Moncef Choudar estime que s’il est tombé malade, c’est à cause du comportement d’un agent de sécurité qui l’a menacé de mort sur son lieu de travail. Il a été licencié pour faute. Cette décision, il ne veut pas l’entendre.
Moncef Choudar a perdu son emploi aux ASF. Il a été licencié pour faute. Cette décision, il ne veut pas l’entendre. Il estime que s’il est tombé malade, c’est à cause du comportement d’un agent de sécurité qui l’a menacé de mort sur son lieu de travail. Mais aussi "parce que la direction de mon entreprise refuse de me soutenir. Au contraire elle m’enfonce", assure Moncef Choudar qui est aujourd’hui en longue maladie.
Certificat médical de complaisance ?
Tout débute au mois de janvier dernier quand ce dernier prend ses fonctions à Truck Étape où il a été affecté comme huissier d’accueil. "Ce jour-là, le 22 janvier, quand je suis arrivé pour prendre mon poste une odeur nauséabonde régnait dans le poste. Les toilettes étaient pleines, mais aussi l’évier ? J’en ai fait la remarque au vigile qui l’a très mal pris. Depuis je vis un cauchemar. J’ai déposé de multiples plaintes. Ma hiérarchie ne me suis pas et en plus un employé de cette société est même allé jusqu’à déposer une plainte contre mon médecin traitant en l’accusant de m’avoir fait un certificat médical de complaisance. Les ASF ont été déboutées sur ce point."
Les limites de la diffamation
Aujourd’hui, Moncef Choudar, n’a plus d’emploi. "Nous avons pris la décision de le licencier au mois de février dernier, insiste la direction des ASF. Et cela pour des causes réelles et sérieuses dictées par son attitude. Ce n’est jamais une décision facile à prendre mais à ce jour, Moncef Choudar n’a pas contesté ce licenciement par les voies légales. En revanche, il a franchi les limites de la diffamation et pour cela il fait l’objet d’une procédure judiciaire." Moncef Choudar réfute l’ensemble de ces arguments et veut se battre jusqu’au bout, même s’il est malade.
http://www.midilibre.fr/2013/11/29/menace-de-mort-par-un-collegue-il-est-licencie-par-les-asf,790287.php
Les articles de la presse internet les plus lus ou les plus commentés ici rassemblés pour vous.....la revue de presse des faits divers d'un seul coup d'oeil... la presse de France pour vous faire aimer la presse. Les articles publié sont une invitation à aller consulter les journaux....
samedi 30 novembre 2013
Un homme décède dans un incendie à Chantilly
C’est dans la chambre de la victime qu’a démarré le feu. Un homme d'une soixantaine d’années a péri dans un incendie ce samedi matin, vers 5 heures, à Chantilly. Dans ce petit immeuble du centre-ville, rue du Connétable, quatre autres personnes ont été évacuées, dont un homme et ses deux enfants, légèrement incommodés par les fumées.
Ils ont été transportés au centre hospitalier de Creil pour des examens de contrôle. Une enquête est en cours pour préciser les causes du sinistre, vraisemblablement d’origine accidentelle
http://www.leparisien.fr/oise-60/un-homme-decede-dans-un-incendie-a-chantilly-30-11-2013-3364633.php
http://www.leparisien.fr/oise-60/un-homme-decede-dans-un-incendie-a-chantilly-30-11-2013-3364633.php
Pradines. La colère d'une mère contre l'école
L’école élémentaire Jean- Moulin de Pradines est au centre d’une polémique qui concerne l’encadrement de deux fillettes de 6 et 7 ans.
Encadrement non assuré, peu après 12 heures, comme la mère d’une de ces deux élèves l’aurait souhaité, le vendredi 22 novembre.
«Ce jour, j’avais un rendez-vous au centre auto Leclerc à Pradines pour une vidange sur mon automobile. Le rendez-vous a duré plus tard que prévu», indique Samira Azennoud.
La jeune maman prend donc le soin d’alerter l’école pour préciser qu’elle arrivera en retard.
Cette mère a l’habitude de récupérer sa fille et sa nièce chaque jour à 12 heures «afin de déjeuner à la maison», précise-t-elle. «Or, l’école n’a pas tenu compte de ma demande. Je souhaitais que les filles m’attendent à l’intérieur. Elles ont été laissées sur le trottoir devant le portail fermé à clé», s’insurge-t-elle. «Je comprends les obligations et les contraintes du personnel d’enseignement et d’encadrement, mais pourquoi avoir laissé ma fille et ma nièce dehors alors qu’elles pouvaient patienter dans l’enceinte de l’établissement ?», questionne-t-elle. «Je n’ai pas l’impression que les encadrants se rendent compte des dégâts que cela aurait pu provoquer : accident routier, enlèvement, agression…», poursuit cette mère en colère.
«J’étais également présente dans l’établissement ce jour-là. L’école a respecté la réglementation en vigueur. Il faut savoir que la garde doit être assurée en maternelle, mais elle n’est pas du tout obligatoire en élémentaire. Le service scolaire du matin s’achève à midi. La maîtresse s’est attardée tout de même plus de 10 minutes après sa classe, mais elle a dû, elle aussi, récupérer ses propres enfants. D’autre part, nous avons proposé à cette mère de faire déjeuner les deux fillettes à la cantine. Elle a refusé notre proposition», souligne l’enseignante.
La maman, quant à elle, ne décolère pas. Elle a alerté la mairie de Pradines et le rectorat.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/30/1764190-pradines-la-colere-d-une-mere.html
Encadrement non assuré, peu après 12 heures, comme la mère d’une de ces deux élèves l’aurait souhaité, le vendredi 22 novembre.
«Ce jour, j’avais un rendez-vous au centre auto Leclerc à Pradines pour une vidange sur mon automobile. Le rendez-vous a duré plus tard que prévu», indique Samira Azennoud.
La jeune maman prend donc le soin d’alerter l’école pour préciser qu’elle arrivera en retard.
Cette mère a l’habitude de récupérer sa fille et sa nièce chaque jour à 12 heures «afin de déjeuner à la maison», précise-t-elle. «Or, l’école n’a pas tenu compte de ma demande. Je souhaitais que les filles m’attendent à l’intérieur. Elles ont été laissées sur le trottoir devant le portail fermé à clé», s’insurge-t-elle. «Je comprends les obligations et les contraintes du personnel d’enseignement et d’encadrement, mais pourquoi avoir laissé ma fille et ma nièce dehors alors qu’elles pouvaient patienter dans l’enceinte de l’établissement ?», questionne-t-elle. «Je n’ai pas l’impression que les encadrants se rendent compte des dégâts que cela aurait pu provoquer : accident routier, enlèvement, agression…», poursuit cette mère en colère.
L'école se défend
Contactée par nos soins, la directrice de l’établissement ne pouvait nous répondre, à juste titre. «Elle est absente pour raison médicale. Je réponds au nom de la direction», déclare une enseignante qui justifie complètement la décision prise le vendredi 22 novembre.«J’étais également présente dans l’établissement ce jour-là. L’école a respecté la réglementation en vigueur. Il faut savoir que la garde doit être assurée en maternelle, mais elle n’est pas du tout obligatoire en élémentaire. Le service scolaire du matin s’achève à midi. La maîtresse s’est attardée tout de même plus de 10 minutes après sa classe, mais elle a dû, elle aussi, récupérer ses propres enfants. D’autre part, nous avons proposé à cette mère de faire déjeuner les deux fillettes à la cantine. Elle a refusé notre proposition», souligne l’enseignante.
La maman, quant à elle, ne décolère pas. Elle a alerté la mairie de Pradines et le rectorat.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/30/1764190-pradines-la-colere-d-une-mere.html
Bagnols-sur-Cèze : Cyril, "Je suis un SDF nouvelle génération"
Malgré le froid saisissant, Cyril est dans la rue, tous les jours à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard. Il est SDF. Une vie rude mais qu'il a choisie.
"C’est mon choix." Tous les matins depuis un an, Cyril arrive en vélo et s’installe en face de la Maison de la presse, rue de la République à Bagnols-sur-Cèze. Une casquette par terre. "Je n’interpelle pas les gens. Ce sont eux qui viennent vers moi. Ils donnent ce qu’ils veulent. Ça s’est toujours bien passé."
Il fait partie du "paysage"
Souriant et bien dans ses baskets, il a sympathisé avec les passants, les riverains et les commerçants à qui, il donne de nombreux coups de main. Quand la rue piétonne s’éveille, ces derniers lui offrent le café. Lui ouvre le rideau de fer de l’un, aide à sortir les DVD de l’autre...
Une liste non exhaustive tant Cyril fait désormais partie du réseau de l’artère principale de Bagnols. "C’est un voisin, un collègue, témoigne Maria, gérante de la Maison de la presse, il n’est pas intrusif, il est avenant et sait écouter." "On est devenu ami", raconte Thierry, avec qui Cyril jouait tous les vendredis à la pétanque jusqu’au grand froid. Quand le SDF n’est pas à son poste, un de ses voisins répond à ceux qui s’inquiètent : "Il est fermé aujourd’hui !"
"Avant, je travaillais pour payer mes factures"
Cyril a tout plaqué en 2012. Il vivait en région parisienne depuis vingt ans. A exercé différents métiers : poissonnier, technicien du spectacle à Disneyland, dans la restauration... "J’ai réalisé que je travaillais pour payer mes factures. Quitte à être dans la galère, je me suis dit autant l’être pour de bon." Et de citer Aznavour : "Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil."
Or, Cyril n’a jamais oublié le soleil du Gard rhodanien où il est arrivé à l’âge de 14 ans et où il a passé son adolescence. À Saint-Paulet-de-Caisson. Au collège George-Ville de Pont et au lycée des Eyrieux de Bagnols. "J’ai retrouvé des amis de l’époque." Bref, en septembre 2012, il enfourche son vélo et pédale. Chaque jour passé le rapproche du Sud. "J’allais dans les offices du tourisme pour prendre des renseignements et des cartes. Avec ce voyage, j’ai rencontré plein de monde."
Il dort "au chaud" dans une tente avec 15 degrés
Son projet : "Profiter de la vie. Trouver un bout de terrain et cultiver un potager, élever quelques poules et lapins pour être autosuffisant." Après quelques mois de “galère” - il vit avec d’autres sans domicile fixe dans un squat à Pont -, quelqu’un lui prête un terrain et une petite grange inoccupés. Sans eau, sans électricité. Il s’organise.
Un ami qu’il a aidé à déménager lui donne un insert, pas encore en service mais il y travaille. Il fait une “isolation-armature” en bambou, notamment. Et dort sous une tente, fermée hermétiquement dans ce cabanon. "Petit à petit, je me fais un nid douillet. Il fait 15° C, c’est supportable, je me couvre bien. J’ai même enlevé un de mes pulls cette nuit !"
L’eau, il va la chercher à la fontaine, l’électricité, il n’en veut pas. Il a une lampe frontale, se lève et se couche en même temps que le soleil. Hiver oblige, il se douche dans les locaux d’une association et ses amis de la République lui répètent : "Tu viens à la maison quand tu veux."
"Je me sens libre"
"Je savais comment je voulais vivre. Je ne suis pas désespéré. Je ne suis pas fainéant. Je n’ai pas besoin d’autant d’argent qu’avant. Je fais du sport tous les jours. Je marche dans la nature. Et je ne coûte rien à la société. Le système ne me convenant pas, j’en suis sorti. Je ne veux pas des minima sociaux. Je trouve plus juste de faire la manche, car les gens donnent ce qu’ils veulent. Alors qu’avec le RSA, les gens n’ont pas le choix. Ce sont les impôts."
Il a réfléchi à ses besoins essentiels : se nourrir, s’hydrater et avoir un coin au chaud, "le reste, c’est du superflu. Ma télé, c’est la nature, les oiseaux, renards...". Dix euros par jour lui sont nécessaires, en plus de la récup’. Tous les quinze jours, il va chercher des denrées au Secours populaire de Pont, pour lequel il se fait un devoir de contribuer à hauteur de 2,5 €. "Je leur rends la pareille en étant bénévole." Il s’occupe du terrain pour installer un potager, et il l’espère, bientôt des poules et des lapins.
Un "chasseur cueilleur des temps modernes"
Il chasse, pêche, va cueillir des champignons... "Je suis un chasseur-cueilleur des temps modernes, un SDF nouvelle génération", glisse-t-il, les yeux pétillants. "J’avais besoin de me poser, près de la nature. J’ai trouvé un équilibre. Je n’ai plus la pression en me levant le matin. Je me sens libre. Je revis."
Et ses deux grands enfants, restés en région parisienne ? "Me connaissant, ça ne les étonne pas. Je vais aller les voir avant Noël avec une dame qui fait le trajet et qui m’a proposé de m’amener." Tous décrivent le quadragénaire gentil et serviable. Et ils le lui rendent bien.
http://www.midilibre.fr/2013/11/29/cyril-je-suis-un-sdf-nouvelle-generation,790098.php
"C’est mon choix." Tous les matins depuis un an, Cyril arrive en vélo et s’installe en face de la Maison de la presse, rue de la République à Bagnols-sur-Cèze. Une casquette par terre. "Je n’interpelle pas les gens. Ce sont eux qui viennent vers moi. Ils donnent ce qu’ils veulent. Ça s’est toujours bien passé."
Il fait partie du "paysage"
Souriant et bien dans ses baskets, il a sympathisé avec les passants, les riverains et les commerçants à qui, il donne de nombreux coups de main. Quand la rue piétonne s’éveille, ces derniers lui offrent le café. Lui ouvre le rideau de fer de l’un, aide à sortir les DVD de l’autre...
Une liste non exhaustive tant Cyril fait désormais partie du réseau de l’artère principale de Bagnols. "C’est un voisin, un collègue, témoigne Maria, gérante de la Maison de la presse, il n’est pas intrusif, il est avenant et sait écouter." "On est devenu ami", raconte Thierry, avec qui Cyril jouait tous les vendredis à la pétanque jusqu’au grand froid. Quand le SDF n’est pas à son poste, un de ses voisins répond à ceux qui s’inquiètent : "Il est fermé aujourd’hui !"
"Avant, je travaillais pour payer mes factures"
Cyril a tout plaqué en 2012. Il vivait en région parisienne depuis vingt ans. A exercé différents métiers : poissonnier, technicien du spectacle à Disneyland, dans la restauration... "J’ai réalisé que je travaillais pour payer mes factures. Quitte à être dans la galère, je me suis dit autant l’être pour de bon." Et de citer Aznavour : "Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil."
Or, Cyril n’a jamais oublié le soleil du Gard rhodanien où il est arrivé à l’âge de 14 ans et où il a passé son adolescence. À Saint-Paulet-de-Caisson. Au collège George-Ville de Pont et au lycée des Eyrieux de Bagnols. "J’ai retrouvé des amis de l’époque." Bref, en septembre 2012, il enfourche son vélo et pédale. Chaque jour passé le rapproche du Sud. "J’allais dans les offices du tourisme pour prendre des renseignements et des cartes. Avec ce voyage, j’ai rencontré plein de monde."
Il dort "au chaud" dans une tente avec 15 degrés
Son projet : "Profiter de la vie. Trouver un bout de terrain et cultiver un potager, élever quelques poules et lapins pour être autosuffisant." Après quelques mois de “galère” - il vit avec d’autres sans domicile fixe dans un squat à Pont -, quelqu’un lui prête un terrain et une petite grange inoccupés. Sans eau, sans électricité. Il s’organise.
Un ami qu’il a aidé à déménager lui donne un insert, pas encore en service mais il y travaille. Il fait une “isolation-armature” en bambou, notamment. Et dort sous une tente, fermée hermétiquement dans ce cabanon. "Petit à petit, je me fais un nid douillet. Il fait 15° C, c’est supportable, je me couvre bien. J’ai même enlevé un de mes pulls cette nuit !"
L’eau, il va la chercher à la fontaine, l’électricité, il n’en veut pas. Il a une lampe frontale, se lève et se couche en même temps que le soleil. Hiver oblige, il se douche dans les locaux d’une association et ses amis de la République lui répètent : "Tu viens à la maison quand tu veux."
"Je me sens libre"
"Je savais comment je voulais vivre. Je ne suis pas désespéré. Je ne suis pas fainéant. Je n’ai pas besoin d’autant d’argent qu’avant. Je fais du sport tous les jours. Je marche dans la nature. Et je ne coûte rien à la société. Le système ne me convenant pas, j’en suis sorti. Je ne veux pas des minima sociaux. Je trouve plus juste de faire la manche, car les gens donnent ce qu’ils veulent. Alors qu’avec le RSA, les gens n’ont pas le choix. Ce sont les impôts."
Il a réfléchi à ses besoins essentiels : se nourrir, s’hydrater et avoir un coin au chaud, "le reste, c’est du superflu. Ma télé, c’est la nature, les oiseaux, renards...". Dix euros par jour lui sont nécessaires, en plus de la récup’. Tous les quinze jours, il va chercher des denrées au Secours populaire de Pont, pour lequel il se fait un devoir de contribuer à hauteur de 2,5 €. "Je leur rends la pareille en étant bénévole." Il s’occupe du terrain pour installer un potager, et il l’espère, bientôt des poules et des lapins.
Un "chasseur cueilleur des temps modernes"
Il chasse, pêche, va cueillir des champignons... "Je suis un chasseur-cueilleur des temps modernes, un SDF nouvelle génération", glisse-t-il, les yeux pétillants. "J’avais besoin de me poser, près de la nature. J’ai trouvé un équilibre. Je n’ai plus la pression en me levant le matin. Je me sens libre. Je revis."
Et ses deux grands enfants, restés en région parisienne ? "Me connaissant, ça ne les étonne pas. Je vais aller les voir avant Noël avec une dame qui fait le trajet et qui m’a proposé de m’amener." Tous décrivent le quadragénaire gentil et serviable. Et ils le lui rendent bien.
http://www.midilibre.fr/2013/11/29/cyril-je-suis-un-sdf-nouvelle-generation,790098.php
vendredi 29 novembre 2013
Mérignac : prison ferme pour les créanciers voyous
Dans le box des prévenus, ils n’avaient pas le sourire mais presque. Mais lorsque la présidente de l’audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel, Sylvie Bargheon-Duval, a énoncé les peines hier, en fin d’après-midi, ils faisaient grise mine.
Trois hommes comparaissaient pour association de malfaiteurs, avec en plus, pour deux d’entre eux, violence sans interruption totale de travail et destruction du bien d’autrui. Ils avaient été interpellés mardi matin, deux à Versailles et un à Montpellier, à l’issue d’une enquête menée par la brigade de sûreté urbaine de Mérignac.
Au départ, il y avait eu la plainte d’une paisible Mérignacaise, à la suite de l’incendie criminel de sa voiture, le 24 février dernier. Elle avait alors confié aux policiers que si elle-même n’avait pas de problème, un de ses frères était aux prises d’individus qui lui réclamaient une dette de 200 000 euros, contractée dans le cadre d’investissements hasardeux en Espagne. Mais comme il ne répondait pas à son créancier, à qui il avait signé une reconnaissance de dettes de 200 000 euros, celui-ci a eu l’idée de faire pression sur sa famille.
Il a mandaté son beau-frère pour effectuer les basses œuvres. Celui-ci s’en est acquitté avec un certain zèle. D’abord en téléphonant au frère et à la sœur du débiteur, qui n’y étaient pour rien, en proférant des menaces à mots à peine couverts. Ensuite en venant sur place pour incendier la voiture de la Mérignacaise.
Les policiers de la BSU de Mérignac ne disposaient au départ que de peu d’éléments. Mais à l’issue de l’investigation, ils sont parvenus à constituer un solide dossier. Avec le concours de la Sûreté départementale, ils ont mis en place l’opération qui a permis de les interpeller mardi à 6 heures.
Jean-Claude Arpin, 56 ans, le créancier spolié, et Hicham El Fraja, son gendre âgé de 34 ans, ont été interpellés à leur domicile de Versailles. Mostafa El Fraja, cousin d’Hicham, a été arrêté chez lui, à Montpellier. Hicham, qui n’a pas son permis de conduire, l’avait sollicité pour le conduire à Bordeaux en février dernier. « Cela fait cinq ans que j’attends mon argent », a argumenté Jean-Claude Arpin.
« Vous avez employé des méthodes de voyous sur des gens qui n’y étaient pour rien », a répliqué Sylvie Bargheon-Duval. Hicham El Fraja a lui aussi tenté de convaincre, d’une voix douce, qu’il cherchait simplement à obtenir les coordonnées du mauvais payeur et qu’il regrettait d’avoir mis le feu à la voiture.
Il n’a pas convaincu la vice-procureur Nathalie Mathieu. Contre les trois prévenus, elle demandait cinq ans de prison, dont une partie en sursis avec mise à l’épreuve et une interdiction totale d’entrer en contact avec les victimes. Le tribunal a choisi de requalifier l’association de malfaiteur en complicité de violences et menaces pour Arpin et Mostafa El Fraja et en violences et menaces pour Hicham El Fraja, comme le demandait Me Delphine Gali, avocate de Jean-Claude Arpin. Ce dernier a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, et Hicham El Fraja à cinq ans, dont quarante-huit mois avec sursis. Tous deux ont été placés sous mandat de dépôt. Mostafa El Fraja a été condamné à un an avec sursis. Les trois ont interdiction d’entrer en contact avec les victimes
http://www.sudouest.fr/2013/11/29/ils-voulaient-faire-pression-sur-les-proches-de-leur-debiteur-1243752-2780.php
Trois hommes comparaissaient pour association de malfaiteurs, avec en plus, pour deux d’entre eux, violence sans interruption totale de travail et destruction du bien d’autrui. Ils avaient été interpellés mardi matin, deux à Versailles et un à Montpellier, à l’issue d’une enquête menée par la brigade de sûreté urbaine de Mérignac.
Au départ, il y avait eu la plainte d’une paisible Mérignacaise, à la suite de l’incendie criminel de sa voiture, le 24 février dernier. Elle avait alors confié aux policiers que si elle-même n’avait pas de problème, un de ses frères était aux prises d’individus qui lui réclamaient une dette de 200 000 euros, contractée dans le cadre d’investissements hasardeux en Espagne. Mais comme il ne répondait pas à son créancier, à qui il avait signé une reconnaissance de dettes de 200 000 euros, celui-ci a eu l’idée de faire pression sur sa famille.
Il a mandaté son beau-frère pour effectuer les basses œuvres. Celui-ci s’en est acquitté avec un certain zèle. D’abord en téléphonant au frère et à la sœur du débiteur, qui n’y étaient pour rien, en proférant des menaces à mots à peine couverts. Ensuite en venant sur place pour incendier la voiture de la Mérignacaise.
Les policiers de la BSU de Mérignac ne disposaient au départ que de peu d’éléments. Mais à l’issue de l’investigation, ils sont parvenus à constituer un solide dossier. Avec le concours de la Sûreté départementale, ils ont mis en place l’opération qui a permis de les interpeller mardi à 6 heures.
Jean-Claude Arpin, 56 ans, le créancier spolié, et Hicham El Fraja, son gendre âgé de 34 ans, ont été interpellés à leur domicile de Versailles. Mostafa El Fraja, cousin d’Hicham, a été arrêté chez lui, à Montpellier. Hicham, qui n’a pas son permis de conduire, l’avait sollicité pour le conduire à Bordeaux en février dernier. « Cela fait cinq ans que j’attends mon argent », a argumenté Jean-Claude Arpin.
« Vous avez employé des méthodes de voyous sur des gens qui n’y étaient pour rien », a répliqué Sylvie Bargheon-Duval. Hicham El Fraja a lui aussi tenté de convaincre, d’une voix douce, qu’il cherchait simplement à obtenir les coordonnées du mauvais payeur et qu’il regrettait d’avoir mis le feu à la voiture.
Il n’a pas convaincu la vice-procureur Nathalie Mathieu. Contre les trois prévenus, elle demandait cinq ans de prison, dont une partie en sursis avec mise à l’épreuve et une interdiction totale d’entrer en contact avec les victimes. Le tribunal a choisi de requalifier l’association de malfaiteur en complicité de violences et menaces pour Arpin et Mostafa El Fraja et en violences et menaces pour Hicham El Fraja, comme le demandait Me Delphine Gali, avocate de Jean-Claude Arpin. Ce dernier a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, et Hicham El Fraja à cinq ans, dont quarante-huit mois avec sursis. Tous deux ont été placés sous mandat de dépôt. Mostafa El Fraja a été condamné à un an avec sursis. Les trois ont interdiction d’entrer en contact avec les victimes
http://www.sudouest.fr/2013/11/29/ils-voulaient-faire-pression-sur-les-proches-de-leur-debiteur-1243752-2780.php
Feu dans une maison à Villemolaque : un homme en garde à vue
L'incendie qui a causé d'importants dégâts dans une habitation au centre du village jeudi aurait été allumé intentionnellement.
Les circonstances et l'origine du feu d'habitation survenu jeudi au petit matin dans le centre de Villemolaque suscitaient, dans la soirée encore, de nombreuses interrogations. L'alerte a en effet été donnée vers 7 h auprès des pompiers pour un incendie qui venait de se déclarer dans une maison de village, située au numéro 38 de l'avenue des Pyrénées.
Les secours, dépêchés en urgence, ont rapidement maîtrisé le sinistre et éviter la propagation des flammes aux bâtisses attenantes. Toutefois, l'incendie qui aurait pris au rez-de-chaussée, s'est propagé au premier étage et a causé des dégâts importants.
Selon un premier bilan, deux personnes devaient être relogées par la famille. Mais l'histoire ne s'arrête pas là… Les services de gendarmerie de la brigade de Thuir et de la brigade de recherches de Perpignan se sont aussitôt rendus sur les lieux et ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes du feu. Accident ? Défaillance technique ? Geste intentionnel ? Les techniciens de la cellule d'identification criminelle ont également été appelés sur zone pour procéder aux constatations et prélèvements d'usage.
Et les premières investigations ont rapidement nourri des doutes sur le caractère intentionnel du sinistre, intervenu dans un contexte familial compliqué et flou, qui serait émaillé de séparations successives difficiles.
De fait, les militaires ont dans un premier temps procédé aux auditions de différents témoins et de personnes situées dans l'environnement. En parallèle, l'expert incendie a dressé un état des lieux et rendu son rapport. Selon ses conclusions, l'hypothèse d'un feu allumé volontairement serait privilégiée.
Dès lors, un homme, dans l'entourage des occupants de la maison, aurait été interpellé et placé en garde à vue. Jeudi soir, il était toujours auditionné. Mais, il réfuterait toute implication dans cette affaire. Le travail d'enquête se poursuit
http://www.lindependant.fr/2013/11/29/feu-dans-une-maison-un-homme-en-garde-a-vue,1818019.php
Les circonstances et l'origine du feu d'habitation survenu jeudi au petit matin dans le centre de Villemolaque suscitaient, dans la soirée encore, de nombreuses interrogations. L'alerte a en effet été donnée vers 7 h auprès des pompiers pour un incendie qui venait de se déclarer dans une maison de village, située au numéro 38 de l'avenue des Pyrénées.
Les secours, dépêchés en urgence, ont rapidement maîtrisé le sinistre et éviter la propagation des flammes aux bâtisses attenantes. Toutefois, l'incendie qui aurait pris au rez-de-chaussée, s'est propagé au premier étage et a causé des dégâts importants.
Selon un premier bilan, deux personnes devaient être relogées par la famille. Mais l'histoire ne s'arrête pas là… Les services de gendarmerie de la brigade de Thuir et de la brigade de recherches de Perpignan se sont aussitôt rendus sur les lieux et ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes du feu. Accident ? Défaillance technique ? Geste intentionnel ? Les techniciens de la cellule d'identification criminelle ont également été appelés sur zone pour procéder aux constatations et prélèvements d'usage.
Et les premières investigations ont rapidement nourri des doutes sur le caractère intentionnel du sinistre, intervenu dans un contexte familial compliqué et flou, qui serait émaillé de séparations successives difficiles.
De fait, les militaires ont dans un premier temps procédé aux auditions de différents témoins et de personnes situées dans l'environnement. En parallèle, l'expert incendie a dressé un état des lieux et rendu son rapport. Selon ses conclusions, l'hypothèse d'un feu allumé volontairement serait privilégiée.
Dès lors, un homme, dans l'entourage des occupants de la maison, aurait été interpellé et placé en garde à vue. Jeudi soir, il était toujours auditionné. Mais, il réfuterait toute implication dans cette affaire. Le travail d'enquête se poursuit
http://www.lindependant.fr/2013/11/29/feu-dans-une-maison-un-homme-en-garde-a-vue,1818019.php
Lescure-d'Albigeois. Le jeune braqueur se rend sur le conseil de sa mère
Il s’est rendu mercredi après-midi à la police et a tout avoué au cours de sa garde à vue au commissariat d’Albi : l’auteur du vol à main armée du tabac-presse de Lescure a 16 ans. Qu’est-il passé par la tête de cet adolescent pour qu’il décide de prendre d’assaut vendredi dernier, vers 19 h 15, le commerce de Jean-Louis Feniès, menaçant le buraliste avec un pistolet à billes pour l’obliger à lui remettre le contenu du tiroir-caisse, soit un peu plus de 60 euros ? Lors de son audition à la brigade de sûreté urbaine, ce garçon, qui habite Lescure, a évoqué «une dette à rembourser». Ce qui est sûr, c’est que depuis le braquage, il n’était pas dans son assiette. Sa mère et sa sœur s’en sont inquiétées. La première a eu des doutes. Elle a questionné son fils qui lui a expliqué, à demi-morts, qu’il était «pour quelque chose» dans ce vol à main armée. Elle a donc prévenu la police et convaincu son fils de se rendre sans aggraver son cas. Une attitude responsable que salue le commandant Marc Briane. «On entend tellement souvent parler de familles qui démissionnent et ne se soucient pas des actes délictueux que pourraient commettre leurs enfants. Cette mère a eu la bonne attitude. On n’est pas loin du repentir dans le cas de ce jeune. Il n’avait pas les épaules assez larges pour assumer la gravité de cet acte», considère le chef de la BSU.
Déféré hier après-midi au palais de justice d’Albi, le jeune Lescurien devait être présenté à la juge des enfants. Un placement en détention provisoire à l’EPM de Lavaur a été requis par le parquet. La décision du juge n’était pas connue hier soir.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/29/1763700-lescure-albigeois-jeune-braqueur-rend-conseil-mere.html
Déféré hier après-midi au palais de justice d’Albi, le jeune Lescurien devait être présenté à la juge des enfants. Un placement en détention provisoire à l’EPM de Lavaur a été requis par le parquet. La décision du juge n’était pas connue hier soir.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/29/1763700-lescure-albigeois-jeune-braqueur-rend-conseil-mere.html
Gard : pour éviter d'être contrôlé par les gendarmes, il préfère se jeter dans le Rhône
Mercredi soir, après un refus de contrôle, deux automobilistes cagoulés ont pris la fuite en voiture. L'un des deux suspects se serait jeté dans le Rhône. La brigade nautique du Grau-du-Roi a débuté ses recherches ce jeudi après-midi.
Les gendarmes et les secours sont depuis jeudi matin toujours à la recherche d'un suspect qui s'est jeté dans le Rhône, mercredi soir vers 20 heures à Aramon après avoir refusé un contrôle des gendarmes.
Vers 19 heures, intrigués par le comportement de deux hommes à bord d'une voiture - ils portaient des cagoules - les gendarmes ont tenté de les contrôler. La voiture a alors foncé sur le véhicule de la gendarmerie et pris la fuite.
Les gendarmes ont retrouvé un peu plus tard le véhicule au bord du Rhône. L'un des suspects se serait jeté dans le fleuve. Le second a pris la fuite à pied et était mercredi soir introuvable.
Un hélicoptère de la gendarmerie et les plongeurs pompiers ont été engagés pour tenter de retrouver le corps du premier suspect dans le Rhône. Les recherches n'ont rien donné et se poursuivent ce jeudi avec l'arrivée dans l'après-midi de la brigade nautique du Grau-du-Roi.
http://www.midilibre.fr/2013/11/28/aramon-un-suspect-se-jette-dans-le-rhone,789593.php
Les gendarmes et les secours sont depuis jeudi matin toujours à la recherche d'un suspect qui s'est jeté dans le Rhône, mercredi soir vers 20 heures à Aramon après avoir refusé un contrôle des gendarmes.
Vers 19 heures, intrigués par le comportement de deux hommes à bord d'une voiture - ils portaient des cagoules - les gendarmes ont tenté de les contrôler. La voiture a alors foncé sur le véhicule de la gendarmerie et pris la fuite.
Les gendarmes ont retrouvé un peu plus tard le véhicule au bord du Rhône. L'un des suspects se serait jeté dans le fleuve. Le second a pris la fuite à pied et était mercredi soir introuvable.
Un hélicoptère de la gendarmerie et les plongeurs pompiers ont été engagés pour tenter de retrouver le corps du premier suspect dans le Rhône. Les recherches n'ont rien donné et se poursuivent ce jeudi avec l'arrivée dans l'après-midi de la brigade nautique du Grau-du-Roi.
http://www.midilibre.fr/2013/11/28/aramon-un-suspect-se-jette-dans-le-rhone,789593.php
jeudi 28 novembre 2013
Seynod : un ouvrier enseveli dans une tranchée de 3 mètres
Ce matin, vers 10 h 30, un ouvrier travaillait dans une tranchée de 3 mètres de profondeur quand il a été enseveli sous des mètres cubes de terre. Les ouvriers qui travaillaient à ses côtés l’ont tout de suite secouru.
Malgré leurs efforts, il était en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des pompiers.Les pompiers ont toutefois réussi à le réanimer avant de le transporter sur le centre hospitalier Les jours de cet homme de 42 ans ne seraient plus en danger.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/11/28/seynod
Malgré leurs efforts, il était en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des pompiers.Les pompiers ont toutefois réussi à le réanimer avant de le transporter sur le centre hospitalier Les jours de cet homme de 42 ans ne seraient plus en danger.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/11/28/seynod
Gabarret (40) : un automobiliste a eu un accident... avec une vache
C'est en pleine nuit, vers 3h30, ce jeudi matin, que s'est produit un accident de la circulation peu banal, surtout à cet horaire, route d'Eauze à Gabarret. Une voiture est en effet entrée en collision avec... une vache. Les pompiers de Gabarret sont intervenus pour porter secours à un homme de 38 ans, souffrant de plaies au visage. Il a dû être transporté au Centre hospitalier Layné de Mont-de-Marsan
http://www.sudouest.fr/2013/11/28/gabarret-40-un-automobiliste-a-eu-un-accident-avec-une-vache-1243070-3452.php
http://www.sudouest.fr/2013/11/28/gabarret-40-un-automobiliste-a-eu-un-accident-avec-une-vache-1243070-3452.php
Cantat : la justice ne rouvre pas l'enquête sur le suicide de son ex-femme
Le parquet de Bordeaux ne rouvrira pas l'enquête sur le suicide de Kristina Rady, l'ex-femme de Bertrand Cantat.
Le chanteur était accusé par François Saubadu, le dernier compagnon de la jeune femme, d'avoir poussé celle-ci au suicide, en exerçant des "pressions physiques et psychologiques". Le parquet de Bordeaux n'a finalement pas suivi ces accusations, indique BFMTV ce jeudi.
François Saubadu a été entendu le 31 octobre au commissariat de Bordeaux. Une semaine avant, il avait transmis à la police une lettre de la mère de Kristina Rady accablante pour le chanteur.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/28/1762955-cantat-justice-rouvre-enquete-suicide-ex-femme.html
Le chanteur était accusé par François Saubadu, le dernier compagnon de la jeune femme, d'avoir poussé celle-ci au suicide, en exerçant des "pressions physiques et psychologiques". Le parquet de Bordeaux n'a finalement pas suivi ces accusations, indique BFMTV ce jeudi.
François Saubadu a été entendu le 31 octobre au commissariat de Bordeaux. Une semaine avant, il avait transmis à la police une lettre de la mère de Kristina Rady accablante pour le chanteur.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/28/1762955-cantat-justice-rouvre-enquete-suicide-ex-femme.html
Un homme enlevé dans le Var retrouvé quatre jours plus tard dans l'Hérault
Un homme, enlevé mercredi dernier en pleine rue à Saint-Mandrier (Var) a été retrouvé à Mèze, près de Sète (Hérault), dimanche, dans un camp de marginaux après avoir subi des actes de torture. Une vengeance serait à l'origine des faits.
L'homme avait été enlevé par plusieurs individus, qui l'avaient mis dans le coffre d'une voiture devant des témoins, a indiqué le parquet de Toulon. Prévenus, les policiers du commissariat de la Seyne-sur-Mer ont notamment utilisé les images de vidéosurveillance pour remonter la piste des auteurs, diffusant le signalement et les plaques d'immatriculation des suspects.
Les auteurs présumés retrouvés dans un camp de marginaux
Les auteurs présumés ont finalement été localisés dans un camp de marginaux très isolé à Mèze près de Sète. Six personnes âgées d'une trentaine d'années, dont une femme, ont été interpellées et placées en garde à vue. La victime, un homme d'une cinquantaine d'années, a quant à lui été retrouvé enfermé dans une remorque de poids-lourd, enchaîné et présentant des signes de "tortures", notamment plusieurs fractures, des dents cassées et des traces de brûlures de cigarettes sur le corps. Transporté à l'hôpital, son état n'inspire cependant pas d'inquiétude, a précisé le parquet.
Une vengeance à l'origine de l'enlèvement
En garde à vue, les auteurs présumés ont expliqué qu'ils "voulaient se venger" de la victime qui leur avait dérobé de la drogue, de l'argent et une arme. Ceux-ci font partie d'"un milieu de marginaux qui vivent des minimas sociaux dans un camp très précaire, sans eau, ni électricité", a expliqué le procureur.
Une information judiciaire a été ouverte pour "enlèvement, séquestration en bande organisée, actes de torture et de barbarie". Les mis en cause ont tous des antécédents judiciaires et sont en cours de présentation devant le juge d'instruction. Le parquet a requis le placement en détention. Le procureur de la République de Toulon a tenu "salué le travail des enquêteurs" dans cette affaire, "qui a permis de sauver la vie de cet homme".
http://www.midilibre.fr/2013/11/27/un-homme-enleve-dans-le-var-retrouve-quatre-jours-plus-tard-dans-l-herault,789323.php
L'homme avait été enlevé par plusieurs individus, qui l'avaient mis dans le coffre d'une voiture devant des témoins, a indiqué le parquet de Toulon. Prévenus, les policiers du commissariat de la Seyne-sur-Mer ont notamment utilisé les images de vidéosurveillance pour remonter la piste des auteurs, diffusant le signalement et les plaques d'immatriculation des suspects.
Les auteurs présumés retrouvés dans un camp de marginaux
Les auteurs présumés ont finalement été localisés dans un camp de marginaux très isolé à Mèze près de Sète. Six personnes âgées d'une trentaine d'années, dont une femme, ont été interpellées et placées en garde à vue. La victime, un homme d'une cinquantaine d'années, a quant à lui été retrouvé enfermé dans une remorque de poids-lourd, enchaîné et présentant des signes de "tortures", notamment plusieurs fractures, des dents cassées et des traces de brûlures de cigarettes sur le corps. Transporté à l'hôpital, son état n'inspire cependant pas d'inquiétude, a précisé le parquet.
Une vengeance à l'origine de l'enlèvement
En garde à vue, les auteurs présumés ont expliqué qu'ils "voulaient se venger" de la victime qui leur avait dérobé de la drogue, de l'argent et une arme. Ceux-ci font partie d'"un milieu de marginaux qui vivent des minimas sociaux dans un camp très précaire, sans eau, ni électricité", a expliqué le procureur.
Une information judiciaire a été ouverte pour "enlèvement, séquestration en bande organisée, actes de torture et de barbarie". Les mis en cause ont tous des antécédents judiciaires et sont en cours de présentation devant le juge d'instruction. Le parquet a requis le placement en détention. Le procureur de la République de Toulon a tenu "salué le travail des enquêteurs" dans cette affaire, "qui a permis de sauver la vie de cet homme".
http://www.midilibre.fr/2013/11/27/un-homme-enleve-dans-le-var-retrouve-quatre-jours-plus-tard-dans-l-herault,789323.php
mercredi 27 novembre 2013
Perpignan : Il braque une pharmacie pour payer ses cours de conduite
Il était près de 19 h, lundi, quand un individu, dissimulé sous une capuche, le visage masqué par un foulard, a surgi dans une pharmacie du centre-ville. Tenant une arme du poing le long de la jambe, l'homme a intimé l'ordre au gérant de lui remettre la caisse. Le commerçant s'est exécuté et lui a remis les espèces, environ 50 euros, avant que son agresseur ne prenne la fuite avec un complice qui faisait le guet devant l'établissement.
Quelques minutes plus tard, les policiers de la BAC (brigade anticriminalité) repéraient deux individus dont le signalement correspondait à celui des braqueurs. L'un d'eux était en possession d'une arme de poing factice et d'une somme d'argent d'un montant équivalent à celui dérobé. Les suspects ont été interpellés et placés en garde à vue, tandis que l'enquête était confiée à l'unité de recherche judiciaire de la sûreté départementale. L'un des mis en cause, de 19 ans, a reconnu les faits lors de son audition. Il a expliqué son geste par la nécessité de se procurer rapidement de l'argent pour financer ses cours de conduite automobile. Sa garde à vue a été prolongée dans l'attente de son déferrement au parquet aujourd'hui. Le 2e, de 20 ans, a été mis hors de cause et relâché.
http://www.lindependant.fr/2013/11/27/il-braque-une-pharmacie-pour-payer-ses-cours-de-conduite,1817177.php
Quelques minutes plus tard, les policiers de la BAC (brigade anticriminalité) repéraient deux individus dont le signalement correspondait à celui des braqueurs. L'un d'eux était en possession d'une arme de poing factice et d'une somme d'argent d'un montant équivalent à celui dérobé. Les suspects ont été interpellés et placés en garde à vue, tandis que l'enquête était confiée à l'unité de recherche judiciaire de la sûreté départementale. L'un des mis en cause, de 19 ans, a reconnu les faits lors de son audition. Il a expliqué son geste par la nécessité de se procurer rapidement de l'argent pour financer ses cours de conduite automobile. Sa garde à vue a été prolongée dans l'attente de son déferrement au parquet aujourd'hui. Le 2e, de 20 ans, a été mis hors de cause et relâché.
http://www.lindependant.fr/2013/11/27/il-braque-une-pharmacie-pour-payer-ses-cours-de-conduite,1817177.php
Un piéton écrasé par un train en Gironde, le trafic Bordeaux-Toulouse rétabli
Le trafic sur l'axe Bordeaux-Toulouse a été interrompu sur les deux voies pendant une demi-heure environ, puis a pu reprendre au ralenti et en alterné sur une seul voie. La reprise sur les deux voies est intervenue vers 9h00, a-t-on a précisé auprès de la SNCF.
En cause, un accident survenu ce mercredi matin vers 7 heures. Un homme de 57 ans a été écrasé par le TER Toulouse-Bordeaux au passage à niveau N°14 à Saint-Médard-d'Eyrans.
90 personnes se trouvaient à ce moment dans le train. Il n'y a pas eu de blessé. De nombreuses personnes ont été choquées mais il n'y a pas eu d'hospitalisation.
Le conducteur du train a lui fait l'objet d'une prise en charge psychologique. La gendarmerie a ouvert une enquête pour comprendre les circonstances de cet accident. La circulation a pu reprendre sur la ligne à petite vitesse vers 8h30.
Une petite dizaine de trains au total, TER ou grandes lignes, ont été supprimés ou affectés par l'accident. Un axe qui a également fortement impacté le transport ferroviaire vers ou depuis Agen.
Des cars ont été affrétés pour les passagers des TER supprimés. Les retards devaient atteindre jusqu'à trois heures, avant retour progressif à la normale en fin de matinée, selon la SNCF
http://www.sudouest.fr/2013/11/27/saint-medard-d-eyrans-un-pieton-ecrase-par-un-train-1242023-2780.php
En cause, un accident survenu ce mercredi matin vers 7 heures. Un homme de 57 ans a été écrasé par le TER Toulouse-Bordeaux au passage à niveau N°14 à Saint-Médard-d'Eyrans.
90 personnes se trouvaient à ce moment dans le train. Il n'y a pas eu de blessé. De nombreuses personnes ont été choquées mais il n'y a pas eu d'hospitalisation.
Le conducteur du train a lui fait l'objet d'une prise en charge psychologique. La gendarmerie a ouvert une enquête pour comprendre les circonstances de cet accident. La circulation a pu reprendre sur la ligne à petite vitesse vers 8h30.
Une petite dizaine de trains au total, TER ou grandes lignes, ont été supprimés ou affectés par l'accident. Un axe qui a également fortement impacté le transport ferroviaire vers ou depuis Agen.
Des cars ont été affrétés pour les passagers des TER supprimés. Les retards devaient atteindre jusqu'à trois heures, avant retour progressif à la normale en fin de matinée, selon la SNCF
http://www.sudouest.fr/2013/11/27/saint-medard-d-eyrans-un-pieton-ecrase-par-un-train-1242023-2780.php
Le corps retrouvé en forêt est bien celui de Muriel Callac
La procureur de la République de Compiègne (Oise), Ulrika Delaunay-Weiss, vient de confirmer que le corps retrouvé samedi dernier par un promeneur dans un bois de Clairoix est bien celui de Muriel Callac. Cette femme de 49 ans, coiffeuse dans la commune voisine de Choisy-au-Bac, avait disparu le jeudi 26 septembre. L’état de dégradation du corps n’avait pas permis d’affirmer qu’il s’agissait bien de la mère de famille.
« C’est l’identification dentaire qui a été déterminante, précise la procureur. Les différents examens pratiqués sur le corps, scanner et autopsie, exclus l’origine criminelle de la mort.Nous poursuivons les investigations pour déterminer la cause du décès. » Une expertise ADN a été demandée par le parquet.
http://www.leparisien.fr/oise-60/le-corps-retrouve-en-foret-est-bien-celui-de-muriel-callac-27-11-2013-3354725.php
« C’est l’identification dentaire qui a été déterminante, précise la procureur. Les différents examens pratiqués sur le corps, scanner et autopsie, exclus l’origine criminelle de la mort.Nous poursuivons les investigations pour déterminer la cause du décès. » Une expertise ADN a été demandée par le parquet.
http://www.leparisien.fr/oise-60/le-corps-retrouve-en-foret-est-bien-celui-de-muriel-callac-27-11-2013-3354725.php
Une femme enceinte agressée lors d'un vol à l'arrachée
Une femme enceinte de six mois a été traînée sur plusieurs mètres par deux individus à scooter qui tentaient de lui arracher son sac à main.
L'agression a eu lieu en pleine rue lundi à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Deux inconnus à scooter ont volé le sac à main d'une femme enceinte de six mois, rapporte mercredi le Parisien. Ils ont traîné la victime sur plusieurs mètres avant de prendre la fuite.
La jeune femme a été immédiatement secourue par des policiers qui se trouvaient à proximité de la scène, selon le quotidien. L'un d'entre eux ayant même été percuté par le deux-roues. Le conducteur a néanmoins réussi à prendre la fuite, mais son complice a été interpellé et placé en garde à vue.
Souffrant au bras et à une épaule, la femme enceinte a été conduite à l'hôpital. L'enquête se poursuit pour retrouver le conducteur du pilote.
Reynerie. Les WC de l'immeuble débordent dans son appartement : la famille est à la rue
L’odeur, la vue et le désespoir d’une maman face à l’insoutenable. Vendredi, dans un bâtiment de la résidence du Parc, à la Reynerie, la colonne d’eaux usagées s’est bouchée. Son contenu nauséabond s’est alors déversé dans trois appartements. Hier matin, l’heure était à la décontamination et au passage de l’expert. Sakina Mondière, une des sinistrés, raconte son calvaire. «Vendredi, je suis allée chercher mes enfants (8 et 10 ans ndlr) avec ma fille de 16 ans. Quand nous sommes revenus, ma voisine m’a alertée». Elle monte au cinquième, pousse la porte de l’appartement qu’elle occupe depuis deux mois et découvre l’horreur. «Il y avait cinq centimètres d’excréments. Dans les chambres, la salle de bain, la cuisine, partout… J’ai tout perdu, tout a trempé dedans.» Depuis, le chat vit dans le coffre de la voiture, les quatre habitants n’ont plus que les vêtements qu’ils ont sur eux. Mais l’urgence est ailleurs. Sakina Mondière se démène pour trouver un toit : «Je suis Auvergnate, je n’ai pas de famille ici. J’ai envoyé mon fils aîné chez sa copine à Perpignan. L’assurance nous a payés trois nuits dans un appart’hôtel. Lundi, c’est le 115 qui nous a logés. Pour l’instant, l’assistance sociale nous a trouvé un hôtel jusqu’au 3 décembre. Mais après ? Je ne sais pas… Et Noël approche.»
Dans un sinistre comme celui-là, le risque sanitaire est réel. Le cabinet Marty, syndicat de copropriété, en est conscient : «Cet immeuble date de 1960. L’année dernière, un événement identique s’est produit. Cela n’avait touché qu’un appartement mais nous savons que les colonnes d’eaux usagées sont à remplacer. Depuis le printemps dernier nous avons des rendez-vous réguliers avec l’OPAH opération programmée d’amélioration de l’habitat). Dès qu’on a appris le sinistre, nous avons contacté la société de décontamination pour qu’elle intervienne le plus rapidement possible.»
Les causes de ce sinistre ? L’usure bien sûr, mais aussi le comportement des usagers. Dernièrement, une caméra a filmé l’intérieur de la colonne : couches et lingettes obstruaient la vieille colonne. Sakina Mondière et ses enfants, eux, espèrent quitter les lieux. La balle est dans le camp des offices HLM.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/27/1761714-wc-immeuble-debordent-appartement-famille-est-rue.html
Un risque sanitaire
Le traumatisme est là, l’angoisse aussi : «Mes enfants ne dorment plus. Ma fille est malade. Quand nous sommes entrés, elle a marché dans les excréments. Depuis, elle a une infection du pied».Dans un sinistre comme celui-là, le risque sanitaire est réel. Le cabinet Marty, syndicat de copropriété, en est conscient : «Cet immeuble date de 1960. L’année dernière, un événement identique s’est produit. Cela n’avait touché qu’un appartement mais nous savons que les colonnes d’eaux usagées sont à remplacer. Depuis le printemps dernier nous avons des rendez-vous réguliers avec l’OPAH opération programmée d’amélioration de l’habitat). Dès qu’on a appris le sinistre, nous avons contacté la société de décontamination pour qu’elle intervienne le plus rapidement possible.»
Les causes de ce sinistre ? L’usure bien sûr, mais aussi le comportement des usagers. Dernièrement, une caméra a filmé l’intérieur de la colonne : couches et lingettes obstruaient la vieille colonne. Sakina Mondière et ses enfants, eux, espèrent quitter les lieux. La balle est dans le camp des offices HLM.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/27/1761714-wc-immeuble-debordent-appartement-famille-est-rue.html
Pyrénées-Orientales : les ateliers municipaux du Soler ravagés par un incendie
Les pompiers sont à pied d'oeuvre pour éteindre l'incendie qui a ravagé le bâtiment des services techniques du Soler, à proximité de Perpignan.
Une quarantaine de pompiers tentent de circonscrire l'incendie qui s'est déclaré, en début de soirée, dans les ateliers municipaux du Soler, à 8 km de Perpignan. La RD 916, qui traverse la commune, est interdite à la circulation à hauteur du sinistre. Une déviation a été mise en place.
D'après le site de L'Indépendant, le bâtiment situé à l'entrée de la commune a été entièrement détruit. Il ne reste rien des véhicules de services, outils, atelier de ferronnerie et même des archives. Des véhicules, garés à l'extérieur sur le parking, sont également partis en fumée. L'incendie n'a pas fait de blessés.
http://www.midilibre.fr/2013/11/26/pyrenees-orientales-les-ateliers-municipaux-du-soler-detruits-par-un-incendie,788822.php
Une quarantaine de pompiers tentent de circonscrire l'incendie qui s'est déclaré, en début de soirée, dans les ateliers municipaux du Soler, à 8 km de Perpignan. La RD 916, qui traverse la commune, est interdite à la circulation à hauteur du sinistre. Une déviation a été mise en place.
D'après le site de L'Indépendant, le bâtiment situé à l'entrée de la commune a été entièrement détruit. Il ne reste rien des véhicules de services, outils, atelier de ferronnerie et même des archives. Des véhicules, garés à l'extérieur sur le parking, sont également partis en fumée. L'incendie n'a pas fait de blessés.
http://www.midilibre.fr/2013/11/26/pyrenees-orientales-les-ateliers-municipaux-du-soler-detruits-par-un-incendie,788822.php
mardi 26 novembre 2013
Trafic de drogue à Mayotte : deux gendarmes en prison
Selon nos informations, deux anciens gendarmes du groupe d’intervention régional (GIR) de Mayotte ont été placés en détention provisoire ce mardi dans le cadre d’une information judiciaire pour trafic de stupéfiants. Un dossier confié au juge Hakim Karki du tribunal de grande instance de Mamoudzou (Mayotte). Il s’agit de l’ancien patron du GIR, aujourd’hui à la retraite, et d’un de ses ex-collaborateurs, actuellement en poste dans le Nord.
Plusieurs affaires
Les deux hommes avaient été placés en garde à vue lundi soir, le premier à Rennes (Ille-et-Vilaine) et le second à Dunkerque (Nord). A l’issue de leurs auditions, ils ont fait l’objet d’un mandat d’amener. Selon le code de procédure pénale, le lieu de la garde à vue étant distant de plus de 200 km du tribunal qui supervise l’enquête, cette incarcération est la seule manière d’assurer leur présentation devant le juge. Leur transfèrement vers Mayotte doit s’opérer dans un délai de six jours.
Ce n’est pas la première fois que le GIR de Mayotte se retrouve dans la tourmente. Le décès par overdose d’une jeune fille de 18 ans prénommée Roukia en 2011 avait déjà mené le juge Karki vers ce service composé à la fois de policiers et de gendarmes. Les investigations du magistrat instructeur laissent à penser que la drogue qui a tué l’adolescente avait été remise en circulation par des hommes du GIR auprès de leurs indicateurs. Deux anciens membres du GIR -un service qui a depuis été dissous- sont actuellement mis en examen dans ce dossier.
Organisation du trafic
C’est en enquêtant sur l’affaire Roukia que le juge Karki s’est rendu compte que le GIR avait manifestement l’habitude d’organiser le trafic avec ses indicateurs pour piéger les trafiquants. Une seconde information judiciaire a alors été ouverte. C’est dans le cadre de cette seconde enquête que les deux gendarmes ont été placés en garde à vue hier puis placés en détention provisoire aujourd’hui. En juin, deux autres gendarmes avaient été mis en examen et laissés libre sous contrôle judiciaire. Un troisième avait été placé sous le statut de témoin assisté
http://www.leparisien.fr/faits-divers/trafic-de-drogue-a-mayotte-deux-gendarmes-en-prison-26-11-2013-3351899.php
Plusieurs affaires
Les deux hommes avaient été placés en garde à vue lundi soir, le premier à Rennes (Ille-et-Vilaine) et le second à Dunkerque (Nord). A l’issue de leurs auditions, ils ont fait l’objet d’un mandat d’amener. Selon le code de procédure pénale, le lieu de la garde à vue étant distant de plus de 200 km du tribunal qui supervise l’enquête, cette incarcération est la seule manière d’assurer leur présentation devant le juge. Leur transfèrement vers Mayotte doit s’opérer dans un délai de six jours.
Ce n’est pas la première fois que le GIR de Mayotte se retrouve dans la tourmente. Le décès par overdose d’une jeune fille de 18 ans prénommée Roukia en 2011 avait déjà mené le juge Karki vers ce service composé à la fois de policiers et de gendarmes. Les investigations du magistrat instructeur laissent à penser que la drogue qui a tué l’adolescente avait été remise en circulation par des hommes du GIR auprès de leurs indicateurs. Deux anciens membres du GIR -un service qui a depuis été dissous- sont actuellement mis en examen dans ce dossier.
Organisation du trafic
C’est en enquêtant sur l’affaire Roukia que le juge Karki s’est rendu compte que le GIR avait manifestement l’habitude d’organiser le trafic avec ses indicateurs pour piéger les trafiquants. Une seconde information judiciaire a alors été ouverte. C’est dans le cadre de cette seconde enquête que les deux gendarmes ont été placés en garde à vue hier puis placés en détention provisoire aujourd’hui. En juin, deux autres gendarmes avaient été mis en examen et laissés libre sous contrôle judiciaire. Un troisième avait été placé sous le statut de témoin assisté
http://www.leparisien.fr/faits-divers/trafic-de-drogue-a-mayotte-deux-gendarmes-en-prison-26-11-2013-3351899.php
Un patient de 87 ans retrouvé mort sur le toit d'une clinique en Seine-et-Marne
Le vieil homme a été retrouvé lundi à la clinique des Pays de Meaux à Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne)...
Un patient de 87 ans a été retrouvé mort, lundi, sur le toit de la clinique des Pays de Meaux à Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne), rapporte ce mardi Le Parisien.
La disparition du vieil homme avait été signalée à la police dimanche soir. Le corps de l’octogénaire a été retrouvé par un membre du personnel, sur le toit de cette clinique privée. Le quotidien indique que «le patient y a vraisemblablement passé toute la nuit en pyjama et y est probablement décédé de froid.»
Une enquête a été ouverte après ce décès.
http://www.20minutes.fr/societe/1255159-20131126-patient-87-ans-retrouve-mort-toit-dune-clinique-seine-et-marne
Un patient de 87 ans a été retrouvé mort, lundi, sur le toit de la clinique des Pays de Meaux à Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne), rapporte ce mardi Le Parisien.
La disparition du vieil homme avait été signalée à la police dimanche soir. Le corps de l’octogénaire a été retrouvé par un membre du personnel, sur le toit de cette clinique privée. Le quotidien indique que «le patient y a vraisemblablement passé toute la nuit en pyjama et y est probablement décédé de froid.»
Une enquête a été ouverte après ce décès.
http://www.20minutes.fr/societe/1255159-20131126-patient-87-ans-retrouve-mort-toit-dune-clinique-seine-et-marne
Angoulême : le bras d'une employée de cuisine pris dans une machine
Ce midi, à Angoulême, l'employée d'un restaurant du plateau, près des halles, s'est blessée en cuisine.
Son bras a été pris dans l'axe d'une machine qui sert à découper les pâtes. La victime souffre de fractures. Prise en charge par les pompiers, elle a été endormie par l'équipe médicale du Smur et conduite à l'hôpital de Girac.
Sur le pas de la porte du restaurant le Pistou, dont le service a été suspendu, le patron, blême, se disait "sous le choc": "C'est une amie avant tout. On va vite prendre des nouvelles."
http://www.sudouest.fr/2013/11/26/angouleme-le-bras-d-une-employee-de-cuisine-pris-dans-une-machine-1241075-813.php
Son bras a été pris dans l'axe d'une machine qui sert à découper les pâtes. La victime souffre de fractures. Prise en charge par les pompiers, elle a été endormie par l'équipe médicale du Smur et conduite à l'hôpital de Girac.
Sur le pas de la porte du restaurant le Pistou, dont le service a été suspendu, le patron, blême, se disait "sous le choc": "C'est une amie avant tout. On va vite prendre des nouvelles."
http://www.sudouest.fr/2013/11/26/angouleme-le-bras-d-une-employee-de-cuisine-pris-dans-une-machine-1241075-813.php
Berck : l'ADN montre que la femme recherchée est la mère
La femme recherchée après le décès d'une fillette à Berck-sur-Mer dans le Pas-de-Calais est, d'après les analyses ADN, la mère de cette enfant retrouvée morte le 20 novembre sur la plage, d'après une source proche de l'enquête.
La justice avait déjà révélé lundi que l'ADN prélevé dans la chambre d'hôtel de Berck où la femme et la fille ont séjourné la nuit ayant précédé la découverte du corps démontrait qu'elles étaient de la même famille.
Les analyses démontrent qu'il s'agit de la mère de la fillette, a-t-on précisé mardi de source proche de l'enquête.
Enfant tué à Toulouse: Le père hospitalisé d'office en psychiatrie
Le père, accusé d'avoir tué son fils de 4 ans, a été hospitalisé dans un service psychiatrique...
L'ambulancier de 40 ans accusé d'avoir tué son fils de quatre ans à Toulouse en le projetant plusieurs fois au sol a été hospitalisé d'office dans un service psychiatrique, a-t-on appris mardi auprès du parquet. «Il y a eu une expertise psychiatrique» pendant la garde à vue du père lundi «comme c'est le cas quand se posent des questions sur l'état mental» de la personne gardée à vue et «l'expert a préconisé l'hospitalisation immédiate», a déclaré à l'AFP le procureur Michel Valet.
Le magistrat a souligné que cette hospitalisation ne préjugeait pas de la suite judiciaire qui serait donnée à la mort du petit garçon, victime d'un «fracas crânien» comme l'a montré l'autopsie. «Cela ne veut pas dire que le cours de la justice s'arrête», a-t-il dit.
L'auteur présumé a violemment frappé deux policiers avant d'être maîtrisé. Les policiers ont pratiqué un massage cardiaque et du bouche-à-bouche à l'enfant pour tenter, en vain, de le ranimer.
http://www.20minutes.fr/societe/1254871-20131126-enfant-tue-a-toulouse-pere-hospitalise-office
L'ambulancier de 40 ans accusé d'avoir tué son fils de quatre ans à Toulouse en le projetant plusieurs fois au sol a été hospitalisé d'office dans un service psychiatrique, a-t-on appris mardi auprès du parquet. «Il y a eu une expertise psychiatrique» pendant la garde à vue du père lundi «comme c'est le cas quand se posent des questions sur l'état mental» de la personne gardée à vue et «l'expert a préconisé l'hospitalisation immédiate», a déclaré à l'AFP le procureur Michel Valet.
Le magistrat a souligné que cette hospitalisation ne préjugeait pas de la suite judiciaire qui serait donnée à la mort du petit garçon, victime d'un «fracas crânien» comme l'a montré l'autopsie. «Cela ne veut pas dire que le cours de la justice s'arrête», a-t-il dit.
L'enfant de 4 ans projeté deux fois
Les faits, dont ont été témoins impuissants et choqués des voisins alertés par les cris et les appels à l'aide de l'enfant, s'étaient déroulés entre 1h45 et 2h lundi dans une résidence arborée et bien tenue du quartier résidentiel de Montaudran à Toulouse. La petite victime a été jetée en contrebas d'un parking, faisant une chute de quatre mètres, puis a été projetée à nouveau à plusieurs reprises au sol et contre un trottoir.L'auteur présumé a violemment frappé deux policiers avant d'être maîtrisé. Les policiers ont pratiqué un massage cardiaque et du bouche-à-bouche à l'enfant pour tenter, en vain, de le ranimer.
http://www.20minutes.fr/societe/1254871-20131126-enfant-tue-a-toulouse-pere-hospitalise-office
Hounoux. Il dénonce un incident lors d'une battue
Depuis le 2 novembre, un couple de retraités d’Hounoux vit dans la crainte d’une balle perdue. Ce jour-là, une battue est organisée par une société de chasse. «Vers 10 h 45, ma compagne se trouvait dans le jardin. Elle était occupée à étendre du linge lorsqu’elle a entendu quelque chose siffler à ses oreilles tout juste suivi d’une détonation», raconte André Roumiguié. «Elle était terrorisée, se souvient encore le retraité. Et ma femme n’est pas la seule à avoir eu peur». Selon le témoignage de son épouse, un cycliste a eu aussi le «plaisir» d’entendre un projectile lui frôler les oreilles.
Coïncidence, le même jour, à Albières, un chasseur avait grièvement blessé par une balle perdue lors d’une battue aux sangliers. Selon André Roumiguié, cet incident n’est pas le premier du genre. Mais le retraité ne sait plus comment faire pour que ces parties de chasse soient mieux encadrées et surtout mieux sécurisées.
Le retraité a alerté, dès le lendemain des faits, le maire du village. Gilles Tanneau, a, de son côté demandé des explications à l’organisateur de la battue. Selon Jacky Pelouse, président de la société de chasse de Fanjeaux, cette battue aux sangliers a été organisée à la demande de propriétaires et d’agriculteurs ayant constaté des dégâts dans des cultures. «Je me suis personnellement occupé de la mise en place de cette battue et du positionnement de chacun des chasseurs», explique Jacky Pelouse. Et de poursuivre : «Je pense que personne n’a pu tirer en direction de la maison de M. Roumiguié. Je ne dis pas que c’est impossible, mais ce tir me paraît improbable». André Roumiguié, lui, n’en démord pas. La battue du 2 novembre a bien été émaillée d’un incident. Après avoir hésité à porter plainte auprès des gendarmes, par «peur des représailles», le retraité a tout de même signalé les faits à la brigade de Belvèze-du-Razès
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/26/1760674-hounoux-il-denonce-un-incident-lors-d-une-battue.html
Coïncidence, le même jour, à Albières, un chasseur avait grièvement blessé par une balle perdue lors d’une battue aux sangliers. Selon André Roumiguié, cet incident n’est pas le premier du genre. Mais le retraité ne sait plus comment faire pour que ces parties de chasse soient mieux encadrées et surtout mieux sécurisées.
Le retraité a alerté, dès le lendemain des faits, le maire du village. Gilles Tanneau, a, de son côté demandé des explications à l’organisateur de la battue. Selon Jacky Pelouse, président de la société de chasse de Fanjeaux, cette battue aux sangliers a été organisée à la demande de propriétaires et d’agriculteurs ayant constaté des dégâts dans des cultures. «Je me suis personnellement occupé de la mise en place de cette battue et du positionnement de chacun des chasseurs», explique Jacky Pelouse. Et de poursuivre : «Je pense que personne n’a pu tirer en direction de la maison de M. Roumiguié. Je ne dis pas que c’est impossible, mais ce tir me paraît improbable». André Roumiguié, lui, n’en démord pas. La battue du 2 novembre a bien été émaillée d’un incident. Après avoir hésité à porter plainte auprès des gendarmes, par «peur des représailles», le retraité a tout de même signalé les faits à la brigade de Belvèze-du-Razès
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/26/1760674-hounoux-il-denonce-un-incident-lors-d-une-battue.html
Un viticulteur de Côte-d'Or poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes
Un viticulteur de Côte-d'Or est convoqué prochainement devant la justice pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, a indiqué lundi l'intéressé.
Un viticulteur de Côte-d'Or est convoqué prochainement devant la justice. En cause : son refus de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, a indiqué lundi l'intéressé. En juin, un arrêté préfectoral avait imposé le traitement de "l'ensemble des vignobles de la Côte d'Or" au moyen "d'une application unique d'un insecticide" contre la cicadelle, insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie de la vigne présente notamment dans le nord Mâconnais, en Saône-et-Loire.
"Je me suis refusé à faire ce traitement", a dit à l'AFP Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, confirmant une information du site bastamag.net. "On sait que le traitement systématique ne règle pas le problème", a-t-il poursuivi. "Même les insecticides naturels ne sont pas inoffensifs car ils ne sont pas sélectifs et on détruit toute la faune auxiliaire. Or, notre approche en biodynamie, que l'on applique sur nos vignes depuis les années 1970, est de travailler sur les équilibres biologiques".
Après un contrôle en juillet de la direction régionale de l'Agriculture, M. Giboulot a fait l'objet d'une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d'instance de Beaune pour une composition pénale. Prévue le 12 novembre, sa comparution a été reportée à une date, qui n'a pas encore été fixée. Dans cette convocation, que l'AFP a pu consulter, il est reproché au viticulteur un "refus d'effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l'espèce en refusant de traiter contre la flavescence dorée". Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. "On a l'impression qu'on veut faire un exemple et qu'on manque de recul et de discernement sur les choses", a dit M. Giboulot
lundi 25 novembre 2013
Wolf, un chien policier, meurt en s'étouffant avec son jouet
Wolf était un Malinois âgé de trois ans de la compagnie cynophile de la préfecture de police de Paris qui compte 85 chiens. Il est mort jeudi dernier après avoir avalé son jouet après une mission.
Wolf, un des chiens de la compagnie cynophile de la police parisienne, est mort jeudi après une de ses missions en s'étouffant avec son jouet, ont indiqué lundi des sources policières. "Il est mort chez le vétérinaire. Il avait avalé son jouet, sa récompense après la mission qu'il venait d'effectuer, et il s'est étouffé avec", a assuré l'une de ces sources.
Wolf était un Malinois âgé de trois ans de la compagnie cynophile de la préfecture de police de Paris qui compte 85 chiens. En 2009, Pacha, l'un de ces chiens spécialement entraîné à détecter certaines odeurs de produits stupéfiants - mort depuis -, avait été décoré de la médaille de bronze "pour actes de courage et de dévouement".
Wolf était un Malinois âgé de trois ans de la compagnie cynophile de la préfecture de police de Paris qui compte 85 chiens. En 2009, Pacha, l'un de ces chiens spécialement entraîné à détecter certaines odeurs de produits stupéfiants - mort depuis -, avait été décoré de la médaille de bronze "pour actes de courage et de dévouement".
Un corps calciné dans le bois de Boulogne
Un corps calciné a été retrouvé lundi dans le bois de Boulogne, dans l'ouest de Paris, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. "Il pourrait s'agir d'une prostituée, mais on ne peut encore rien affirmer", a précisé l'une des sources.
Le bois de Boulogne est un haut lieu de la prostitution parisienne. Les circonstances dans lesquelles le corps a été découvert n'ont pas été précisées. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'enquête.
Mortagne-sur-Gironde : le disparu retrouvé sain et sauf
Ce lundi matin, vers 10 h 30, un agriculteur de Gémozac a retrouvé Gilles, 48 ans, pensionnaire du foyer pour handicapés, dans son champ. L'homme est sain et sauf.
Il a été pris en charge par les pompiers et conduit à l'hôpital pour des examens de contrôle.
http://www.sudouest.fr/2013/11/25/mortagne-sur-gironde-le-disparu-retrouve-sain-et-sauf-1239960-1391.php
Il a été pris en charge par les pompiers et conduit à l'hôpital pour des examens de contrôle.
http://www.sudouest.fr/2013/11/25/mortagne-sur-gironde-le-disparu-retrouve-sain-et-sauf-1239960-1391.php
Le tireur présumé de Libération et de La Défense en grève de la faim
Abdelhakim Dekhar, soupçonné d'être le tireur de Libération et de La Défense, a entamé un grève de la faim, a indiqué ce lundi son avocat, Me Rémi Lorrain.
Mis en examen vendredi soir pour tentatives d'asssassinats, enlèvement et séquestration, Abdelhakim Dekhar a été transféré ce lundi en fin de matinée de l'Hôtel-Dieu, à Paris, à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Selon son avocat, il est "très affaibli" à cause d'une grève de la faim.
Pour la suite de sa détention, l'administration pénitentiaire doit évaluer sur la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis dispose des moyens médicaux compatibles avec l'état de santé du suspect, a ajouté son conseil.
Pendant sa garde à vue, Abdelhakim Dekhar a invoqué le droit au silence. Il va désormais prendre connaissance du dossier judiciaire, a poursuivi Me Lorrain.
Les enquêteurs, eux, sont toujours à la recherche de l'arme que le suspect aurait utilisée à BFMTV le 15 novembre et à Libération et à La Défense le 18. Ils tentent également de retrouver les vêtements qu'il portait au moment des faits.
Samedi, le gérant d'un hôtel du IVe arrondissement de la capitale, où Abdelhakim Dekhar a séjournée dans la nuit du 18 au 19 novembre, a remis aux enquêteurs une valise où a été trouvée la carte d'identité du suspect, selon une source proche de l'enquête.
Le 15 novembre, Abdelhakim Dekhar a surgi dans le hall de BFMTV armé d'un fusil. Il a menacé un journaliste avant de prendre la fuite, laissant deux douilles sur place.
Trois jours plus tard, il a fait irruption à Libération et tiré à deux reprises sur un assistant photographe du magazine Next, le blessant grièvement au ventre et au thorax. Il s'est ensuite rendu à La Défense où il a tiré sur la tour de la Société générale. Là, il a pris en otage un automobiliste qu'il a forcé à le conduire jusqu'aux Champs-Elysées, avant de disparaître dans la nature.
Il a finalement été interpellé mercredi soir dans un parking souterrain de Bois-Colombes.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/25/1760435-tireur-presume-liberation-defense-greve-faim.html
Mis en examen vendredi soir pour tentatives d'asssassinats, enlèvement et séquestration, Abdelhakim Dekhar a été transféré ce lundi en fin de matinée de l'Hôtel-Dieu, à Paris, à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Selon son avocat, il est "très affaibli" à cause d'une grève de la faim.
Pour la suite de sa détention, l'administration pénitentiaire doit évaluer sur la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis dispose des moyens médicaux compatibles avec l'état de santé du suspect, a ajouté son conseil.
Pendant sa garde à vue, Abdelhakim Dekhar a invoqué le droit au silence. Il va désormais prendre connaissance du dossier judiciaire, a poursuivi Me Lorrain.
Les enquêteurs, eux, sont toujours à la recherche de l'arme que le suspect aurait utilisée à BFMTV le 15 novembre et à Libération et à La Défense le 18. Ils tentent également de retrouver les vêtements qu'il portait au moment des faits.
Samedi, le gérant d'un hôtel du IVe arrondissement de la capitale, où Abdelhakim Dekhar a séjournée dans la nuit du 18 au 19 novembre, a remis aux enquêteurs une valise où a été trouvée la carte d'identité du suspect, selon une source proche de l'enquête.
Le 15 novembre, Abdelhakim Dekhar a surgi dans le hall de BFMTV armé d'un fusil. Il a menacé un journaliste avant de prendre la fuite, laissant deux douilles sur place.
Trois jours plus tard, il a fait irruption à Libération et tiré à deux reprises sur un assistant photographe du magazine Next, le blessant grièvement au ventre et au thorax. Il s'est ensuite rendu à La Défense où il a tiré sur la tour de la Société générale. Là, il a pris en otage un automobiliste qu'il a forcé à le conduire jusqu'aux Champs-Elysées, avant de disparaître dans la nature.
Il a finalement été interpellé mercredi soir dans un parking souterrain de Bois-Colombes.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/25/1760435-tireur-presume-liberation-defense-greve-faim.html
Le gang des tronçonneuses est passé par Montaigu-de-Quercy
Le nom donné à la bande qui a dévalisé, vendredi 22 novembre vers 2 h 15 du matin, le magasin d’outils pour le jardin EuropGreen Allegrini en plein centre ville de Valence-d’Agen (notre édition du samedi 23 novembre), n’était donc pas usurpé. Il y a, en effet, de très fortes chances pour que, deux soirs auparavant, dans la nuit du mardi 19 novembre au mercredi 20 novembre, ce soit ce même «gang des tronçonneuses» qui a réalisé le casse du magasin Pôle Vert de Montaigu-de-Quercy.
Le préjudice aux dépens de l’enseigne montacutaine pourrait avoir été plus élevé encore que celui subi par la boutique valencienne ; le casse valencien serait estimé aux environs de 20 000 à 25 000 euros.
Tout autant que la vitesse avec lequel le casse valencien a été réalisé, dans le nord-ouest du Tarn-et-Garonne c’est la force de frappe similaire de ce cambriolage qui semble signer des mains d’un même groupe ces deux vols.
A Montaigu-de-Quercy, les casseurs auraient ainsi d’abord coupé les grilles extérieures pour s’introduire dans la cour du magasin dont ils ont ensuite arraché les portes vitres, avant de neutraliser l’alarme. Il leur a ensuite fallu forcer le rideau métallique pour pénétrer à l’intérieur et se servir. Dans les deux cas également, les casseurs avaient bien ciblé ce qu’ils venaient chercher : des appareils thermiques, surtout pas d’appareil électrique, et en priorité des tronçonneuses. Comme s’ils répondaient à des commandes précises.
Ces similitudes n’ont sans doute pas échappé aux gendarmes de la compagnie de Castelsarrasin qui s’étaient, d’ailleurs, bien gardés de communiquer sur le casse de Montaigu-de-Quercy. Un mutisme qui reste de mise sur l’affaire valencienne, quand bien même cette dernière, réalisée au cœur de la bastide, ne pouvait rester dans l’ombre aussi longtemps.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/25/1760074-negrepelisse-gang-tronconneuses-est-passe-montaigu-quercy.html
Un préjudice plus conséquent encore qu'à Valence-d'Agen
La moyenne surface, installée avenue Louis Resses, sur la route dite «d’Agen» qui mène à Roquecor, non loin de la gendarmerie de Montaigu-de-Quercy, est dédiée au bricolage et au jardinage. Elle appartient au groupe Caminel dont la maison mère est située à Caussade. Et, bizarrement, elle s’est, en effet, vu, elle aussi, détroussée de très nombreux outillages… en particulier des tronçonneuses thermiques comme à Valence-d’Agen !Le préjudice aux dépens de l’enseigne montacutaine pourrait avoir été plus élevé encore que celui subi par la boutique valencienne ; le casse valencien serait estimé aux environs de 20 000 à 25 000 euros.
Une même force de frappe qui a valeur de signature ?
Contrairement à Valence-d’Agen, où les casseurs ont été vus par au moins deux témoins en train de réaliser leur cambriolage, et ont échappé de peu à deux patrouilles de gendarmes circulant dans le secteur - les hommes de la brigade de Valence-d’Agen et ceux du PSPG de Golfech étaient sur zone dans le quart d’heure ayant suivi l’appel d’un témoin - il semblerait que les voyous ont pu manœuvrer avec davantage de liberté au Pôle Vert de Montaigu-de-Quercy.Tout autant que la vitesse avec lequel le casse valencien a été réalisé, dans le nord-ouest du Tarn-et-Garonne c’est la force de frappe similaire de ce cambriolage qui semble signer des mains d’un même groupe ces deux vols.
A Montaigu-de-Quercy, les casseurs auraient ainsi d’abord coupé les grilles extérieures pour s’introduire dans la cour du magasin dont ils ont ensuite arraché les portes vitres, avant de neutraliser l’alarme. Il leur a ensuite fallu forcer le rideau métallique pour pénétrer à l’intérieur et se servir. Dans les deux cas également, les casseurs avaient bien ciblé ce qu’ils venaient chercher : des appareils thermiques, surtout pas d’appareil électrique, et en priorité des tronçonneuses. Comme s’ils répondaient à des commandes précises.
Ces similitudes n’ont sans doute pas échappé aux gendarmes de la compagnie de Castelsarrasin qui s’étaient, d’ailleurs, bien gardés de communiquer sur le casse de Montaigu-de-Quercy. Un mutisme qui reste de mise sur l’affaire valencienne, quand bien même cette dernière, réalisée au cœur de la bastide, ne pouvait rester dans l’ombre aussi longtemps.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/25/1760074-negrepelisse-gang-tronconneuses-est-passe-montaigu-quercy.html
Seine et Marne : sans permis, il roule à 173 km/h
Un excès de vitesse qui devrait coûter cher à l'automobiliste interpellé... sans permis.
Un homme de 21 ans a été flashé samedi après-midi à 173 km/h sur l'autoroute A4 en Seine-et-Marne, alors qu'il ne possédait pas de permis de conduire, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes. Au volant d'une Volvo V40, le jeune homme, originaire d'Emerainville (Seine-et-Marne), a été surpris à hauteur de Contrevoult. Sa voiture immobilisée, il a été convoqué au tribunal de grande instance de Meaux, en février, pour conduite sans permis.
Cousin et cousine font la course
Vendredi, dans le même département, deux cousins, également âgés d'une vingtaine d'années, avaient eux effectué une course sur une route départementale limitée à 90 km/h. Le premier a été contrôlé à 148 km/h (140 km/h retenu) et sa cousine à 142 km/h (134 km/h retenu). Étudiante infirmière, elle était titulaire d'un permis probatoire.
http://www.midilibre.fr/2013/11/24/seine-et-marne-sans-permis-il-roule-a-173-km-h,787798.php
Un homme de 21 ans a été flashé samedi après-midi à 173 km/h sur l'autoroute A4 en Seine-et-Marne, alors qu'il ne possédait pas de permis de conduire, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes. Au volant d'une Volvo V40, le jeune homme, originaire d'Emerainville (Seine-et-Marne), a été surpris à hauteur de Contrevoult. Sa voiture immobilisée, il a été convoqué au tribunal de grande instance de Meaux, en février, pour conduite sans permis.
Cousin et cousine font la course
Vendredi, dans le même département, deux cousins, également âgés d'une vingtaine d'années, avaient eux effectué une course sur une route départementale limitée à 90 km/h. Le premier a été contrôlé à 148 km/h (140 km/h retenu) et sa cousine à 142 km/h (134 km/h retenu). Étudiante infirmière, elle était titulaire d'un permis probatoire.
http://www.midilibre.fr/2013/11/24/seine-et-marne-sans-permis-il-roule-a-173-km-h,787798.php
dimanche 24 novembre 2013
Mortagne-sur-Gironde (17) : Recherches pour une disparition inquiétante
La compagnie de gendarmerie de Jonzac (17) lance un avis de recherche après la disparition ce dimanche matin d'un pensionnaire du foyer pour personnes handicapées de Mortagne-sur-Gironde.
Il s'agit d'un homme de 48 ans, mince, mesurant 1,85 m, avec les cheveux courts et bruns. Il était vêtu d'un blouson marron foncé et d'un pantalon beige. Les équipes cynophiles des pompiers et de la gendarmerie ont lancé les recherches, renforcées par l'hélicoptère de la gendarmerie.
Pour tout témoignage, appeler la brigade de Mirambeau au 05 46 49 60 71.
http://www.sudouest.fr/2013/11/24/mortagne-sur-gironde-17-recherches-pour-une-disparition-inquietante-1239011-1462.php
Il s'agit d'un homme de 48 ans, mince, mesurant 1,85 m, avec les cheveux courts et bruns. Il était vêtu d'un blouson marron foncé et d'un pantalon beige. Les équipes cynophiles des pompiers et de la gendarmerie ont lancé les recherches, renforcées par l'hélicoptère de la gendarmerie.
Pour tout témoignage, appeler la brigade de Mirambeau au 05 46 49 60 71.
http://www.sudouest.fr/2013/11/24/mortagne-sur-gironde-17-recherches-pour-une-disparition-inquietante-1239011-1462.php
Oise : le corps d’une femme retrouvé dans un bois
Le corps d’une femme, morte depuis plusieurs semaines, a été retrouvé au Mont Ganelon, un bois appartenant à la commune de Clairoix (Oise), un village situé près de Compiègne. C’est un cueilleur de champignons qui a fait la macabre découverte samedi vers 18 heures. Les gendarmes ont aussitôt été dépêchés sur place et des techniciens en identification criminelle ont été appelés.
Les gendarmes n’excluent pas l’hypothèse selon laquelle la victime pourrait être Murielle Callac. Cette mère de famille de 49 ans originaire de Choisy-au-Bac est en effet portée disparue depuis le 26 septembre. Ce jour-là, elle a été vue pour la dernière fois par sa mère, qui l’a déposée en voiture dans le centre de Clairoix. Muriel Callac devait rejoindre son domicile à pied.
http://www.leparisien.fr/oise-60/clairoix-le-corps-d-une-femme-retrouve-dans-un-bois-24-11-2013-3345161.php
Les gendarmes n’excluent pas l’hypothèse selon laquelle la victime pourrait être Murielle Callac. Cette mère de famille de 49 ans originaire de Choisy-au-Bac est en effet portée disparue depuis le 26 septembre. Ce jour-là, elle a été vue pour la dernière fois par sa mère, qui l’a déposée en voiture dans le centre de Clairoix. Muriel Callac devait rejoindre son domicile à pied.
http://www.leparisien.fr/oise-60/clairoix-le-corps-d-une-femme-retrouve-dans-un-bois-24-11-2013-3345161.php
Charente-Maritime : deux blessés dans un accident à Jarnac-Champagne
Une perte de contrôle est la cause de l'accident qui s'est produit ce dimanche matin peu après 6 heures sur le CD 700, commune de Jarnac-Champagne. Une voiture a quitté la route, effectué des tonneaux et terminé sa course contre un poteau téléphonique qu'elle a sectionné.
Les pompiers ont dû recourir au matériel de désincarcération pour dégager ses deux occupants, deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années, qui ont été évacués sur l'hôpital de Jonzac.
http://www.sudouest.fr/2013/11/24/charente-maritime-deux-blesses-dans-un-accident-a-jarnac-champagne-1238839-1366.php
http://www.sudouest.fr/2013/11/24/charente-maritime-deux-blesses-dans-un-accident-a-jarnac-champagne-1238839-1366.php
Un jeune homme agressé à l'arme blanche dans les Yvelines
Un jeune homme a été sérieusement blessé d'un coup de couteau dimanche matin à bord d'un train circulant entre Paris et Rambouillet (Yvelines), son agresseur présumé a été interpellé et placé en garde à vue.
L'agression s'est déroulée autour de 06h30. La victime, âgée de 17 ans et habitant Rambouillet, a reçu un coup de couteau à huîtres dans le dos, porté par un Parisien de 21 ans, qui cherchait à lui dérober son téléphone. Descendu en gare de Rambouillet, le jeune homme a été pris en charge par les secours, alertés par des passagers présents sur le quai. Il a été transporté à l'hôpital du Plessis Robinson (Hauts-de-Seine) dans un état "sérieux" mais son pronostic vital n'était pas engagé, selon une source policière.
Le train ayant pour terminus Rambouillet, la police a pu interpeller l'auteur présumé, resté à bord, avant de le placer en garde à vue. Elle a également mis la main sur le couteau ayant servi à l'agression, ainsi que sur un second téléphone volé. Chargée de l'enquête, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Yvelines s'attachait à identifier une seconde victime.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/24/97001-20131124FILWWW00062-yvelines-un-jeune-homme-poignarde.php
L'agression s'est déroulée autour de 06h30. La victime, âgée de 17 ans et habitant Rambouillet, a reçu un coup de couteau à huîtres dans le dos, porté par un Parisien de 21 ans, qui cherchait à lui dérober son téléphone. Descendu en gare de Rambouillet, le jeune homme a été pris en charge par les secours, alertés par des passagers présents sur le quai. Il a été transporté à l'hôpital du Plessis Robinson (Hauts-de-Seine) dans un état "sérieux" mais son pronostic vital n'était pas engagé, selon une source policière.
Le train ayant pour terminus Rambouillet, la police a pu interpeller l'auteur présumé, resté à bord, avant de le placer en garde à vue. Elle a également mis la main sur le couteau ayant servi à l'agression, ainsi que sur un second téléphone volé. Chargée de l'enquête, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Yvelines s'attachait à identifier une seconde victime.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/24/97001-20131124FILWWW00062-yvelines-un-jeune-homme-poignarde.php
Il essaye des voitures de luxe et s'enfuit avec !
Un jeune homme de 21 ans vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il donnait rendez-vous à des vendeurs de voitures sur internet et s’enfuyait avec les véhicules au moment de l’essai.
«J’ai fait ça car je ne voulais pas braquer un magasin ou être violent. Je ne voulais pas faire quelque chose de bien plus grave. J’ai terriblement honte. J’ai choisi de voler plutôt que de faire dans le trafic de stupéfiants».
Slim se justifie avec aisance en audience de comparutions immédiates ce jeudi. Ce jeune homme de 21 ans comparait pour avoir volé deux BMW à Toulouse les 19 octobre et 16 novembre derniers.
Le procédé est simple. Il regardait les annonces passées sur un site internet, prenait rendez-vous avec le vendeur de la voiture, l’essayait avec le propriétaire et demandait à voir le moteur.
Son avocate, Me Assia Derbali essaye de ramener la peine à de plus juste proportion : «Il travaille depuis longtemps dans le bâtiment et vit chez son papa dont il s’occupe». Le tribunal a condamné le jeune homme à six mois de prison dont trois mois avec sursis et mise à l’épreuve. Il n’a pas décerné de mandat de dépôt. Il a quitté libre le tribunal.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/24/1759571-il-essaye-des-voitures-de-luxe-et-s-enfuit-avec.html
«J’ai fait ça car je ne voulais pas braquer un magasin ou être violent. Je ne voulais pas faire quelque chose de bien plus grave. J’ai terriblement honte. J’ai choisi de voler plutôt que de faire dans le trafic de stupéfiants».
Slim se justifie avec aisance en audience de comparutions immédiates ce jeudi. Ce jeune homme de 21 ans comparait pour avoir volé deux BMW à Toulouse les 19 octobre et 16 novembre derniers.
Le procédé est simple. Il regardait les annonces passées sur un site internet, prenait rendez-vous avec le vendeur de la voiture, l’essayait avec le propriétaire et demandait à voir le moteur.
Rendez-vous sur le net
Dès lors que le propriétaire descendait de la voiture, le jeune homme partait avec le véhicule ! Il assure les avoir revendus immédiatement mais l’une d’elle a été retrouvée calcinée à Pinsaguel et l’autre a été rendue à son propriétaire, endommagée. «Méfiez-vous des rendez-vous sur le net», ponctue le président Nion.Pour payer des dettes
Interpellé mercredi, il a reconnu les faits au cours de sa garde à vue dans les locaux du commissariat. «J’ai fait ça pour payer les dettes de mon grand frère», déplore-t-il. Pour la procureure Viaud, «ce sont des vols aux allures crapuleuses. Peu importe l’explication, ces faits ne sont pas acceptables». Elle requiert six mois de prison avec un maintien en détention «compte tenu de la répétition des faits».Son avocate, Me Assia Derbali essaye de ramener la peine à de plus juste proportion : «Il travaille depuis longtemps dans le bâtiment et vit chez son papa dont il s’occupe». Le tribunal a condamné le jeune homme à six mois de prison dont trois mois avec sursis et mise à l’épreuve. Il n’a pas décerné de mandat de dépôt. Il a quitté libre le tribunal.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/24/1759571-il-essaye-des-voitures-de-luxe-et-s-enfuit-avec.html
Assassinat à Lunel : Michel Boulma et Bouziane Hélaili condamnés à 20 ans de réclusion
La cour d'assises de l'Hérault vient de rendre son verdict : Michel Boulma et Bouziane Hélaili ont été condamnés à 20 ans de réclusion pour l'assassinat d'Abdelaziz Jhilal le 21 décembre 1997 de 108 coups de couteau à Lunel.
Michel Boulma et Bouziane Hélaili ont été condamnés à 20 ans de réclusion pour l'assassinat d'Abdelaziz Jhilal le 21 décembre 1997 de 108 coups de couteau à Lunel.
Revivez le procès de Michel Boulma et de Bouziane Hélaili.
9 h 15 , réquisitoire de Manon Brignol.
" c'est un dossier complexe. Il manque des pièces du puzzle. On nous ment, il est extrèmement difficile de savoir qui a fait quoi .
Je ne sais pas si on peut parler d'erreur judiciaire pour Azzimani et El Jabir mais on peut parler de mensonges de la part des uns et des autres, qui ne permettent pas de savoir pourquoi et comment Abdelaziz Jhilal a été tué sur ce sinistre chemin de terre de Lunel au premier soir de l'hiver 1997. Il y a aussi une loi du silence qui règne en maitre sur ce milieu de toxicomanes. Dans ce dossier les gendarmes, les juges et les experts n'ont pas ménagé leurs efforts. Et ça fait 17 ans que ça dure. Nous ne sommes pas là pour rejuger Azzimani et El Jabri, ils le seront prochainement à Nîmes, mais on devra revenir sur le processus judiciaire qui les a amenés à être condamnés à deux reprises pour ce crime. Ce n'est pas un hasard s'ils ont été soupçonnés, mis en examen et incarcérés. Les perquisitions sont fructueuses ; 138 000F chez Azzimani, 60 000 chez El Jabri, une arme et 81 munitions. Dès le début ils vont multiplier les mensonges. Les appels qu'El Jabri dit avoir passé sont plus tard que ce qu'il dit , vers 21h 30, et le troisième de 40 minutes n'existe pas. Condamnés, ces deux là vont engager un combat qui va les amener à saisir la cour de révision des condamnations pénales en 2008, qui va suggérer de rouvrir l'enquête. En 2010 ils sont remis en liberté. Durant toutes ces années, plus de dix ans, les noms de Michel Boulma et de Bouziane Hélaili ne sont apparu nul part. Pourtant ce ne sont pas les rumeurs qui manquent à Lunel. Seul celui de Bouziane apparaît à travers une phrase prononcée par la veuve de la victime dès sa première audition. « Mon mari m'avait parlé d'un Bouziane qui lui devait de l'argent.
Si erreur il y a, elle est tragique, mais compréhensible. Les mensonges des uns et le silence des autres ne pouvait qu'aboutir à la condamnation. Si erreur il y a , les accusés eux-mêmes en portent une part de responsabilité.
En 2010, on nous apprend que le profil génétique de Michel Boulma apparaît dans le fichier. Boulma va petit à petit consentir des aveux, qui permettent de commencer à reconstruire le puzzle. Ses déclarations amènent les gendarmes à nier toute responsabilité dans ces faits. On aurait pu espérer que ce procès aurait permis à la vérité d'éclater. Nous avons eu droit pendant trois jours à des mensonges, à un nombre incalculable de mensonges, dans le but d'échapper à la justice et à d'éventuelles représailles. Des mensonges qui disent tout de leur lâcheté. La famille de la victime repartira de cette audience sans avoir obtenu soulagement et satisfaction."
La magistrate rappelle ensuite les versions des deux accusés, "qui ne sont pas crédibles". "Rien ne tient dans les déclarations de M. Boulma. Idem pour M. Hélaili, ils disent qu'après ils se sont revus, recroisés, mais qu' ils n'en ont plus jamais parlé. La version de M. Hélaili est peut-être un petit peu plus sincère car il reconnaît avoir participé dans un dernier temps sur l'ordre de poignarder donné par Boulma. Elle est peut etre plus sincère, mais elle est plus grotesque, car le bon sens nous empêche d'y croire. Tout cela n'a aucun sens. De nombreuses zones d'ombre persistent. Devront-elles profiter aux accusés ? On a des certitudes dans ce dossier qui vous permettront de les condamner sans le moindre état d'âme. Nous avons les aveux d'Hélaili, qui permettent de savoir qu'il a porté des coups de couteau.
Le scenario qui se dégage dans cette affaire est celui qui a été évoqué hier par l'avocat de la partie civile. A l'époque tout le monde est endetté dans ce milieu des trafiquants de drogue. Azzimani et El Jabri doivent des sommes considérables à leurs fournisseurs, Aziz Jhilal doit des sommes à El Jabri et Azzimani. Ce sont des dettes qui sont en cascade, et dans un milieu qui n'est pas tendre. C'est un milieu dans lequel on ne se fait pas de cadeau. Et on va décider de faire un exemple. Cette thèse est séduisante, car la manière dont Aziz a été tué ne correspond pas à un meurtre impulsif. Cet acharnement, cette mise en scène qui laisse le corps supplicié exposé aux regards sur la voie publique correspond plus à un exemple, destiné à dire à tous les trafiquants de Lunel : vous voyez ce qui arrive quand on ne paie pas ses dettes.
La question qui reste est de savoir s'ils n'ont été que deux. Des tiers supplémentaires ? Sans doute. Il reste des ADN non identifié s sur la scène de crime, et je n'exclue pas qu'il y ait dans les prochaines années des rebondissements dans cette affaire. El Jabri et Azzimani ? Je fais partie des sceptiques quand ces deux là clament leur innocence. Je regrette qu'ils ne nous disent pas la vérité sur tout ce qu'ils savent.
Qui a porté les coups mortels ? Nous avons assisté à un spectacle que j'ai trouvé désolant de la part des deux médecins légistes qui étaient en contradiction. L'un disait blanc, l'autre disait noir. Ce débat n'était pas capital : il existe une notion en droit qui s'appelle la coaction : participer volontairement à une action criminelle, que l'on ait ou pas le rôle principal. On considère que tous sont coupable. Si on sait qu'une victime a reçu des coups de plusieurs personnes, meme si on ne sait pas qui a porté le coup mortel, on considère que tous sont coupables. Il est évident que les deux accusés doivent être déclarés coupables. Concernant M. Hélaili, j'imagine qu'on va vous dire qu'il était dans un état de sidération qui va l'amener à faire n'importe quoi. Je n'y crois pas. Dans un acte prémédité, il n'y a pas de sidération. S'ils sont restés silencieux quand El Jabri et Azzimani ont été condamnés c'est parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas étrangers à ces faits.Entre ces deux accusés, il semble qu'il n'y a malgré tout cela à aucune animosité. Chacun accuse l'autre d'être un assasin, et ni l'un ni l'autre ne semble révolté par les déclarations de l'autre. Pour ces faits, Azzimani et El Jabri ont été condamnés à vingt ans de réclusion criminelle. Certes les peines doivent être individualisées. Mais il faut prendre en compte la gravité intrinsèque des actes qui sont commis. L'assassinat est l'acte le plus grave réprimé par notre code pénal de la réclusion criminelle à perpétuité.
Nous sommes en présence d'un assassinat crapuleux, d'un règlement de compte pour terroriser, avec un acharnement tout à fait inutile. Cette gravité des faits est peut-être atténuée par la jeunesse des accusés, et par le contexte : M. Jhilal vivait dangereusement. Mais ces éléments d'atténuations sont contrebalancés par le silence pendant 14 ans. C'est un élément que vous devez prendre en considération. Ce silence est terriblement coupable.
Vous devrez aussi prendre en compte l'attitude de ces deux là à l'audience. Azzimani et El Jabri ont été condamnés à 20 ans . Faut-il faire un distingo entre les deux ? Oui, mais pas trop. Hélaili a eu une volonté de rédemption et un parcours de rachat, un parcours d'intégration exemplaire, et surtout il assume ses responsabilités un peu plus que Michel Boulma. Ce serait un message à leur faire passer. Je requiers une peine de vingt ans contre Michel Boulma, et 18 ans contre Hélaili3".
Jamais je n'ai assisté à une audience aussi surréaliste.Nous avons basculé depuis quelques jours dans quelque chose d'irrationnel. La raison est sortie de ce prêtoire, comme pendant ces trois années d'instruction. Il est extrèmement difficile d'employer le mot comprendre. Je ne comprends pas tout à ce qui se passe pendant ces quatre jours de procès. Je n'ai pas compris les plaidoirire, le réquisitoire ; Je me retrouve dans la position de Michel Boulma qui dit depuis le départ qu'il n'a pas compris ce qui s'est passé le 21 décembre 1997. C'est la première fois que j'entend un réquisitoire pareil. C'est effrayant. Moi aussi, je vais émettre un scenario. Nous sommes tous ici de grands scénaristes. On vous demande d'en choisir un. On vous dit que vous ne pouvez comprendre ce procès que si Azzimani et El Jabri ont quelque chose à voir dans cette affaire. J'en ai rêvé, depuis trois ans, que Michel Boulma me dise un jour : Maître, nous n'étions pas seuls. Mais non. Ce garçon est depuis 32 mois à l'isolement. Enfermé 22 h sur 24, enfermé dans sa solitude. Il ne se parle qu'à lui-même, en boucle. Nous ne sommes que trois à le maintenir au contact de la réalité. Sa femme, sa sœur et moi. Et pour le reste, il est enfermé dans sa tête, à répéter cette logorrhée. Depuis trois ans, j'ai l'impression d'être dans la série Cold Case. A essayer de savoir ce qui s'est passé 16 ans avant. Et on est confronté à Lunel, comme dans un roman de Gabriel Garcia Marquez.
Tout est surréaliste à Lunel. Une loi du silence. Des pressions, des tensions monumentales, parce que nous sommes dans un dossier connoté par le trafic de stupéfiant. Dans la plaque tournante du trafic de stupéfiants de la région, avec ses nombreuses familles qui se partagent le gateau. C'est dans ce contexte que se produit le meurtre d'Azouz. Et aujourd'hui on vous demande de comprendre ce qui s'est passé. Michel Boulma, dès qu'il parle, c'est maladroit. C'est un handicapé de la parole. A Lunel, c'est un canard. Exit le Renard. Le Canard, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Il n'a pas son mot à dire à Lunel. Tu viens d'arriver, tu te tais, tu te fais arnaquer. Tout l'entourage de Michel Boulma ne vient pas de Lunel. Il a tout ce qui fait pour déplaire. Vous voulez nous faire croire que c'est ce garçon là qui a monté l'arnaque, le guet-appens, qui a fait venir Aziz dans le petit chemin des Etoffes ? Lui, à qui on ne donne que le droit de revendre à la barrette sur la Placette, qui a monté ce scenario ? Azouz est semi-grossiste, et son bras droit, c'est Bouziane. Jamais vous me ferez croire que c'est Michel qui est à l'origine des cinq kilos à vendre aux gens de Bollène ou d'ailleurs. Je ne sais même pas si ce soir là les cinq kilos ont été livrés.
Je ne comprends pas pourtant comment le nom de Bouziane Hélaili n'est jamais sorti, alors qu'il était le bras droit d'Azouz, au point que lorsqu'Azouz part au Maroc au mois d'août, il lui donne les clés du camion : il lui laisse 40 000 F pour qu'il continue le trafic.
Quand Azouz part, il laisse les 40 000 F et bien entendu il le mets en contact avec ses fournisseurs, Azzimani et El Jabri. Je crois que le chainon manquant du premier dossier et de celui d'aujourd'hui, c'est Bouziane Hélaili. La première cote, le premier rapport de synthèse dit qu'Azzimani et El Jabri sont mécontent contre Azouz car lorsqu'il a laissé son trafic à un inconnu pendant l'été, cet inconnu n'a pas remboursé toutes ses dettes. Bien sûr j'élabore aussi mon scenario. Mais une des clés, c'est ce lien toujours caché entre Bouziane Hélaili et Azzimani-El Jabri.
S'il y en a un qui a un mobile pour en vouloir à Azouz, c'est Bouziane Helaili. Depuis le départ on dit que Boulma raconte n'importe quoi. Je vous supplie d'avoir un regard un peu plus neutre sur Michel Boulma. Il n'a de dettes envers personne. Quelle est sa dette ? Quel est son intérêt ? Ce soir-là, j'ai le sentiment qu'Azouz a donné rendez-vous avec Michel pour lui donner son bout. Que derrière, il y a une autre transaction, avec Bouziane, avec je ne sais pas qui. Et que tout d'un coup, Bouziane est passé à l'action. Il est alors revendeur à la savonnette, il y a l'affaire du Luxembourg, ça ne le gène par de consommer de la cocaïne. Il n'est plus le même aujourd'hui. Boulma au contraire est resté le même, il a continué à se désécher, à devenir de plus en plus inaudible. Parce que ce soir-là il a assisté à l'inconcevable, au coup de folie de Bouziane Helaili. Cocaine, dettes, mise à l'amende par Azouz... l'humiliation...Comment se livrer à un tel acte ? Une fois les premiers coups partis, rien ne s'arrête. Pourquoi le faire devant Michel Boulma ? Parce qu'il ne le craint pas. Parce que Boulma n'est pas de Lunel, parce qu'il peut le maîtriser. Il sait qu'il n'a pas d'amis. Akima, sa femme vous l'a dit : même lorsqu'elle se fait traiter de sale arabe, il ne bouge pas.
Quand il voit Hélaili faire ça, il est pétrifié. Il va le dire à qui ? Il n'a pas d'ami, et ses cousins, ce sont les amis de Bouziane. Quand ça débute, il a la seule réaction normale : il met les mains pour les séparer. Et il prend un coup de couteau. C'est là qu'il est blessé, qu'il y a du sang, l'ADN. Bouziane n'a eu de cesse de s'adapter au dossier, et de décrédibiliser Michel. Est ce que sa version est crédible ? Même si on s'en tient à la thèse du "grand professeur Baccino" il y a beaucoup plus de coups portés par Bouziane que ce qu'il reconnaît. Vous avez vu la scène pitoyable à laquelle on a assisté hier. Le Pr Dorando a été obligée de se "coucher ", parce que le grand professeur a martelé qu'ils avaient signé leurs rapports. Mais le pr Dorandeu a fait l'autopsie, les schemas, elle peut tout expliquer. Et ce qu'elle dit fait complètement voler en éclats la thèse de Hélaili. Il y a deux types de couteau, ça ne peut être que celui de Michel Boulma. Je ne vois pas avec quelle certitude on peut dire qu'il avait un couteau : il est là pour acheter, pas pour vendre. Azouz a eu le poignet tailladé, pour lui faire lâcher quoi ? Le couteau d'Azouz, que Bouziane va utiliser contre lui. Un seul individu peut avoir donné tous ces coups de couteau.
La peur l'a mangé pendant 14 années. Il avait cette peur qu'on dise qu'il y est allé avec Bouziane. Et aujourd'hui, c'est ce qui lui arrive. On les assimile. Boulma n'a rien à faire dans ce dossier. Il ne peut pas faire des excuses : il ne comprend pas ce qui s'est passé.
Sur ces bases, je ne peux que vous demander un acquittement. Vous pouvez vous dire que c'est gonflé. Dans ce dossier, vous n'avez pas de certitude. Vous devez juger un garçon qui avait 18 ans au moment des faits. Qui est à l'isolement depuis 32 mois. Ce garçon a peur. Il vit recroquevillé. Bouziane, toujours magnifique sur la voie de la rédemption, il vit sans pression, il évolue bien dans le milieu carcéral. Il ne craint rien.
Boulma, ce qu'il a vécu, est inracontable, surréaliste, comme ce qui s'est passé depuis trois jours, depuis trois ans, depuis seize ans. Sortez le de sa solitude. Cela passe par un acquittement ".
11 h 42 Me Iris Christol, avocat de Bouziane Helaili débute sa plaidoirie
Vous allez repartir pour délibérer avec cinq, six histoires. Je défend un homme qui reconnaît sa culpabilité, dont on vient vous dire qu'il n'y est pour rien. Je ne crois pas qu'on puisse juger sur des histoires. Si aujourd'hui vous êtes en train de juger Bouziane Helaili, c'est parce qu'il l'a décidé. Parce qu'il l'a choisi. Vous devrez le retenir, parce que c'est essentiel. Je vais faire un moment de cynisme. Quand Hélaili est interpellé quinze ans après les faits, le 16 mars 2011, il est interrogé sur les faits. Il ne sait rien de ce que l'autre a dit. Au bout de quelques heures il demande aux enqueteurs d'éteindre la camera. Pour la première fois il va mettre au jour quelque chose d'insoutenable, et c'est déjà tellement dur de le dire aux yeux des enquêteurs, qu'il ne veut pas d'un autre regard. Et quand on rebranchela camera, il fait des aveux. Il dit j'étais là, et j'ai porté des coups. Il change le cours de sa vie. S'il s'était tu, il ne serait pas devant cette cour d'assises.
Si quelqu'un ici assume ses responsabilités, c'est Bouziane. Il n'y a aucun élément matériel, rien ne le désigne. Alors que surtout on ne vienne pas nous dire qu'il essaie d'échapper à la justice. Il a changé son destin pour venir expliquer ce qui s'est passé. A la justice, à la famille. Il est là parce qu'il l'a décidé. Jusqu'il y a peu, Bouziane n'avait jamais regretté son choix. Il a fait ses aveux hors de la présence d'un avocat le 16 mars 2011. Le 16 avril, la cour de Cassation a annulé les aveux passés en garde à vue hors de la présence d'un avocat. Dans les dossiers qui ne tenaient que sur les aveux, chaque personne qui a demandé l'annulation de sa garde à vue a obtenu gain de cause. Je suis allé voir Bouziane chaque mois dans le délai de six mois permettant l'annulation. Il avait pas mesuré qu'il verrait plus ses enfants, qu'il en faisait des enfants d'assassin, qu'il ne reverrait plus sa mère, tout ça, il pouvait l'annuler. Il m'a dit : "J'ai décidé d'être enfermé dans cette prison, mais je me sens plus libre que je ne l'ai jamais été ces quinze dernières années."
S'il avait voulu échapper à la justice, il ne serait jamais dans ce box. Oui, il avait une dette, mais c'était pas une dette à mort. Il a revendu les stupéfiants du crime, il vous l'a dit, et il aurait mieux fait de se taire. Il a fait tout ce qu'il a pu pour aider les autres. C'était le modèle. Il a renoncé à tout, pour que justice se passe. Bouziane n'a pas choisi, n'a pas décidé ce qui s'est passé ce soir-là. Vous ne pouvez pas retenir la préméditation. C'est impossible. Ils sont en affaire avec Azouz. Qu'est-ce qu'il va embarquer Boulma avec lui ?
Ils sont dans la voiture, et ça part sans qu'il l'ait vu venir. Sinon Boulma serait pas venu s'il savait ce qui allait se passer. Le seul qui craient encore quelque chose, parce qu'il a encore quelque chose à dire, c'est Boulma . Bouziane, lui, il a tout dit. Il s'est construit avec cette distance par rapport à la violence en étant un spectateur impuissant, un petit garçon caché sous la table, sous la nappe, en entendant son père cogner sur sa mère. C'est cet enfant qui a grandi avec cette peur panique qu'il pouvait se passer quelque chose d'épouvantable devant ses yeux et qu'il n'y pourrait rien. Et là c'est la nuit, c'est parti d'un coup, et il là, seul, dans cette voiture, et il se dit qu'est-ce que je fais. Ensuite, il n'a pas tapé pour tuer. Il n'a plus sa faculté de réfléchir. Il est prisonnier de ses angoisses.
Vous le condamenerez à la mesure de ce qu'il a fait, pas d'autre chose. Jamais il n'a été en situation de faire quoi que ce soit contre quelqu'un qui était dans cet état. Meme avec un couteau, il était désarmé. Le seul moment où il a eu un courage inoui, c'est quand il a décidé de se présenter devant vous. Vous devez au moins tenir du compte qu'il s'est réhabilité en ayant ce courage là ;
J'ai peur, parce que j'ai accepté de le suivre. Je n'ai pas essayé de le convaincre. Hier,la justice m'a fait un peu peur. Quand ce médecin légiste est venu nous dire n'importe quoi, qui n'a rien à voir avec ce qu'ils avaient écrit avant. Je voudrai vraiment que vous condamniez cet homme à la mesure de ce qu'il a fait. Mais pas à 18 ans, 20 ans. Ne les mettez pas dans le même sac. Ce n'est pas parce que vous ne savez pas, que vous devez condamner lourdement les deux. On ne rattrape pas deux erreurs judiciaire en commettant une autre injustice.
12 h 30 Gérard Christol
"Je pense que tout a été dit. Si nous sommes ici, c'est encore à la suite d'une erreur. A deux reprises, des hommes ont été condamnés par des jurés de parfaite bonne foi à 20 ans de réclusion criminelle. Il s'est trouvé que c'était une erreur. Et quelques années plus tard, le principal témoin, qui un jour dans un bistrot voyant un personnage prend la responsabilité d'écrire au procureur de la République ; j'ai quelque chose à vous dire, je crois que je me suis trompé. Avec ce que ça représente de courage de remettre tout en cause. Si tout ceci m'émeut, c'est parce que ça me concerne. Cette placette, je la traverse depuis 70 ans. Ce cimetière, j'y ai les miens à 400 m de là où ça s'est passé, et j'y retournerai lundi matin pour y enterrer un de mes meilleurs amis qui vient de mourir. Une affaire d'assises, c'est tout ce qui est dans le dossier, et tout ce qui n'y est pas. Aujourd'hui, vous allez juger un autre homme. Une sanction a un double sens, condamner un acte et un être humain, avec l'espoir que demain sera mieux qu'hier. Bouziane a déjà fait cette démonstration. Pour lui son avenir, c'est son passé. Quand je sais les difficultés de ma vieille cité qui fut appelée un temps la nouvelle Jéricho, la nouvelle Tolède, et qui accueillait en son sein l'élite d'Israel, à partir de laquelle était dispensé leur enseignement dans toute la région. LA fameuse faculté de médecine est partie de là.
Aujourd'hui Bouziane est un autre homme. Je ne sais pas si une partie de lui-même n'est pas morte ce soir là sur ce chemin de Lunel, et que n'est pas née une autre part de lui-même. Nous avons toujours cru dans cette très vieille cité de Méditerranée que tout pouvait recommencer. Que l'on pouvait attraper la lune, dans le canal, avec un panier percé. Et que l'on peut toujours repartir, malgré les drames et les tragédies. Je voudrai quand je retraverserai la Placette, avoir le sentiment qu'un peu de paix est retombé sur ces communautés.Il conclut en citant un poème de Frédéric Mistral : je voudrai qu'au terme de ces années de douleur,un peu de paix descende sur cet homme.
Les plaidoiries sont terminées. La parole est aux accusés.
Michel Boulma : .................... lire la suite sur ce lien........................ttp://www.midilibre.fr/2013/11/23/assassinat-a-lunel-en-1997-le-proces-de-michel-boulma-et-de-bouziane-helaili-en-direct,787239.php
Michel Boulma et Bouziane Hélaili ont été condamnés à 20 ans de réclusion pour l'assassinat d'Abdelaziz Jhilal le 21 décembre 1997 de 108 coups de couteau à Lunel.
Revivez le procès de Michel Boulma et de Bouziane Hélaili.
9 h 15 , réquisitoire de Manon Brignol.
" c'est un dossier complexe. Il manque des pièces du puzzle. On nous ment, il est extrèmement difficile de savoir qui a fait quoi .
Je ne sais pas si on peut parler d'erreur judiciaire pour Azzimani et El Jabir mais on peut parler de mensonges de la part des uns et des autres, qui ne permettent pas de savoir pourquoi et comment Abdelaziz Jhilal a été tué sur ce sinistre chemin de terre de Lunel au premier soir de l'hiver 1997. Il y a aussi une loi du silence qui règne en maitre sur ce milieu de toxicomanes. Dans ce dossier les gendarmes, les juges et les experts n'ont pas ménagé leurs efforts. Et ça fait 17 ans que ça dure. Nous ne sommes pas là pour rejuger Azzimani et El Jabri, ils le seront prochainement à Nîmes, mais on devra revenir sur le processus judiciaire qui les a amenés à être condamnés à deux reprises pour ce crime. Ce n'est pas un hasard s'ils ont été soupçonnés, mis en examen et incarcérés. Les perquisitions sont fructueuses ; 138 000F chez Azzimani, 60 000 chez El Jabri, une arme et 81 munitions. Dès le début ils vont multiplier les mensonges. Les appels qu'El Jabri dit avoir passé sont plus tard que ce qu'il dit , vers 21h 30, et le troisième de 40 minutes n'existe pas. Condamnés, ces deux là vont engager un combat qui va les amener à saisir la cour de révision des condamnations pénales en 2008, qui va suggérer de rouvrir l'enquête. En 2010 ils sont remis en liberté. Durant toutes ces années, plus de dix ans, les noms de Michel Boulma et de Bouziane Hélaili ne sont apparu nul part. Pourtant ce ne sont pas les rumeurs qui manquent à Lunel. Seul celui de Bouziane apparaît à travers une phrase prononcée par la veuve de la victime dès sa première audition. « Mon mari m'avait parlé d'un Bouziane qui lui devait de l'argent.
Si erreur il y a, elle est tragique, mais compréhensible. Les mensonges des uns et le silence des autres ne pouvait qu'aboutir à la condamnation. Si erreur il y a , les accusés eux-mêmes en portent une part de responsabilité.
En 2010, on nous apprend que le profil génétique de Michel Boulma apparaît dans le fichier. Boulma va petit à petit consentir des aveux, qui permettent de commencer à reconstruire le puzzle. Ses déclarations amènent les gendarmes à nier toute responsabilité dans ces faits. On aurait pu espérer que ce procès aurait permis à la vérité d'éclater. Nous avons eu droit pendant trois jours à des mensonges, à un nombre incalculable de mensonges, dans le but d'échapper à la justice et à d'éventuelles représailles. Des mensonges qui disent tout de leur lâcheté. La famille de la victime repartira de cette audience sans avoir obtenu soulagement et satisfaction."
La magistrate rappelle ensuite les versions des deux accusés, "qui ne sont pas crédibles". "Rien ne tient dans les déclarations de M. Boulma. Idem pour M. Hélaili, ils disent qu'après ils se sont revus, recroisés, mais qu' ils n'en ont plus jamais parlé. La version de M. Hélaili est peut-être un petit peu plus sincère car il reconnaît avoir participé dans un dernier temps sur l'ordre de poignarder donné par Boulma. Elle est peut etre plus sincère, mais elle est plus grotesque, car le bon sens nous empêche d'y croire. Tout cela n'a aucun sens. De nombreuses zones d'ombre persistent. Devront-elles profiter aux accusés ? On a des certitudes dans ce dossier qui vous permettront de les condamner sans le moindre état d'âme. Nous avons les aveux d'Hélaili, qui permettent de savoir qu'il a porté des coups de couteau.
Le scenario qui se dégage dans cette affaire est celui qui a été évoqué hier par l'avocat de la partie civile. A l'époque tout le monde est endetté dans ce milieu des trafiquants de drogue. Azzimani et El Jabri doivent des sommes considérables à leurs fournisseurs, Aziz Jhilal doit des sommes à El Jabri et Azzimani. Ce sont des dettes qui sont en cascade, et dans un milieu qui n'est pas tendre. C'est un milieu dans lequel on ne se fait pas de cadeau. Et on va décider de faire un exemple. Cette thèse est séduisante, car la manière dont Aziz a été tué ne correspond pas à un meurtre impulsif. Cet acharnement, cette mise en scène qui laisse le corps supplicié exposé aux regards sur la voie publique correspond plus à un exemple, destiné à dire à tous les trafiquants de Lunel : vous voyez ce qui arrive quand on ne paie pas ses dettes.
La question qui reste est de savoir s'ils n'ont été que deux. Des tiers supplémentaires ? Sans doute. Il reste des ADN non identifié s sur la scène de crime, et je n'exclue pas qu'il y ait dans les prochaines années des rebondissements dans cette affaire. El Jabri et Azzimani ? Je fais partie des sceptiques quand ces deux là clament leur innocence. Je regrette qu'ils ne nous disent pas la vérité sur tout ce qu'ils savent.
Qui a porté les coups mortels ? Nous avons assisté à un spectacle que j'ai trouvé désolant de la part des deux médecins légistes qui étaient en contradiction. L'un disait blanc, l'autre disait noir. Ce débat n'était pas capital : il existe une notion en droit qui s'appelle la coaction : participer volontairement à une action criminelle, que l'on ait ou pas le rôle principal. On considère que tous sont coupable. Si on sait qu'une victime a reçu des coups de plusieurs personnes, meme si on ne sait pas qui a porté le coup mortel, on considère que tous sont coupables. Il est évident que les deux accusés doivent être déclarés coupables. Concernant M. Hélaili, j'imagine qu'on va vous dire qu'il était dans un état de sidération qui va l'amener à faire n'importe quoi. Je n'y crois pas. Dans un acte prémédité, il n'y a pas de sidération. S'ils sont restés silencieux quand El Jabri et Azzimani ont été condamnés c'est parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas étrangers à ces faits.Entre ces deux accusés, il semble qu'il n'y a malgré tout cela à aucune animosité. Chacun accuse l'autre d'être un assasin, et ni l'un ni l'autre ne semble révolté par les déclarations de l'autre. Pour ces faits, Azzimani et El Jabri ont été condamnés à vingt ans de réclusion criminelle. Certes les peines doivent être individualisées. Mais il faut prendre en compte la gravité intrinsèque des actes qui sont commis. L'assassinat est l'acte le plus grave réprimé par notre code pénal de la réclusion criminelle à perpétuité.
Nous sommes en présence d'un assassinat crapuleux, d'un règlement de compte pour terroriser, avec un acharnement tout à fait inutile. Cette gravité des faits est peut-être atténuée par la jeunesse des accusés, et par le contexte : M. Jhilal vivait dangereusement. Mais ces éléments d'atténuations sont contrebalancés par le silence pendant 14 ans. C'est un élément que vous devez prendre en considération. Ce silence est terriblement coupable.
Vous devrez aussi prendre en compte l'attitude de ces deux là à l'audience. Azzimani et El Jabri ont été condamnés à 20 ans . Faut-il faire un distingo entre les deux ? Oui, mais pas trop. Hélaili a eu une volonté de rédemption et un parcours de rachat, un parcours d'intégration exemplaire, et surtout il assume ses responsabilités un peu plus que Michel Boulma. Ce serait un message à leur faire passer. Je requiers une peine de vingt ans contre Michel Boulma, et 18 ans contre Hélaili3".
Jamais je n'ai assisté à une audience aussi surréaliste.Nous avons basculé depuis quelques jours dans quelque chose d'irrationnel. La raison est sortie de ce prêtoire, comme pendant ces trois années d'instruction. Il est extrèmement difficile d'employer le mot comprendre. Je ne comprends pas tout à ce qui se passe pendant ces quatre jours de procès. Je n'ai pas compris les plaidoirire, le réquisitoire ; Je me retrouve dans la position de Michel Boulma qui dit depuis le départ qu'il n'a pas compris ce qui s'est passé le 21 décembre 1997. C'est la première fois que j'entend un réquisitoire pareil. C'est effrayant. Moi aussi, je vais émettre un scenario. Nous sommes tous ici de grands scénaristes. On vous demande d'en choisir un. On vous dit que vous ne pouvez comprendre ce procès que si Azzimani et El Jabri ont quelque chose à voir dans cette affaire. J'en ai rêvé, depuis trois ans, que Michel Boulma me dise un jour : Maître, nous n'étions pas seuls. Mais non. Ce garçon est depuis 32 mois à l'isolement. Enfermé 22 h sur 24, enfermé dans sa solitude. Il ne se parle qu'à lui-même, en boucle. Nous ne sommes que trois à le maintenir au contact de la réalité. Sa femme, sa sœur et moi. Et pour le reste, il est enfermé dans sa tête, à répéter cette logorrhée. Depuis trois ans, j'ai l'impression d'être dans la série Cold Case. A essayer de savoir ce qui s'est passé 16 ans avant. Et on est confronté à Lunel, comme dans un roman de Gabriel Garcia Marquez.
Tout est surréaliste à Lunel. Une loi du silence. Des pressions, des tensions monumentales, parce que nous sommes dans un dossier connoté par le trafic de stupéfiant. Dans la plaque tournante du trafic de stupéfiants de la région, avec ses nombreuses familles qui se partagent le gateau. C'est dans ce contexte que se produit le meurtre d'Azouz. Et aujourd'hui on vous demande de comprendre ce qui s'est passé. Michel Boulma, dès qu'il parle, c'est maladroit. C'est un handicapé de la parole. A Lunel, c'est un canard. Exit le Renard. Le Canard, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Il n'a pas son mot à dire à Lunel. Tu viens d'arriver, tu te tais, tu te fais arnaquer. Tout l'entourage de Michel Boulma ne vient pas de Lunel. Il a tout ce qui fait pour déplaire. Vous voulez nous faire croire que c'est ce garçon là qui a monté l'arnaque, le guet-appens, qui a fait venir Aziz dans le petit chemin des Etoffes ? Lui, à qui on ne donne que le droit de revendre à la barrette sur la Placette, qui a monté ce scenario ? Azouz est semi-grossiste, et son bras droit, c'est Bouziane. Jamais vous me ferez croire que c'est Michel qui est à l'origine des cinq kilos à vendre aux gens de Bollène ou d'ailleurs. Je ne sais même pas si ce soir là les cinq kilos ont été livrés.
Je ne comprends pas pourtant comment le nom de Bouziane Hélaili n'est jamais sorti, alors qu'il était le bras droit d'Azouz, au point que lorsqu'Azouz part au Maroc au mois d'août, il lui donne les clés du camion : il lui laisse 40 000 F pour qu'il continue le trafic.
Quand Azouz part, il laisse les 40 000 F et bien entendu il le mets en contact avec ses fournisseurs, Azzimani et El Jabri. Je crois que le chainon manquant du premier dossier et de celui d'aujourd'hui, c'est Bouziane Hélaili. La première cote, le premier rapport de synthèse dit qu'Azzimani et El Jabri sont mécontent contre Azouz car lorsqu'il a laissé son trafic à un inconnu pendant l'été, cet inconnu n'a pas remboursé toutes ses dettes. Bien sûr j'élabore aussi mon scenario. Mais une des clés, c'est ce lien toujours caché entre Bouziane Hélaili et Azzimani-El Jabri.
S'il y en a un qui a un mobile pour en vouloir à Azouz, c'est Bouziane Helaili. Depuis le départ on dit que Boulma raconte n'importe quoi. Je vous supplie d'avoir un regard un peu plus neutre sur Michel Boulma. Il n'a de dettes envers personne. Quelle est sa dette ? Quel est son intérêt ? Ce soir-là, j'ai le sentiment qu'Azouz a donné rendez-vous avec Michel pour lui donner son bout. Que derrière, il y a une autre transaction, avec Bouziane, avec je ne sais pas qui. Et que tout d'un coup, Bouziane est passé à l'action. Il est alors revendeur à la savonnette, il y a l'affaire du Luxembourg, ça ne le gène par de consommer de la cocaïne. Il n'est plus le même aujourd'hui. Boulma au contraire est resté le même, il a continué à se désécher, à devenir de plus en plus inaudible. Parce que ce soir-là il a assisté à l'inconcevable, au coup de folie de Bouziane Helaili. Cocaine, dettes, mise à l'amende par Azouz... l'humiliation...Comment se livrer à un tel acte ? Une fois les premiers coups partis, rien ne s'arrête. Pourquoi le faire devant Michel Boulma ? Parce qu'il ne le craint pas. Parce que Boulma n'est pas de Lunel, parce qu'il peut le maîtriser. Il sait qu'il n'a pas d'amis. Akima, sa femme vous l'a dit : même lorsqu'elle se fait traiter de sale arabe, il ne bouge pas.
Quand il voit Hélaili faire ça, il est pétrifié. Il va le dire à qui ? Il n'a pas d'ami, et ses cousins, ce sont les amis de Bouziane. Quand ça débute, il a la seule réaction normale : il met les mains pour les séparer. Et il prend un coup de couteau. C'est là qu'il est blessé, qu'il y a du sang, l'ADN. Bouziane n'a eu de cesse de s'adapter au dossier, et de décrédibiliser Michel. Est ce que sa version est crédible ? Même si on s'en tient à la thèse du "grand professeur Baccino" il y a beaucoup plus de coups portés par Bouziane que ce qu'il reconnaît. Vous avez vu la scène pitoyable à laquelle on a assisté hier. Le Pr Dorando a été obligée de se "coucher ", parce que le grand professeur a martelé qu'ils avaient signé leurs rapports. Mais le pr Dorandeu a fait l'autopsie, les schemas, elle peut tout expliquer. Et ce qu'elle dit fait complètement voler en éclats la thèse de Hélaili. Il y a deux types de couteau, ça ne peut être que celui de Michel Boulma. Je ne vois pas avec quelle certitude on peut dire qu'il avait un couteau : il est là pour acheter, pas pour vendre. Azouz a eu le poignet tailladé, pour lui faire lâcher quoi ? Le couteau d'Azouz, que Bouziane va utiliser contre lui. Un seul individu peut avoir donné tous ces coups de couteau.
La peur l'a mangé pendant 14 années. Il avait cette peur qu'on dise qu'il y est allé avec Bouziane. Et aujourd'hui, c'est ce qui lui arrive. On les assimile. Boulma n'a rien à faire dans ce dossier. Il ne peut pas faire des excuses : il ne comprend pas ce qui s'est passé.
Sur ces bases, je ne peux que vous demander un acquittement. Vous pouvez vous dire que c'est gonflé. Dans ce dossier, vous n'avez pas de certitude. Vous devez juger un garçon qui avait 18 ans au moment des faits. Qui est à l'isolement depuis 32 mois. Ce garçon a peur. Il vit recroquevillé. Bouziane, toujours magnifique sur la voie de la rédemption, il vit sans pression, il évolue bien dans le milieu carcéral. Il ne craint rien.
Boulma, ce qu'il a vécu, est inracontable, surréaliste, comme ce qui s'est passé depuis trois jours, depuis trois ans, depuis seize ans. Sortez le de sa solitude. Cela passe par un acquittement ".
11 h 42 Me Iris Christol, avocat de Bouziane Helaili débute sa plaidoirie
Vous allez repartir pour délibérer avec cinq, six histoires. Je défend un homme qui reconnaît sa culpabilité, dont on vient vous dire qu'il n'y est pour rien. Je ne crois pas qu'on puisse juger sur des histoires. Si aujourd'hui vous êtes en train de juger Bouziane Helaili, c'est parce qu'il l'a décidé. Parce qu'il l'a choisi. Vous devrez le retenir, parce que c'est essentiel. Je vais faire un moment de cynisme. Quand Hélaili est interpellé quinze ans après les faits, le 16 mars 2011, il est interrogé sur les faits. Il ne sait rien de ce que l'autre a dit. Au bout de quelques heures il demande aux enqueteurs d'éteindre la camera. Pour la première fois il va mettre au jour quelque chose d'insoutenable, et c'est déjà tellement dur de le dire aux yeux des enquêteurs, qu'il ne veut pas d'un autre regard. Et quand on rebranchela camera, il fait des aveux. Il dit j'étais là, et j'ai porté des coups. Il change le cours de sa vie. S'il s'était tu, il ne serait pas devant cette cour d'assises.
Si quelqu'un ici assume ses responsabilités, c'est Bouziane. Il n'y a aucun élément matériel, rien ne le désigne. Alors que surtout on ne vienne pas nous dire qu'il essaie d'échapper à la justice. Il a changé son destin pour venir expliquer ce qui s'est passé. A la justice, à la famille. Il est là parce qu'il l'a décidé. Jusqu'il y a peu, Bouziane n'avait jamais regretté son choix. Il a fait ses aveux hors de la présence d'un avocat le 16 mars 2011. Le 16 avril, la cour de Cassation a annulé les aveux passés en garde à vue hors de la présence d'un avocat. Dans les dossiers qui ne tenaient que sur les aveux, chaque personne qui a demandé l'annulation de sa garde à vue a obtenu gain de cause. Je suis allé voir Bouziane chaque mois dans le délai de six mois permettant l'annulation. Il avait pas mesuré qu'il verrait plus ses enfants, qu'il en faisait des enfants d'assassin, qu'il ne reverrait plus sa mère, tout ça, il pouvait l'annuler. Il m'a dit : "J'ai décidé d'être enfermé dans cette prison, mais je me sens plus libre que je ne l'ai jamais été ces quinze dernières années."
S'il avait voulu échapper à la justice, il ne serait jamais dans ce box. Oui, il avait une dette, mais c'était pas une dette à mort. Il a revendu les stupéfiants du crime, il vous l'a dit, et il aurait mieux fait de se taire. Il a fait tout ce qu'il a pu pour aider les autres. C'était le modèle. Il a renoncé à tout, pour que justice se passe. Bouziane n'a pas choisi, n'a pas décidé ce qui s'est passé ce soir-là. Vous ne pouvez pas retenir la préméditation. C'est impossible. Ils sont en affaire avec Azouz. Qu'est-ce qu'il va embarquer Boulma avec lui ?
Ils sont dans la voiture, et ça part sans qu'il l'ait vu venir. Sinon Boulma serait pas venu s'il savait ce qui allait se passer. Le seul qui craient encore quelque chose, parce qu'il a encore quelque chose à dire, c'est Boulma . Bouziane, lui, il a tout dit. Il s'est construit avec cette distance par rapport à la violence en étant un spectateur impuissant, un petit garçon caché sous la table, sous la nappe, en entendant son père cogner sur sa mère. C'est cet enfant qui a grandi avec cette peur panique qu'il pouvait se passer quelque chose d'épouvantable devant ses yeux et qu'il n'y pourrait rien. Et là c'est la nuit, c'est parti d'un coup, et il là, seul, dans cette voiture, et il se dit qu'est-ce que je fais. Ensuite, il n'a pas tapé pour tuer. Il n'a plus sa faculté de réfléchir. Il est prisonnier de ses angoisses.
Vous le condamenerez à la mesure de ce qu'il a fait, pas d'autre chose. Jamais il n'a été en situation de faire quoi que ce soit contre quelqu'un qui était dans cet état. Meme avec un couteau, il était désarmé. Le seul moment où il a eu un courage inoui, c'est quand il a décidé de se présenter devant vous. Vous devez au moins tenir du compte qu'il s'est réhabilité en ayant ce courage là ;
J'ai peur, parce que j'ai accepté de le suivre. Je n'ai pas essayé de le convaincre. Hier,la justice m'a fait un peu peur. Quand ce médecin légiste est venu nous dire n'importe quoi, qui n'a rien à voir avec ce qu'ils avaient écrit avant. Je voudrai vraiment que vous condamniez cet homme à la mesure de ce qu'il a fait. Mais pas à 18 ans, 20 ans. Ne les mettez pas dans le même sac. Ce n'est pas parce que vous ne savez pas, que vous devez condamner lourdement les deux. On ne rattrape pas deux erreurs judiciaire en commettant une autre injustice.
12 h 30 Gérard Christol
"Je pense que tout a été dit. Si nous sommes ici, c'est encore à la suite d'une erreur. A deux reprises, des hommes ont été condamnés par des jurés de parfaite bonne foi à 20 ans de réclusion criminelle. Il s'est trouvé que c'était une erreur. Et quelques années plus tard, le principal témoin, qui un jour dans un bistrot voyant un personnage prend la responsabilité d'écrire au procureur de la République ; j'ai quelque chose à vous dire, je crois que je me suis trompé. Avec ce que ça représente de courage de remettre tout en cause. Si tout ceci m'émeut, c'est parce que ça me concerne. Cette placette, je la traverse depuis 70 ans. Ce cimetière, j'y ai les miens à 400 m de là où ça s'est passé, et j'y retournerai lundi matin pour y enterrer un de mes meilleurs amis qui vient de mourir. Une affaire d'assises, c'est tout ce qui est dans le dossier, et tout ce qui n'y est pas. Aujourd'hui, vous allez juger un autre homme. Une sanction a un double sens, condamner un acte et un être humain, avec l'espoir que demain sera mieux qu'hier. Bouziane a déjà fait cette démonstration. Pour lui son avenir, c'est son passé. Quand je sais les difficultés de ma vieille cité qui fut appelée un temps la nouvelle Jéricho, la nouvelle Tolède, et qui accueillait en son sein l'élite d'Israel, à partir de laquelle était dispensé leur enseignement dans toute la région. LA fameuse faculté de médecine est partie de là.
Aujourd'hui Bouziane est un autre homme. Je ne sais pas si une partie de lui-même n'est pas morte ce soir là sur ce chemin de Lunel, et que n'est pas née une autre part de lui-même. Nous avons toujours cru dans cette très vieille cité de Méditerranée que tout pouvait recommencer. Que l'on pouvait attraper la lune, dans le canal, avec un panier percé. Et que l'on peut toujours repartir, malgré les drames et les tragédies. Je voudrai quand je retraverserai la Placette, avoir le sentiment qu'un peu de paix est retombé sur ces communautés.Il conclut en citant un poème de Frédéric Mistral : je voudrai qu'au terme de ces années de douleur,un peu de paix descende sur cet homme.
Les plaidoiries sont terminées. La parole est aux accusés.
Michel Boulma : .................... lire la suite sur ce lien........................ttp://www.midilibre.fr/2013/11/23/assassinat-a-lunel-en-1997-le-proces-de-michel-boulma-et-de-bouziane-helaili-en-direct,787239.php
samedi 23 novembre 2013
Gradignan (33): un incendie ravage un hôtel
L'hôtel deux étoiles Le comté d'Ornon, allée de Megerie à Gradignan, près de Bordeaux, a été entièrement détruit par un incendie ce samedi matin vers 4 heures.
Les six personnes qui s'y trouvaient ont pu être évacuées sans dommage et relogées dans un hôtel proche.
Une enquête a été ouverte par la police pour déterminer l'origine du sinistre. La thèse accidentelle est privilégiée.
http://www.sudouest.fr/2013/11/23/gradignan-33-un-incendie-ravage-un-hotel-1238416-2897.php
Les six personnes qui s'y trouvaient ont pu être évacuées sans dommage et relogées dans un hôtel proche.
Une enquête a été ouverte par la police pour déterminer l'origine du sinistre. La thèse accidentelle est privilégiée.
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