samedi 30 avril 2016

Des caméras pour remplacer les rétroviseurs dès 2018 : ça coûtera plus cher ?

La règlementation européenne autorisera les constructeurs automobiles à supprimer les rétroviseurs et à les remplacer par des caméras dès 2018. Mais ce nouveau dispositif fera-t-il augmenter les prix à l'achat ? Réponse avec un spécialiste.
Il est l'obsession des moniteurs et le b.a.-ba des apprentis conducteurs. Le coup d'oeil au rétroviseur latéral pourrait bien devenir vieux jeu. A la place : une caméra et un écran à l'intérieur de l'habitacle. Cette innovation existe déjà sur des prototypes ou modèles rares comme la Volkswagen XL1.
Cette caméra présente un avantage essentiel : un meilleur aérodynamisme. Car les rétroviseurs créent une résistance aux vents et donc une consommation légèrement supérieure et à la longue et même plus de bruit à grande vitesse. Le bon vieux rétroviseur central qui ne présente pas ces inconvénients devrait quant à lui perdurer.
Un rétroviseur classique, "c'est très onéreux"

Une annonce qui inquiète déjà les futurs acquéreurs de véhicules neufs. Pourtant, le prix des voitures du futur ne devrait pas être impacté par cette évolution. "Une caméra aujourd’hui, ça ne coûte quasiment rien", analyse Jean-Rémy Macchia, journaliste spécialisée en automobile. Ca a un coût bien sûr, mais il est très faible."
Selon lui, un rétroviseur coûte serait même plus onéreux qu'une caméra. "Une vitre, un miroir, c'est un matériau différent par rapport à la coque. Il y a besoin de tout un système pour le faire tourner, le dégivrer, voire rabattre les rétroviseurs électriquement. Ça c'est très onéreux. Au contraire, je pense que les caméras vont aboutir à un moindre coût de cette fonction rétrovision sur la voiture."
Autre avantage : une meilleure vision lorsque la visibilité est basse, entre chien et loup ou sous la pluie battante, les caméras de rétrovision permettront d'ajuster la luminosité de l'écran. Un écran qui pourrait même entourer les zones de danger en rouge.
 

vendredi 29 avril 2016

France 2: Elise Lucet fait ses adieux au journal de 13 heures

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Clap de fin pour Elise Lucet. La journaliste présente ce vendredi son dernier journal de 13 heures sur France 2, un poste qu’elle occupait depuis onze ans. Pendant quinze ans, elle avait aussi présenté les journaux télévisés de France 3.
« Je pars avec des souvenirs extrêmement forts d’actualité pure, de la chute du mur de Berlin aux attentats du 11 septembre 2001, la guerre en Irak, les migrants, les attentats en France, l’évasion fiscale, le chômage en France, la société française qui a tellement bougé avec l’ubérisation », a confié au Figaro la journaliste de Cash Investigation qui, tout en maintenant ce programme, va désormais se consacrer à la modernisation de deux autres rendez-vous phares de la chaîne : Envoyé spécial et Complément d’enquête, diffusés le jeudi soir.

Des « moments formidables » dans les « 5 dernières minutes »

De « Thomas Dutronc, qui me fait chanter ; Buzz Aldrin, qui m’explique son voyage sur la lune ; Lionel Richie, qui chante avec moi ; les lions du cirque Edelstein » à « Wolinski et Cabu, que j’ai eus sur mon plateau plusieurs fois, notamment Cabu quelques semaines avant l’attaque contre Charlie Hebdo », Elise Lucet n’oublie pas non plus les « moments formidables » vécus dans la séquence « Les 5 dernières minutes », en fin de JT.
Marie-Sophie Lacarrau et Nathanaël de Rincquesen, les jokers habituels de la journaliste, seront aux commandes du « 13 heures » de France 2 jusqu’à la fin de la saison. En revanche, le successeur d’Elise Lucet n’a pas encore été dévoilé.
http://www.20minutes.fr/medias/france_televisions/

mercredi 27 avril 2016

EN DIRECT. Transféré en France, Abdeslam va être placé à l'isolement à Fleury-Mérogis : les images de son convoi

Transféré par hélicoptère de la Belgique vers la France ce mercredi, Salah Abdeslam est arrivé au Palais de justice de Paris aux alentours de 11h. Il sera présenté aux juges d'instruction en début d'après-midi en vue de sa mise en examen. Il sera incarcéré dans "un établissement adaptée d'Ile-de-France", a déclaré le ministre de la Justice. Des sources proches du dossier affirment qu'il s'agit de la prison de Fleury-Mérogis.
Il a quitté la Belgique. Salah Abdeslam, présenté comme seul survivant du commando jihadiste qui a commis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, a été remis à la France mercredi, a annoncé le parquet fédéral belge. "Je suis en mesure de confirmer qu'il a été extradé", a déclaré une porte-parole du parquet.

Le terroriste présumé est arrivé par hélicoptère peu après 9H sur la base aérienne de Vélizy-Villacoublay. Son transfert a été encadré du début à la fin par des membres du GIGN. "Le mandat d'arrêt lui a été notifié après son arrivée à 9h05 sur le territoire national", a précisé le parquet de Paris dans un communiqué, indiquant qu'il allait requérir le placement d'Abdeslam en détention provisoire.

A LIRE >>>    
Attentats de Paris : comment la France et la Belgique coopèrent

Abdeslam sera incarcéré à Fleury-Mérogis

Salah Abdeslam est arrivé peu avant 11h au Palais de justice de Paris. Il sera présenté en début-midi aux juges d'instruction en vue de sa mise en examen. Il sera incarcéré dans un quartier d'isolement au sein d'un "établissement d'Ile-de-France adapté", a annoncé le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas. Selon des sources proches du dossier, il sera détenu à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).

Le principal suspect encore en vie des attentats du 13 novembre sera défendu par le médiatique avocat lillois Frank Berton, célèbre notamment pour avoir plaidé la cause des accusés d'Outreau, de Florence Cassez ou encore des islamistes impliqués dans les attentats de Paris en 1995. Interrogé sur le transfert de son nouveau client, Me Berton s'est dit "assez surpris qu'il soit déjà ici aujourd'hui".

Abdeslam avait été arrêté le 18 mars à Bruxelles après plus de quatre mois de cavale. Les autorités françaises avaient délivré un mandat d'arrêt européen dès le lendemain pour demander son transfert.

mardi 26 avril 2016

Le groupe français DCNS remporte un mégacontrat de 34 milliards d'euros avec l'Australie

L'entreprise française DCNS a obtenu mardi un contrat estimé à 34 milliards d'euros avec l'Australie en vue de construire la prochaine génération de sous-marins du pays. Le groupe hexagonal a été préféré à deux concurrents allemand et japonais.
Le groupe français DCNS a remporté mardi face à ses concurrents allemand et japonais un mégacontrat estimé à 34 milliards d'euros en vue de la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens.
  
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a annoncé mardi lors d'une conférence de presse l'issue d'un processus d'appel d'offres de plusieurs années, après en avoir informé le président français François Hollande.

"Les meilleures capacités pour répondre aux besoins uniques de l'Australie"

La recommandation du panel chargé d'étudier les offres était "sans équivoque", a déclaré le chef du gouvernement australien. "L'offre française présentait les meilleures capacités pour répondre aux besoins uniques de l'
Australie." Ce contrat à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d'euros)  est la plus importante commande militaire passée par l'Australie. Il porte sur 12 sous-marins océaniques qui devront remplacer les sous-marins actuels de la classe Collins fonctionnant au diesel et à l'électricité.
   La France est reconnaissante de la confiance que lui témoigne l'Australie et fière de l'excellence technologique dont ses
entreprises ont su faire preuve dans cette compétition de haut niveau", a déclaré l'Elysée dans un communiqué. Le spécialiste français du naval de défense détenu par l'Etat et Thalès était en concurrence avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais. DCNS proposait une version à propulsion classique de son Barracuda, quand ThyssenKrupp défendait Type 216 et le Japon le Soryu.
  
Un choix "historique" pour Paris
  
Le processus d'appel d'offres a été politiquement sensible en Australie, avec en toile de fond les craintes pour l'avenir de l'industrie navale australienne. Canberra cherchait à obtenir des assurances qu'une grande partie du processus de fabrication serait réalisée en Australie de façon à maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne. "C'est un grand jour pour notre marine, un grand jour pour l'économie australienne du 21e siècle, un grand jour pour l'avenir de l'emploi", a déclaré Malcolm Turnbull à Adelaide, où les sous-marins seront construits.

"Ce nouveau succès sera créateur d'emplois et de développement en France comme en Australie", a assuré de son côté l'Elysée. "Le choix par l'Australie de la France et de DCNS comme partenaires pour la construction de 12 sous-marins est historique. Il marque une avancée décisive dans le partenariat stratégique entre les deux pays, qui vont coopérer durant 50 années sur l'élément majeur de souveraineté que représente la capacité sous-marine."   

"Les vaisseaux les plus sophistiqués construits dans le monde"

L'entrée en service des nouveaux sous-marins est prévue en 2027. Le contrat prévoit une enveloppe globale sur 50 ans comprenant notamment les infrastructures, la maintenance et la formation des équipages. Les 12 sous-marins, a assuré le Premier ministre australien, seront "les vaisseaux les plus sophistiqués construits dans le monde".

Alliée des Philippines, l'Australie s'inquiète notamment de l'attitude de la Chine en mer de Chine méridionale, objet d'âpres contentieux territoriaux entre Pékin et les capitales régionales. L'Empire du Milieu y mène d'énormes opérations de remblaiement d'îlots, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses. L'Australie est par ailleurs engagée dans la coalition emmenée par les Etats-Unis contre Daech en Syrie et en Irak.
 

lundi 25 avril 2016

Le combat «courageux» de Jacques Chirac contre la maladie

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Jacques Chirac est très affaibli. Celui qui mène un « combat courageux contre la maladie » et qui vient de perdre sa fille aînée, Laurence, vit un « moment très dur », a expliqué son gendre Frédéric Salat-Baroux sur Europe 1.
Le décès de sa fille, le 14 avril, « c’est nécessairement un moment très dur pour lui ». « Jacques Chirac, c’est un homme qui, depuis des années, se bat contre la maladie et qui vit maintenant la pire des choses qui puisse arriver à une personne, c’est-à-dire perdre son enfant », a déclaré l’ancien secrétaire général de l’Elysée, époux de Claude Chirac, la fille cadette de l’ancien chef de l’Etat.
>> A lire aussi : Les trois ex-présidents de la République coûtent 9,6 millions d'euros par an à l'Etat, selon un député

« C’est un homme courageux, il l’a toujours été »

L’ancien président, âgé de 83 ans, a-t-il pleinement conscience de son état ? « Oui, il a conscience, et c’est en cela que son combat contre la maladie est un combat qui est particulièrement courageux. C’est un homme courageux, il l’a toujours été et il l’est encore plus face à la maladie », a souligné Frédéric Salat-Baroux, qui vient de publier un livre, La France est la solution (Plon).
Jacques Chirac a été plusieurs fois hospitalisé depuis son départ de l’Elysée en 2007. En décembre dernier, il avait passé une quinzaine de jours dans un hôpital parisien en raison d’un affaiblissement général.
http://www.20minutes.fr/dossier/jacques_chirac

Fessenheim : François Hollande confirme la fermeture de la centrale

Le Président de la République a confirmé lundi matin que Fessenheim serait la première centrale nucléaire à fermer dans les années qui viennent. Le décret qui abrogera l'autorisation d'exploiter de cette centrale sera pris "cette année".
François Hollande a précisé que "les discussions sont en cours entre l'Etat et EDF sur les conditions de cette opération et notamment sur l'indemnisation", que l'Etat devra verser aux actionnaires de la centrale (EDF, mais aussi l'allemand EnBW et les suisses Alpiq, Axpo et BKW).
Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, a donné un peu plus de précisions sur la fermeture de Fessenheim, lundi matin sur Europe 1. La centrale fermera fin 2018, lorsque l'EPR de Flammanville sera mis en service.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/
JB Lévy sur la fermeture de Fessenheim

vendredi 22 avril 2016

Attentats de Bruxelles: Un mois après, où en est l'enquête?

Le 22 mars, à 7h58, deux hommes se faisaient exploser à l’aéroport de Zaventem, à Bruxelles, tuant 14 personnes. Près d’une heure plus tard, c’était au tour de la station de métro Maelbeek d’être le théâtre d’une attaque terroriste qui faisait une vingtaine de morts. En un mois, la Belgique a considérablement progressé dans son enquête sur ces attentats revendiqués par Daesh.
>> A lire aussi : Attentats de Bruxelles: De l’explosion à Zaventem aux images des suspects, le fil de la journée
En parvenant à identifier rapidement les trois kamikazes des attaques, les enquêteurs ont pu reconstituer les liens entre les commandos. Najim Laachraoui et Ibrahim El-Bakraoui ont très vite été reconnus comme les terroristes de Zaventem, sur les images de vidéosurveillance de l’aéroport. Le troisième individu, dit « homme au chapeau », qui a pris la fuite avant les explosions, a mis davantage de temps à être identifié.

« L’homme au chapeau » identifié

Il s’agirait, selon ses déclarations en garde à vue, de Mohamed Abrini, arrêté par la police belge le 8 avril à Anderlecht. Abrini était déjà recherché par la police dans le cadre des attentats du 13 novembre. Des images de vidéosurveillance le montrent en compagnie de Salah Abdeslam, principal suspect des attaques parisiennes, deux jours avant le 13 novembre, dans la Clio qui a servi à convoyer les kamikazes du Stade de France.
Si Mohamed Abrini reconnaît être l'« homme au chapeau », il minimise son implication dans les attentats qui ont endeuillé Bruxelles. D’après lui, il aurait dû lui aussi se faire sauter à l’aéroport, mais aurait renoncé au dernier moment avant de prendre la fuite. Toujours d’après ses déclarations auprès des enquêteurs, il aurait jeté sa veste dans une poubelle et revendu son chapeau… Il se trouve actuellement en détention provisoire, a été transféré il y a peu à la prison de Bruges et a été inculpé pour « assassinats terroristes ».
Mohamed Abrini se trouvait en compagnie d’un autre suspect, lors de son interpellation à Anderlecht : Osama Krayem. Lui aussi arrêté, ce Suédois était connu des enquêteurs sous la fausse identité de Naïm Al-Hamed. Ses empreintes avaient été retrouvées dans l’appartement de Schaerbeek d’où les kamikazes de l’aéroport de Zaventem, Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, étaient partis le 22 mars. Osama Krayem figure également sur les images de vidéosurveillance du métro bruxellois, sur lesquelles on le voit en compagnie du kamikaze de la station Maelbeek, Khalid El Bakraoui.
Il est soupçonné d’avoir acheté les sacs qui ont servi aux attentats en Belgique. L’avocat de Krayem affirme qu’il aurait lui aussi renoncé à se faire exploser au dernier moment. Le sac à dos qu’il portait ce jour-là et que l’on aperçoit sur les vidéos n’a toujours pas été retrouvé par les enquêteurs. Osama Krayem a lui aussi été inculpé d'« assassinats terroristes ».

Six personnes inculpées

En plus d’Abrini et de Krayem, d’autres suspects ont été interpellés au cours de ces dernières semaines. Hervé B. M. et Bilal El Makhoukhi deux amis d’enfance, arrêtés eux aussi le 8 avril, ont tout deux été inculpés pour participation aux activités d’un groupe terroriste et complicité d’assassinats terroristes. Ils sont soupçonnés d’avoir aidé Mohamed Abrini et Osama Krayem. Bilal El Makhoukhi, parti faire le djihad en Syrie et condamné à 5 ans de prison pour son implication dans l’organisation Sharia4Belgium - dissoute en 2012 - clame son innocence.
Selon La Dernière heure, il serait suspecté d’avoir été chargé par le commanditaire syrien des attaques de récupérer et transporter un « colis » après les attentats de Bruxelles. De son côté, Hervé B. M. est soupçonné d’avoir logé Mohamed Abrini pendant sa cavale. Deux frères ont également été arrêtés par les enquêteurs belges et inculpés pour complicité. Ils auraient « nettoyé » une des planques des kamikazes du 22 mars située à Etterbeek, perquisitionnée le 9 avril. Les investigations dans l’appartement n’ont rien donné.

Le rôle des frères El Bakraoui

L’enquête a aussi permis de clarifier les rôles de chacun des membres de la cellule franco-belge. Najim Laachraoui a ainsi été identifié comme l’artificier des attaques de Bruxelles - et Paris. Des traces ADN de ce diplômé en électronique ont été retrouvées sur du matériel explosif dans l’appartement de Schaerbeek où ont été confectionnées des ceintures explosives utilisées par les kamikazes
Quant aux frères El Bakraoui, ils sont décrits par Mohamed Abrini, mais aussi par le magazine de Daesh Dabiq comme les cerveaux des attentats de Bruxelles. D’après la revue anglophone, Ibrahim et Khalid, qui se seraient radicalisés en prison, seraient en fait à l’origine des attentats de Bruxelles et de Paris.
Ce sont eux qui auraient « commencé à rassembler les armes », « acheter les explosifs », « élaborer les plans », qui serviront aux attentats de Paris puis de Bruxelles, en mars. « Tous les préparatifs pour les raids de Paris et de Bruxelles ont commencé avec lui et son frère aîné Ibrahim », résume ainsi Daesh dans un texte non signé.
Les investigations se poursuivent pour établir d’éventuelles complicités.

http://www.20minutes.fr/societe/attaques-terroristes-paris/

mardi 19 avril 2016

Un homme se tue contre un platane à la sortie de Bergerac

La voiture du quinquagénaire s’est encastrée dans un arbre, lundi matin
C'était lundi, un peu avant 7 heures. Un Bergeracois filait en direction de Périgueux sur l'avenue Marceau-Feyry, au volant de sa voiture. L'accident a eu lieu au niveau de l'intersection avec la rue des Primevères.
Quand les secours sont arrivés sur place, l'automobile était encastrée dans un platane qui borde la route. Au volant, le Bergeracois de 51 ans était décédé.
Sur les lieux, les enquêteurs n'ont pu mettre la main sur aucun témoin et n'ont relevé aucune trace de freinage indiquant que sa conduite ait été perturbée par un élément extérieur.

Malaise ?

L'hypothèse du malaise ou de l'inattention est privilégiée. Cependant, le commissariat de police de Bergerac invite toute personne qui aurait assisté au drame à se manifester. Pour l'instant, tous les éléments relevés indiquent que cet homme était seul en cause et aucun examen du corps n'a été demandé par le parquet.
http://www.sudouest.fr/2016/04/19/il-se-tue-contre-un-platane-2334813-1733.php

samedi 16 avril 2016

Nuit agitée à Paris : 22 interpellations en marge de la "Nuit Debout"

De nouveaux affrontements ont eu lieu la nuit dernière entre casseurs et force de l'ordre dans la capitale. 22 personnes ont été arrêtées et 4 policiers ont été blessés, selon la préfecture de police.
Vingt-deux personnes ont été interpellées pour "jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, recel de vol" dans la nuit de vendredi à samedi en marge de la "Nuit debout" après des violences contre les forces de l'ordre et des dégradations commises dans le nord-est de Paris, a annoncé la préfecture de police. Quelques manifestants ont été incommodés par des gaz lacrymogènes, alors que quatre policiers et gendarmes ont été blessés légèrement.
Alors que 3000 personnes ont participé à la manifestation dans la soirée place de la République, "une centaine d'individus déterminés" parmi elles ont rassemblé vers 01h30 poubelles et autres panneaux de chantiers puis ont brûlé des palettes et des détritus, avant de jeter "à de nombreuses reprises" des projectiles (bouteilles, cannettes, pavés) sur les forces de l'ordre, affirme la préfecture de police dans un communiqué.
Deux agences bancaires et un chantier vandalisés 
Celles-ci ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène puis ont repoussé hors de la place de la République "le groupe de casseurs", qui s'est dispersé dans le secteur des Buttes-Chaumont, dans le nord-est de la capitale, en commettant "un certain nombre de dégradations". Deux agences bancaires et un chantier ont notamment été vandalisés sur son passage. Le Préfet de police, tout en soulignant "la grande maîtrise des policiers et gendarmes" intervenant contre ces "casseurs", a appelé les organisateurs de la Nuit debout à "faire respecter les horaires et les modalités des déclarations de rassemblement déposées en préfecture", dans le communiqué.
Les auteurs de violences en marge de manifestations contre la loi travail et de la Nuit debout seront "inlassablement interpellés et poursuivis", avait menacé vendredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, après que de nombreux incidents, qu'il a qualifiés d'"intolérables", se furent encore produits dans la capitale la nuit précédente. "151 policiers ont été blessés depuis le début de ces manifestations", avait-il alors indiqué.
Depuis deux semaines, la place de la République est l'épicentre d'un mouvement citoyen inédit, "Nuit debout", lancé au soir du 31 mars contre le projet de loi travail "et le monde qui va avec", qui a essaimé dans plus d'une cinquantaine de villes françaises
 

jeudi 14 avril 2016

Contresens sur l'A48 entre Voreppe et Grenoble

Pendant les vacances scolaires, avant 7 heures du matin, le trafic n'était pas très dense ce jeudi quand cet automobiliste a soudain fait demi-toure en arrivant au péage de Voreppe, pour repartir sur l'A48 à contresens.
Malgré les appels de phares, la voiture a continué de rouler en direction de Grenoble. A hauteur de Saint-Egrève, un automobiliste voulant l'éviter a percuté la glissière en béton. Personne n'a été blessé.
L'octogénaire s'est finalement arrêté près de Grenoble, au niveau de la jonction entre l'A48 et l'A480. Le conducteur d'un camion arrivant en face a eu le réflexe de positionner son véhicule devant la voiture pour l'empêcher de repartir. Interpellé par les policiers, l'automobiliste leur a expliqué avoir fait demi-tour avant le péage après avoir réalisé qu'il s'était trompé de direction.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/contre-sens-sur-l-a480-entre-voreppe-et-grenoble-974992.html

Agen : il vise des pigeons avec une carabine et blesse une jeune femme

Le jeune homme de 21 ans a été interpellé mardi après-midi, rue Lassaigne
Une jeune femme a été blessée par un tir de carabine, mardi après-midi, à Agen. Alors qu'elle attendait dans la rue Lassaigne, cette dernière a été touchée au visage par un plomb provenant d'un appartement situé en face.
L'auteur du tir, un jeune homme de 21 ans, a été interpellé et entendu selon une procédure d'audition libre. S'il a reconnu avoir acheté cette carabine et tiré quatre ou cinq fois, il a assuré qu'il visait uniquement les pigeons. L'arme a été saisie pour être détruite.
La victime, elle, n'a toujours pas été entendue. Le niveau de sa blessure devrait déterminer le degré des poursuites.
http://www.sudouest.fr/2016/04/13/agen-il-vise-des-pigeons-avec-une-carabine-et-blesse-une-jeune-femme-2329767-3603.php

mercredi 13 avril 2016

Metz : feu de parking souterrain

Un feu important a pris à 1h 56 mardi, dans un parking souterrain de la rue du Béarn à Metz.
3 véhicules ont été brûlés, 50 personnes évacuées et un bébé de 8 mois transporté au centre hospitalier en "urgence relative" du fait de son taux de monoxyde de carbone élevé.

D'importants moyens de secours ont été déployés par les sapeurs pompiers cette nuit à 1h 56 pour un feu qui s'était déclaré dans un parking souterrain de la rue du Béarn à Metz.
Quatre engins, la grande échelle, 3 VSAV (
Véhicule de Secours et d'Assistance aux Victimes) ont été mis en oeuvre.

3 véhicules ont été détruits par le feu, 50 personnes évacuées de leurs habitations, un bébé de 8 mois a été transporté en "urgence relative" au centre hospitalier en raison de son taux de
monoxyde de carbone élevé.

Les sapeurs pompiers sont restés cinq heures sur le lieu du sinistre.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/moselle/metz/metz-feu-de-parking-souterrain-973432.html

Hippodrome de Nantes: une spectatrice percutée par un cheval

Une sexagénaire qui assistait à une course hippique à l'hippodrome de Nantes a été légèrement blessée après avoir été percutée par un cheval, hier après-midi, un "accident rarissime", a indiqué la société organisatrice. Vers 15h50, un cheval qui était dans la ligne droite d'arrivée du Prix Sarah Gosse "a voulu sortir de la piste et a franchi la lice (la clôture entourant le champ de courses, ndlr), percutant des gens qui regardaient la course", a expliqué Jean-Pierre Vallée-Lambert, président de la Société des courses de Nantes.

"Une personne a été transportée à l'hôpital, une sexagénaire, mais elle ne souffre pas de graves blessures", a-t-il précisé. Les "autres personnes" violemment percutées par le cheval ont été immédiatement secourues par deux urgentistes présents à l'hippodrome et n'ont que "des blessures superficielles", tout comme le jockey, a-t-il ajouté.

Le cheval est quant à lui "mort, quelques instants après" avoir chuté, selon Jean-Pierre Vallée-Lambert.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

lundi 11 avril 2016

TERRORISME: Parcours du 3ème auteur de l'attentat de Zaventem

Marseille-Bordeaux (0-0) : les supporters de l'OM en colère, 5 interpellations durant le match

Les supporters marseillais n'ont pas apprécié le spectacle offert par l'OM dimanche soir face à Bordeaux (0-0) et l'ont fait savoir. Plusieurs personnes ont été interpellées pour utilisation de fumigènes et lancements de projectiles.
"Allez les chèvres !". Le match Marseille-Bordeaux (0-0) s'est plus distingué par le défoulement des supporters, traitant leurs joueurs et insultant les dirigeants, que par son pauvre football, dimanche en clôture de la 33e journée de Ligue 1. Les virages frondeurs ont accompagné le point pris par leur équipe, bon pour le maintien, avec six longueurs d'avance sur le Gazélec Ajaccio. Ils n'ont toujours pas vu l'OM gagner au stade Vélodrome en championnat depuis le 13 septembre contre Bastia (4-1).
Les Bordelais d'Ulrich Ramé peuvent eux quasiment fêter le leur, de maintien, avec 43 points, dans une saison pénible mais pas tant que celle des Olympiens. Le match s'est fini dans la même atmosphère nocive que lors de la raclée contre Rennes (5-2). Les forces de l'ordre ont dû intervenir aux pieds des virages dans le temps additionnel pour prévenir une potentielle invasion de la pelouse.
Cinq personnes ont été interpellées pour des lancers de fumigènes ou de projectiles, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. Environ 200 supporters massés devant l'entrée principale après le match ont été chargés par les CRS. Dès l'échauffement, les banderoles frondeuses et injurieuses ont fleuri, et le président Vincent Labrune a été outragé en chansons toute la soirée. "Evitez-nous l'humiliation d'une relégation", demandait le virage Sud. Deux fois pendant le match, les South Winners ont fait défiler sur la musique de "Benny Hill" des pancartes à l'effigie de chèvres dans les gradins, le troupeau étant guidé par une caricature de Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire.
 

 

dimanche 10 avril 2016

Attentats: La cellule de Bruxelles voulait à nouveau frapper la France

La cellule djihadiste de Bruxelles voulait de nouveau frapper Paris, a annoncé le parquet fédéral belge ce dimanche. Une confirmation d’informations parues dans la presse belge selon lesquelles c’est pris de court par les avancées de l’enquête, et notamment l’arrestation de Salah Abdeslam, que les terroristes ont choisi de frapper Bruxelles plutôt que la capitale française.
>> A lire aussi: Quel a été le rôle de Mohamed Abrini?
​Mohamed Abrini, qui a avoué être le 3e homme de l’aéroport de Bruxelles, aurait précisé selon Le Soir que c’est dans la « précipitation » qu’ils auraient ciblé la capitale belge.

Ils ont frappé Bruxelles « dans l’urgence »

Arrêté vendredi, déjà inculpé dans le dossier des attentats de Paris, il a été également inculpé d'« assassinats terroristes » dans le dossier des attaques du 22 mars à Bruxelles, pour « participation aux activités d’un groupe terroriste, d’assassinats terroristes et de tentatives d’assassinats terroristes », scellant formellement le lien entre les deux attaques.
« Le parquet fédéral confirme qu’il ressort de plusieurs éléments de l’enquête que l’objectif du groupe terroriste était de frapper à nouveau la France et que c’est pris de court par l’enquête qui avançait à grands pas qu’ils ont finalement décidé dans l’urgence de frapper Bruxelles », explique le parquet dans un bref communiqué.
En déplacement à Alger ce dimanche, Manuel Valls a relevé que ses informations constituaient « la preuve des menaces très élevées qui pèsent sur la France ». « C’est une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur toute l’Europe et, bien sûr, sur la France en particulier », a déclaré Manuel Valls lors d’une conférence de presse à Alger. « Nous ne relâcherons pas notre vigilance » a-t-il assuré.

Un autre inculpé avoue être le deuxième homme du métro

Les rebondissements se multiplient depuis l'arrestation vendredi dans la commune bruxelloise d'Anderlecht de Mohamed Abrini, cet ami d'enfance de Salah Abdeslam.  Selon la RTBF, Osama Krayem, un Suédois de 23 ans arrêté le même jour que Mohamed Abrini et identifié comme le deuxième homme du métro bruxellois, est également passé aux aveux.
Il a indiqué être parti le 22 mars d'un appartement d'Etterbeek, à Bruxelles, avec Khalid El Bakraoui, selon la chaîne publique. Les deux hommes ont été filmés ensemble quelques minutes avant que ce dernier ne se fasse exploser à la station de métro Maelbeek. Les enquêteurs seraient à la recherche du sac à dos d'Osama Krayem, visible sur les images de vidéosurveillance. Une perquisision menée samedi à Etterbeek n'a rien donné.
Les enquêteurs soupçonnent Salah Abdeslam d'être allé chercher Krayem, ainsi que le dénommé Amine Choukri, à Ulm (Allemagne), le 3 octobre quand ils sont, très probablement, rentrés de Syrie. Deux autres hommes, Hervé B. M., un Rwandais de 25 ans, et Bilal E. M., 27 ans, ont également été inculpé dans le volet belge pour avoir aidé Abrini et Krayem.
http://www.20minutes.fr/societe/

samedi 9 avril 2016

Nantes : l'appel à témoins de la police des polices qui énerve les policiers

Le commissariat de Waldeck est en ébullition depuis que les fonctionnaires de police nantais ont découvert des affichettes appelant à témoigner à propos de possibles violences policières survenues à Nantes le 24 mars
Les syndicats de policiers nantais sont unanimes. "Des policiers qui diffusent des appels à témoins contre les policiers sur la voie publique", Stéphane Léonard, du syndicat SGP police n'en revient toujours pas ! Arnaud Bernard, du syndicat Alliance, rapelle la difficulté d'agir dans un climat de sérénité dans un climat de violence, "J'invite l'IGPN à descendre de ses bureaux rennais et à aller se confronter aux manifestants" !
http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-l-appel-temoins-de-la-police-des-polices-qui-enerve-les-policiers-971360.html

Mort suspecte dans un immeuble des Hauts de Rouen

Foot, alcool et bagarre

Révélée par notre confère Sylvain Auffret dans les colonnes du quotidien régional Paris-Normandie, cette affaire remonte à mercredi dernier (6 avril 2016) quand plusieurs personnes se retrouvent  à Rouen dans un appartement du troisième étage d'un immeuble de l'allée Marceau (entre les Sapins et Bihorel) pour regarder à la télé le match de foot PSG-Manchester.

Le lendemain matin, après une soirée agitée au cours de laquelle allées et venues, bagarres, cris et consommation d'alcool se sont succédés, le corps d'un homme a été retrouvé sur le sol de l'appartement. Prévenue en fin de matinée du jeudi, la police a constaté la mort de cet homme âgé d'une trentaine d'année, qui était l'un des invités des locataires du logement.
Une enquête a alors  été ouverte et les personnes présentes interrogées. Parmi elles, un homme a été placé en garde à vue.

Cet après midi (vendredi 8 avril), alors que les résultats de l'autopsie n'étaient pas encore connus, Isabelle Poidevin, procureur de le République de Rouen, confirmait à la rédaction de France 3 Normandie que les participants à cette soirée étaient ivres et que les conditions et les circonstances de la mort de la victime restaient suspectes. Il s'agit, a-t-elle précisé, de déterminer si les causes du décès sont accidentelles ou intentionnelles.

L'enquête en cours,  menée par les policiers de la Sureté départementale de Seine-Maritime, va donc devoir déterminer s'il s'agit d'un meurtre ou d'un accident.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/rouen/mort-suspecte-dans-un-immeuble-des-hauts-de-rouen-971586.html

jeudi 7 avril 2016

Salah Abdeslam remis à la France "pas avant plusieurs semaines"

Le suspect-clé des attentats du 13 novembre, actuellement détenu à Bruges, "doit encore être entendu dans un autre dossier", celui d'une fusillade à Forest, a indiqué son avocat Me Sven Mary jeudi.
Son transfèrement prend plus de temps que prévu. Le suspect-clé des attentats de Paris, Salah Abdeslam, ne sera "pas remis à la France avant plusieurs semaines", a déclaré jeudi à Bruxelles son avocat Sven Mary. "Il sera remis à la France d'ici plusieurs semaines (...) et il doit encore être entendu dans un autre dossier", a précisé aux journalistes Me Mary, en faisant référence à une fusillade le 15 mars dans la commune bruxelloise de Forest, dans laquelle Salah Abdeslam est soupçonné d'être impliqué.