dimanche 31 juillet 2016

Maroc : un éléphant tue une fillette en lui lançant une pierre

L’enfant n’a pu éviter le projectile. Mardi 26 juillet, une fillette de 7 ans a été tuée par un éléphant, alors qu’elle se trouvait dans le pac zoologique de Rabat, au Maroc.
La petite fille a été «touchée à la tête par une pierre lancée par l’un des trois animaux présents dans l’exposition des éléphants», indique un communiqué publié sur le site du zoo.

A lire aussi : Vidéo : un tigre dévore une femme dans un parc animalier

Le zoo de Rabat précise que le projectile a été lancé par le pachyderme «au travers et au-delà des garde-corps et des fossés de séparation entre l’animal et les visiteurs». Un détail qui justifie de la non-responsabilité du zoo, qui assure répondre «aux normes internationales requises».

Elle a succombé quelques heures après

La victime a été transférée à l’hôpital où elle a succombé à ses blessures dans les heures qui ont suivi. C’est la première fois qu’un accident mortel a lieu dans ce parc, qui a rouvert ses portes au public en 2012. «Ce genre d’accidents est rare, imprévisible, et inhabituel», poursuit le communiqué qui donne des exemples d’accidents similaires survenus à l’étranger.
Il fait notamment référence au drame survenu le mois dernier au Disney World d’Orlando (Floride), où un enfant de 2 ans s’était fait happer par un alligator, ou encore à celui qui s'est déroulé fin mai au zoo de Cincinnati (Ohio) où un gorille avait été abattu parce qu'un enfant de 3 ans était tombé dans son enclos.
http://www.directmatin.fr/monde

samedi 30 juillet 2016

Violente querelle de famille

Le tribunal d'Agen a connu une audience bien mouvementée ce mercredi. À la barre, trois frères. Deux d'entre eux étaient en détention provisoire depuis le mois de juin, depuis le jour où ils ont décidé d'aller tabasser le copain de leur petite sœur. Le 18 juin dernier, dans un excès de colère, quatre frères (le petit dernier étant mineur, il sera jugé par le tribunal pour enfants) décident d'aller régler leurs comptes avec cet homme qui, soi-disant, les vole. Ils défoncent la porte de l'appartement, le rouent de coups, le frappent avec un verre, et l'un des frères se saisit même d'un couteau avant de le relâcher. Au départ, la victime pense à du racisme : «On n'est pas de la même religion, ça a toujours posé problème». Mais la fratrie explique que c'est avant tout une histoire de vol. «Il manipule tout le monde», affirme l'aîné. «Il nous vole des affaires pour les revendre et se faire de l'argent. Il a même tenté de vendre de la drogue à mes petits frères et de les escroquer, ce ne sont que des adolescents !» L'aîné, donc, qui vit en région parisienne, était descendu voir sa famille. Il s'est rendu compte, une fois chez lui, que bon nombre de ses affaires avaient disparu. «J'avais des échos de mes petits frères. Quand j'ai vu de mes propres yeux, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'ai déconné…» D'après lui, il a entraîné ses frères dans cette agression. Mais l'audience vire au règlement de comptes familial. Une famille déchirée après le divorce des parents. Dans la salle du tribunal, le père et les petits frères commentent à voix haute les déclarations de la fratrie et de la victime. La sœur, qui est à l'autre de bout de la salle, commence elle aussi à hausser le ton. Les esprits s'échauffent. La jeune fille sort de la salle en pleurant après les insultes de la part de son père. La présidente tente de calmer tout le monde, les forces de l'ordre sont obligées d'intervenir pour contenir le père de famille. «Pourquoi ne pas avoir porté plainte au lieu de faire justice vous-mêmes ?» demande la présidente à l'un des frères. «J'ai voulu le faire, mais ça s'est mal passé au commissariat», affirme l'un d'entre eux.

Me Martial : «La victime, pas une oie blanche»

C'est d'ailleurs celui-ci qui était également accusé d'outrages à agent. En garde à vue, il a insulté à plusieurs reprises des policiers, car son repas ne venait pas suffisamment vite. L'avocat de la défense, Me Martial, a tenu à préciser que «la victime n'a eu qu'un seul jour d'ITT» mais surtout que «le divorce a été destructeur. C'est un appel au secours des plus petits vers les plus grands. Car il ne faut pas faire de la victime une oie blanche !». Malgré tout, les trois ont été reconnus coupables des faits reprochés. Le plus jeune a été condamné à 8 mois de prison avec sursis, le cadet à 15 mois de prison ferme et l'aîné à 15 mois de prison et 3 mois de sursis avec mise à l'épreuve.
 

vendredi 29 juillet 2016

Matignon charge Lepaon de créer l'Agence de la langue française

La droite dénonce déjà un recasage de plus. L'ancien leader de la CGT avait dû démissionner de la centrale après un scandale sur son train de vie.
Son train de vie avait fait scandale. La décision de Manuel Valls pourrait ne pas faire l'unanimité. L'ex-leader de la CGT Thierry Lepaon a été missionné par le Premier ministre pour « préfigurer » la future Agence de la langue française pour la cohésion sociale, a-t-on appris jeudi. « Le Premier ministre a désigné Thierry Lepaon, très investi sur le sujet depuis plus de vingt ans, pour mener à bien cette mission de préfiguration » de la nouvelle agence, qui verra le jour le 1er janvier 2017, a annoncé Ericka Bareigts, secrétaire d'État à l'Égalité réelle, dans un communiqué daté de mercredi. En France, près de six millions de personnes rencontrent des difficultés dans la maîtrise du français, dont trois millions de personnes confrontées à l'illettrisme, a rappelé Ericka Bareigts.
Dans une lettre de mission, adressée le 6 juin à M. Lepaon et dont l'AFP a obtenu copie, Manuel Valls lui demande de remettre « au plus tard le 30 septembre » son « rapport final ». La nouvelle agence, dont l'objectif est notamment de « renforcer la cohérence et l'efficacité des dispositifs » et d'« améliorer la coordination de l'ensemble des acteurs impliqués », devra prendre « appui sur les structures existantes et en particulier l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI) ».
Le Premier ministre demande à l'ancien leader cégétiste, âgé de 56 ans, de lui « proposer les regroupements qui (lui) semblent cohérents ». L'Agence de la langue française et l'ANLCI devraient toutefois coexister. Dans un courrier adressé le 12 mai à sa présidente Marie-Thérèse Geffroy, l'Élysée certifie que « l'existence de l'ANLCI n'est en aucun cas remise en cause par la création de l'Agence de la langue française ».

Une façon de tourner la page

Dans un livre publié en septembre 2015, Thierry Lepaon insistait sur son intérêt pour le combat contre l'illettrisme, un sujet sur lequel il souhaitait « travailler plus ». En 1996, dans de précédentes fonctions, l'ancien salarié de Moulinex avait rédigé un rapport sur le sujet.
Successeur de Bernard Thibault à la tête de la CGT en 2013, Thierry Lepaon avait dû quitter son poste de secrétaire général du syndicat en janvier 2015 après des révélations sur le coût exorbitant des travaux réalisés dans son bureau et son appartement de fonction, ainsi que sur le versement d'indemnités de départ de son ancien poste à la CGT Basse-Normandie.
L'épisode avait provoqué une crise au sein du premier syndicat français et conduit à l'arrivée à sa tête de Philippe Martinez. Présent en avril au congrès de la CGT à Marseille, Thierry Lepaon avait été sifflé et hué par les délégués. « Cette période a été difficile », mais la nomination de Thierry Lepaon « tourne la page de façon assez respectueuse des uns et des autres », a réagi Céline Verzeletti, membre de la direction de la CGT. « La CGT doit être cohérente avec ce qu'elle préconise, il était hors de question de le licencier tant qu'il n'avait pas trouvé un débouché », a-t-elle poursuivi.
Thierry Lepaon n'avait plus aucune responsabilité à la CGT, mais le syndicat s'était engagé à le rémunérer jusqu'à ce qu'il trouve un nouveau poste. L'ancien leader était, par ailleurs, resté dans son fameux appartement de Vincennes jusqu'en février dernier. La porte-parole des Républicains Valérie Debord a dénoncé sur Twitter « un recasage de plus dans la République bananière de Hollande ».

http://bit.ly/2aqaB4W

Alès : il sort une serpette à un carrefour

S uite à un différend qui oppose deux automobilistes, l'homme sort une serpette.
La scène s'est déroulée, mardi 26 juillet après-midi, au carrefour entre le Pont-Vieux et l'avenue Jules-Guesde. Dans l'un des véhicules, une Alésienne, avec sa fille adolescente, dans l'autre, un homme de 29 ans, avec son épouse. Un différend oppose les deux automobilistes et l'homme, irascible, prend fort mal l'incident.
Menace avec une serpette
Il descend alors de sa voiture et en sort une serpette avec laquelle il menace la dame. L'homme porte une longue barbe et est vêtu d'une djellaba. La conductrice prend peur et porte plainte peu après auprès du commissariat de police d'Alès. Les hommes de la Bac, avec l'appui de la police municipale, identifient l'individu - déjà connu de leurs services - et l'interpellent à son domicile de Lézan, dans la soirée. Placé en garde à vue, il a été présenté au parquet et comparaîtra pour violence avec arme.
http://www.midilibre.fr/2016/07/28/ales-il-sort-une-serpette-a-un-carrefour,1372734.php

jeudi 28 juillet 2016

Chute mortelle du 4e étage à Metz : le compagnon en garde à vue

Ce mercredi 27 juillet vers 22h30, les services de police sont intervenus rue Paul-Dassenoy à Metz-Nord, suite à la chute d’une femme depuis le quatrième étage d’un immeuble.
La victime, une jeune ressortissante congolaise âgée de 20 ans, a été conduite à l’hôpital de Mercy ; en dépit des soins qui lui ont été prodigués, elle est décédée des suites de ses blessures.
Sur place, les policiers ont interpellé un individu alcoolisé âgé de 27 ans se présentant comme le compagnon de la victime. Ce dernier a été placé en garde à vue pour des faits d’homicide volontaire.
La brigade criminelle de la Sûreté départementale de Metz est en charge de l’enquête.
Des constatations ont été effectuées dans le logement occupé par le couple.
Le service de l’Identité judiciaire de l’antenne de police judiciaire de Metz s’est déplacé sur les lieux et a procédé à tous les prélèvements d’usage.
Sur instructions du procureur de la République de Metz, le corps de la jeune victime sera prochainement autopsié.
http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2016/07/27/metz-une-jeune-femme-decede-apres-avoir-chute-du-quatrieme-etage

Bordeaux : le gang des voleurs de sandwiches SNCF interpellé

Employés par une société de nettoyage, les agents dérobaient des victuailles dans les frigos des TGV.
Ce ne sont pas des délinquants de grand chemin mais plutôt des pieds nickelés. Ils sont cinq, dont une chef d'équipe quadragénaire, tous employés par une société de nettoyage prestataire de service de la SNCF. La bande, chargée du nettoyage des rames de TGV stationnées la nuit en gare Saint-Jean à Bordeaux, n'a pas su résister à la tentation quand elle poussait la porte des wagons-restaurants.
Avec frénésie, les employés se sont jetés pendant plusieurs mois sur les frigos qu'ils ont littéralement dévalisés. Sandwiches, canettes de soda, mignonnettes d'apéritif, bouteilles de vin, friandises, etc. ont disparu. Le plus souvent consommés sur place au moment de la pause, ou bien au domicile. Au fil du temps, la pratique était devenue une habitude.

Une enquête minutieuse

C'est ce qui a d'ailleurs intrigué les responsables de la SNCF. « On ne comprenait pas qu'une telle quantité de denrées disparaisse de nos réserves, raconte Michaël Gaillard-Ratheau, responsable sûreté à la SNCF pour la Nouvelle Aquitaine. Les sites sont sécurisés et il est difficile pour une personne extérieure de s'approcher sans être repérée. C'est pour cela que nous nous sommes orientés rapidement vers une piste en interne. »
Depuis le mois de janvier 2016, des quantités considérables de boissons et de victuailles ont disparu, représentant un préjudice à la revente estimé à environ 170 000 euros par la direction de la SNCF. « Il y a le préjudice financier pour la marchandise dérobée mais il y a aussi la dégradation de la qualité de service. Ce sont autant de repas que nous n'avons pas pu proposer à notre clientèle. Nous sommes doublement pénalisés », souligne Michaël Gaillard-Ratheau.
Les enquêteurs de la brigade de répression des atteintes aux biens (Brab) de la sûreté départementale, saisis au printemps, ont travaillé en étroite collaboration avec les agents de la Surveillance générale (Suge), en charge de la sûreté ferroviaire. Les policiers ont examiné les emplois du temps des uns et des autres, effectué des recoupements, vérifié les horaires d'arrivée et de départ des TGV… Un véritable travail de fourmi.
Un dispositif de surveillance a également été installé à l'intérieur des wagons-restaurants le plus souvent visités par les voleurs et la lumière n'a pas tardé à jaillir.

Ils passent aux aveux

Les employés de la société de nettoyage ont été vus alors qu'ils ouvraient, grâce à un pass volé, des frigos verrouillés par des cadenas. Parfois, il leur arrivait de forcer la porte pour se servir allègrement.
« Ce type de faits a un caractère exceptionnel, observe Michaël Gaillard-Ratheau. On a mis du matériel à la disposition des policiers pour permettre l'identification des auteurs de ces vols qui ont reconnu les faits. »
Les enquêteurs de la Brab, après avoir ficelé le dossier, ont interpellé les suspects qui ont été placés en garde à vue au commissariat central. Tous ont donc fini par avouer mais ils ont indiqué ne jamais avoir fait de commerce avec la marchandise volée. L'un d'eux admettant toutefois que cela durait depuis très longtemps.
Lors des perquisitions de leurs domiciles, les policiers ont retrouvé des boissons et des aliments volés la veille.
Voleurs et receleurs vont se retrouver prochainement devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. En attendant, ils ne s'occupent plus de la propreté des rames de TGV. « On ne peut pas se permettre de conserver ce personnel, conclut le responsable régional de la sûreté à la SNCF. Nous sommes le donneur d'ordre de ce prestataire et c'est à lui de prendre les dispositions utiles avec ses employés. Mais ils ne travailleront plus dans un train. »
http://www.sudouest.fr/2016/07/28/des-agents-volaient-dans-les-frigos-des-tgv-2449615-2780.php
 

Une fillette de 2 ans et demi meurt noyée dans sa piscine lundi

Un accident domestique dramatique s'est produit lundi soir dans un lotissement de la commune de Payrin-Augmontel au cours duquel une fillette âgée de 2 ans et demi est morte noyée dans sa piscine. L'enfant aurait échappé à la vigilance de sa famille quelques instants alors que la piscine était découverte et non protégée par son tapis car le robot de nettoyage venait d'y être mis en route. La petite est tombée dans l'eau et quand elle a été retrouvée il était trop tard. Vers 16h45 d'importants moyens de secours ont été déployés, Smur, pompiers... etc mais n'ont rien pu faire. Une enquête est cependant menée par les gendarmes et une autopsie devait être réalisée hier, demandée par le parquet de Castres, comme toujours en pareil cas.
http://www.ladepeche.fr/communes/payrin-augmontel,81204.html

mercredi 27 juillet 2016

Nice: le rapport de l'IGPN remis à Cazeneuve

Le rapport de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) sur le dispositif de sécurité à Nice le soir de l'attentat du 14 juillet a été remis auourd'hui au ministre de l'Intérieur, a annoncé le ministère, et il sera rendu public dans l'après-midi. Les conclusions de ce rapport seront présentées à la presse mercredi à 16h30 à Paris, a annoncé la Direction générale de la police nationale.

Le ministre de l'Intérieur
avait demandé le 21 juillet un rapport à la "police des polices" sur le dispositif de sécurité mis en place à Nice la nuit du 14 au 15 juillet, lorsque Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait foncé avec son camion dans la foule sur la Promenade des Anglais tuant 84 personnes et en blessant plus de 300.Très rapidement après la tuerie, une polémique avait éclaté, l'opposition de droite dénonçant des manquements des autorités à la sécurité.

La chef du service pilotant la vidéosurveillance à Nice, Sandra Bertin,
a également affirmé dimanche avoir subi des pressions de la place Beauvau pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité le soir du 14 juillet. Deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes après ces accusations: l'une à Nice pour "abus d'autorité" et l'autre à Paris pour "diffamation". M. Cazeneuve rappelle que "ce rapport administratif, strictement limité à son objet, ne se substitue ni ne préjuge en rien des conclusions des procédures et enquêtes judiciaires en cours".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Bracelet électronique : comment était surveillé Adel Kermiche

Adel Kermiche, l'un des deux assaillants de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, portait un bracelet électronique. Il est pourtant parvenu à perpétrer un attentat pendant son autorisation de quitter le domicile entre 8h30 et 12h30. Cette situation remet en question l'efficacité des placements sous surveillance électronique.

Adel Kermiche a assassiné ce mardi Jacques Hamel, prêtre de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, alors qu'il était placé sous surveillance électronique.
Après avoir tenté à deux reprises de rallier la Syrie, ce jeune Français avait été remis à la France, mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire jusqu'au 18 mars 2016. A cette date, un juge antiterroriste avait ordonné son placement sous contrôle judiciaire avec assignation à résidence sous surveillance électronique en attendant son procès.
 

Le bracelet électronique, une mesure rare dans les dossiers terroristes
 

Sur les 10 642 personnes portant un bracelet, seules treize sont impliquées dans des affaires de jihadisme, selon la ministère de la Justice. Six individus ont déjà été condamnés. Ils sont considérés comme écroués mais ne sont pas détenus pour effectuer leur peine. Les sept autres sont des prévenus.
La surveillance électronique se fait au moyen d'un bracelet, placé à la cheville. Il peut se dissimuler sous le pantalon et il est possible de se doucher ou de passer les portiques antivol de magasins avec. Un boîtier fixe est installé par le service de probation et insertion de l'administration pénitentiaire (SPIP) au domicile du condamné, paramétré avec les heures de sortie autorisées par le juge.
Si le condamné et son bracelet ne sont pas signalés à cette base aux heures prévues, une alarme est automatiquement envoyée au SPIP et un agent de probation contacte le condamné, ainsi que le juge d'application des peines (JAP). En cas de manquements, le JAP peut décider de sanctions, allant jusqu'au retour en prison.
 

L'agissement d'Adel Kermiche pointe les limites de la surveillance électronique
 


Dans le cadre de sa surveillance électronique, Adel Kermiche avait comme obligation de résider au domicile familial avec le droit de sortir du lundi au vendredi de 08H30 à 12H30 et samedi, dimanche et jours fériés de 14H00 à 18H00. Il lui était interdit de quitter le département et il devait pointer une fois par semaine au commissariat en remettant sa carte d'identité et son passeport. C'est pendant son créneau de liberté matinale qu'Adel Kermiche a commis, mardi 26 juillet, l'attentat contre l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray.  
Une situation qui pose des problèmes selon l'aveu du directeur général de la DGSI, Patrick Calvar. Ce dernier a pointé mi-juillet devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015 les limites du contrôle judiciaire des personnes mises en examen dans les dossiers terroristes en parlant d'un "angle mort". Pour la DGSI, "il est nécessaire de prévoir des mesures de contrôle judiciaire qui soient très fortes et appliquées à la lettre" 

Prêtre tué à Saint-Etienne-du-Rouvray : ce que l'on sait des deux terroristes

Deux hommes ont égorgé un prêtre dans une église de Saint-Etienne du Rouvray ce mardi. Ils se sont réclamés de Daech avant d'être abattus par les policiers. L'un d'entre eux a été formellement identifié comme étant Adel Kermiche tandis que le second est toujours en cours d'identification.
L'horreur, encore. Deux hommes armés de couteaux ont fait irruption ce mardi dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), une commune de 29.000 habitants de l'agglomération de Rouen, à l'heure de la messe matinale, vers 9h30. Après avoir pris en otages cinq personnes qui se trouvaient à l'intérieur, les deux hommes ont égorgé un prêtre et grièvement blessé une autre personne.

Abattus par la police à leur sortie du lieu de culte, les assaillants sont deux terroristes se réclamant de
Daech. L'organisation jihadiste, qui a revendiqué l'attentat via son agence de propagande Amaq, a affirmé que l'attaque avait été menée par deux de ses "soldats".

A LIRE >>>   
Prêtre égorgé en Seine-Maritime : qui est la victime, Jacques Hamel ?

L'un d'eux formellement identifié

L'un des auteurs de l'attaque a été formellement identifié comme étant Adel Kermiche. Âgé de 19 ans, il s'était radicalisé après les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher. Il avait tenté de rallier la Syrie à plusieurs reprises en 2015, mais, sous mandat d'arrêt international, avait été arrêté au mois de mai en Turquie. A son retour, il avait été mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.

Fiché "S", selon plusieurs sources, il avait été placé en détention provisoire en 2015 avant de bénéficier d'une libération conditionnelle avec bracelet électronique en mars 2016. Une décision contre laquelle le parquet avait fait appel, sans obtenir gain de cause. Selon iTélé, l'homme avait une autorisation de sortie de 8H30 à 12H30. C'est donc pendant une permission qu'il a perpétré son attaque.

A noter par ailleurs qu'il connaissait bien Saint-Etienne-du-Rouvray puisque ses parents y résidaient. 

L'identification du second assaillant est en revanche toujours en cours. "S'agissant du second terroriste neutralisé par les services d'intervention spécialisés, son identification formelle est toujours en cours", a indiqué le procureur de la République de Paris François Molins. 
 

mardi 26 juillet 2016

Monéteau (Yonne) : un grave accident sur la RN6 fait 1 mort et 3 blessés graves

Nouveau drame de la route ce lundi 25 juillet en milieu d'après-midi à Monéteau dans l'Yonne sur la RN6. Deux véhicules se sont heurtés de plein fouet. De nombreux pompiers sont sur place. Le bilan est lourd.
Le choc a été terrible cet après-midi sur la RN6 à hauteur de Monéteau dans l'Yonne, à proximité d'Auxerre, près du radar automatique. Deux véhicules de tourisme se sont heurtés de plein fouet sur une grande ligne droite. Les circonstances du drame ne sont pour l'instant pas connues. D'après nos informations, la conductrice de la Mercèdes roulait en direction d'Auxerre et se serait déportée avant la collision, pour une raison inconnue pour l'heure.

De nombreux moyens de secours ont été dépêchés sur place. Une vingtaine de pompiers sont en intervention. Le bilan est lourd, avec 1 mort, 3 blessés graves et deux bléssés. Dans la première voiture, les deux passagers sont en "urgence absolue" (65 et 70 ans), pronostic vital engagé. Dans le deuxième voiture, la conductrice de 29 ans est décédée, les passagers, 3 enfants sont bléssés dont un garçon de 9 ans dans un état grave.

Le SMUR d'Auxerre a évacué les blessés sur l'hôpital d'Auxerre.

La circulation est évidemment coupée sur la RN6 par les gendarmes et les policiers sur place. Un périmètre de sécurité avait été établi. Une déviation a été mis en place. Mais de nombreux poids lourds sont bloqués en amont de l'accident. Prudence si vous circulez dans le secteur.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/yonne

lundi 25 juillet 2016

Bretagne : un homme se blesse en essayant d'ouvrir un obus à la perceuse

Un accident tragique a eu lieu mercredi 20 juillet à Guitté en Bretagne. Un homme de 57 ans s'est gravement blessé aux mains et au visage en essayant d'ouvrir un obus de la Seconde Guerre mondiale avec une perceuse et un marteau dans sa maison. Il a été pris en charge par les pompiers et emmené à l'hôpital de Rennes en hélicoptère, relate Ouest France.

L'homme est un collectionneur et cherchait à démonter l'engin explosif. Il aurait accidentellement actionné le détonateur avec son marteau, d'après les gendarmes. Ils ont découvert 6 autres obus à son domicile, qui ont été détruits plus tard dans la journée par des démineurs. Une enquête a été ouverte pour "détention illégale d'armes de guerre ayant mis en danger la vie d'autrui". Manipuler ces armes vétustes comporte de réels risques, en cas de découverte, il faut prévenir les autorités.

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers

Fillette heurtée par une voiture : grièvement blessée

Une fillette a été percutée par une voiture et grièvement blessée, dimanche soir à Eschbach, au nord de Haguenau.
Les faits se sont produits peu après 21h dans le village, à hauteur du n°4 de la rue Principale.
Pour une raison encore indéterminée, un automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule, qui s'est déporté dans un virage à droite.
La voiture est montée sur le trottoir, a percuté un réverbère, puis, quelques mètres plus loin, une jeune fille de 13 ans.
Souffrant d'un traumatisme crânien, d'une fracture du fémur et d'une suspicion de fracture du bassin, la victime a été transportée en urgence au CHU de Strasbourg-Hautepierre par l'hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 67.
Les pompiers d'Eschbach et de Haguenau ainsi que le Smur ont été mobilisés. Les gendarmes de la brigade de Woerth, rejoints par des collègues de Wissembourg et Reichshoffen, étaient également sur place, de même que le maire d'Eschbach Marie-Line Weiss et les parents de la fillette, originaire de Niederbronn-les-Bains.
Le dépistage alcoolémique et toxicologique pratiqué sur le conducteur, un Eschbachois de 29 ans, s'est révélé négatif.
http://www.dna.fr/edition-de-wissembourg/2016/07/25/fillette-heurtee-par-une-voiture-grievement-blessee

dimanche 24 juillet 2016

Accusé de pressions par une policière de Nice, Cazneuve porte plainte pour diffamation

Bernard Cazeneuve va porter plainte pour diffamation ce dimanche suite aux "graves les accusations" de la responsable de la vidéosurveillance de Nice. Dans un entretien au JDD, cette dernière dit avoir subi des pressions du ministère de l'Intérieur.
Bernard Cazeneuve va porter plainte ce dimanche pour "diffamation" après les "graves accusations" d'une policière municipale niçoise affirmant avoir reçu des pressions de la Place Beauvau pour modifier son rapport sur le dispositif policier du 14 juillet, a annoncé le ministère de l'Intérieur
Dans un entretien au Journal du dimanche, Sandra Bertin, qui était en charge de la vidéosurveillance le soir de l'
attentat de Nice, affirme avoir été "harcelée pendant une heure" le lendemain. "On m'a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n'ai pas vues à l'écran", ajoute-t-elle.

Pokémon GO est disponible en France

L'attente a pris fin. Pokémon GO, le jeu phénomène, est disponible en France depuis ce matin. Il peut être téléchargé gratuitement sur l'App Store d'Apple et le Play Store de Google. Selon plusieurs témoignages publiés sur Twitter, le téléchargement pouvait encore poser quelques difficultés sur iPhone en milieu de matinée.
La sortie en France, initialement prévue la semaine dernière, avait été décalée après l'attentat de Nice, par respect pour les victimes et le deuil national.
Pokémon GO est un jeu de réalité augmentée. Le but est de collectionner des petites créatures, qui apparaissent dans des lieux réels.
Depuis sa sortie il y a trois semaines dans une poignée de pays, dont les États-Unis, Pokémon GO est devenu un vrai phénomène et l'application la plus , faisant doubler la valeur de l'action Nintendo.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/index.php

samedi 23 juillet 2016

Fusillade à Munich : 9 morts, le tueur présumé identifié, ce que l'on sait

Une fusillade dans un centre commercial de Munich a fait dix morts, parmi lesquels l'auteur de la tuerie. Ce dernier a été identifié comme étant "très probablement" un Germano-Iranien de 18 ans. Rien n'a filtré sur ses motivations. Voici ce que l'on sait pour l'instant du drame.
Neuf personnes ont été tuées et 16 autres blessées vendredi soir lors de la fusillade survenue dans un centre commercial de Munich, dans le sud de l'Allemagne, selon un bilan encore provisoire auquel s'ajoute le décès de l'auteur de la tuerie. Terrorisme ou acte isolé, rien n'a pour l'instant filtré sur ses motivations.

La police a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi que le drame était "très probablement" le fait d'un seul homme qui s'est donné la mort. Il s'agit  d'un "Germano-Iranien de 18 ans de Munich", selon le chef de la police locale.

A LIRE >>>  
L'Allemagne, nouvelle cible des terroristes ?
 
Voici ce que l'on sait :

• 9 morts et 16 blessés, dont 3 grièvement
La fusillade a éclaté vendredi peu avant 18H00 dans un restaurant  McDonald's du centre commercial Olympia avant de se poursuivre dans une rue adjacente. Des témoins évoquent alors trois assaillants qui sont ensuite entrés dans la galerie marchande située près du stade olympique, dans le nord de la ville. Une vidéo amateur, postée sur les réseaux sociaux, montre des gens en train de fuir le restaurant et un homme vêtu de noir tirant à plusieurs reprises sur eux.

Neuf personnes, sans compter le tueur présumé, ont perdu la vie. Seize autres, dont trois grièvement, ont par ailleurs été blessées. De "jeunes personnes" figurent parmi les décédés, selon la police.
 
• L'auteur identifié comme un Germano-Iranien de 18 ans résidant dans la capitale de BavièreTôt samedi matin, les forces de l'ordre ont annoncé sur Twitter que la fusillade était "très probablement" le fait d'un tireur isolé qui s'est ensuite donné la mort. Le chef de la police locale a indiqué que l'auteur était un "Germano-Iranien de 18 ans de Munich" dont les motivations sont à ce stade "totalement non élucidées".

Trois auteurs ont un temps été recherchés, avant que la piste d'un tireur unique ne s'impose.
 
• Munich plusieurs heures en alerte maximale La gare centrale est dans un premier temps évacuée et les transports en commun (métro, bus, tramway) suspendus, avant un retour à la normale dans la nuit vers 1H30. Au plus fort de l'intervention policière, Munich a été quasi-intégralement quadrillée par la police. Le centre commercial était entouré par les forces de l'ordre, alors que des hélicoptères survolaient la ville.

• Un attentat jihadiste ?
Dans un premier temps, un porte-parole de la police a indiqué que les autorités suspectaient un acte "terroriste". Mais les forces de l'ordre se montrent désormais plus prudentes. "Pour le moment, nous partons du principe qu'il s'agit d'une fusillade", a nuancé le porte-parole, ajoutant qu'on ne pouvait pour l'heure rien dire quant à une éventuelle motivation terroriste.

Toujours selon la police, le tueur a crié quelque chose au moment de passer à l'acte mais l'enquête n'a pour l'instant pas permis de préciser ses paroles. Si certains médias, citant des témoins, affirment qu'il a crié "Allah Akbar" (Dieu est grand en arabe, ndlr), suggérant une piste islamiste, aucun élément tangible et avéré ne vient confirmer la piste jihadiste.

• L'Allemagne déjà frappée en début de semaine
Ce drame intervient alors que l'Europe est en état d'alerte après plusieurs attaques jihadistes notamment en France et en Belgique. Il survient aussi quelques jours seulement après l'attaque - la première revendiquée par Daech sur le sol allemand - de Wurzbourg, près de Munich, par un jeune demandeur d'asile de 17 ans qui a agressé à la hache des passagers dans un train, blessant cinq personnes dont deux grièvement.

A LIRE >>>  
Daech revendique l'attaque à la hache en Bavière

A noter par ailleurs que cette fusillade s'est produite 5 ans jour pour jour après la tuerie d'Utøya, en Norvège, où Anders Behring Breivik, un extrémiste de droite, a massacré 77 personnes le 22 juillet 2011.

vendredi 22 juillet 2016

Allemagne : fusillade dans un centre commercial à Munich, plusieurs morts

Plusieurs coups de feu ont été entendus vendredi après-midi dans un centre commercial de Munich, indique la police bavaroise, qui indique la mort de plusieurs personnes. Le secteur a été bouclé
Plusieurs coups de feu ont été entendus dans un centre commercial de Munich vendredi en fin d'après-midi, en Allemagne. La police bavaroise indique qu'il y a "plusieurs morts". Il n'y a pas, pour le moment, plus d'informations sur l'auteur des tirs.

Un vaste secteur autour du centre commercial Munich Olympia a été bouclé par les forces de l'ordre. ne unité des forces spéciales de la police est arrivée sur place, a rapporté la chaîne de télévision NTV. Un employé se trouvant à l'intérieur du centre commercial a déclaré à Reuters qu'il y avait eu de nombreux coups de feu, et que le personnel des magasins se tenait confiné dans les locaux.


"Nous avons en ce moment une intervention policière importante dans un centre commercial", a aussi indiqué sur son compte Twitter la police de Munich, sans en préciser la cause.

 
Plus d'infos à suivre.

http://lci.tf1.fr/monde/europe/allemagne-fusillade-dans-un-centre-commercial-a-munich-8768273.html

Qui sont les 84 victimes de l'attentat de Nice ?

Une semaine après l'attentat de Nice, l'identité des 84 victimes est désormais connue. En leur mémoire, voici un bref portrait de chacun des disparus.

Ils étaient quelque 30.000 rassemblés sur la Promenade des Anglais jeudi 14 juillet. Des Niçois évidemment, mais également beaucoup de touristes français et étrangers. Trente-huit victimes viennent de 19 pays différents (Algérie, Allemagne, Arménie, Belgique, Brésil, Estonie, Etats-Unis, Géorgie, Italie, Kazakhstan, Madagascar, Maroc, Pologne, Roumanie, Russie, Suisse, Tunisie, Turquie et Ukraine) a précisé le ministère des Affaires étrangères français.
 
Le bilan fait état de 84 morts, dont 10 enfants et adolescents. Commissaire de police venu en famille pour voir le feu d'artifice, vacanciers français et étrangers en vacances, étudiants... Voici le portrait de ces victimes.

De nombreux Français ont péri lors de l'attaque

- Yanis C., 4 ans. Ce garçonnet facétieux et "très en avance" était "un fripon, une canaille, toujours souriant", a raconté son père Michaël à Nice-Matin. Celui-ci a juste eu le temps de saisir sa femme par le bras pour éviter le camion, jeudi soir sur la Promenade des Anglais. Yanis qui jouait avec d'autres gamins à quelques mètres de là n'a pas eu cette chance. Installée à Nice depuis trois ans, la famille est originaire de Grenoble, et devrait y retourner définitivement, selon le quotidien.

- Remedios Borja, Niçoise de 25 ans, est morte près de Joseph, son petit garçon de 7 ans. Elle était descendue sur la Promenade avec sa mère et ses deux plus jeunes filles, et son mari les avait rejoints pour le feu d'artifice, selon Paris-Match.
 - Hervé Chadeau, 43 ans, était caporal-chef dans un régiment d'artillerie de Marine du Var. "Petithomme vaillant et courageux, il nous a quittés. Il laisse un vide immense dans nos coeurs", a témoigné un de ses amis sur les réseaux sociaux. 

- Laurence Rasteu, 46 ans. Cette artiste niçoise aux longs cheveux bruns,
passionnée de photographie, avait créé une page Facebook, Seen in Nice, où elle
postait ses plus beaux clichés. "Amoureuse de ma ville, je veux vous faire partager en images instantanées mes p'tits et grands bonheurs lors de mes déambulations", peut-on lire dans la description.

"C'était une belle personne. Elle aimait la photo, la musique, c'était quelqu'un de très sensible", a décrit le père Yves-Marie Lequin, aumônier des artistes de Nice, confirmant son décès à l'AFP. Le père Lequin, qui l'avait croisée à "plusieurs reprises lors de la messe annuelle des artistes", célébrera ses funérailles jeudi en l'église Saint-Pierre d'Arène, dans le centre-ville.

- Odile Caléo et Mathias Billiez, enseignants. Le couple, installé à Nice, était venu assister au feu d'artifice avec ses trois enfants mais aussi les parents et la soeur d'Odile, selon Nice-Matin. La mère d'Odile, Jocelyne Caléo, est elle aussi décédée dans l'attentat, selon des proches contactés par l'AFP.
Le collège-lycée privé de Nice dans lequel travaillait Mathias en tant que professeur de mathématiques lui a rendu hommage sur son site internet, décrivant un enseignant "très investi et très apprécié" de ses collègues et élèves.

- Fatima Marzouk, 43 ans. Le 14 juillet elle était sur la Promenade des Anglais avec sa sœur Bouchra Marzouk. Fatima a été touchée dans l'attaque du camion meurtrier. Elle n'a pas survécu.
  
- Myriam Bellazouz, avocate niçoise de 29 ans. "Elle plaidait chacun de ses dossiers avec talent et avec passion. Elle avait toujours le sourire et jamais je ne l'ai vue s'emporter avec un confrère, sauf à la barre, lorsque les intérêts de son client étaient en jeu", a témoigné le bâtonnier de Nice Jacques Randon, qui a confirmé son décès à l'AFP. La jeune femme a été tuée avec sa mère Léa Mignaçabal, 68 ans.

- Laura Borla, 13 ans et demi, de Nice. "J'ai perdu ma fille jumelle", a dit son père, Jacques, à BFMTV. "Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à sa soeur. Quand je la verrai, j'aurai l'impression de la voir", a-t-il ajouté des larmes dans la voix.

- Stéphanie Cesari, 42 ans. Elle était salariée depuis de nombreuses années du groupe Barrière. Vendredi matin, ses collègues, meurtris, partageaient une douloureuse minute de silence en souvenir de cette jeune Niçoise "très appréciée, portant la joie de vivre".  

- Raymonde Maman, 77 ans. Née à Oran, cette Française de confession israélite
a quitté l'Algérie après l'indépendance en 1962 avec son mari, pour débarquer à
Nice, "où ils étaient repartis de zéro", a raconté à l'AFP sa nièce Karinne Bens Corsia.

Pendant des décennies, le couple a ensuite tenu un bureau de tabac à Nice, boulevard Gambetta. "C'était une femme très aimée, très vive, très dynamique" et qui "avait la classe jusqu'aux bouts des ongles, elle ressemblait à Sophia Loren", a ajouté sa nièce.

Raymonde Maman était mère de deux garçons. Le décès de son mari il y a quelques années l'avait beaucoup affectée. "Elle recommençait à peine à reprendre goût à la vie, à voyager", toujours selon sa nièce. "Elle a été fauchée sur le coup" par le camion, tandis que sa sœur aînée, Claire, 83 ans, est dans le coma et a été amputée des deux jambes.

- Amie V., 12 ans, élève du collège Saint-Barthélémy de Nice, fille d'une institutrice et d'un journaliste du magazine Ressources. "Elle était très bonne élève. C'était une boulimique de lecture. Une ado joyeuse bien dans son temps, bien dans ses baskets, pleine d'humour, souvent décalé", a raconté son père à Nice-Matin.

- Christiane Fabry, 67 ans, et son compagnon Hugues Mismaque, 49 ans, venus en famille de Puget-sur-Argens (Var). Le fils de Christiane, Bruno Villani, graphiste de 42 ans, est également décédé, a confirmé à l'AFP Edith Blondeel, adjointe au maire de la commune.

La
mortd'André R., 17 ans, a été confirmée à l'AFP par le maire de Puget-sur-Argens, Paul Boudoube. André était le fils aîné de Caroline Villani, la soeur de Bruno et fille de Christiane Fabry. Caroline Villani, 44 ans, a été blessée dans l'attentat, et son fils cadet, âgé de 14 ans, est hospitalisé dans un état critique.
  
- Mino Razafitrimo, 31 ans, assistante de direction. Installée dans la région niçoise depuis douze ans, cette mère de famille franco-malgache était venue assister au feu d'artifice avec ses deux enfants de quatre et six ans. "Tous deux ont survécu", a précisé à l'AFP un proche de la victime, qu'il décrit comme une personne "joyeuse" et "très impliquée au sein de la communauté malgache de Nice".

- Lionel Deforge, 70 ans, Sylvie Noailland Rault Roux, 79 ans. Ce couple vivait dans la région niçoise. Des sources concordantes ont confirmé leur décès à l'AFP.

- Mehdi H., 12 ans. Le jeune garçon, élève du collège Saint-Barthélémy de Nice, était le fils d'un arbitre de football niçois qui a également perdu sa belle-soeur dans l'attentat.

La soeur jumelle de Mehdi est dans le coma, a dit à l'AFP Gilles Ermani, président de la Commission des arbitres de la Côte d'Azur à la Fédération française de football.
 
- Camille Murris, 26 ans. Diplômée de Skema Business School, une école de commerce dont l'un des campus se trouve à Sophia Antipolis près de Nice, elle a travaillé trois ans dans la communication, puis est partie pour un long voyage en Amérique latine où elle s'est investie dans l'humanitaire. Un ami la décrit dans Le Figaro comme "une jeune femme pétillante, toujours souriante et prête pour l'aventure", très investie dans la vie associative.

- Emmanuel Grout, 48 ans, commissaire de police. Numéro 2 de la police aux frontières (PAF) des Alpes-Maritimes, chargé notamment de la gestion policière de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur, il n'était pas en service lors de l'attentat.
Selon Le Point, il était venu assister au feu d'artifice avec sa compagne, elle-même commissaire de police, et la fille de cette dernière, quand il a été fauché par le camion.

- Michaël Pellegrini, 28 ans, professeur d'économie au lycée privé des Récollets, à Longwy (Meurthe-et-Moselle). Sur Twitter, des élèves ont salué sa mémoire, en publiant des photos le montrant riant aux éclats dans sa salle de classe. "On perd un collègue. Ce n'est pas un manque, c'est un trou béant que l'on n'arrivera pas à reboucher de sitôt", a confié l'un de ses collègues.

Lors du drame, le jeune homme se trouvait avec six membres de sa famille, dont cinq sont décédés. Parmi eux : sa mère, Véronique Lion, assistante maternelle de 55 ans, et ses grands-parents maternels, François et Christiane Locatelli, 82 et 78 ans. C'était "une famille estimée, connue, impliquée dans la vie associative", a déclaré Gérard Didelot, maire d'Herserange, localité de la banlieue de Longwy où ils vivaient.

Les deux dernières victimes, Gisèle et Germain Lion, sont les beaux-parents de Véronique. Agés de 68 et 63 ans, ils vivaient à Bram, dans l'Aude, et étaient "venus passer une soirée en famille", a raconté la maire de Bram, Claudie Méjean, sur la page Facebook de la municipalité. Leur fils Christophe, ex-président du club de rugby de Longwy, installé à Gattières, près de Nice, est le seul survivant de cette famille. Les
caméras de TF1 ont capturé l'hommage que les habitants de Gattières ont rendu à sa famille.

- Jacqueline Wurtlin, 64 ans. Originaire de Limoges, elle avait déménagé à Nice, il y a 15 ans. Puis, s'était installée à Toulon. Elle était revenue dans la capitale azuréenne en ce 14 juillet.

- Françoise Hattermann, 55 ans, et son fils Elouan, 12 ans. Originaires de Passy, en Haute-Savoie, ils faisaient partie d'une famille comptant au total six enfants, dont deux autres (une fille de 14 ans et un garçon de 33 ans) ont été blessés. Le père de famille est également dans un état critique, selon la mairie.

Elouan, qui jouait au hockey sur glace, était "un petit gamin mignon, sympa", a décrit Vicky Lorans, présidente du Hockey Club de Saint-Gervais. Françoise était professeur à l'institut médico-éducatif de Passy.

- Adib Bousfiha, 51 ans, se déplaçait en fauteuil roulant et était comptable dans une institution accueillant des travailleurs handicapés près de Grenoble. Sa femme Céline Bousfiha, 46 ans, est également décédée. Les deux enfants du couple, Laurie, 17 ans, et Mathieu, 21 ans, ont eux survécu à l'attentat, a appris l'AFP de la mairie de Beaucroissant (Isère), où habite la famille.
 
- Rachel Erbs, 39 ans. Cette mère de deux enfants domiciliée à Cessieu (Isère) était secrétaire et "impliquée dans les activités sportives de la commune", a dit à l'AFP André Annequin, adjoint au maire.
Son mari, blessé dans l'attaque, est sorti de l'hôpital dimanche. Leur fils de 12 ans a été légèrement blessé, tandis que leur fille de six ans est indemne.


- David Bonnet, 44 ans, pisciculteur. Originaire de Nérondes, dans le Cher, ce père d'une fille de 21 ans s'était installé dans les Alpes-Maritimes à Roquebillière (à 50 km de Nice) avec sa nouvelle compagne, légèrement blessée dans l'attentat.

Il était par ailleurs le fils du premier adjoint au maire de Nérondes. "C'est une famille qu'on connaît bien", a confirmé à l'AFP le maire de cette commune de 1.600 habitants, Roland Gilbert. "Tout le monde est sous le choc, je n'ai pas de mots", a-t-il ajouté.

- Robert Marchand, 60 ans, était président et entraîneur du club d'athlétisme de Marcigny en Saône-et-Loire, dont il était originaire. Marié et père d'une fille, il devait assister vendredi au meeting d'athlétisme de Monaco avec d'autres membres de son club, sortis indemnes de l'attaque.

Le maire de Marcigny, Louis Poncet, décrit à l'AFP "un homme très dévoué, qui portait les valeurs du sport et qui les inculquait à tous les enfants qu'il entourait. Il a porté notre petit club d'athlétisme à un haut niveau".
 
- Laurence Sahraoui (née Tavet), 49 ans. Cette Française mariée à un Algérien a été tuée avec ses deux petits-enfants, Yanis, 7 ans, et Léana, 2 ans, venus lui rendre visite pour les vacances. Cette Niçoise, employée de cuisine scolaire, avait selon Le Parisien rencontré son mari alors qu'il travaillait dans un piano-bar de la Promenade des Anglais. Elle s'était convertie à l'islam pour l'épouser.

- Ludovic R., 15 ans, et sa soeur Ludivine Gomes, 25 ans selon le site d'Outre-Mer Première. Niçois, ils assistaient au feu d'artifice avec leur famille originaire de Guadeloupe, a dit leur cousin sur Facebook. Ludovic "souffrait de symptômes similaires à l'autisme", a-t-il expliqué, cité par Outre-Mer Première.
 


5 Italiens, 3 Arméniens, 2 Estoniens et de nombreuses autres victimes étrangères



- Natalia Otto, la cinquantaine, résidant en Belgique.Cette Kazakhe d'origine russe, enseignante à l'école paroissiale d'Anvers, avait deux filles, dont l'une vivait à Nice. Philologue de formation, "Natalia était une femme très intelligente et gentille, très bonne, très croyante", selon l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice. 

- Linda Casanova Siccardi, 54 ans, touriste suisse. Cette inspectrice des douanes se trouvait en vacances sur la Côte d'Azur avec son mari Gilles, un Français qui a survécu à l'attentat, selon la mairie d'Agno (Tessin, sud), ville dont elle était originaire. Le couple n'avait pas d'enfant.

- Mario Casati, 90 ans, de Milan (nord de l'Italie) et sa compagne Maria Grazia Ascoli, 79 ans. Selon le quotidien italien Blitz, Mario Casati avait un appartement secondaire à Nice où il séjournait avec sa compagne. Veufs tous les deux, ils s'étaient connus sur le tard.

Ils étaient à Nice avec un couple d'amis, également décédés dans l'attentat : Angelo D'Agostino, 71 ans, et Gianna Muset, 68 ans, de Voghera, près de Pavie (nord-ouest). Ce couple avait également un appartement à Nice et était venu fêter le départ à la retraite d'Angelo D'Agostino, ancien cadre dans l'industrie, selon des médias italiens.
 
- Carla Gaveglio, Italienne de 48 ans, était originaire de Piasco, dans le Piémont (nord-ouest), et se trouvait à Nice avec son mari et sa fille, 14 ans, tous deux blessés. Son décès a été confirmé par le ministère italien des Affaires étrangères.
Elle n'avait rien sur elle, ni documents ni téléphone, son sac ayant été perdu dans l'attentat. Un test ADN a été effectué sur son père pour faciliter l'identification, selon le quotidien La Repubblica.
   
- Silan Aydin, une lycéenne allemande de Berlin ayant aussi la nationalité turque, faisait partie d'un voyage de classe dans le sud-est de la France. Sa meilleure amie, Selma, 18 ans, est également décédée, ainsi qu'une enseignante qui accompagnait le groupe, Saskia Schnabel, 29 ans. 

Silan faisait partie d'une famille de huit enfants. "Silan voulait absolument passer son bac et changer le monde", a déclaré son grand frère Harun, 33 ans, au journal Bild am Sonntag. "Elle voulait devenir médecin ou scientifique. Elle était studieuse, elle lisait beaucoup, surtout des livres japonais", a-t-il ajouté. Silan et sa copine Selma étaient "inséparables", selon lui.

Quant à leur enseignante Saskia Schnabel, elle avait étudié la littérature allemande, l'histoire et les sciences politiques à Bayreuth et Bamberg en Bavière (sud de l'Allemagne), avant d'enseigner l'allemand à Berlin, selon sa grand-mère interrogée par le quotidien Bild.

- Mykhalo (dit Misha) Bazalevskyy, un étudiant ukrainien de 22 ans, poursuivait des études de commerce à l'université canadienne MacEwan, à Edmonton. Misha était présent à Nice dans le cadre d'un programme d'échange estival de trois semaines mené par le European Innovation Academy, en compagnie de quatre autres étudiants de MacEwan et un enseignant, selon le site de l'Université. L'ambassade d'Ukraine à Paris a confirmé son décès à l'AFP.

-  Magdalena et Marzena Chrzanowska, 21 et 20 ans, deux soeurs de nationalité polonaise. Elles étaient en vacances à Nice avec leurs deux autres soeurs qui ont survécu, a expliqué à l'AFP le père Jan Antol, curé de leur paroisse à Krzyszkowice, une petite ville de 2.100 habitants dans le sud de la Pologne.

"Elles étaient formidables, très appréciées. Elles aidaient leur père depuis qu'il était veuf. Leur mère est morte il y a quatre ans", a-t-il dit, ajoutant que leur père était "traumatisé".

- Rickard Kruusberg, 20 ans. La mort de ce jeune étudiant estonien a été confirmée sur le site de l'Ecole supérieure de sciences de Tallinn.

- Tatiana Muhamedova. Cette grand-mère estonienne a été identifiée par les médias de son pays. "Elle marchait avec ses petits enfants sur la promenade", a déclaré le Premier ministre, Taavi Roivas.
  
- Cristian Coman, 34 ans, touriste roumain. Il était en vacances à Nice avec sa femme et leur fils de sept ans, gravement blessés mais hors de danger, a affirmé l'ambassade de Roumanie à Paris en confirmant le décès.

La famille habitait en Autriche depuis quelques années et Cristian avait insisté pour venir passer les vacances en France, malgré les craintes de sa femme quant à des attentats. Des membres de la famille venus de Roumanie ont aidé à l'identification, selon le ministère roumain des Affaires étrangères.

- Roman Ekmaliyan, 56 ans. Géorgien d'origine arménienne, cet homme d'affaires vivait en Belgique. "C'était un homme très intelligent, dans tous les domaines, intéressé par l'histoire, la politique... C'était utile et intéressant de discuter avec lui", se souvient l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, Andrey Eliseev. 

- Natalia Otto, 57 ans, résidait en Belgique. Cette Kazakhe d'origine russe, enseignante à l'école paroissiale d'Anvers, avait deux filles, dont l'une vivait à Nice. Philologue de formation, "Natalia était une femme très intelligente et gentille, très bonne, très croyante", selon l'archiprêtre.

- Nasrine Gasparyan, 34 ans, de nationalité arménienne. Mariée et mère d'un enfant de deux ans, elle avait déménagé avec son mari récemment à Nice, selon le ministère arménien des Affaires étrangères. "C'était une personne discrète, une mère au foyer qui se consacrait à sa famille", a rapporté à l'AFP le père Krikor Khachatryan, curé des Arméniens du Var, des Alpes-Maritimes et de Monaco.

Selon le curé, les Gasparyan étaient en compagnie d'autres familles arméniennes sur la Promenade des Anglais lorsque le camion a foncé dans la foule. "Le père n'a pu sauver que l'enfant", qu'il a pris dans ses bras pour éviter d'un cheveu le poids lourd.

- Lyubov Panchenko, 59 ans, sa fille Marina Panchenko, 33 ans, originaires de Pavlodar au Kazakhstan, et sa petite-fille Silvia, 2 ans et demi, née en France, ont péri dans l'attentat, a indiqué à l'AFP le consul Bolat Otegen. "Trois anges nous ont quittés", a confirmé une amie de Marina sur Facebook. 
 
- Igor Chelechko, 47 ans, Belge d'origine russe. Ex-militaire de l'armée soviétique, père de quatre enfants, il vivait à Nice depuis quelques mois, a dit à l'AFP Andrey Eliseev, l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice. "C'était un homme pieux, qui était très positif".

- Viktoria Savtchenko, 20 ans, touriste russe. La jeune femme étudiait à l'Université des Finances auprès du gouvernement russe, à Moscou, a dit l'établissement dans un communiqué. Elle se trouvait à Nice en vacances avec une amie, étudiante dans la même université. Cette dernière a été blessée, d'après le site russe Novosti-24.

- Alina Bogdanova, étudiante russe de 27 ans à Perpignan. Elle était allée à Nice pour passer le weekend avec une amie, blessée lors de l'attentat, selon l'université de Perpignan. "Puisse-t-elle reposer en paix et rester auprès de nos coeurs et nos esprits", a déclaré sur Facebook Raymond Brunet, président de l'Institut d'administration des entreprises, où elle étudiait.
 
- Fatima Charrihi, Marocaine de 62 ans, mère au foyer de huit enfants (dont une fille morte de la varicelle à l'âge de trois ans). Elle était arrivée à Nice à vingt ans pour rejoindre son mari maçon et avait été femme de ménage.

Portant le voile, elle était décrite par son fils Hamza comme "très pieuse et pratiquante". Elle "pratiquait un islam du juste milieu. Un vrai islam (...), pas celui des terroristes", a-t-il dit à L'Express, la qualifiant dans Nice-Matin de "maman extraordinaire".

- Zahia Rahmouni, 72 ans, retraitée algérienne. Originaire de Constantine (est), elle était en visite à Nice chez sa fille, selon les autorités algériennes. Sa fille et son petit-fils, présents aux côtés de la septuagénaire pour le feu d'artifice, ont échappé de peu à la mort.

- Aldjia Bouzaouit, 42 ans, Algérienne. Cette mère de quatre enfants, née à Sétif, était venue assister au feu d'artifice avec ses proches. "Elle voulait prendre une glace sur la Promenade", a dit à Nice-Matin sa soeur Celoua, 28 ans.

- Olfa Bent Souayah Khalfallah,jeune Tunisienne de 31 ans, installée à Lyon. Selon le ministère tunisien des Affaires étrangères, elle se trouvait avec son fils de quatre ans, Killian, lors de l'attentat. Le décès du petit garçon a été confirmé samedi à son père Tahar, qui le recherchait activement depuis la nuit du drame. "Il était vif.

C'était une petite bouille toujours en train de rigoler. Il savait ce qu'il voulait. C'était un gamin joyeux, capricieux aussi", a confié Patricia Patapate, une amie, à Nice-Matin.

- Mohamed Toukabri, quinquagénaire tunisien. Originaire de Béja (nord du pays), il travaillait comme mécanicien à Nice, selon le ministère tunisien des Affaires étrangères.

- Bilal Labaoui, 29 ans, Tunisien installé à Nice. Selon le ministère tunisien des Affaires étrangères, qui a annoncé son décès sur Facebook, il était originaire de la ville de Kasserine, dans le centre-ouest du pays.

Le soir du drame, il se trouvait en compagnie de son grand frère Walid, qui a réchappé à l'attentat. "C'était un jeune très gentil, généreux", a confié à France Info son cousin, décrivant une personne "passionnée de football" et "qui aimait faire la fête".
  
- Nicolas (Nick) Leslie, 20 ans, étudiant italo-américain à l'Université de Californie à Berkeley, né d'un père américain et d'une mère italienne. Surfeur invétéré et amateur de plongée, il faisait partie d'un programme de cours d'été avec 84 autres étudiants. "C'est une nouvelle tragique, dévastatrice", a réagi l'institution en confirmant son identification. Trois autres étudiants participant au programme ont été blessés.

- Sean Copeland, 51 ans, touriste américain. Ce père de famille du Texas, salarié d'une société informatique, a été tué avec son fils Brodie, 11 ans. Selon le quotidien texan American-Statesman, les Copeland passaient des vacances en famille à Nice, après avoir visité Pampelune et Barcelone, en Espagne.
Le club de baseball Hill Country, à Austin, dans lequel jouait Brodie, a posté une photo du garçon sur la plage de Nice, envoyée quelques heures avant l'attentat, avec ce commentaire: "Personne ne mérite ce type de destin, surtout pas une famille aussi formidable".

- Elizabeth Cristina de Assis Ribeiro, 31 ans, coiffeuse brésilienne installée depuis 1998 à Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud en Suisse. Elle a péri avec Kayla, sa fille aînée de six ans, tandis que son conjoint sauvait leurs filles cadettes de quatre ans et huit mois, a raconté le quotidien helvétique Le Matin. "J'ai toujours l'image de la petite avant les vacances super souriante,
elle nous manquera beaucoup", pouvait-on lire parmi les dizaines de messages de condoléances adressés à la famille sur Facebook.
 
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/

Tué à Belfort le 7 juillet et toujours à la morgue

Habitant à Plancher-les-Mines (Haute-Saône), Pierre Curien est décédé après avoir reçu une table sur la tête le jeudi 7 juillet, à Belfort. Le retraité, âgé de 62 ans, était en terrasse place d’Armes, lorsqu’une bagarre qui ne le concernait pas a éclaté derrière lui. Les faits se sont passés près de la fan zone où venait d’être diffusée la demi-finale de l’Euro entre l’Allemagne et la France.
L’auteur présumé de l’homicide a été mis en examen et écroué. L’affaire ne paraît pas poser de difficultés médico-légales. La cause de la mort ne fait pas de doute et la scène a été enregistrée par une caméra de vidéosurveillance.
Deux semaines plus tard, toutefois, le corps de Pierre Curien se trouve toujours à l’Institut médico-légal de Besançon et les habitants de son village ne savent pas quand les obsèques auront lieu.

« Je n’ai pas de réponse »

« J’ai été interrogé, ces derniers jours, par plusieurs de mes administrés mais je n’ai pas de réponse » avance le maire de Plancher-les-Mines, Michel Galmiche. « Mes démarches ont été vaines. Je crains que les relations avec la justice fonctionnent surtout dans un sens : si elle a besoin d’un renseignement, elle sait très vite trouver le maire. Si c’est nous, en revanche, c’est une tout autre histoire… », déclare l’élu qui indique avoir saisi, jeudi, Damien Meslot, le député-maire de Belfort, afin qu’il essaye de se renseigner.

Pas de famille

Le maire de Plancher-les-Mines confirme que les obsèques ne posent pas de problème. Claude, l’ami de Pierre Curien, qui était aussi à Belfort le 7 juillet, a multiplié les démarches ces derniers jours. « Le corps est attendu aux pompes funèbres à Ronchamp », explique ce dernier. « Il y a un caveau familial. La banque de Pierre nous a fait savoir qu’il y avait de l’argent sur son compte pour payer les obsèques. Il n’y a aucun obstacle pour l’enterrement. Tout est prêt. On voudrait juste savoir quand le corps sera rendu. Cela fait deux semaines, ce vendredi qu’il est à la morgue. C’est tout de même long… »
Il ne paraît pas y avoir de difficultés liées à l’enquête. L’autopsie a été pratiquée.
A Belfort, la procureure explique que le dossier a été transféré à Montbéliard, où se situe le pôle de l’instruction. Au parquet de Montbéliard, le magistrat de permanence répond que les actes d’enquête ont été réalisés et qu’il n’y a plus lieu de retenir le corps. Ce dernier n’est plus « sous main de justice ». Rien ne s’oppose donc à ce que la famille le fasse chercher à la morgue par les pompes funèbres. Mais, voilà, Pierre Curien n’a plus de famille depuis la mort de son frère et de ses parents. Et la notion d’amis à qui remettre le corps n’existe pas en droit.
A défaut de famille vers qui se tourner, il semble donc que ce soit à l’autorité publique de prendre les choses en mains. On peut penser aux pouvoirs de police des maires de Plancher-les-Mines et de Besançon où se trouve le service médico-légal. La dilution des éléments du dossier entre trois départements et quatre ressorts judiciaires (Belfort, Montbéliard, Besançon et Vesoul) n’arrange cependant rien. Les préfectures du Doubs et de Haute-Saône pourraient sans doute utilement s’en mêler pour que Pierre Curien puisse enfin reposer auprès des siens
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/22/tue-a-belfort-le-7-juillet-et-toujours-a-la-morgue

jeudi 21 juillet 2016

"J'étais prêt à mourir" : le témoignage de Franck, l'homme qui a tenté d'arrêter le tueur de Nice en scooter

Il est celui qui a tenté d'arrêter le tueur de Nice en scooter le soir du 14 juillet. Dans une interview à Nice-Matin, Franck a raconté comment il s'est jeté sur le camion sans peur, "prêt à mourir". Un témoignage poignant.

"J'ai tout de suite compris (...) J'étais prêt à mourir en fait": voyant le camion conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel foncer sur la Promenade des Anglais de Nice le 14 Juillet, Franck a tenté de l'arrêter avec son scooter, raconte-t-il jeudi dans une interview au journal Nice-Matin.

"Il m'a doublé à fond. Il roulait sur le trottoir. J'ai en tête les images des corps qui volaient de partout. J'ai tout de suite compris. (...) Ma femme, derrière moi, me tirait le bras et me demandait où j'allais. Je me suis arrêté. Je lui ai dit : dégage ! Et j'ai accéléré à fond", affirme cet employé de l'aéroport de Nice qui, arrivé en retard au feu d'artifice, était venu sur la Promenade manger une glace avec sa femme.
Selon Nice-Matin, Franck est l'homme que l'on voit sur son scooter, sur des images tournées par un journaliste allemand sur son téléphone, approcher du camion et tenter d'ouvrir la portière avant de chuter. "Pour le rattraper, il fallait slalomer. Entre les gens, vivants et morts. J'étais à fond (...) J'étais déterminé à aller jusqu'au bout", affirme-t-il dans cet entretien avec le quotidien. "Je voulais à tout prix l'arrêter. J'étais dans un état second mais à la fois lucide. Je suis donc parvenu à me mettre sur sa gauche, mon objectif était d'atteindre la cabine."
"Je l'ai frappé, frappé et frappé encore"


"Quand j'étais à son niveau, je me suis posé la question: qu'est-ce que tu vas faire avec ton pauvre scooter?  C'est alors que je l'ai jeté contre le camion. J'ai continué à courir après lui. Je me souviens être tombé puis reparti à toutes jambes. Je ne sais plus ce que je faisais. Et finalement je suis arrivé à m'accrocher à la cabine", raconte cet homme qui, sur les images, semblait ensuite passer sous les roues du camion.
Arrivé sur les marches au niveau de la cabine, Franck se met à frapper le conducteur : "Je l'ai frappé, frappé, et frappé encore. De toutes mes forces avec ma main gauche même si je suis droitier. Des coups au visage. Il ne disait rien. Il ne bronchait pas. Il avait son arme à la main. Mais le pistolet ne marchait pas". "J'étais prêt à mourir en fait !", dit Franck, qui a fini par prendre "un coup de crosse sur la tête" et dit s'en sortir aujourd'hui avec un gros hématome, des douleurs à la main, une côte cassée et un petit enfoncement de la cage thoracique.
"Je me suis fait interpeller par la police, qui devait, logiquement, penser que j'étais un terroriste. (...) Et puis quand les choses se sont calmées, on m'a présenté comme étant le témoin principal", affirmé Franck, qui dit avoir tiré "la force et le courage" du fait que son fils était place Masséna, à proximité.
 

mercredi 20 juillet 2016

Double mission de surveillance pour les gendarmes de l'Albret

Plus que jamais, les gendarmes de la compagnie de Nérac sont mobilisés pour lutter contre les comportements dangereux sur les routes. Une mission aussi de surveillance contre les cambriolages s'est accrue…
Vendredi, en fin d'après-midi, les gendarmes néracais ont intercepté un jeune conducteur roulant à près de 137 km/h sur une portion limitée à 80 km/h du côté de Calignac. En quelques minutes à peine, les militaires sous le commandement du capitaine Christophe Collin-Dufresne ont verbalisé une quinzaine de conducteurs pour des excès supérieurs à 30 km/h de la vitesse autorisée. Et ce n'est pas la première opération menée sur le territoire depuis le 1er juillet. Pourtant, déjà bien présents, les militaires accentuent «encore plus» leur présence. «Les comportements sont plus estivaux, la concentration moins présente», explique le capitaine Collin-Dufresne, «on veut inciter les gens à lever le pied». Si les routes principales notamment Nérac-Agen, Nérac-Casteljaloux ou encore Buzet-Damazan, les gendarmes portent une attention particulière également aux réseaux secondaires. «On y trouve aussi des comportements inadmissibles», souligne-t-il. Cette présence intensive veut dissuader les mauvais comportements, principales causes d'une accidentologie en hausse. En effet, le nombre d'accidents est en augmentation. Fort heureusement, le nombre de tués a baissé sur la circonscription néracaise.

Aucun accident lié à l'alcool

«Fort heureusement, les accidents ne sont que matériels», souligne le capitaine de gendarmerie. Les militaires effectuent aussi de nombreux contrôles d'alcoolémie. La région est festive et regorge de nombreuses manifestations où les occasions de trinquer ne manquent pas. Notamment sur les marchés gourmands ou fêtes votives. Mais, pour l'heure, aucun accident n'a été recensé à cause de l'alcool. «Le principal est d'éviter l'accident avec nos contrôles pour que ces rassemblements restent joyeux», poursuit le capitaine Collin-Dufresne.

L'autre activité principale de la compagnie de Nérac est la lutte contre les cambriolages. «Je dois reconnaître que l'on a observé un beau tassement», argumente-t-il «mais les gens doivent rester vigilants notamment dans le sud et sud-est du Néracais». Les gendarmes continuent leur ronde jusqu'aux villages les plus reculés. «Si des personnes ont des doutes, il ne faut pas hésiter à nous contacter», lâche-t-il, «en aucun cas ils ne nous dérangeront. Nous sommes là pour ça».
Enfin, les gendarmes sont également très présents sur le centre-ville de Nérac. Cela grâce au renfort de six réservistes, sur le Néracais, pour la période estivale. «Nous allons au contact de la population et des commerçants», conclut-il. Une manière de permettre aux touristes qui s'approprient le secteur pour leurs vacances de s'y sentir à l'aise. Surtout en cette période où la triste réalité de Nice doit pousser à rester vigilant.
 

 

mardi 19 juillet 2016

Hazebrouck : un homme sauve un automobiliste juste avant une collision avec un train

Le drame a été évité de justesse, lundi soir vers 20h30, rue de la Motte au Bois à Hazebrouck. Un automobiliste de 65 ans a fait un malaise alors qu'il venait de s'engager sur le passage à niveau. Un motard qui le suivait lui a porté secours pour le sortir de la voiture, juste avant le passage d'un TER.
Le train a percuté le véhicule qui a été projeté dans le talus, avant de s'arrêter 300 mètres plus loin. Personne n'a été blessé.
Le motard qui est intervenu est un policier, qui n'était pas en service au moment des faits.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/

INFO TF1. Une mère et ses trois filles violemment agressées à l'arme blanche pour leur tenue trop légère

D'après nos informations, une mère de famille et ses trois filles ont été violemment attaquées à coups de couteau ce matin vers 10 heures dans un centre de vacances VVF situé à Garde-Colombe, dans les Hautes-Alpes. Le pronostic vital de la plus jeune, âgée de 8 ans, est engagé.
Le suspect a pris la fuite en voiture et a été interpellé quelques minutes plus tard par les gendarmes. D'après nos informations, une mère de famille et ses trois filles, âgées de 8 à 14 ans, ont été violemment attaquées à coups de couteau ce matin vers 10 heures dans un centre de vacances VVF situé à Garde-Colombe, dans les Hautes-Alpes.
Leur agresseur présumé, Mohamed B., âgé de 37 ans, aurait agi possiblement pour un motif religieux. Il leur aurait en effet reproché leur tenue trop légère. Le procureur de la République de Gap a cependant indiqué à l'AFP que le motif de l'attaque était encore "très flou". La mère et sa fille de 14 ans ont été grièvement blessées et transportées par hélicoptère à Gap pour y être hospitalisées.
Inconnu des services de renseignement

Le pronostic vital de la fillette de 8 ans est engagé, son état de santé étant jugé très inquiétant par les médecins. Selon Edmond Francou, le maire de la commune, cité par Reuters, la fillette souffrirait d'un poumon perforée. L'état de santé du troisième enfant n'est pas jugé inquiétant.
L'agresseur présumé est en garde à vue. Selon nos informations, il est inconnu des services de renseignement et n'est pas fiché S. Les gendarmes de la section de recherches de Marseille sont chargés de l'enquête.
 

Une équipe de faux policiers dérobe 30 000 € de bijoux

Un couple de retraités castelsarrasinois a été victime d'un lourd préjudice ce week-end. Avec un scénario digne du cinéma, trois individus, qui ont simulé l'arrestation d'un comparse, ont ainsi dérobé 30 000 euros de bijoux aux retraités.
Aphone et encore sous le choc du vol dont elle a été victime avec son mari âgé de 84 ans, Viviane, une retraitée de 78 ans, n'en revient pas de s'être laissée ainsi berner. «Samedi matin, un homme a sonné à la porte nous déclarant que nous avions une fuite d'eau et qu'il devait vérifier notre compteur», témoigne la Castelsarrasinoise qui laissait entrer celui qu'elle prenait alors pour agent de la SAUR ou des syndicats des eaux. À l'intérieur, l'individu semble plus intéressé pour vérifier combien de personnes vivent dans la maison. «Soudain, trois hommes, deux habillés en policiers (pantalon marine et blouson noir avec la mention sécurité dans le dos) et un en civil ont déboulé dans la maison (la porte n'avait pas été verrouillée) en criant : «Vous avez laissé entrer un délinquant !», certifie la septuagénaire qui assistait stupéfaite à une interpellation en direct à son domicile. «Ils l'ont ceinturé, jeté dehors et menotté». Les trois individus qui montraient leurs cartes de «policiers» demandaient à la retraitée où elle avait ses objets de valeurs afin de vérifier si le «voleur» ne les aurait pas dérobés. Incrédule, la Castelsarrasinoise obtempérait et montrait un tiroir où elle range ses bijoux. Vérification faite une bague en rubis et diamant notamment et d'autres bijoux en or dont le montant total est estimé à 30 000 euros, étaient bien toujours à leur place. «Ils m'ont dit qu'il fallait les emporter pour relever les empreintes tout en passant une éponge humide à différents endroits de la maison», témoigne la victime qui ne savait pas à cet instant que les «faux policiers» effaçaient derrière eux les éventuelles traces de leur passage. Sans vergogne, les trois individus répondaient à la septuagénaire qui réclamait où récupérer ses bijoux : «sur le bureau du commissaire». Quelques minutes après leur départ la retraitée qui trouvait l'attitude de «ces policiers» finalement suspecte, appelait le commissariat pour vérifier s'il s'agissait vraiment de fonctionnaires de police. Il était déjà trop tard, le quatuor avait pris la poudre d'escampette avec un beau butin.
Sur place, l'enquêteur de permanence de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Castelsarrasin et une patrouille du commissariat réalisaient les constatations d'usage pour ce vol à la fausse qualité. Un mode opératoire sophistiqué qui ne leur était toutefois pas étranger, plusieurs personnes ayant été récemment victimes du même scénario dans la région bordelaise. Les enquêteurs qui en sont au début de leurs investigations, devraient s'intéresser aux choix des victimes, des personnes vulnérables qui n'ont vraisemblablement pas été trouvées au hasard par ces délinquants ne manquant ni de sang-froid, ni de créativité…
http://www.ladepeche.fr/communes/castelsarrasin,82033.html

lundi 18 juillet 2016

Meurtre à Guéret : l'auteur présumé du tir a été interpellé à Limoges

Un Guérétois de 20 ans a été interpellé hier après-midi, dimanche 17 juillet, à Limoges. Il serait l'auteur présumé du coup de feu qui a tué Kévin, 24 ans, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Il est actuellement en garde à vue au commissariat de Limoges.
Le jeune homme a été géolocalisé grâce à son téléphone portable, et interpellé ce dimanche après-midi par la brigade anti-criminalité de Limoges.
Placé en garde à vue, il nie pour l'instant toute implication dans le meurtre.
Son complice, le conducteur du véhicule, est toujours recherché.

Parallèlement, l'enquête progresse.
La thèse du règlement de compte est privilégiée, peut-être sur fond de querelle amoureuse.

Grâce à un nouveau témoignage, le déroulement de la soirée se précise : un premier coup de feu aurait été tiré, en l'air, au niveau du pub "Rochefort", quelques minutes avant que la voiture ne remonte vers la place Bonnyaud.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/limousin/creuse/gueret

Dordogne : une femme fait une chute de 6 mètres lors d'un parcours dans les arbres

L'accident est survenu vendredi sur le site de La Forêt des écureuils, à Saint-Vincent-le-Paluel (24)
Vendredi, vers 15 h 30, une femme de 31 ans originaire du Val-d'Oise a fait une chute de plus de 6 mètres, depuis un ponton du parcours de grimpe d'arbres de La Forêt des écureuils, à Saint-Vincent-le-Paluel, en Dordogne, à 5 km de Sarlat.
Selon les premières constatations, la victime se serait coincée les doigts au cours du parcours. Sous l'effet de la douleur, elle aurait décroché ses mousquetons de sécurité.
Souffrant de diverses fractures, elle a été transportée au centre hospitalier de Sarlat puis évacuée au CHU de Bordeaux. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.
http://www.sudouest.fr/2016/07/18/dordogne-une-femme-fait-une-chute-de-6-metres-lors-d-un-parcours-dans-les-arbres-2438439-2141.php

Un avion fait un atterrissage d'urgence dans un champ en Ariège, pas de victime

Un avion type Cessna venant d'Espagne a dû faire un atterrissage d'urgence ce matin vers 9h30 dans un champ au Fossat en Ariège.
Il semble que l'appareil ait connu des ennuis mécaniques.
Le pilote a bien géré l'atterrissage. Il n'est pas blessé.
http://www.ladepeche.fr/communes/le-fossat,09124.html

dimanche 17 juillet 2016

Déguisés en vendeurs de glace, des terroristes veulent frapper les plages méditerranéennes cet été

Le nouveau plan cauchemardesque de Daech a été révélé par les services secrets allemands et relayé par le journal Bild. L’organisation terroriste préparerait une vague d’attentats cet été sur les plages de la Méditerranée, moins d’un an après la terrible attaque sur la plage de Sousse en Tunisie le 26 juin qui a fait 38 morts.

« Une nouvelle dimension de la terreur »

Le scénario fait froid dans le dos : des terroristes se déguiseraient en vendeurs de glace afin de circuler parmi les vacanciers sans éveiller leur méfiance. Ils attaqueraient ensuite les touristes au fusil d’assaut ou utiliseraient des ceintures explosives, en choisissant volontairement des plages très fréquentées pour faire un maximum de victimes. Selon un haut fonctionnaire allemand, ce serait une manière de « créer une nouvelle dimension de la terreur de l’EI ». De plus, il est très difficile de surveiller toutes les plages ainsi que les allées et venues des vendeurs ambulants.
Si les services secrets allemands affirment avoir été prévenus par leurs homologues italiens, ceux-ci réfutent pourtant l’information. « « Il n’y a pas d’avertissement de cet ordre », a démenti une source italienne anonyme à la presse belge. « Personne ne nous a parlé d'attaques de ce genre », a confirmé le président italien de la commission parlementaire sur la sécurité.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/04/20/2329254-deguises-vendeurs-glace-terroristes-veulent-frapper-plages-mediterraneennes-ete.html

Accidents : mort d'un automobiliste à Quimperlé (29), deux blessés graves à Cornillé (35)

Deux accidents graves cette nuit en Bretagne. Un automobiliste de 43 ans est mort éjecté de sa voiture, après des tonneaux à Quimperlé, dans le Finistère. A Cornillé en Ille-et-Vilaine, deux hommes d'une trentaine d'années, éjectés eux-aussi, ont été transportés en urgence absolue au CHU.
Il était 1h du matin environ, au niveau de Quimperlé sur la RN165, dans le sens Lorient-Brest, lorsqu'une voiture, seule, a fait des tonneaux sur la route. L'automobiliste de 43 ans est décédé.
Peu avant, à 21h en Ille-et-Vilaine, deux hommes ont également été ejectés de leur véhicule après des tonneaux. L'accident s'est produit rue du Bois Simon à Cornillé. Les deux victimes, âgées d'une trentaine d'années, ont été transportées en urgence absolue au CHU de Pontchaillou à Rennes.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/accidents-mort-d-un-automobiliste-quimperle-29-deux-blesses-graves-cornille-35-1049847.html

Corse: un policier écroué pour meurtre

Un officier de la police judiciaire en poste à Bastia a été mis en examen et écroué hier au centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse) pour meurtre, d'après le parquet.  L'homme, Philippe Soudais, 46 ans, est accusé d'avoir abattu Alexandre Rivier, 42 ans, le soir du 14 juillet, à Biguglia (Haute-Corse).
Selon le procureur de la République à Bastia Nicolas Bessonne, s'il ne nie pas les faits, le policier, qui était sous l'emprise de l'alcool, avec une alcoolémie à 0,99 g/l, dit se souvenir de tout sauf des coups de feu, évoquant un "black-out".
En instance de divorce, il s'était rendu au domicile de sa femme et une violente altercation aurait éclaté. M. Rivier, qui habitait sur le même pallier, serait alors intervenu, alerté par les cris. "Il a voulu faire cesser cette scène et une bagarre a suivi. M. Rivier aurait apparemment pris le dessus au cours de celle-ci", a précisé M. Bessone.
M. Soudais, "particulièrement énervé", serait par la suite revenu au domicile de son épouse, muni de son arme de service, et aurait fait feu à cinq reprises en direction de M. Rivier, qui a succombé à ses blessures quelques minutes plus tard.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

samedi 16 juillet 2016

Gard:un randonneur meurt en secourant sa fille

Un randonneur âgé d'une quarantaine d'années s'est tué samedi vers 12h30 dans le massif de l'Aigoual (Gard), sur le site des Cascades de l'Hérault, en chutant dans un ravin d'une vingtaine de mètres pour secourir sa fille de 12 ans qui a été hospitalisée, a-t-on appris auprès des secours du Gard.

Le randonneur a chuté dans un ravin longeant le chemin qu'il empruntait avec sa famille. Sa fille, âgée de 12 ans, «a chuté la première, son père se jetant à son secours», selon cette source.

«La scène s'est déroulée devant la mère de famille et d'autres membres de la famille», a indiqué à l'AFP le commandant Jean-Pierre Passiti (Codis du Gard). La jeune victime souffre d'un trauma abdominal. Secourue par une équipe de sapeurs-pompiers spécialisée en intervention en milieu périlleux, elle a été hélitreuillée dans l'après-midi par un hélicoptère de la sécurité civile et transférée vers l'hôpital Lapeyronie (CHRU) de Montpellier. «La jeune fille était consciente au moment de notre intervention, a ajouté Jean-Pierre Passiti. Le trauma étant interne, seules des radios pourront indiquer la gravité de ses blessures.»

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Dans les hôpitaux niçois, "c'était la guerre

C'était la guerre… Il y avait des touristes partout, qui pleuraient, et beaucoup d'étrangers qui ne parlaient pas français et qui étaient complètement affolés", raconte à Nice-Matin un jeune médecin hospitalier présent jeudi soir pour accueillir les victimes de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Dans les différents hôpitaux de la ville, les personnels de santé voient arriver des blessés graves, des jeunes "avec des membres arrachés" notamment.

"On a pu mesurer la force des équipes"

"Nous n'avons eu le choix parfois de réaliser des amputations", se souvient ce médecin, qui rapporte que le premier blessé à arriver "avait une jambe arrachée". "Certaines victimes sont arrivées déjà mortes, d'autres se sont éteintes sur place… Mais face à toutes ces victimes, à tous les blessés, les patients en urgence vitale, on a pu mesurer la force des équipes", se félicite-t-il. Un jeune infirmier assure quant à lui qu'une "vingtaine de patients" ont été opérés à l'hôpital Pasteur II de Nice cette nuit-là.
Un bilan provisoire, dressé à vendredi à 17h à Nice par le procureur de Paris François Molins, fait état de 84 morts et de 202 blessés, dont 25 se trouvaient toujours en réanimation vendredi