mercredi 29 mars 2017

Gironde : il annonce faussement la mort d’un gendarme sur Facebook

Le jeune homme a été interpellé et poursuivi devant le tribunal correctionnel.

La rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre le 10 janvier dernier. La nouvelle diffusée sur les réseaux sociaux annonçait la mort d’un gendarme de la brigade de Macau. La famille et les amis du militaire, surpris par cette « fake news » ou fausse nouvelle, ont immédiatement alerté la direction de la gendarmerie nationale qui a ouvert une enquête.
Partagée par plus de 4 900 personnes sur Facebook, la fausse information faisait état d’une fusillade survenue au cours de la nuit précédente sur une aire d’accueil des gens du voyage. Le côté sensationnel de l’article a incité les utilisateurs à cliquer sur le lien et à répandre le canular.

Un jeune de 20 ans interpellé

Les investigations confiées aux gendarmes de la compagnie de Lesparre ont permis de remonter la trace de l’auteur des faits, un jeune homme de 20 ans. Celui-ci s’était inspiré d’un fait divers réel pour inventer sa fausse nouvelle.
Il avait recopié une dépêche de l’Agence France Presse du 28 août 2015 et avait simplement modifié l’identité du gendarme. Ce jour-là, un major de la brigade rapide d’intervention du peloton d’autoroute de Roye, dans la Somme, avait été tué par un coup de fusil au cours d’une intervention dans un camp de gens du voyage où trois membres d’une même famille de ce camp avaient trouvé la mort. Le tireur, en état d’ivresse, avait également blessé trois autres personnes.
Au cours de leur enquête, les gendarmes du groupement de la Gironde ont très vite fait le rapprochement avec ces faits et découvert qu’un site de blagues d’une société belge diffusant sur Facebook, via un serveur français, avait relayé la « fake news » qui n’a été diffusée que pendant quelques heures.

Interpellation mouvementée

L’auteur, identifié, a suivi des études menant au baccalauréat professionnel spécialisé dans la sécurité et la prévention. Lors de sa scolarité, il avait effectué un stage au sein de la gendarmerie dans le cadre d’une convention. Ensuite, il a déposé une candidature pour devenir gendarme adjoint volontaire.
Qu’a-t-il bien pu se passer dans sa tête pour en arriver à lancer une fausse nouvelle ?
Après une interpellation particulièrement mouvementée le 25 janvier 2017 au cours de laquelle il s’est rebellé, portant des coups de pied et insultant les gendarmes, le jeune homme a d’abord nié être l’auteur de la « fake news ». Poursuivi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, il ne s’est guère montré plus bavard, d’autant que le parquet a abandonné les poursuites pour diffamation et injures, mais devrait le poursuivre devant une autre audience pour divulgation de fausse nouvelle.
Le tribunal correctionnel l’a néanmoins condamné à quatre mois de prison avec sursis pour les violences aggravées et les outrages à l’encontre des gendarmes lors de l’arrestation. Le militaire visé par l’article lié à l’infraction s’est vu attribuer 1 000 euros au titre du préjudice moral. Le gendarme qui a reçu des coups lors de l’arrestation a obtenu 200 euros pour le préjudice corporel et 300 euros pour le préjudice moral.
http://www.sudouest.fr/2017/03/29/il-annonce-faussement-la-mort-d-un-gendarme-sur-facebook-3318282-2780.php
 

lundi 27 mars 2017

Prison de Bois-d’Arcy : un détenu radicalisé s’attaque aux surveillants et se suicide

Un homme de 20 ans a attaqué des gardiens, dimanche 26 mars, dans sa cellule de la prison de Bois d’Arcy dans les Yvelines. Il s’est pendu quelques instants après.

Il n'avait pas été repéré comme radicalisé

Les faits rapportés par Le Parisien révèlent que le détenu avait appelé dans sa cellule des surveillants pénitentiaires. Une fois à l’intérieur, les agents glissent sur de l’huile que le détenu avait préalablement déversée sur le sol. Une fois ces derniers à terre, l’homme se jette sur eux avec un morceau de miroir brisé tout en criant «Allah akbar». Ces mêmes paroles ont été retrouvées sur un mur de sa cellule, tracées «avec du sang ou des excréments».
Les gardiens s’enfuient mais reviennent une deuxième fois dans la cellule afin de maîtriser le détenu qui avait simulé un malaise. Ils sont attaqués une seconde fois avant de faire appel à «une unité d’intervention spécialisée». Entre-temps, le jeune détenu se suicide en se pendant à l’aide d’une corde qu’il avait réussi à confectionner.

Une source de l’AFP précise qu’il n’a «jamais été dans les radars des services de renseignement ». L’homme écopait de six mois de prison pour outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique, trafic de stupéfiants et recel de vol. Il est mort dans la soirée à l’hôpital où il avait été transféré.
http://www.ladepeche.fr/faits-divers/

samedi 25 mars 2017

Bidarray (64) : un camion-citerne chute dans un ravin après une collision

Ce samedi matin, une voiture et un camion-citerne sont entrés en collision sur la D918. Le camion est resté bloqué sur la rive de la Nive. Un homme est grièvement blessé

Ce samedi, les secours sont intervenus à Bidarray (64) après qu’un camion-citerne et une voiture sont entrés en collision sur la D918. L’alerte a été donnée à 9h48.
Le conducteur de la voiture a été grièvement blessé, et il a dû être désincarcéré par les pompiers avant d’être transporté au Centre hospitalier de la Côte basque à Bayonne (CHCB). Le chauffeur du camion-citerne est lui indemne.
La gendarmerie et une trentaine de pompiers des casernes d’Anglet, Urt, Cambo-les-Bains, Ossès, Saint-Etienne-de-Baïgorry, se sont rendus sur les lieux. Parmi eux une équipe de plongeurs et une autre contre les risques pollution. Aucune pollution n’est à déplorer car le camion, destiné au transport de fioul, roulait à vide.
L’accident s’est produit alors que la voiture roulait dans le sens Bayonne vers Saint-Jean-Pied-de-Port et le camion-citerne en sens inverse. L’enquête de gendarmerie devra déterminer les causes de la collision, et les circonstances exactes.
Une entreprise est attendue sur les lieux, pour, au moyen d’un camion grue, remettre le véhicule sur ses quatre roues, et sur la chaussée. Pompiers et gendarmes sont présents pour assurer la sécurité. La Direction des territoires est également sur place.
http://www.sudouest.fr/2017/03/25/bidarray-64-un-camion-citerne-en-equilibre-apres-une-collision-3309435-4018.php

jeudi 23 mars 2017

Belgique: un homme arrêté à Anvers après avoir tenté de foncer en voiture dans la foule

Un homme a été arrêté aujourd'hui après avoir tenté de foncer dans la foule sur la principale artère commerçante d'Anvers avec un véhicule immatriculé en France, a annoncé la police, précisant que la capitale de la Flandre (nord de la Belgique) était placée en "vigilance renforcée".
"Le véhicule roulait à grande vitesse sur le Meir (l'artère), donc les gens devaient sauter sur le côté", a déclaré le chef de corps de la police d'Anvers, Serge Muyters, lors d'un point presse. Son conducteur, "un homme d'origine nord-africaine" qui portait une "tenue de camouflage", a été arrêté à l'issue d'une course-poursuite dans le centre de la ville, a-t-il précisé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

mercredi 22 mars 2017

EN DIRECT. Coups de feu à Londres: La police évoque une attaque terroriste

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L'ESSENTIEL
  • Plusieurs fortes détonations ont été entendues près du Parlement britannique ce mercredi après-midi
  • Le quartier est totalement bouclé et la séance parlementaire suspendue
  • Un photographe de Reuters a vu une dizaine de bléssés
A LIRE AUSSI 
Londres: Un policier poignardé et un assaillant abattu par la police devant le Parlement britannique
 
 

16h52: Trump tenu informé
Le président des Etats-Unis Donald Trump a indiqué mercredi avoir été tenu informé d'un incident devant le parlement de Westminster à Londres, où policier a été poignardé et un assaillant présumé abattu.
Nous étions «à l'instant informés des derniers développements à Londres», a déclaré Donald Trump aux journalistes au début d'une réunion à la Maison Blanche. 

16h51: Matthias Fekl a adressé un «message d'amitié et de solidarité»
Le nouveau ministre de l'Intérieur a adressé mercredi "un message d'amitié et de pleine solidarité au peuple britannique" qui est "aujourd'hui dans l'épreuve", après les tirs au Parlement à Londres.
"Un haut lieu de la démocratie a été attaqué. Nous sommes pleinement solidaires de la Grande-Bretagne, la France est évidemment prête à apporter son concours tant que de besoin", a ajouté Matthias Fekl en déplacement en Seine-et-Marne.

http://www.20minutes.fr/monde/2035631-20170322-direct-coups-feu-explosions-londres-pres-parlement-plusieurs-blesses

16h48 : Un véhicule suspect a été identifié à proximité du Parlement
La zone a été avacuée, annonce la BBC.

mardi 21 mars 2017

Décès de l'ancien ministre PS Henri Emmanuelli

L’ancien ministre et président PS de l’Assemblée nationale Henri Emmanuelli, figure de l’aile gauche du Parti socialiste, est décédé mardi matin à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie.
Né le 31 mai 1945 à Eaux-Bonnes (Pyrénées-Atlantiques), Henri Emmanuelli, qui était malade depuis plusieurs années, était député socialiste et président du Conseil départemental des Landes. Il avait également été le premier secrétaire du PS entre 1994 et 1995.
«Henri Emmanuelli incarnait le département depuis 35 ans, c’est un grand vide qui se présente devant nous», a déclaré Xavier Fortinon, vice-président du Conseil départemental, lors d’une séance consacrée au budget, avant une minute de silence très émouvante avec des élus en larmes.
M. Emmanuelli ne s’était pas rendu à cette réunion lundi, étant hospitalisé depuis trois jours pour une double bronchite à Bayonne.

Battu par Jospin pour l'élection de 1995

Henri Emmanuelli avait débuté sa carrière en 1974 comme fondé de pouvoir, sous-directeur puis directeur adjoint à la Compagnie financière de Banque d’Edmond de Rothschild.
Elu pour la première fois député des Landes en 1978, cet homme aux sourcils épais et à la voix rocailleuse, doté d’une très forte personnalité, avait été, entre 1981 et 1986, secrétaire d’Etat aux DOM-TOM puis au Budget du président François Mitterrand.
Trésorier du PS en 1987, il avait présidé l’Assemblée nationale de 1992 à 1993 avant d’être brièvement premier secrétaire du PS entre 1994-1995. Il avait alors été battu par Lionel Jospin pour porter les couleurs socialistes à l’élection présidentielle de 1995.

Père spirituel de Benoît Hamon

Rattrapé par les affaires, Henri Emmanuelli avait été condamné en 1997 à deux ans de privation de ses droits civiques dans l’affaire Urba de financement illégal du PS en tant que trésorier du parti avant de retrouver en 2000 ses mandats de député et président du Conseil général des Landes.
Militant en 2005 pour le non au référendum sur le Traité constitutionnel européen, il était le père spirituel de Benoît Hamon, actuel candidat du PS à l’élection présidentielle.
«Il a joué un rôle extrêmement important dans ce que je suis, je lui dois beaucoup. Ça me bouleverse. C’était comme une forme d’âme sœur pour moi», a déclaré M. Hamon, visiblement ému, depuis Bruxelles.

http://www.dna.fr/actualite/2017/03/21/mort-de-l-ancien-ministre-ps-henri-emmanuelli

lundi 20 mars 2017

BNP Paribas va fermer 200 agences en France d'ici 2020

Parmi les 1.964 agences de BNP Paribas en France, 200 risquent de disparaître à l’horizon 2020. Ce lundi, la banque a présenté à ses investisseurs les détails de son plan stratégique pour les trois années à venir en France.
Selon une information du Monde, BNP prévoit de supprimer 10 % des agences de son réseau. Et ce alors que la banque a déjà fermé 236 guichets depuis 2012. L’établissement devrait garder ce rythme jusqu’en 2020.
>> A lire aussi : Seize personnes condamnées, dont deux anciens agents après une escroquerie à la Banque postale

La vague numérique s’annonce sur le secteur bancaire

En tout, ce sont 2 à 4 % des postes qui sont amenés à disparaître chaque année. La banque compte sur le turn-over naturel et la mobilité interne pour absorber cette diminution « sans difficultés majeures ». La BNP a même annoncé qu’elle allait continuer les recrutements. Le groupe souhaite investir dans le numérique avec des investissements massifs. Objectif : séduire 600.000 nouveaux clients d’ici 2020.
Le nombre d’agences bancaires physique est en constante diminution, même si ces disparitions sont plus faibles en France (2,25 %) que dans le reste de l’Europe (15 %). Le secteur bancaire, qui reste l’un des gros pourvoyeurs d’emplois en France, voit ses effectifs reculer progressivement depuis plusieurs années.
La vague numérique, qui ne fait que s’annoncer, devrait renforcer cette tendance à l’avenir. D’après le syndicat Force ouvrière, 30.000 emplois pourraient être supprimés à court terme.
http://www.20minutes.fr/economie/banque/

dimanche 19 mars 2017

Vidéo / Chuck Berry, légende du rock'n'roll, est mort à 90 ans



la légende du rock'n'roll, Chuck Berry, est mort à 90 ans.
Il a été découvert sans vie, ce samedi, à son domicile du comté de Saint Charles, dans le Missouri.
"Nous avons été appelés aux alentours de 12h40", ont précisé les forces de l'ordre dans un communiqué. "À l'intérieur de la maison, les secours ont découvert un homme inanimé et lui ont administré les premiers secours. Malheureusement en vain. Le décès a été prononcé à 13h26. La police du comté de Saint Charles confirme le décès de Charles Edward Anderson Berry, plus connu comme le légendaire musicien Chuck Berry" selon le texte de la police.

Un style musical qui lui est propre

Désigné comme “le père du rock’n’roll” par de nombreux admirateurs, il a influencé de nombreux artistes et a vu son répertoire souvent repris. C’est grâce à ses parents, choristes pendant l’office dans une petite église du Missouri, que le jeune homme découvre la musique. Avec comme idole Nat King Cole, il commence à apprendre la guitare pour jouer les titres qui passent à la radio. Sous l’égide de Ira Harris, son ami et professeur, Chuck Berry s’invente un style musical qui lui est propre. L’artiste se nourrit de différentes influences allant du blues à la country.
partir de 1952, il joue de la guitare, chante avec plusieurs groupes éphémères et apprend le métier de la scène en se forgeant une gestuelle particulière. On se souvient de son duckwalk, qui consiste à jouer de la guitare en imitant une danseuse de french cancan souffrant d’arthrose. En 1955, le chanteur signe avec le label Chess Records et son premier titre ‘Maybellene’ se place à la cinquième position dans les charts.
Sa carrière lancée, cette bête de scène à la voix claire et à la diction précise enchaîne les tubes : Roll Over Beethoven, Sweet Little Sixteen, Johnny B. Goode, Rock’n’Roll Music, School Days, No Particular Place To Go, Carol, You Never Can Tell...
Son succès Johnny B. Goode de 1958 reste à ce jour un des titres les plus reconnaissables de la musique populaire.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2017/03/18/la-legende-du-rock-n-roll-chuck-berry-est-mort-a-90-ans

samedi 18 mars 2017

Elle a été retrouvée dans son coffre

Une habitante de Saint-Amans-Soult dont la disparition inquiétante avait été signalée par son époux auprès de la gendarmerie de la commune jeudi en fin de matinée, a finalement été retrouvée en soirée du même jour grâce à la réactivité citoyenne d'un habitant de Rouairoux, M. Galtier. En effet, ce riverain du lieu-dit Le Rec avait repéré une voiture curieusement stationnée en bout d'un chemin ; le véhicule, une Renault Capture noire, avait roulé 3 km sur un ruban très peu carrossable. Cette présence intrigante a tracassé notre homme toute la journée.

Retrouvée dans le coma


Vers 19 heures, il décide donc de revenir sur les lieux. Une fois revenu sur place, il inspecte la voiture dont les portes sont ouvertes. Puis, s'approchant du coffre, il entend un bruit. Il ouvre... et sursaute ! Une dame est là, recroquevillée sur elle-même. Il prévient immédiatement les secours. La dame se trouve dans le coma et l'on découvre vite qu'elle a avalé des cachets. Avertis à leur tour, les gendarmes de Saint-Amans-Soult placés sous la houlette du major Chavez, font vite faire le lien avec la personne recherchée toute l'après-midi, y compris au moyen d'un hélicoptère . La victime, âgée de 57 ans, sujette à des dépressions récurrentes, a été transportée au centre hospitalier de Castres où son état inspirait encore hier les plus vives inquiétudes
http://www.ladepeche.fr/communes/rouairoux,81231.html

mardi 14 mars 2017

Orvault : la famille massacrée pour 50 kilos d’or ?

Renée, la mère de Pascal Troadec a de nouveau évoqué le mystérieux butin pour lequel Hubert Caouissin aurait tué les quatre membres de la famille à Orvault

Elle avait déjà parlé de "cet or qui a brisé notre famille". Renée Troadec a confirmé lundi soir sur RTL qu’un trésor était bien au centre de toute l’affaire des disparus d’Orvault. La maman de Pascal Troadec est revenue longuement sur ce jackpot qui a fait tourner la tête de son fils, puis celle d’Hubert Caouissin, l’homme qui est suspecté d’avoir massacré les quatre membres de la famille Troadec.
La dame de 76 ans soutient que ce pactole "existe". La valeur de ce butin composé de lingots et de pièces d’or avoisinerait "les cinq millions d’euros" et pèserait quelque "50 kilos".
"On a eu une réunion de famille, ça s’est très mal passé. Ça a fait voler ma famille en éclats (…) On ne veut plus entendre parler de ça." 
Cet or avait été découvert par son mari en 2006 lors de travaux effectués chez une locataire dans un vieil immeuble à Brest. Pascal Troadec affirmait à sa famille qu’il avait placé l’or à Monaco et en Andorre.
À propos du meurtrier présumé, son gendre, Renée Troadec reste incrédule. "Il n’était pas comme ça. Il était gentil, serviable". Selon elle, il n’était "peut-être pas guéri" depuis son burn-out, il y a trois ans". Quant à sa fille Lydie, l’épouse d’Hubert Caouissin, Renée Troadec estime que "sa place n’est pas en prison". La vieille dame reconnaît néanmoins que sa fille a joué un rôle en "nettoyant les taches de sang dans la voiture de Sébastien (NDLR : le fils assassiné)."

La mère d’Hubert Caouissin témoigne

Par ailleurs, toujours sur RTL, une autre la mère, celle d’Hubert Caouissin, a pris la parole pour défendre son fils. Elle soutient que celui-ci "n’était pas parti pour faire du mal". S’il a commis ce crime épouvantable, c’est qu’il est tombé dans "un traquenard".
"L’acte est moche, mais il n’avait pas sa tête certainement quand il a fait ça. Il s’est trouvé piégé".
La mère d’Hubert Caouissin décrit le meurtrier présumé comme un homme affable et sociable. Tout le contraire de Pascal Troadec, qui "était violent. Il était méchant sur sa sœur (NDLR : Lydie), il la battait."
"Hubert était toujours content, il a des copains de partout, toujours prêt à rendre service. Jamais la moindre connerie. Il n’a jamais rien fait. Dès qu’il voit que quelqu’un lui cherche des histoires, il s’éclipse, il ne reste pas."
Le mobile du quadruple homicide ? Madame Caouissin n’y croit pas. "C’est de l’argent sale, mon fils n’aurait jamais voulu de cela".
Un trésor que les enquêteurs cherchent encore.
http://www.sudouest.fr/2017/03/14/orvault-la-famille-massacree-pour-50-kilos-d-or-3276437-7.php
 

dimanche 12 mars 2017

Une policière gravement blessée au visage lors d’une interpellation à Marseille

Trois hommes ont frappé une policière en lui assénant des coups de poings et des coups de pieds à la tête samedi à Marseille

Une policière marseillaise de la Brigade anti-criminalité (Bac) a été "sérieusement blessée" au visage samedi matin lors d’une interpellation, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur.
L’équipage de police, qui intervenait dans le 8ème arrondissement de Marseille, à la suite d’un refus d’obtempérer, tentait de contrôler trois individus en état d’ébriété lorsque l’agression a eu lieu, selon un communiqué du ministère.

Plusieurs fractures au visage

"Ces derniers se rebellaient, deux d’entre eux agressant la policière en lui assénant de très violents coups de poings et de pieds à la tête. Le sang-froid de ses collègues et l’arrivée rapide de renforts, permettaient l’interpellation des trois hommes, immédiatement placés en garde à vue", poursuit le communiqué.
La policière a subi plusieurs fractures au visage et s’est vue prescrire quinze jours d’incapacité temporaire de travail.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux "condamne avec la plus grande fermeté cette agression particulièrement grave et souhaite un prompt et complet rétablissement à cette fonctionnaire de police" et rend "un hommage appuyé à ses collègues dont le professionnalisme a permis de mettre fin à un déchainement de violence intolérable dont les auteurs auront à rendre compte devant la Justice", conclut le communiqué. 
http://www.sudouest.fr/2017/03/12/une-policiere-gravement-blessee-au-visage-lors-d-une-interpellation-a-marseille-3270229-4697.php

samedi 11 mars 2017

Nord : des policiers en arrêt maladie pour dénoncer leurs conditions de travail

hebergement d'image
De Roubaix à d'autres commissariats du Nord, le ras-le-bol semble partagé. Selon un article de la Voix du Nord paru ce vendredi 10 mars, certains commissariats du département sont touchés, depuis une semaine, par une vague d'arrêts maladie simultanés de la part de fonctionnaires de police. L'objectif : faire entendre leur voix "pour protester contre la réforme des cycles horaires" et dénoncer des conditions de travail difficiles.


Ainsi, "la quasi-totalité des policiers de la BAC, la brigade anticriminalité de Roubaix, est subitement tombée malade" une semaine plus tôt, vendredi 3 mars, 
explique le quotidien local. "C’est une technique courante chez les CRS quand ils souhaitent obtenir quelque chose mais inédite en urbain, au sein des commissariats", explique un fonctionnaire. Les plaignants visent notamment la réforme des cycles horaires. "Cette histoire d’horaires, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase", ajoute un syndiqué dans La Voix du Nord

Le Valenciennois également touché

La réforme s'ajoute à un épuisement des troupes bien présent avant cela. "Le boulot de la BAC n’a plus de sens. Quand ils prennent en chasse une voiture volée, on leur demande d’arrêter. Et quand ils ne ramènent pas d’affaires, ils doivent rendre des comptes. Pour travailler sur certains secteurs, il faut garder la foi", explique le même syndiqué.
http://www.rtl.fr/sujet/policiers

vendredi 10 mars 2017

Affaire Troadec : recherches suspendues dans le Finistère, scellés sur la ferme du suspect

Vers 8h30, les trois derniers fourgons de CRS présents ont quitté le vaste corps de ferme de Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère) où depuis deux jours de nombreux restes de corps ont été découverts.
Le chemin qui mène à la ferme d'Hubert Caouissin et de Lydie Troadec, située au lieu-dit Logonna-Quimerc'h à une quarantaine de kilomètres de Brest, a été barré par des grilles sur lesquelles a été apposé un panneau prévenant : "Site placé sous scellé judiciaire, interdiction d'y pénétrer".

Depuis mercredi, la ferme d'Hubert Caouissin, beau-frère du père de la famille Troadec, et de Lydie Troadec, la soeur de Pascal, fait l'objet de nombreuses fouilles.

Des restes humains et des objets des victimes

Ces deux derniers jours, outre des restes humains, des bijoux et des objets qui avaient été dérobés dans la maison des Troadec à Orvault (Loire-Atlantique), notamment des ordinateurs, ont été découverts par les enquêteurs, assistés par des spécialistes scientifiques dont un anthropologue et un médecin légiste.

Ces objets ont notamment été retrouvés dans une zone très marécageuse de la propriété de 32 hectares.

Des fouilles ont aussi été entreprises dans la maison et dans le four, qui, selon Hubert Caouissin, lui a servi pour brûler une partie des restes des corps qu'il a dit avoir démembrés.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest
Hubert Caouissin a avoué avoir tué les deux parents Pascal et Brigitte Troadec 49 ans, et leurs deux enfants, Sébastien, 21 ans, et Charlotte, 18 ans, le 16 février.

Il a été mis en examen pour assassinats et atteinte à l'intégrité d'un cadavre. M. Caouissin a expliqué son geste en évoquant un "soupçon" de "disparition de pièces d'or", lors de la succession du père de Pascal et de Lydie Troadec. Ces pièces auraient dû être partagées, selon lui.
Sa compagne Lydie, soeur de Pascal Troadec, a été mise en examen pour "modification de l'état des lieux d'un crime et recel de cadavres".

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest

Une puéricultrice pousse violemment une fillette de 4 ans dans l’escalier

Sans raison ni remord, l’employée de la crèche a poussé l’enfant "comme une poupée de chiffon". La scène a été filmée aux Etats-Unis par une caméra de vidéosurveillance

Cela faisait même pas une heure que la caméra de vidéosurveillance avait été activée. Une employée d’une crèche de la banlieue de Philadelphie avait sans doute oublié ce détail lorsqu’elle a poussé une fillette de quatre ans dans l’escalier.
"C’est juste une petite chose fragile et elle l’a poussée comme une poupée de chiffon", a commenté le chef de la police locale, cité par le Washington Post
Pour se défendre, la puéricultrice a expliqué que la petite fille s’était pris les pieds dans ses lacets. Elle ne pensait pas que la caméra, qu’elle avait fixée avant de descendre les marches, était déjà en service.
Âgé de 52 ans, l’employée violente est poursuivie pour agression et mise en danger d’enfant. Elle a été libérée sous caution et licenciée par la crèche. "Elle n’a aucun remord, ni aucune explication sur ce qu’elle a fait", a ajouté l’enquêteur.
Quant à la fillette, elle ne souffre que d’une légère blessure à un genou.
http://www.sudouest.fr/2017/03/10/video-une-puericultrice-pousse-violemment-une-fillette-de-4-ans-dans-l-escalier-3266062-7.php

jeudi 9 mars 2017

Disparus d’Orvault : la mère de Pascal Troadec accable son fils

Selon cette dame de 76 ans, Pascal Troadec avait "spolié sa soeur" et "s’en vantait". 

Elle essaie de "tenir le choc" pour son petit-fils de 8 ans dont elle a provisoirement la garde. "Je prends sur moi pour ne pas me laisser aller". Depuis le 16 février, la vie de cette dame de 76 ans a basculé dans l’horreur.
Son fils Pascal, sa femme Brigitte et leurs deux enfants de 21 et 18 ans ont été tués à leur domicile d’Orvault près de Nantes. Après avoir piétiné pendant plusieurs jours, l’enquête a rebondi dimanche avec le placement en garde à vue et les aveux du beau-frère de la famille.
Hubert Caouissin est le compagnon de Lydie Troadec, la soeur du père de la famille disparue. Le couple, parent d’un enfant de 8 ans, a été mis en examen et écroué. Lydie Troadec est soupçonnée d’avoir aidé à dissimuler les corps et à faire disparaître un certain nombre de pièces et d’indices.

"Cet or a brisé notre famille"

À l’origine de ce drame familial : une question d’héritage. Un conflit familial vieux d’une dizaine d’années, depuis la mort du père de Pascal et Lydie Troadec en 2009. Il s’agirait d’une histoire de pièces d’or mal partagées lors d’une succession, mais dont on ne connaît ni le montant ni l’existence réelle
"Cet or a brisé notre famille", confie la mère de Pascal et Lydie Troadec au Parisien. "Je sais que j’ai perdu Pascal. Et que Lydie, sa soeur, ma fille, risque de ne jamais revenir à la maison".
Selon la septuagénaire, ce trésor avait été découvert par son mari en 2006 lors de travaux effectués chez une locataire dans un vieil immeuble à Brest. Un or "volé peut-être", croit-elle savoir, "à la Banque de France" lors de la Seconde Guerre mondiale".

"Pascal a spolié sa soeur", "il se vantait"

Après le décès de son mari en 2009, elle a dû être hospitalisée. C’est à ce moment-là, raconte-t-elle au Parisien, que "Pascal a demandé la clé de la maison, alors que l’or était caché dans le garage de la maison". "Il a profité de mon absence pour s’emparer de cet or !", assure la septuagénaire.
"Il a spolié sa soeur Lydie ! J’ai bien essayé d’intervenir et d’arbitrer. J’ai dit que je n’étais pas d’accord, mais Pascal est devenu très autoritaire et m’a dit de me taire" Mme Troadec 
"Pascal se vantait d’avoir placé l’or à Monaco et en Andorre et qu’il y en avait assez pour vivre longtemps. Mais qu’on ne pouvait pas y toucher", ajoute la mère de Pascal et Lydie Troadec.

"Pascal était jaloux de la situation d’Hubert"

Selon son récit, la relation entre Pascal, d’un côté, Hubert et Lydie, de l’autre, n’a jamais été très bonne. "Pascal (employé dans une PME) a toujours été jaloux de la bonne situation d’Hubert (technicien pour le groupe de construction navale DCNS) qui gagnait très bien sa vie à l’arsenal. Il n’a jamais supporté qu’il devienne le compagnon de sa soeur Lydie. Il ne l’aimait pas", raconte-t-elle.
Elle évoque également un épisode où "Lydie avait enregistré son frère lors d’une dispute et avait placé ce document sur son ordinateur comme pour se protéger". "Et je lui donnais toutes les cartes postales des voyages que Pascal et sa famille faisaient car ils voyageaient beaucoup. C’était une preuve car leur situation financière a bien changé au tournant de 2010 et 2011", lâche la vieille dame de 76 ans. 

Reprise des recherches

Après la découverte de fragments humains et de bijoux mercredi, les fouilles ont repris ce jeudi à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère), dans la ferme du principal suspect.
La veille, les recherches avaient été menées en présence d’Hubert Caouissin, qui a affiché "une attitude de coopération avec les magistrats instructeurs et les enquêteurs".
http://www.sudouest.fr/2017/03/09/disparus-d-orvault-la-mere-de-pascal-troadec-accable-son-fils-3262447-7.php
 

vendredi 3 mars 2017

Urgences: un homme meurt en salle d'attente

Aux urgences du centre hospitalier de Perpignan, un homme de 56 ans a été retrouvé mort le 23 février. Le personnel n'a pris conscience de son décès qu'au bout de plusieurs heures, raconte aujourd'hui France Bleu Roussillon.
Le défunt souffrait d'une artérite des membres intérieurs : il s'agit d'une affection qui touche les artères. La circulation sanguine est perturbée, et l'apport d'oxygène aux muscles est alors réduit. Une première crise conduit l'homme à se rendre à l'hôpital le 21 février : il y est pris en charge durant une nuit. Le lendemain, il fait une deuxième crise d'artérite : il retourne donc à l'hôpital, où on le soigne de nouveau.
Lorsqu'il doit rentrer chez lui, l'homme découvre alors qu'il a oublié ses clés. On l'autorise alors à dormir dans les locaux de la Croix-Rouge, situé dans l'hôpital. Mais au bout d'une heure, le malade est touché par une troisième crise : il se rend immédiatement aux urgences, où on le retrouvera mort à 3 heures du matin.
Son demi-frère a porté plainte. Une enquête de police a été ouverte, qui doit notamment déterminer combien de temps l'homme a attendu aux urgences. Une autopsie du corps doit avoir lieu aujourd'hui à Montpellier
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php