n'est pas le problème... j'étais intéressé par les explosifs car j'étais fasciné par Antonio Ferrara [un voyou français plusieurs fois condamné pour des attaques de fourgons], mais vers septembre-octobre 2015, j'ai vu l'ambiance bizarre (...) j'ai alors récupéré les clefs de l'appartement [auprès d'Abu Badr] (...) quand je dis bizarre, je me suis dis que ce que faisait une personne allait trop loin, on est entraîné et n'ose pas dire 'là on arrête' (...) J'ai tout fermé dans le coffre en attendant de savoir quoi faire".

La cible
Pendant les 6 jours de garde à vue, les enquêteurs vont poser de très nombreuses questions à Réda Kriket sur sa cible et sur ce qu'il sait de possibles projets d'attentats en France. "Je suis sûr que rien, aucun explosif n'est sorti de cet appartement pour faire une action terroriste (...) Je n'ai rien à avoir avec ce qu'il s'est passé à Bruxelles et à Paris. Rien n'est sorti de l'appartement, et rien n'est prévu selon moi. Rien n'est prévu (...)  La finalité  pour moi, c'est le banditisme... Beaucoup de choses devaient servir au banditisme (...)  La grande majorité des armes viennent d'un vol (...) Tout ce que je sais c'est que la poudre devait servir à faire des détonateurs. Pour le reste, je ne sais pas."
 
"Des odeurs bizarres"
Au cours de ses différents interrogatoires, les policiers tentent de comprendre pourquoi Réda Kriket n'a pas cherché à se débarrasser de cet arsenal. "J'ai laissé traîner. Avec ce qu'il s'est passé en France et en Belgique, j'ai laissé traîner et j'ai eu peur de me débarrasser des armes et des produits explosifs. J'ai plus rien touché (...) il fallait tout essuyer, j'ai pratiquement tout touché... Je voulais jeter les petites bouteilles avec les explosifs mais je ne l'ai pas fait... Pour les armes, ce n'est pas si simple... il y a mon ADN partout et je suis collé à cet appartement...(...) Les armes ne se jettent pas. J'ai essayé de jeter les produits liquides mais il y avait des odeurs bizarres".
Au bout de plusieurs jours, Kriket reconnaît que son complice Anis Bahri[interpellé à Rotterdam en fin de semaine dernière] a lui aussi touché les armes et les explosifs : "On a acheté un aspirateur pour aspirer toutes les traces de notre passage. On a traîné, on a traîné."

"On ramène la guitare ?"
Dans la nuit du 12 mars dernier, les policiers de la DGSI captent discrètement une conversation. Réda Kriket est au volant d'un véhicule utilitaire. Il a quitté quelques heures plus tôt la planque d'Argenteuil, direction Bruxelles. "On ramène la guitare ? Tu as besoin de la guitare toi ?", demandeKriket à son interlocuteur au téléphone, à qui il fixe un rendez-vous. Face aux policiers intrigués et qui cherchent à savoir ce qu'est cette fameuse guitare, le suspect semble embarrassé : "Je parle en codes de fou, je donne peu de détails au téléphone". Puis Réda Kriket semble subitement retrouver la mémoire : "Quand je dis ‘guitare', je veux dire que je dois dormir chez une personne qui m'a une fois montré une guitare". Quelques minutes plus tard, Kriket avoue que cet homme est en fait son complice présumé Rabah Meniker, qui sera arrêté en fin de semaine dernière à Bruxelles. Aucune guitare n'a pour l'heure été saisie en perquisition.

Pas le courage de combattre
Aucune preuve matérielle n'existe pour l'heure d'un passage de Reda Kriket en Syrie pour y mener le djihad. Mais son voyage en Turquie de septembre 2014 à janvier 2015 étonne beaucoup les policiers. Le suspect leur explique qu'à son âge, sa place est ici en France : "Je suis parti en Turquie car mon ex-compagne est turque (...)  Je me suis occupé d'un chat trouvé sur place, et j'ai soigné mes dents (...) Je n'ai pas combattu en Syrie, je n'ai pas le courage".
 
"J'aime bien le modèle corse"
Réda Kriket est interrogé plusieurs fois sur sa vision de l'Etat islamique et des djihadistes. "Il y a des gens valeureux parmi eux, et il y a des gens extrémistes (...)  je ne cautionne pas les mauvaises choses qui se passent", Kriket restera muet à chaque question posée sur ses liens éventuels avec des djihadistes français et des membres de réseaux terroristes. "Les gens qui ont fait cela en voulaient à l'Etat français mais ils ont tué des innocents", confie-t-il au sujet des attaques du 13 novembre. "Cela m'a fait réfléchir". Il jure plusieurs fois ne pas être membre de Daesh et ne pas préparer d'attentats. "Moi j'aime bien le modèle corse, ils font sauter des choses, des grandes maisons, mais ils ne tuent pas de gens".

5 passeports, 5 Kalachnikov
Lors de leur perquisition, les policiers ont découvert 49 photocopies de cartes d'identité françaises et étrangères. Mais aussi 5 passeports français volés. "Je les ai achetés à des clandos de Barbès qui vendent tout. On vend de tout à Barbès", leur répond Réda Kriket.Les enquêteurs -convaincus qu'il était membre d'un commando plus vaste avec ses suspects Anis Bahri, Rabah Meniker et Abderrahmane Ameroud- lui demandent s'il y  a un lien entre ces 5 passeports et les 5 Kalachnikov découvertes également dans l'appartement : "C'est vraiment un hasard", jure Kriket, avant d'ajouter qu'il préfère garder le silence.
"J'essaye de ne pas mentir"
"Je suis soumis à Dieu, c'est-à-dire musulman". Réda Kriket se dit en effet pratiquant. Les policiers vont justement l'interroger sur la tuerie de Charlie Hebdo en janvier 2015 : "Ils [les caricaturistes tués par les frères Kouachi] ne pouvaient pas faire des caricatures, mais mourir, c'est une chose. Une bonne raclée peut-être, mais pas mourir".
D'après lui, la France ne permet pas de pratiquer librement l'Islam : "Pas à 100%. On n'a pas le droit d'avoir quatre femmes, mais on a le droit d'avoir 400 amantes (...)  Jje me mets un peu de rigueur, de ne pas regarder les femmes, de ne pas dire de gros mots, de ne pas regarder les femmes des autres, de faire mes prières à l'heure (...) J'essaye de ne pas mentir aussi."
 

mardi 29 mars 2016

EN DIRECT. Avion Egypt Air détourné: Le preneur d'otage demande l'asile à Chypre et une entrevue avec son ex-femme

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L'ESSENTIEL
  • Ce mardi matin, un avion d'Egypt Air qui devait relier Le Caire à Alexandrie a été détourné sur l'aéroport de Larnaca.
  • Le preneur d'otage demande l'asile politique à Chypre et à revoir son ex-femme, chypriote.
  • 7 personnes, dont 3 passagers sont toujours retenues en otage selon l'aviation civile.
12h34: «Il y a toujours une femme au milieu». La petite phrase sexiste du président Chypriote Nicos Anastasiades sur une prise d'otage risque de faire réagir.
12h32 : Les autorités chypriotes ont communiqué un nom de preneur d’otage avant de se rétracter. Elles s’excusent. Le nom diffusé serait celui d’un des passagers qui a été libéré.

12h30 : Beaucoup de détournements et de messages humoristiques sont publiés sur les réseaux sociaux sur cette prise d’otage pour des motifs aussi flous qu’aberrants. Mais le sujet reste sérieux puisque 7 personnes sont toujours retenues en otage. Et potentiellement en danger.

12h12: «Il n'avait ni pistolet ni aucune arme. Nous ne savons pas encore si sa ceinture d'explosifs est réelle mais nous avons considéré qu'elle l'était pour la sécurité des passagers», a poursuivi le ministre Fathy.

12h10 : On connaît l’identité des otages. Il s’agit du commandant de bord, de son second, d’une hôtesse de l’air, d’un officier de sécurité d’EgyptAir et de trois passagers, a détaillé le ministre égyptien de l’Aviation civile Cherif Fathy.
Auparavant, le ministère avait assuré que quatre passagers étrangers étaient restés à bord avec l’équipage après que le pirate a libéré la plupart des 55 passagers que transportait l’avion reliant la ville d’Alexandrie au Caire, corrigeant un précédent chiffre évoquant 81 personnes en plus de l’équipage.
Le ministère avait également assuré que 21 passagers étrangers -8 Américains, 4 Britanniques, 4 Néerlandais, deux Belges, un Français, un Italien et un Syrien- étaient à bord quand l’Airbus A-320 avait décollé de l’aéroport Borg al-Arab d’Alexandrie, dans le Nord, pour Le Caire. Le pilote avait annoncé à la tour de contrôle qu’un homme menaçait de faire détonner une ceinture bourrée d’explosifs, le forçant à se dérouter sur Larnaca à Chypre.

11h44 : On rappelle qu’un Français figure parmi les passagers du vol. On ne sait pas encore s’il fait partie des 7 personnes toujours retenues dans l’appareil.

http://www.20minutes.fr/monde/egypte/1815131-20160329-vol-egypt-air-detourne-passager-menace-faire-sauter-ceinture-explosifs

samedi 26 mars 2016

Attentats de Bruxelles : l'homme au bob arrêté ?

Quatre jours après les attentats de Bruxelles, les arrestations se multiplient en Belgique et en France. Au point que selon François Hollande, le réseau des attentats de Paris et Bruxelles est "en voie d'être anéanti". Dernières informations en date : Salah Abdeslam aurait changé de stratégie et le 3e homme de l'aéroport aurait été identifié et même arrêté.

  • L'homme au bob, 3e homme à l'aéroport, serait-il Fayçal Cheffou, journaliste indépendant ?
  • Les autorités belges détiennent toujours trois personnes arrêtées jeudi dans l'enquête sur les attentats. Une d'entre elles, Fayçal Cheffou, semble intéresser particulièrement les enquêteurs, qui se demandent, d'après le quotidien belge Le Soir, s'il peut être un des suspects repérés mardi sur la vidéosurveillance à côté des kamikazes Najim Laachraoui et Ibrahim El Bakraoui à l'aéroport (l'homme au bob sur la droite de la photo) ou dans la station de métro de Maelbeek, dans le quartier des institutions européennes. Il s'agirait d'un journaliste indépendant bruxellois, connu des services pour des prises de position radicales.
    Depuis les attentats du 13 novembre à Paris, un autre Belge, Mohamed Abrini, soupçonné d'avoir joué au moins un rôle logistique, est activement recherché par les polices européennes.
    • Salah Abdeslam va-t-il collaborer ?
    Le parquet fédéral belge a indiqué vendredi que Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats parisiens du 13 novembre qui ont fait 130 morts, incarcéré depuis une semaine, avait opéré un revirement de stratégie et refusait désormais de coopérer. "Entendu immédiatement" après les attentats de mardi, "il a refusé de faire la moindre déclaration", a dit le parquet. Selon des procès-verbaux de son audition du 19 mars publiés dans des médias français, il a minimisé son rôle le 13 novembre, chargeant son frère Brahim et Abdelhamid Abaaoud, son ami d'enfance qu'il dit à peine connaître.
    • • La crainte d'une cyberattaque d'une centrale nucléaire possible "avant cinq ans"
    • La prise de contrôle d'une centrale nucléaire par des mouvements jihadistes pourrait devenir une réalité "avant cinq ans", a admis samedi le coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, alors que la sécurité des sites nucléaires belges est pointée du doigt. "A un moment donné, il y aura bien un gars" au sein de l'organisation jihadiste Etat islamique "avec un doctorat en technologie de l'information qui sera capable d'entrer dans un système", estime Gilles de Kerchove dans une interhttp://lci.tf1.fr/monde/europe/view au quotidien La Libre Belgique.
     

    vendredi 25 mars 2016

    Attentats de novembre: Salah Abdeslam affirme ne pas connaître «les kamikazes du Bataclan»

    Après son arrestation vendredi dernier à Molenbeek, Salah Abdeslam avait commencé à parler aux enquêteurs belges.  BFMTV a réussi à se procurer le compte rendu des auditions du présumé terroriste le 19 mars dernier.
    L’ex-fugitif affirme « avoir loué des voitures et des hôtels à la demande » de son frère Brahim mais assure surtout que « le responsable » des attentats de Paris était « Abdelhamid Abaaoud ».

    Il n’a pas voulu « se faire exploser »

    Salah Abdeslam a confié aux enquêteurs qu’il devait bien se faire exploser au Stade de France lors de la soirée du 13 novembre.
    « Je devais rentrer comme un client dans le stade de France. Toutefois, je n’avais pas de billet », explique-t-il aux enquêteurs. « J’ai renoncé lorsque j’ai stationné le véhicule. J’ai déposé mes trois passagers, puis j’ai redémarré. J’ai roulé au hasard », explique-t-il, ajoutant que s’il connaissait « Bilal Hadfi », il ne connaissait pas « les deux autres (…) deux Irakiens ».
    >> A lire aussi : VIDEO. Attentats de Paris: Finalement, Abdeslam souhaite «partir en France le plus vite possible»
    Ensuite, après avoir tourné en rond dans le métro, « j’ai contacté une seule personne Mohammed Abrini », raconte Abdeslam lors de son interrogatoire. Des informations que les enquêteurs remettent en cause puisque les investigations ont démontré que Salah Abdeslam avait contacté plusieurs personnes avant que Mohammed Amri et Hamza Attou viennent le récupérer pour rejoindre la Belgique.

    « C’est Abaaoud, le responsable » des attentats de Paris

    Souvent désigné comme l’organisateur des attaques de Paris qui ont fait 130 morts, Salah Abdeslam minimise son rôle.
    Le responsable des attaques « c’est Abaaoud ». « Je le sais via mon frère Brahim. C’est lui qui m’a expliqué que Abaaoud était le responsable. (…) J’ai vu Abaaoud à Charleroi la nuit du 11 au 12 novembre 2015. C’est la seule fois que j’ai vu Abaaoud de ma vie. »
    encore, les enquêteurs remettent en doute ces révélations puisque l’ex-fugitif connaissait déjà Abaaoud pour avoir été condamné avec lui lors d’un braquage en 2010.

    Abdeslam a « loué des voitures et des hôtels à la demande » de son frère Brahim

    Concernant son frère Brahim, Salah explique que c’est lui qui l’avait incité à participer à ces attentats. Lors de l’interrogatoire, il déclare qu’il a « loué des voitures et des hôtels à la demande » de son frère Brahim, le kamikaze du Comptoir Voltaire. C’est aussi son frère aîné qui lui a « remis » dans la planque de Bobigny « sa ceinture explosive » en vue de l’opération, révèle BFMTV.

    http://www.20minutes.fr/monde/1813591-20160325-attentats-novembre-salah-abdeslam-affirme-connaitre-kamikazes-bataclan

    jeudi 24 mars 2016

    Abdeslam veut désormais rentrer en France "le plus vite possible

    L'avocat de Salah Abdeslam a déclaré ce jeudi que ce dernier souhaitait rentrer en France "le plus vite possible" pour s'expliquer. Me Sven Mary a par ailleurs indiqué que son client n'était "pas au courant" des attentats étaient prévus mardi à Bruxelles.
    Salah Abdeslam, arrêté vendredi dernier à Bruxelles, quatre jours avant les attentats qui ont endeuillé la capitale belge, veut désormais rentrer en France "le plus vite possible" pour s'expliquer, a déclaré jeudi son avocat à la presse. Me Sven Mary a par ailleurs indiqué que son client n'était "pas au courant" que des attentats étaient en préparation dans la capitale belge.
      
    "Je verrai le juge d'instruction pour qu'elle ne s'oppose plus elle-même à ce départ et à cette remise en France, qui pourra se faire, on espère (...) dans les plus brefs délais", a dit Me Sven Mary, à l'issue d'une audition devant la chambre du Conseil à Bruxelles notamment sur le maintien en détention de son client qui était absent. Cette audience du Français a finalement été reportée au 7 avril, a précisé l'avocat.

    Volte-face

    Le dernier rescapé présumé des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, qui est incarcéré à Bruges, avait dans un premier temps annoncé son intention de former un recours contre sa remise aux autorités françaises, qui en ont fait la demande via un mandat d'arrêt européen.

    L'audience d'exécution du mandat d'arrêt européen est prévue le 31 mars à Bruxelles.
     
    Salah Abdeslam est soupçonné d'avoir été un "logisticien" des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, et d'avoir été en contact avec les commandos qui ont sévi mardi à Bruxelles.
     

    mercredi 23 mars 2016

    Le point sur l'enquête des attentats de Bruxelles à 16 heures

    Les frères El Bakraoui, qui avaient aidé Salah Abdeslam dans sa cavale, font partie des kamikazes des attentats de Bruxelles. Un suspect de l’attaque de l’aéroport est toujours en fuite. Un suspect n’a toujours pas été identifié.

    • Un nouveau bilan

    Le procureur belge a indiqué que 31 personnes ont trouvées la mort dans la série d'attentats qui a frappée Bruxelles hier. En outre, 270 personnes ont été blessées dans ces attaques. "Ce bilan pourrait s'alourdir dans les heures à venir", a prévenu le procureur.

    • Des suspects proches de Salah Abdeslam

    Un des kamikazes a été identifié grâce à ses empreintes comme étant l'homme "au milieu de la photo" largement diffusée hier, à savoir Ibrahim El Bakraoui a confirmé le parquet. L'autre kamikaze de l'aéroport n'a pas encore été identifiés. Un troisième suspect est toujours en fuite.
    Il pourrait s’agir de Najim Laachraoui, alias Soufiane Kayal, qui était déjà suspecté d’être un des coordinateurs du 13 novembre, selon plusieurs médias basés en Belgique.

    L'auteur de l’attentat à la station de métro Maelbeek est Khalid El Bakraoui, frère d’Ibrahim El Bakraoui, lui aussi identifié par ses empreintes.
    Les deux frères étaient déjà recherchés dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Paris depuis la perquisition d’un appartement de Forest le 15 mars. L’appartement avait été loué sous un faux nom par Khalid El Bakraoui, connu pour grand banditisme.

    Le procureur indique également qu'une personne a été interpellée à l'issue d'une quatrième perquisition et « est actuellement entendue par les enquêteurs ». Contrairement aux premières annonces il ne s’agit pas de Naajim Laachraoui. Une autre personne avait été interpellée après une cinquième perquisition mais a été "libérée après audition approfondie".

    • Le testament d'Ibrahim El Bakraoui retrouvé dans une poubelle

    «Les enquêteurs ont retrouvé un testament», dans un ordinateur retrouvé dans une poubelle d'une rue du quartier Schaerbeek, dans lequel Ibrahim El Bakraoui déclare «être dans la précipitation, recherché de partout», n'être «plus en sécurité, et que s'il s'éternise il risque de terminer dans une cellule» à l’instar de Salah Abdeslam, selon le procureur belge.

    • Des explosifs retrouvés au domicile des suspects

    Le chauffeur de taxi, qui a pris en charge les trois suspects de leur domicile à l’aéroport, a permis aux services de police de retrouver le domicile des suspects. « 15 kg d'explosif de type TATP, 30 litres d'eau oxygénée, un détonateur, une valise remplie de clous, des ventilateurs et d'autres matériels ont été retrouvés», a indiqué le procureur fédéral belge. En outre, aucune arme de guerre ou de poing n'a été retrouvée dans l'aéroport, comme cela avait été annoncé précédemment.

    • Les premières victimes identifiées

    Selon une information du ministère péruvien des Affaires étrangères, l'une des victimes des attentats de Bruxelles serait Adelma Marina Tapia Ruiz, une Péruvienne de 36 ans. «Elle était accompagnée de son époux et de ses deux filles, dont l'une a été blessée par les débris», aurait déclaré à la presse à Lima son frère, Fernando Tapia.

    La RTBF cite également des sources diplomatiques marocaines selon lesquelles une marocaine a été formellement identifiée comme faisant partie des victimes. Selon l'agence de presse MAP, quatre autres Marocains ont été blessés à l'aéroport de Bruxelles dont deux grièvement


    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

    EN DIRECT - Bruxelles : deux médias belges annoncent l’arrestation de Najim Laachraoui, un des suspects des attentats

    Najim Laachraoui, un des suspects des attentats de Bruxelles, également recherché dans l'enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris, a été arrêté aujourd’hui à Anderlecht, une ville située au sud de l’agglomération bruxelloise, rapportent le journal La Dernière Heure et RTL.be sur leurs sites internet.
    Il s'agirait de l'un des trois hommes repérés par les caméras de surveillance de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, où une double explosion a fait une dizaine de morts mardi matin, une heure avant un autre attentat dans le métro qui a fait une vingtaine de morts.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

    EN DIRECT. Attentats de Bruxelles : les kamikazes de l'aéroport identifiés

    Au lendemain des attentats coordonnés qui ont frappé mardi l'aéroport et le métro de Bruxelles, attaques revendiquées par Daech, faisant une trentaine de morts et plus de 200 blessés, dont 8 Français, l'heure est au deuil et à l'enquête. Deux frères, Khalid et Brahim El Bakraoui, connus des services de police pour grand banditisme mais non pour des faits de terrorisme, ont été identifiés comme les kamikazes de l'aéroport.
    • Au lendemain des attentats meurtriers qui ont frappé l'aéroport puis le métro de Bruxelles, les enquêteurs belges sont à la recherche d'un suspect repéré à l'aéroport peu avant la première série d'explosions. Plusieurs perquisitions ont eu lieu dans la nuit dans le pays.
    • Deux frères, Khalid et Brahim El Bakraoui, connus des services de police pour grand banditisme mais non pour des faits de terrorisme, auraient été identifiés comme les kamikazes de l'aéroport de Bruxelles.
    • Le bilan provisoire fait état d'au moins 30 morts et plus de 200 blessés, dont huit Français.
    • • Un deuil national de trois jours a été décrété dans tout le pays.
    • • En France, 1.600 policiers et gendarmes ont été appelés en renfort pour sécuriser les lieux sensibles.

    Suivez l'évolution de la situation en direct 
     
    9h25 : Une minute de silence sera observée à midi à Bruxelles en hommage aux victimes des attentats. 

    9h02 : Cazeneuve exclut de systématiser les contrôles à l'entrée des aéroports, estimant que les files d'attentes serait "des cibles pour les terroristes". Sur France Inter, le ministre de l'Intérieur a exclu de systématiser les contrôles à l'entrée des aéroports français. "Il faut être rationnel", a déclaré Bernard Cazeneuve. "Si on fait des contrôles à l'entrée des aéroports, on va créer des files d'attente à l'entrée" qui constituent "autant de cibles pour les terroristes", a jugé le ministre. Interrogé quant à l'identification des deux kamikazes présumés, Bernard Cazeneuve a souligné qu'il appartenait "au procureur belge en charge de l'enquête de le faire".

    8h41 : "Il faut sans doute que les condamnations" pour terrorisme "soient encore plus lourdes", déclare Valls. Au micro d'Europe 1, le Premier ministre a estimé mercredi qu'il  fallait "sans doute que les condamnations" pénales infligées aux auteurs d'actes terroristes "soient encore plus lourdes". Le chef du gouvernement avait déjà interpellé la veille à l'Assemblée nationale par Nathalie Kosciusko-Morizet sur la question d'une peine de "perpétuité effective et irrévocable" pour les terroristes. Manuel Valls avait alors dit : "Nous n'avons aucun problème à examiner toutes les mesures qui soient efficaces, dans le cadre de notre Etat de droit, dans le respect évidemment de nos valeurs".
    http://lci.tf1.fr/monde/europe/en-direct-attentats-de-bruxelles-8-francais-parmi-les-blesses-8726883.html

    mardi 22 mars 2016

    EN DIRECT. Attentats à Bruxelles: L'Etat islamique revendique les attaques

       
    L'ESSENTIEL
    • Plusieurs explosions ont retenti à l'aéroport Zaventem de Bruxelles 
    • L'aéroport a été fermé et tous les transports sont à l'arrêt
    • Une explosion «probablement kamikaze» dans une station de métro du quartier européen à Bruxelles
    • Au moins une trentaine de morts et 200 blessés.
    • Un numéro d'urgence mis en en place:  02 506 47 11. Pour les Français, composer le 00 32 2 506 47 11
    • Trois jours de deuil national en Belgique
     
    A LIRE AUSSI
    Tous les événements depuis le début des attentats dans notre premier live
    Les réseaux saturés, un risque pour la communication de la police?
    Voici les nouvelles mesures prises par la France pour renforcer sa sécurité
     

    16h58: L'aéroport sera fermé mercredi, annonce le responsable

    Lors d'une conférence de presse, un responsable de l'aéroport a indiqué que 600 vols avaient été annulés ce mardi. L'aéroport sera fermé demain mercredi. Par ailleurs, il a été confirmé que deux bombes avaient explosé dans le hall de départ. Une troisième bombe «introduite dans le bâtiment» n'a, elle, pas explosé.

    16h38: CONFIRMATION. L'Etat islamique revendique les attentats de Bruxelles

    L'organisation terroriste a confirmé être à l'origine des attentats, a indiqué une agence en ligne liée au groupe.
    «Des combattants de l'État islamique ont mené une série d'attentats à l'aide de ceintures et d'engins explosifs mardi, prenant pour cible un aéroport et une station de métro dans le centre de la capitale belge Bruxelles, un pays participant à la coalition internationale contre l'État islamique», a affirmé l'agence de presse Aamaq.

    16h36: Diffusion d'images de suspects captées par la vidéo-surveillance de l'aéroport

    Une image sur laquelle figurent des auteurs présumés des attentats commis mardi matin à l'aéroport de Bruxelles, captée par la vidéo-surveillance, a été diffusée par les autorités belges, rapporte l'agence Belga.
    Trois hommes qui poussent des chariots à bagages sont visibles sur cette photo, qui montre des «suspects» des attentats qui ont fait au moins 14 morts à l'aéroport, précise Belga, qui a eu «confirmation du parquet fédéral» qu'elle «pouvait diffuser ces images», selon un responsable de l'agence interrogé par l'AFP.

    16h22: L'Etat islamique revendiquerait les attentats selon un spécialiste

     

    http://www.20minutes.fr/societe/1811563-20160322-direct-attentats-bruxelles-gouvernement-belge-craint-toujours-personnes-nature

    EN DIRECT. Explosions à Bruxelles: Au moins 13 morts et 35 blessés à l'aéroport... Des morts et blessés dans le métro

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    L'ESSENTIEL
    • Plusieurs explosions ont retenti à l'aéroport Zaventem de Bruxelles 
    • Au moins 13 morts et 35 blessés
    • L'aéroport a été fermé et tous les transports sont à l'arrêt
    • Un explosion dans une station de métro du quartier européen à Bruxelles a fait des morts et des blessés
    • Un numéro d'urgence mis en en place:  02 506 47 11. Pour les Français, composer le 00 32 2 506 47 11
     


    11h13: L'hôpital Saint-Pierrre appelle au don du sang

    11h01: «Nous demandons à tous les voyageurs de ne pas prendre le train vers Bruxelles»

    «Nous demandons à tous les voyageurs de ne pas prendre le train vers Bruxelles. La circulation y est interrompue»,  indique la Société nationale des chemins de fer belges.


    http://www.20minutes.fr/monde/1811147-20160322-direct-belgique-explosions-aeroport-zaventem-bruxellesplusieurs-personnes-blessees

    lundi 21 mars 2016

    Arrestation de Salah Abdeslam: Des révélations qui intriguent

    Salah Abdeslam est sous les verrous. Le suspect des attentats de Paris, en cavale depuis le 13 novembre, a été arrêté vendredi dernier à Molenbeek, en Belgique. Mais certains détails de son arrestation continuent d’intriguer. 20 Minutes fait le point.
    >> A lire aussi : Attentats de novembre: Qu'est-ce qui attend Salah Abdeslam en Belgique et en France?

    Un mystérieux papier tombe de sa poche

    Au moment de l’arrestation, l’homme présenté comme étant Salah Abdeslamest traîné vers une voiture de polices par des forces de l’ordre. L’instant est capté par une caméra de télévision. Sur les images, on aperçoit une feuille de papier glisser au bas du pantalon du suspect et tomber au sol. Des internautes se sont interrogés sur cette mystérieuse feuille de papier.
    « Je crois que les enquêteurs le savent. L’opération est réalisée par les unités spéciales d’intervention. Leur but est de transférer la personne et de la transférer immédiatement dans un véhicule. Ce papier a été récupéré par la suite par les enquêteurs », a d’abord déclaré sur rtl.be André Jacob, l’ancien responsable du service anti-terrorisme de la Sûreté de l’État.
    Pourtant, il semble que la feuille ait… disparu. « Nous l’avons seulement remarqué le lendemain quand la chaîne VTM a diffusé les images du zoom. En effet, on aperçoit une feuille glisser hors de son pantalon », reconnaît une source policière au quotidien belge Het Nieuwsblad. « Durant l’arrestation, nous avions autre chose en tête. Nous n’avons pas fait attention à cette feuille volante. C’est dommage. » Les enquêteurs sont ensuite retournés sur les lieux pour la retrouver. En vain, assure le site.
    >> A lire aussi : EN DIRECT. Salah Abdeslam: Les procureurs Molins et van Leeuw répondent à la presse

    Salah Abdeslam a-t-il voulu mourir en martyr ?

    Une autre vidéo de l’arrestation est diffusée par I-Télé. « Ces images, prises sous un angle différent et que se sont procurés nos envoyés spéciaux sur place Guillaume Auda et Kouamé N’Dri, montrent un homme essayer de prendre la fuite au 79, rue des Quatre-Vents à Molenbeek, avant qu’il soit maîtrisé par les forces spéciales », indique la chaîne d’information en continu.
    On y voit des forces de police préparer l’assaut sur l’immeuble où sont retranchés les suspects. A l’intérieur, « ne restent que deux fugitifs », dont Salah Abdeslam, précise I-Télé. Soudain, un individu prend la fuite. Une détonation retentit. L’homme est neutralisé. L’homme en fuite est probablement celui qui laisse échapper la feuille de papier (mêmes écharpe, haut blanc et pantalon noir).
    L’attitude du suspect est troublante. A-t-il tenté de s’échapper ou souhaitait-il mourir en martyr sous les balles de policiers ? « Finalement, une personne est arrivée en ne suivant pas nos injonctions. Nous avons dû faire usage de la contrainte. On a tiré. On a ouvert le feu en direction des jambes dans le but de le stopper », indique Roland Pacolet, directeur des unités spéciales de la police fédérale.
    « Quand quelqu’un sort en courant en direction des policiers, il faut se poser les questions : "Quelles idées a-t-il derrière la tête ? Qu’est-ce qu’il va faire ?" Soit il souhaite se faire tuer par les policiers, soit il souhaite se faire exploser près des policiers. Ce sont des hypothèses », a-t-il poursuivi.

    http://www.20minutes.fr/monde/1810815-20160321-video-arrestation-salah-abdeslam-revelations-intriguent

    EN DIRECT. Salah Abdeslam: Les procureurs Molins et van Leeuw répondent à la presse

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    • Salah Abdeslam est actuellement détenu dans la prison fédérale de Bruxelles
    • Le suspect était «prêt à refaire quelque chose», a affirmé dimanche le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, à lire ici
    • Qui est Abid Aberkan, l'homme qui a conduit malgré lui la police à Salah Abdeslam, à lire ici
    • L'ADN de Najim Laachraoui, dernier complice identifié dans l'enquête sur les attentats de novembre à Paris, a été retrouvé sur «du matériel explosif utilisé lors des attaques", a indiqué lundi une source proche de l'enquête»

    15h15 : La conférence va bientôt débuter
    Les instructions concernant la conférence de presse sont en train d'être données aux journalistes présents au parquet fédéral. 

    15h05 : Des journalistes manquent encore à l'appel
    La conférence devrait débuter après l'entrée des derniers journalistes qui, comme le veut la procédure habituelle, sont soumis à des contrôles de sécurité préalables. 

    15h00 : Conférence de presse tenue à Bruxelles
    La conférence de presse des procureurs Molins et van Leeuw à Bruxelles devrait commencer dans peu de temps. 

    http://www.20minutes.fr/societe/1810699-20160321-direct-salah-abdeslam-procureurs-molins-van-leeuw-repondent-presse

    INFO TF1. Attentats de Paris : Salah Abdeslam n'a exprimé aucun regret

    Selon nos informations, Salah Abdeslam, incarcéré samedi à Bruges et suspect clé des attentats de Paris, n'a exprimé aucun regret concernant les attaques du 13 novembre.
    Salah Abdeslam, incarcéré samedi à Bruges et suspect clé des attentats de Paris, n'a exprimé aucun regret concernant les attaques du 13 novembre. Selon nos informations, il n'a pas exprimé le moindre remords et n'a pas eu un seul mot pour les victimes et pour leurs proches. D'après plusieurs enquêteurs, Salah Abdeslam semblait ne pas réaliser la gravité des faits qui lui sont reprochés.
    Le seul survivant des attentats qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés  avait affirmé samedi aux enquêteurs belges qu'il "voulait se faire exploser au stade de France" le soir des attentats, avant de faire "machine arrière", sans en informer les trois kamikazes.
    Pendant sa cavale, il aurait alors fait croire à ses proches que son gilet n'avait pas fonctionné. Ce gilet, retrouvé dans une poubelle à Montrouge en novembre dernier, est actuellement en cours d'expertise.

    dimanche 20 mars 2016

    Salah Abdeslam arrêté: Son avocat veut porter plainte contre le procureur François Molins

    « La lecture d’une partie de sa conférence de presse est une violation [du secret de l’instruction]. C’est une faute et je ne peux pas la laisser passer ». Voilà comment Sven Mary, l’avocat de Salah Abdeslam justifie son intention de porter plainte contre le procureur de la République de Paris, selon une info de la RTBF.
    Lors de son intervention devant la presse, samedi soir, 24h après l’arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek, François Molins avait notamment expliqué que le suspect des attentats de Paris avait affirmé aux enquêteurs belges qu’il avait l’intention de « se faire exploser au Stade de France et qu’il avait fait, je cite, machine arrière ».

    Expliquer sa présence dans le 18e arrondissement le 13 novembre

    Puis il avait enchaîné : « Ces premières déclarations, qu’il faut prendre avec précaution, laissent en suspens toute une série d’interrogations sur lesquelles Salah Abdeslam devra s’expliquer, en particulier quant à sa présence dans le 18e arrondissement le 13 novembre, le soir, dès 22h00, après avoir déposé le commando du Stade de France à bord du véhicule Clio, ainsi que sur les raisons qui l’ont poussé à abandonner sa ceinture explosive à Montrouge. »
    Pour l’avocat, ce sont des mots qui n’auraient pas dû être prononcés publiquement à ce stade de l’enquête. Par ailleurs, Sven Mary avait déjà expliqué samedi que son client allait refuser son extradition vers la France.
    http://www.20minutes.fr/societe/1809971-20160320-salah-abdeslam-arrete-avocat-veut-porter-plainte-contre-procureur-francois-molins

    Attentats de Paris : ce qu'a dit Salah Abdeslam aux enquêteurs lors de sa garde à vue

    Lors de sa garde à vue dans les locaux de la police fédérale en Belgique samedi, Salah Abdeslam a reconnu avoir été présent à Paris au moment des attentats du 13 novembre. Selon nos informations, il devait initialement se faire exploser au Stade de France.

    Salah Abdeslam s'est livré aux enquêteurs lors de sa garde à vue samedi en détaillant notamment son rôle dans les attentats du 13 novembre. Après avoir reconnu qu'il était présent à Paris au moment des attaques, il a avoué avoir accompagné les trois kamikazes du Stade de France. Selon nos informations, il devait initialement se faire exploser avec eux et n'a pas encore expliqué pourquoi il ne l'a finalement pas fait. Des déclarations confirmées par François Molins, le procureur de la République de Paris.

    Lors de leur garde à vue, les membres de la famille qui hébergaient le terroriste présumé en Belgique ont de leur côté expliqué que le fugitif se serait caché depuis le tout début de sa cavale dans l'appartement de Forest, où a eu lieu l'assaut de mardi. Il a ensuite passé les deux jours suivants dans la planque de Molenbeek où il a été interpellé.
    Refus d'extradition  

    A l'issue de ses deux auditions de samedi, la garde à vue de Salah Abdeslam, qui est alité en raison d'une blessure à la jambe, a été prolongée de cinq jours. Le Français d'origine marocaine de 26 ans a notamment été inculpé "de participation à des meurtres terroristes et de participation aux activités d'un groupe terroriste". "Il collabore et donc répond sur certains points aux questions des juges, ce qui fait évidemment davantage avancer l'enquête", a détaillé son avocat, Sven Mary.

    Sven Mary a aussi annoncé le refus de son client d'être extradé "dans la mesure où il y a encore une enquête belge qui doit être faite". "Il y a d'abord un dossier en Belgique qui est à gérer et où il doit s'expliquer, et la remise à la France pourra être suspendue en attendant le développement de l'enquête en Belgique", a-t-il souligné.
    Salah Abdeslam passera mercredi devant la Chambre du conseil (une juridiction belge d'instruction, ndlr) où le mandat d'arrêt belge sera prolongé et l'enquête continuera. Pour décider d'autoriser sa remise à la justice française, les magistrats belges ne devront pas examiner le fond du dossier mais uniquement statuer sur le respect de la procédure en vigueur.

    samedi 19 mars 2016

    EN DIRECT. Molenbeek : Salah Abdeslam vient de quitter l'hôpital Saint-Pierre

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    Plus de quatre mois de cavale qui s'est terminée là où tout avait commencé. Salah Abdeslam a été arrêté, vendredi à Molenbeek (Belgique), à quelques mètres du logement de ses parents. Impliqué dans les attentats du 13 novembre, il pourrait livrer de précieuses informations aux enquêteurs. 20 Minutes vous fait vivre les événements de ce samedi en direct.
    L'essentiel :
    - Enquête : Les zones d'ombres qu'Abdeslam pourrait éclaircir
    - Reportage : «Ca fait froid dans le dos de savoir qu'il était là...»
    - Traque : Comment Abdeslam a échappé au moins trois fois à la police

    9h: Abdeslam et son complice devraient être entendus rapidement
    Le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur, confirme sur son compte Twitter, que Salah Abdeslam et un de ses complices -connu sous les identités de Amine Choukri et Monir Ahmed Alaaj- ont été emmenés samedi matin hors de l'hôpital Saint-Pierre de Bruxelles, sans préciser leur destination.
    Les deux hommes, légèrement blessés lors de leur arrestation vendredi, devraient être rapidement entendus par la police et un juge d'instruction.

    8h57 : «L'Obs» a-t-il précipité l'intervention de la police ?
    Le parquet fédéral belge a expliqué, vendredi, que l'intervention de police était prévue samedi matin. Mais un article de L'Obs, révélant que l'ADN de Salah Abdeslam avait été découvert à Forest, a précipité l'intervention
    8h39 : Sa remise aux autorités françaises pourrait prendre des mois...
    C'est ce que le ministre de la Justice, belge, Koen Geens, a indiqué dès vendredi soir. François Hollande avait, juste avant, demandé à ses homologues de tout faire pour que le suspect soit remis rapidement à la France.
    Comme nous l'expliquions vendredi soir dans cet article, les Belges disposent de 90 jours pour remettre le suspect à la France. Dans cette attente, les policiers français n'ont pas le droit de l'interroger.

    8h28 : Salah Abdeslam vient de quitter l'hôpital Saint-Pierre
    Soigné depuis vendredi soir pour une blessure au genou, Salah Abdeslam viendrait de quitter l'hôpital pour commencer à être auditionné, selon les informations du journal Le Soir.

    http://www.20minutes.fr/societe/1809551-20160319-direct-arrestation-salah-abdeslam-toujours-hospitalise-saint-pierre

    EN DIRECT - Salah Abdeslam a quitté l'hôpital, il sera entendu par les enquêteurs belges dans la journée

    Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris, a été arrêté vendredi à Bruxelles après quatre mois de cavale. Hospitalisé après une blessure à la jambe, il a quitté l'établissement Saint-Pierre de Bruxelles samedi matin. Il va maintenant pouvoir être interrogé. La France attend aussi son extradition.

    • Après quatre mois de cavale, Salah Abdeslam a été arrêté vendredi à Bruxelles, lors d'une importante opération antiterroriste menée dans le quartier de Molenbeek. Quatre autres personnes ont également été interpellées.
     
    • François Hollande a affirmé s'attendre à ce que la Belgique extrade "le plus rapidement possible" vers la France le seul survivant des commandos qui avaient fait 130 morts à Saint-Denis et Paris. "Je ne doute pas que les autorités judiciaires françaises vont adresser très vite une demande d'extradition" et "que les autorités belges y répondront le plus favorablement possible, le plus rapidement possible" a déclaré le chef de l'Etat.
     
    • Une réunion du Conseil de défense doit avoir lieu ce samedi matin à l'Elysée.
     

     
    9h : Salah Abdeslam a été transféré au parquet. Il va être entendu par un juge belge et être interrogé sur le volet belge des attentats de Paris. Il devrait ensuite être extradé vers la France.
     


    8h15 : La directrice de l'hôpital Saint-Pierre de Bruxelles a indiqué samedi matin que Salah Abdeslam avait quitté l'établissement. Il y était depuis vendredi soir, après avoir été blessé à la jambe lors de son arrestation.
    Amine Choukri, hospitalisé en même temps qu'Abdeslam, a également quitté l'établissement. "Ils ont été soignés et sont partis pour la suite nécessaire" a indiqué la directrice du CHU.

    mardi 8 mars 2016

    Collision entre un poids lourd et plusieurs voitures sur l'A39

    La chaussé glissante a provoqué un accident sur l'A39 à hauteur de Sellières (Jura). Peu avant 17 heures, 5 voitures et un poids lourd sont entrés en collision. La voie a été coupée à la circulation dans le sens nord-sud
    Une vingtaine de pompiers est intervenue sur cet accident dans lequel deux personnes ont été grièvement blessées et quatre autres plus légèrement touchées.
    L'accident s'est produit au point kilométrique 71 dans le sens Dijon / Bourg-en-Bresse : la circulation, interrompue pendant les opérations de secours, a été fortement perturbée

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/jura/collision-entre-un-poids-lourd-et-plusieurs-voitures-sur-l-a39-946186.html

    samedi 5 mars 2016

    L'ado de 13 ans avait un fusil à plomb dans les mains

    Un adolescent de 13 ans qui déambulait non loin du campement des gens du voyage de la Mounède, à Toulouse, hier vers 16 heures, a été interpellé par les policiers alors qu'il était en possession d'un fusil à plomb. Les fonctionnaires sont intervenus et ont essuyé des jets de projectiles. Il n'y a pas eu de blessés. L'adolescent a été remis à ses parents et l'arme a été saisie.
     

    Et aussi

    accident > Pilote grièvement blessé. Le pilote d'un scooter a été grièvement blessé hier vers 18 heures, impasse Roquemaurel, quartier Purpan, à Toulouse, lors d'un choc avec une voiture. La collision a provoqué plusieurs fractures et une hémorragie interne. La victime a été transportée au CHU dans un état grave.

    http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/05/2298097-ado-13-ans-avait-fusil-plomb-mains.html

    jeudi 3 mars 2016

    Quatre blessés dont un grave dans un accident de la route en Charente-Maritime

    Un grave accident de la route a eu lieu ce matin un peu avant 9h. sur la RD150 dans la commune de Loulay, en Charente-Maritime. Deux véhicules sont entrés en collision. Bilan : 1 blessé grave et 3 blessés légers.
    Une quinzaine de sapeurs-pompiers ont été envoyés sur les lieux de cet accident qui a mis en cause 2 véhicules ce matin dans la commune de Loulay (17).
    Avec un véhicule de désincarcération, les secours sont venus en aide à un homme d'une trentaine d'années qui était gravement blessé. Les médecins du SMUR l'ont médicalisé sur place.
    Trois autres personnes, deux femmes et un homme ont été plus légérement blessées dans le choc. Les 4 victimes ont été transportées au centre hospitalier de Saint-Jean-d'Angely pour y être prises en charge.

    L'intervention des secours est terminée à l'heure où nous écrivons ces lignes.

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/charente-maritime/quatre-blesses-dont-un-grave-dans-un-accident-de-la-route-en-charente-maritime-942406.html

    mercredi 2 mars 2016

    Saône-et-Loire : un accident entre un camion et une auto a fait deux blessés graves

    Un poids lourd et une auto sont entrés en collision.
    L’accident a eu lieu un peu après 11 heures du matin sur la route départementale RD 979, à environ trois kilomètres de Digoin.

    Les pompiers ont dû désincarcérer les occupants des véhicules. Il y a deux personnes qui sont grièvement blessées, a indiqué le Codis (centre opérationnel départemental d'incendie et de secours) de Saône-et-Loire.

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/saone-et-loire/saone-et-loire-un-accident-entre-un-camion-et-une-auto-fait-deux-blesses-graves-941484.html

    mardi 1 mars 2016

    Il dort dans sa voiture devant l'Office Public de l'Habitat

    Depuis plus d'une semaine, une voiture est garée devant le bâtiment de l'Office Public de l'Habitat, à Montauban. Assis au volant, M.Zappater refuse de partir. «Je ne peux plus rentrer chez moi», affirme-t-il. Depuis deux ans, il loue un pavillon dans la résidence HLM de La Pergola. Il affirme être régulièrement victime d'actes de délinquance depuis son emménagement : cambriolages, agressions, dégradations de sa voiture… «Je suis malade et handicapé, c'est pour ça qu'on s'en prend à moi», dit-il. Homme instable, il a passé trois mois à l'hôpital psychiatrique. Il n'est pas rentré chez lui depuis qu'il en est sorti. «Nous sommes allés le voir, en lui demandant ce qu'il voulait, explique le directeur de l'Office Public de l'Habitat, François Toulet. Il veut être relogé mais il a un niveau d'exigence extrêmement élevé». Pour M. Zappater, pas question d'accepter un logement en dehors de Montauban. «Je suis épileptique et handicapé, j'ai besoin d'avoir certaines choses à proximité», explique-t-il. À l'OPH, on ne sait pas comment réagir. «On ne nie pas les actes de délinquances qu'il subit là où il habite, mais nous pensons que ce monsieur a besoin avant tout d'une aide psychologique, affirme le directeur. M. Zappater dément. «Je ne suis pas fou. Ils ne m'ont pas gardé à l'hôpital. Moi, tout ce que je veux, c'est un logement décent, dans un quartier calme», explique-t-il. Pour l'heure, l'homme dort toujours devant l'OPH, dans un sac de couchage, au volant de sa voiture. «Je ne bougerai pas, je n'ai plus rien à perdre», conclut-il.
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/01/2286670-dort-voiture-devant-office-public-habitat.html