samedi 28 février 2015

200 squelettes de fosses communes retrouvés sous Paris

Plus de 200 squelettes disposés soigneusement dans des fosses communes ont été mis au jour sous un supermarché en plein coeur de Paris, témoignage de la présence d'un ancien cimetière hospitalier désaffecté.
Etonnante découverte: plus de 200 squelettes disposés soigneusement dans des fosses communes ont été mis au jour sous un supermarché en plein coeur de Paris, témoignage de la présence d'un ancien cimetière hospitalier désaffecté. Sont-ils morts de la peste? décédés à cause d'une famine ? Les archéologues s'interrogent car les défunts semblent avoir succombé en masse. Depuis début janvier, une équipe de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) mène des fouilles sous le Monoprix Réaumur-Sébastopol, l'ancien immeuble Félix Potin, dans le 2e arrondissement.

A cet endroit, on sait que se trouvait le cimetière de l'Hôpital de la Trinité fondé au XIIe siècle et détruit à la fin du XVIIIe siècle ?. "Dans le cadre du réaménagement du magasin, nous avons décidé de supprimer un promontoire qui se trouvait au deuxième sous-sol, ce qui a déclenché des fouilles préventives", explique à l'AFP Pascal Roy, directeur du magasin. "Nous nous attendions à ce qu'il reste quelques ossements dans la mesure où cela avait été un cimetière mais pas à trouver des fosses communes", ajoute-t-il.

Au moment de la désaffection du cimetière, les restes des défunts avaient été transférés en partie aux Catacombes de Paris où ils sont toujours. "Mais apparemment, le travail n'a pas été bien fait", note l'archéologue Isabelle Abadie, qui dirige les fouilles. "C'est la première fois qu'un cimetière hospitalier est fouillé à Paris", souligne-t-elle en rappelant qu'on en a déjà trouvé à Marseille et Troyes notamment.  ce jour, sur la zone de 100 m2 qui fait l'objet de recherches, hut fosses communes ont été découvertes. Sept d'entre elles comptent entre cinq et vingt individus, déposés sur deux à cinq niveaux.

"Epidémie ?  Fiève ? Famine ?"

La huitième fosse, la plus impressionnante, a permis de découvrir plus de 150 squelettes, disposés sur plusieurs niveaux. "Mais il reste encore une autre couche en dessous", indique Mme Abadie. Sur un terrain sablonneux, des dizaines de squelettes bien conservés sont alignés les uns contre les autres. Les individus semblent avoir eu les bras croisés et les jambes serrées, laissant penser qu'ils étaient enveloppés dans un drap ou un linceul. "Ce qui est étonnant, c'est que les corps n'ont pas été jetés mais déposés avec soin, de façon organisée. Les individus, hommes, femmes, enfants, ont été placés 'tête-bêche' sans doute pour gagner de la place", montre l'archéologue. Et en une seule fois, sur plusieurs niveaux. "Cela laisse à penser qu'il y a eu beaucoup de décès d'un coup. Reste à trouver la cause de cette +crise de mortalité+": épidémie ? fièvre ? famine ?. Paris a été frappée par plusieurs épidémies de peste au XIVe, XVe et XVIe siècles. La capitale a aussi été touchée par la variole au XVIIe, rappelle-t-elle.

Les restes osseux ne présentent pas de lésions permettant d'identifier la cause de ces décès en masse. Des prélèvements ADN sont en cours pour tenter de la déterminer. Ils permettront aussi d'établir d'éventuels liens génétiques entre les individus. Des datations au Carbone 14 vont également être réalisées pour comprendre à quand remontent ces fosses communes. Les archéologues ont trouvé quelques morceaux de céramique médiévale et de période plus récente. L'étude anthropologique des squelettes devrait apporter des renseignements sur les individus (âge au décès, sexe...). L'étude des textes et plans anciens de Paris devrait compléter les recherches.
A présent, une course contre la montre est engagée pour les archéologues: ils doivent avoir terminé les fouilles d'ici au 20 mars, afin de permettre au magasin de mener ses travaux. Les restes osseux seront étudiés sur un site de l'Inrap. "Ils seront traités avec respect", déclare Jean-Pascal Lanuit, de la Direction régionale des affaires culturelles Ile-de-France. Ensuite, "l'Etat se chargera de trouver un endroit" pour les défunts.
http://lci.tf1.fr/france/societe/200-squelettes-retrouves-sous-paris-8571629.html

jeudi 26 février 2015

Bordeaux: Un vol Reus-Charleroi de Ryanair obligé d'atterrir en urgence

Un vol devant relier Reus (près de Barcelone) à l'aéroport de Bruxelles-Charleroi (Belgique), mercredi soir, a dû atterrir d'urgence à Bordeaux. L'appareil de la compagnie a connu de fortes turbulences, et a été détourné vers l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Il devait atterrir en Belgique à 21h30
Deux membres d'équipage ont été blessés durant le vol à cause de ces turbulences. «Le vol de Reus à Bruxelles Charleroi (25 février) a été détourné vers Bordeaux après avoir subi quelques turbulences. L'avion a atterri normalement et le personnel médical a pris en charge deux membres d'équipage en cabine ayant subi des blessures mineures» indique la compagnie.
Contacté par 20Minutes, l'aéroport de Mérignac confirme que ce vol a dû se poser en urgence «suite à d'importantes turbulences au dessus des Pyrénées. Il y a eu d'énormes "trous d'air" et une des hôtesses a été propulsée au plafond. Deux d'entre elles ont été blessées, dont l'une sur son chariot à boissons, et transférées à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux pour des contrôles à leur arrivée. L'une a mal au dos et l'autre souffre au niveau de la cheville.»
http://www.20minutes.fr/bordeaux/1550139-20150226-bordeaux-vol-reus-charleroi-ryanair-oblige-atterrir-urgence

mardi 24 février 2015

La justice a tranché : Lili doit rentrer en Afrique du sud

Une décision de justice française impose le retour de la fillette dans le pays de son père. Un pays qui a accordé la garde à la maman…
Colère, incompréhension, indignation, dégoût sont les sentiments qui dominent en Cerdagne après l'annonce hier de la décision de la cour d'appel de Montpellier concernant le sort de la petite Lili. Cette fillette de deux ans et demi est au cœur du conflit qui oppose ses parents depuis deux ans. Tout commence en 2013. Hélène Catlla quitte l'Afrique du Sud avec sa fille. Elle est alors en instance de divorce avec son mari, Michael Job. Une procédure judiciaire est enclenchée par le papa de Lili qui réclame le retour de sa fille. La maman refuse de se soumettre à la décision de justice imposant le retour de Lili dans le pays de son père. La fillette est 'emmenée en vacances' par ses grands-parents maternels, dans un lieu tenu secret, loin de Font-Romeu où réside et travaille sa maman. En décembre, Lili réapparaît en Cerdagne et elle revoit son papa, qui est en France pour suivre la procédure, au cours de rencontres encadrées par l'Aide sociale à l'enfance des P.-O.
Hier, la chambre spéciale des mineurs de la cour d'appel de Montpellier, a rendu son arrêt : elle fixe "la résidence de Lili au domicile de sa mère en Afrique du Sud, dans l'attente de la décision des juges de Pretoria". Or, Hélène Catlla ne vit plus dans ce pays où la justice lui a cependant confié la garde de sa fille jusqu'au divorce. La cour d'appel décide par ailleurs que Michael Job doit prendre en charge "les frais de voyage de retour de Mme Catlla et Lili", ainsi que "leur couverture sociale". "La justice est injuste, clamait hier soir Nicolas Douillard du Comité de soutien à la petite Lili. La fillette va partir dès demain (aujourd'hui, NDLR), parce que son papa peut fournir son passeport et un billet d'avion pour Lili. On est outré par ce qui se passe. On ne comprend pas. La petite reverra-t-elle sa maman ?".
Le grand-père de Lili, très en colère, s'indigne de cette décision : "Lili n'a pas trois ans, elle est envoyée en Afrique du Sud, dans un environnement où personne ne parle français". Avant de poursuivre : "La justice française voulait que Lili voie autant son père et sa maman. Sa maman n'aura pas de visa de longue durée et ne sera pas autorisée à y travailler". Et de conclure : "La justice française, les services sociaux se comportent de façon honteuse".
http://www.lindependant.fr/2015/02/24/la-justice-a-tranche-lili-doit-rentrer-en-afrique-du-sud,1995363.php

Au moins cinq drones aperçus survolant Paris dans la nuit

Au moins cinq drones ont été aperçus dans la nuit de lundi à mardi survolant différents endroits de Paris, entre minuit et 06H00, et leurs pilotes n'ont pu être interpellés, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Le premier drone a été aperçu près de l'ambassade des Etats-Unis peu après minuit, "mais la Tour Eiffel, les Invalides ou encore la Concorde ont également été survolés", a précisé une de ces sources. "Il pourrait s'agir d'une action coordonnée mais nous n'en savons pas plus pour l'instant", a-t-elle expliqué.
Différents services de police ont été mobilisés dans la nuit, sans succès. "Nous avons tout déployé pour tenter d'intercepter les pilotes mais ils n'ont pas été détectés", a regretté une autre source.
Concernant le survol de l'ambassade des Etats-Unis, les investigations ont été confiées à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA). La police judiciaire parisienne a, elle, été chargée des autres survols.
Il y a un peu plus d'un mois, le 20 janvier, l'Elysée avait été survolé par un drone, "mais jamais autant de drones n'avaient été aperçus en une nuit", a assuré la source policière.
Une vingtaine de vols de drones, dont les auteurs n'ont pas été identifiés, ont également été observés ces derniers mois aux abords de sites nucléaires
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/24/2055067-au-moins-cinq-drones-apercus-survolant-paris-dans-la-nuit.html

lundi 23 février 2015

Brunoy : le corps d’une femme retrouvé dans l’Yerres

Le corps d’une femme a été repêché dans l’Yerres, ce lundi matin, près des terrains de tennis de la place des Droits-de-l’Homme, à Brunoy (Essonne). Alertées par un promeneur, les forces de l’ordre ont donc récupéré le cadavre qui aurait visiblement séjourné « un bout de temps » dans l’eau de la rivière

Les policiers n’ont pas été en mesure de déterminer l’identité de la victime. Des examens vont être pratiqués dans la journée pour tenter d’en savoir davantage.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/brunoy-le-corps-d-une-femme-retrouve-dans-l-yerres-23-02-2015-4554095.php

Le « tueur au visage grêlé » court toujours

La police recherche en vain depuis trente ans celui qui a tué une fillette et deux autres personnes, et commis au moins cinq viols en région parisienne. Un nouveau juge d’instruction vient d'être nommé
n climat de rage et un chagrin indicible enveloppent une funèbre affaire de tueur en série. Elle hante depuis bientôt trois décennies le 36, quai des Orfèvres et le palais de justice de Paris. Un nouveau juge d'instruction vient de reprendre le dossier. « Il est plutôt bien suivi », dit-on de source judiciaire. À la brigade criminelle, un commandant travaille par intermittence depuis l'origine sur ce cas hors norme.
Un dossier qui contient plusieurs portraits-robots. Le premier, réalisé en 1986, montre un homme au visage grêlé de boutons d'acné ou d'une quelconque maladie de peau. Il est à l'origine du surnom du suspect inconnu : le « tueur au visage grêlé ».
Depuis vingt-neuf ans, des documents sur une série de meurtres et de viols commis entre 1986 et 1994 se sont accumulés
Depuis vingt-neuf ans, des documents sur une série de meurtres et de viols commis entre 1986 et 1994 se sont accumulés. Au-delà d'une liste sanglante, c'est un souvenir qui gouverne cette affaire, celui d'une terrible journée de 1986 dans l'est de Paris. Le 5 mai au petit matin, le « grêlé » a violé, poignardé et étranglé Cécile Bloch, une fillette de 11 ans emmenée au sous-sol de son immeuble alors qu'elle partait seule à l'école. L'enquête a montré que l'homme avait froidement préparé le crime en effectuant des repérages, en bloquant un des ascenseurs et en se ménageant les accès.
http://www.sudouest.fr/2015/02/22/le-tueur-au-visage-grele-court-toujours-1837439-4693.php

dimanche 22 février 2015

A Aillon-le-Jeune en Savoie, un bus transportant 53 enfants bloqué dans le fossé

En voulant laisser passer les voitures qui montaient, un bus descendant de la station de Margeriaz s'est penché sur le côté de la route.
Les enfants ont été évacués par les fenêtres.

Plus de peur que de mal, mais beaucoup d'émotion pour les passagers de ce bus et les secouristes dont l'intervention n'était pas encore terminée à 19 heures ce samedi 21 février.
Alors qu'il redescendait de la station de Margeriaz avec 53 enfants à bord, le conducteur du bus a voulu laisser le passage à une voiture qui montait. Son véhicule s'est retrouvé coincé sur le côté, sans basculer totalement heureusement.

Les pompiers et le SAMU sont intervenus rapidement. Pas de blessés mais il a fallu procéder à une longue opération d'évacuation puisque les jeunes passagers ont du être sortis par les fenêtres. Les enfants ont été rapatriés au chaud dans la station

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2015/02/21/aillon-le-jeune-en-savoie-un-bus-transportant-53-enfants-bloque-dans-le-fosse-660187.html

samedi 21 février 2015

Montdidier : une femme rouée de coups par son compagnon âgé de 16 ans

Une jeune femme de 23 ans a été hospitalisée dans un état grave à Amiens, vendredi 20 février, après avoir été rouée de coups par son compagnon. Son pronostic vital était toujours engagé, samedi matin.
La victime a été frappée par son compagnon, un mineur âgé de seulement 16 ans. Les faits se sont déroulés à Montdidier (Somme), dans la nuit de jeudi à vendredi. Les gendarmes ont été alertés vers 4h du matin.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2015/02/21/montdidier-une-femme-rouee-de-coups-par-son-compagnon-age-de-16-ans-659867.html

vendredi 20 février 2015

Seine-maritime: 3 ados attaquent une usine chimique

Trois adolescents, âgés de 14 à 16 ans, ont été interpellés à Fécamp (Seine-maritime) pour avoir provoqué un début d'incendie dans leur collège et dans une entreprise chimique abandonnée où ils ont aussi provoqué un début de pollution.

Lundi soir, les trois jeunes ont d'abord pénétré dans le périmètre d'une usine qui fabriquait des films plastiques pour l'alimentation. Placée en liquidation judiciaire, l'entreprise, où ont travaillé une quarantaine de salariés jusqu'en septembre dernier, était déserte. Ils ont mis le feu à des rouleaux de films sur un quai de déchargement. Puis ils ont ouvert les vannes de deux citernes contenant chacune 1000 litres d'un produit toxique, d'une nature non encore identifiée, qui s'est répandu sur le sol puis progressivement dans une rivière toute proche.

L'adolescent le plus âgé a ensuite suggéré d'aller allumer un feu dans leur collège. Escaladant seul le grillage, il a mis le feu à une poubelle près de la cantine qui a dégradé les murs et une petite partie du toit. Les pompiers sont intervenus rapidement dans les deux cas avant que les incendies ne prennent de l'ampleur.

Les adolescents, qui s'étaient vantés de leurs actes sur les réseaux sociaux, ont été placés en garde à vue mercredi et hier. "Présentés au juge des enfants, ils vont être suivis par la protection judiciaire de la jeunesse et astreints à une réparation collective dans les six mois", a déclaré le commandant des services de police de Fécamp.

L'office national des eaux et milieux aquatiques (Onema) a effectué des prélèvements dont le résultat sera connu dans une quinzaine de jours, a-t-il indiqué. "Nous allons poursuivre aussi l'enquête auprès du liquidateur judiciaire notamment sur les conditions de stockage et le respect des normes quant aux produits toxiques", a ajouté le commandant.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/20/97001-20150220FILWWW00418-seine-maritime-3-ados-attaquent-une-usine-chimique.php

Collision entre deux trains en Suisse : au moins cinq blessés

Une violente collision entre deux trains au nord de Zurich, en gare de Rafz, ce vendredi matin, a fait au moins cinq blessés, dont un grave, a annoncé la police cantonale de Zurich. Selon des informations non confirmées relayées par la presse suisse, le blessé grave serait un conducteur de train
Les premières images de la collision montrent que la cabine du conducteur de la locomotive d'un des deux trains est complètement éventrée sur un côté. Sous le choc, l'un des deux trains a déraillé. Selon les sites internet de médias , la collision a eu lieu entre deux trains régionaux.  

Des voitures du train ont été renversées, des ambulances sont sur place, ainsi que les secours et les pompiers, a rapporté le journal Blick. Par ailleurs, la ligne ferroviaire entre Bülach et Schaffhouse a été interrompue
"Les deux trains circulaient dans la même direction"
Selon un passager de 18 ans, qui se trouvait dans un des trains accidentés, son convoi venait de partir de Rafz en direction de Schaffhouse lorsqu'il a commencé à freiner subitement. "Un train rapide en provenance de Zurich est arrivé de derrière et a frôlé notre RER (train de banlieue) sur le côté. L'Intercity a déraillé", a-t-il dit au journal 20 Minutes
Le jeune homme raconte que les deux trains sont "passablement endommagés". "Les mécaniciens des deux convois ont laissé sortir les passagers rapidement", précise-t-il.
Un lecteur du journal Blick témoigne pour sa part qu'il attendait son train pour Zurich, quand l'accident est survenu. "Tout d'un coup, il y a eu un grand bruit", a-t-il dit. "Les deux trains circulaient dans la même direction", a-t-il ajouté.


http://www.sudouest.fr/2015/02/20/collision-entre-deux-trains-en-suisse-il-y-a-des-blesses-1835990-4803.php

jeudi 19 février 2015

Charente : sept personnes entassées dans une Fiat Panda, la conductrice sous cannabis

La conductrice, contrôlée le 9 février à Roullet-Saint-Estèphe, comparaîtra le 9 mars devant le tribunal correctionnel d'Angoulême
La totale. Le 9 février dernier, une automobiliste de 25 ans était contrôlée à Roullet-Saint-Estèphe au volant d'une Fiat Panda. Les gendarmes l'ont vue arriver de loin : à bord de la petite voiture, sept personnes étaient entassées.
Elles étaient quatre à l'arrière, dont deux enfants de 5 ans au mépris de toute sécurité (ni ceinture ni rehausseur). A l'avant, la passagère avant tenait dans ses bras un nourrisson de trois mois.
La conductrice, elle, roulait sans permis, ni assurance. Le dépistage salivaire de cannabis auquel elle a été soumise s'est avéré positif.
Des analyses sanguines complémentaires étant nécessaires pour confirmer la consommation de stupéfiants, l'intéressée était présentée mercredi au parquet d'Angoulême.
Elle a été écrouée pour un précédent délit routier dont les quatre mois de condamnation avec sursis ont été mis à exécution. Elle comparaîtra le 11 mars devant le tribunal correctionnel d'Angoulême pour ses derniers écarts en date
http://www.sudouest.fr/2015/02/19/charente-sept-personnes-entassees-dans-une-fiat-panda-la-conductrice-sous-cannabis-1834944-882.php

mardi 17 février 2015

Un skieur de 10 ans fait une chute de 10 mètres à Villard-de-Lans, en Isère

Ce lundi 16 février, vers 15 heures, un garçon de 10 ans a fait une chute à ski alors qu'il évoluait en hors-piste de proximité sur le domaine de Villard-de-Lans. Accompagné de son père, il est tombé d'une barre rocheuse. Il s'en sort avec une fracture. 
Si l'on considère la hauteur, près de dix mètres, l'accident aurait pu se terminer bien plus mal pour le jeune garçon, qui skiait avec son père. C'est en fait en voulant couper entre deux pistes, via une zone non damée, que le jeune skieur a chuté d'une barre rocheuse.
Sa course s'est achevée en contrebas, sur une piste. Il a été pris en charge par le PGHM de l'Isère, et hospitalisé au service déchocage du CHU de Grenoble-La Tronche. Il devrait s'en sortir avec une fracture du fémur et peut-être du bassin, ce qui est déjà grave mais aurait sans doute pu être dramatique.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2015/02/16/un-skieur-de-10-ans-fait-une-chute-de-10-metres-villard-de-lans-en-isere-656767.html

Côte-d’Or : un corps découvert près d’une voie ferrée, la circulation des trains perturbée

Le corps d’une femme a été découvert ce mardi matin le long d’une voie ferrée sur la commune de de Lantenay, en Côte-d’Or. La circulation des trains a été interrompue, ont annoncé la SNCF et les gendarmes.
C’est un employé de la SNCF qui a fait la macabre découverte vers 8 heures. La dépouille était recroquevillée le long du rail, sur la ligne reliant Montbéliard à Dijon, a précisé la gendarmerie, confirmant une information du site internet du Bien Public.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès et identifier le corps. Pour le moment, les enquêteurs privilégient la piste du suicide. La circulation des trains a été interrompue dans les deux sens entre Montbéliard et Dijon, pendant que les gendarmes effectuaient les premières constatations, selon la SNCF. Deux TGV, un reliant Paris à Dijon et un autre faisant Lausanne-Paris, ainsi que cinq TER étaient arrêtés en gare, a ajouté la société ferroviaire, précisant qu’« environ 1000 personnes étaient impactées 
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/17/2050989-cote-or-corps-decouvert-pres-voie-ferree-circulation-trains-perturbee.html

Retraites complémentaires : une majorité des Français craint la faillite

Alors que doit s’ouvrir mardi la première séance de négociation patronat-syndicats pour sauver un régime lourdement déficitaire, 45% des personnes interrogées dans cette enquête jugent probable et 10% certaine, une faillite des régimes Agirc-Arcco "dans les quatre ou cinq ans à venir".
En revanche, 44% ne croient pas à cette hypothèse : 40% pensent qu’il n’y aura "probablement pas" de faillite et 4% "certainement pas". 1% ne se prononce pas. Les solutions envisagées pour sauver les régimes d’un naufrage imminent sont très majoritairement rejetées.
Ainsi, 85% jugent inacceptable de baisser le montant des pensions des actuels retraites (contre 15%), 82% refusent la baisse pour les futurs retraités (contre 18%), 64% rejettent une augmentation des cotisations (contre 36%) et 56% sont hostiles au report de l’âge à partir duquel on peut toucher sa retraite complémentaire complète (contre 44%).
Sondage réalisé les 12 et 13 février auprès d’un échantillon de 1 013 personnes représentatif de la population française (méthode des quotas).
http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/02/17/retraites-complementaires-une-majorite-des-francais-craint-la-faillite

lundi 16 février 2015

Le Havre : un jeune homme gravement blessé, découvert dans un local à poubelles

L’homme, victime d'une agression a été découvert cette nuit (lundi 16 février), vers 2h30. Il portait de nombreuses lacérations sur le visage et à la poitrine. Sûrement provoquées par une arme blanche. Il se serait réfugié dans un local poubelle de l’avenue du 8 mai 1945, dans le quartier de Caucriauville au Havre. Le SAMU a également diagnostiqué une mâchoire fracturée.
S’agit-il d’un règlement de comptes ? La brigade criminelle de la sûreté urbaine du Havre est chargée de l’enquête.

L’homme, qui habite le Havre, a été transporté au centre hospitalier Jacques Monod. Son pronostic vital est réservé. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2015/02/16/le-havre-un-jeune-homme-gravement-blesse-decouvert-dans-un-local-poubelle-656347.html

Tirs de Kalachnikov à Marseille : deux hommes arrêtés près de Paris

Deux jeunes hommes soupçonnés d'être impliqués dans les tirs à la Kalachnikov survenus lundi dernier à Marseille quelques heures avant une visite de Manuel Valls ont été interpellés dimanche à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, indique une source policière.
Ces deux hommes doivent être transférés lundi après-midi à Marseille, confirmant une information de La Provence.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/16/97001-20150216FILWWW00134-tirs-de-kalachnikov-a-marseille-deux-hommes-arretes-pres-de-paris.php

dimanche 15 février 2015

Deux hommes blessés par balle dans un bar de La Courneuve

Deux hommes ont été blessés par balles à La Courneuve, dans la nuit de samedi à dimanche.
Selon nos informations, plusieurs hommes armés et cagoulés ont pénétré dans un établissement du quartier des Quatre-Routes, connu pour ses soirées musicales. Ils ont tiré sur un des clients, le blessant grièvement

Le vigile a tenté d'intervenir et a lui aussi été blessé.
Les agresseurs ont réussi à prendre la fuite.
Ce dimanche matin, le rideau de fer est baissé sur le restaurant que tout le monde appelle encore de son ancien nom, le Saphir bleu. Désormais, le lieu se nomme Blue Victory.
L'enquête est en
cours.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/deux-hommes-blesses-par-balle-dans-un-bar-de-la-courneuve-15-02-2015-4535637.php

Sérignan : un immeuble s'effondre en centre-ville, 12 personnes évacuées

On a frôlé la catastrophe ce dimanche matin à Sérignan dans l'Hérault. La façade d'un immeuble s'est effondré dans le centre-ville . Aucune victime n'est à déplorer.
Ce dimanche, à 2 heures du matin, les habitants de la rue Lamartine à Sérignan ont eu la frayeur de leur vie. Un immeuble ancien s'est effondré. Par miracle, il n'y a eu aucun blessé. Les victimes ont été immédiatement prises en charge par la municipalité et mises à l'abri au forum Marius-Castagné

Pompiers et gendarmes sont immédiatement intervenus. Le sous-préfet de Béziers, Nicolas Lerner, et le chef d'escadron Rudy Rôpital, commandant la compagnie de gendarmerie, se sont déplacés. A 10 heures, Frédéric Lacas, le maire de la ville et président de l'agglo, les experts et les entreprises de démolition sont sur les lieux.
http://www.midilibre.fr/2015/02/15/serignan-un-immeuble-s-effondre-en-centre-ville-12-personnes-evacuees,1124680.php

samedi 14 février 2015

La Réunion: un requin attaque une baigneuse

Une femme d'une vingtaine d'années a été attaquée par un requin samedi vers 18h30 (15h30 à Paris) alors qu'elle se baignait très près de la plage d'Étang-Salé, à la Réunion. En début de soirée, la victime était en arrêt cardio-respiratoire, ont indiqué les pompiers. Selon des témoins, la jeune femme a été attaquée alors qu'elle se trouvait très près du rivage de cette plage du sud de l'île. Le 26 octobre, quasiment au même endroit un jeune homme de 23 ans avait été attaqué par un squale et avait eu la jambe droite sectionnée au niveau de la cuisse.

Ce drame arrive alors que le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, a reconduit jeudi jusqu'au 15 février 2016 l'arrêté préfectoral interdisant la baignade et toutes les activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées en raison du risque requins. L'arrêté prévoit toutefois la mise en place des zones expérimentales limitées situées à Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu où les jeunes surfeurs et les entraîneurs du pôle espoir de la ligue de surf réunionnaise pourront pratiquer leur sport.

Avant celle du 26 octobre, la dernière attaque de squale à la Réunion remonte au 22 juillet à Saint-Leu (sud-ouest de l'île): un surfeur de 51 ans avait été sévèrement mordu au mollet et au poignet droits, mais avait été secouru à temps. Avant cela, en l'espace de deux années, onze attaques de requins, dont cinq mortelles, ont eu lieu à La Réunion

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/14/97001-20150214FILWWW00139-la-reunion-un-requin-attaque-une-baigneuse.php

Meurthe-et-Moselle : macabre découverte à Chavigny

Macabre découverte vendredi après-midi, sur le plateau de la forestière à Chavigny. Celle du corps d’un homme sans vie. Un trentenaire qui n’avait plus donné de nouvelles à son entourage depuis le 10 février. Sa mère, très inquiète, avait signalé sa disparition auprès des services de police de Nancy, où elle réside, précisant qu’il avait emporté avec lui des médicaments.
Il a été retrouvé lors d’une battue mise en œuvre dans le cadre de sa recherche.
Le dossier a été transmis aux gendarmes de Neuves-Maisons
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2015/02/14/macabre-decouverte

Frappé par un videur de discothèque : «Il est ressorti le visage en sang»

Après une soirée en discothèque, Mounir a déposé plainte pour coups et blessure contre un videur. Il a rendez-vous avec l'avocat de la Licra pour voir quelle suite donner à l'affaire.
Une minerve autour du cou et plusieurs plaies au visage, Mounir raconte sa soirée de samedi dernier. Quand il s'est présenté devant une discothèque agenaise pour participer à la soirée organisée par ses collègues de travail, il ne s'attendait pas à se réveiller le lendemain matin à l'hôpital et à devoir porter plainte pour coups et blessures.
L'histoire commence lorsque, arrivé avec un ami un peu en retard, il est refoulé à l'entrée par le vigile. «Le directeur a dit le lendemain à mes amis que, depuis la fermeture du Saint-Barth, beaucoup de jeunes venaient et qu'ils devaient filtrer les groupes d'hommes qui venaient seuls.» Mais Mounir rejoint un groupe. Il tente d'expliquer la situation, mais rien n'y fait. «J'étais à deux doigts de partir. Cela m'est déjà arrivé de me faire refouler, je n'ai jamais insulté ou frappé qui ce soit pour ça. Mais à 31 ans, je ne vais pas batailler pour entrer en discothèque alors que je n'y vais jamais.» Son collègue, Georges, arrive à ce moment pour plaider en sa faveur : «On a dit qu'il était avec nous, que c'était un repas d'entreprise». Ces mots adoucissent le videur qui laisse alors passer Mounir et son ami.

«Plus dur de sortir que de rentrer»

«Dans la soirée, il n'y a pas eu de souci», se rappelle Mounir. Mais vers 6 heures du matin, quand la discothèque se vide et qu'il s'en va, c'est là que commence son calvaire. «Cela a été plus dur de sortir que de rentrer» ironise-t-il quelques jours après les faits. «Quand je suis sorti, je ne sais pas d'où le videur est arrivé. Je crois qu'il m'a dit : tu veux boxer ou je vais te boxer et là, c'est le trou noir. Je me suis réveillé à l'hôpital.»
Georges, qui a été témoin de la scène, raconte ce qu'il a vu après : «Il a mis Mounir à terre et un deuxième videur est arrivé, ils ont commencé à lui mettre des coups de pied. Pendant ce temps un troisième surveillait avec une gazeuse». Dans la mêlée, Georges explique avoir discerné une matraque télescopique et un poing électrique. C'est un coup de cette arme qui aurait fait perdre connaissance à Mounir. «Ils l'ont alors pris par le col et l'ont traîné à l'intérieur. J'ai vu son visage à ce moment-là et il n'avait aucune marque. J'ai dit : «C'est bon, arrêtez, je l'emmène, mais ils m'ont répondu qu'ils allaient appeler la police, avant d'emmener Mounir dans une salle à part.» Seul avec les deux videurs, Mounir ne sait pas ce qu'il s'est passé, Georges, quant à lui, n'a entendu que des bruits, «comme dans les films quand on jette quelqu'un contre les meubles. Quand le Samu est arrivé pour le chercher, il avait le visage en sang.»
Mounir se réveille quelques heures plus tard, avec un traumatisme crânien et plusieurs autres blessures, «au dos, à la tête, au genou et à la bouche», détaille-t-il en montrant les stigmates. «On m'a dit que j'avais perdu connaissance trois fois et qu'à l'hôpital ils avaient dû me mettre sous oxygène.»

«Je veux juste un établissement calme»

Aujourd'hui, Mounir va voir avec l'avocat de la Licra quelle suite donner à l'affaire.
Du côté de la direction de l'établissement, on préfère rester neutre et laisser faire la justice. «S'il y a des fautes de commises, les gens auront à répondre de leurs actes» assure le patron qui n'a qu'une certitude : «On ne fait pas de racisme. Je n'étais pas là au moment des faits et je n'ai pas ordonné cela. Mes consignes sont claires, je veux juste un établissement calme.» Si le directeur ne connaît pas exactement le contexte, il sait néanmoins que son videur a lui aussi écopé de 5 jours d'ITT. Il aurait reçu un coup de pied au visage donné par Mounir, peut-être sous l'effet de l'alcool. Celui-ci s'en défend et estime, vu son état, que la réponse aurait quand même été disproportionnée. Un avis sans doute partagé par Sébastien Fillon qui compte prendre des sanctions vis-à-vis de son employé.

vendredi 13 février 2015

L'autoroute A1 fermée après un accident mortel

Trois poids lourds ont pris feu dans la soirée dans une collision impliquant un car transportant une quarantaine d'enfants, "a priori sains et saufs", sur l'autoroute A1 à hauteur du viaduc de Roberval, dans l'Oise, a-t-on appris auprès des pompiers.

Le chauffeur de l'un des camions est mort dans l'accident qui s'est produit vers 19H30, dans le sens Lille-Paris. La quarantaine d'enfants qui se trouvaient le car ont été évacués et "mis en sécurité" sur l'aire de repos de Roberval, selon la même source.

Une cinquantaine de pompiers se sont rendus sur place. L'autoroute a été coupée dans les deux sens Lille-Paris.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/13/97001-20150213FILWWW00477-l-a1-fermee-apres-un-accident.php

Boulogne : risque d'explosion chimique

Une centaine de personnes ont été évacuées cet après-midi à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), autour d'un camion citerne où des produits chimiques se sont mélangés, risquant de provoquer une explosion. Un périmètre de sécurité de 300 mètres a été mis en place par la police autour du camion, près des rues du Vieux pont de Sèvres et Heyrault.

"Il faut faire le tour. Même si vous habitez dans la rue, vous ne pourrez pas rentrer", annonçait une responsable du dispositif, un masque en tissu sur le visage. "Un camion a vidé une cuve et il y a un risque d'explosion chimique entre plusieurs produits", expliquait un employé municipal à une vieille dame, qui voulait forcer le barrage avec sa petite-fille. "Impossible de passer! Vous imaginez pour votre petite-fille si le camion explose?" la sermonnait l'employé.

Des pompiers, recouverts de la tête aux pieds d'une combinaison orange, ont pris position autour du camion. Un nuage de fumée blanchâtre et vaporeux flottait dans l'air, provoqué par les lances d'eau des pompiers, qui tentaient d'éteindre un feu d'origine chimique à l'intérieur du camion. Une quinzaine de véhicules de pompiers étaient sur place. Il n'y avait pas de danger immédiat, selon les responsables des pompiers, qui préparaient une intervention.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/13/97001-20150213FILWWW00338-boulogne-risque-d-explosion-chimique.php

Lot-et-Garonne : le cambrioleur présumé du château de Bonaguil interpellé

Un Lotois de 20 ans a été confondu par les gendarmes de Villeneuve-sur-Lot, dans le cadre d'une enquête sur des vols avec effraction commis dans le château de Bonaguil, à Saint-Front-la-Lémance.
A deux occasions, au mois de janvier, le cambrioleur s'était faufilé dans le bâtiment en escaladant un mur. Il y avait volé un ordinateur, une imprimante, une copie d'épée et des pièces de monnaie.
Le butin a été restitué à ses propriétaires. Le mise en cause est convoqué devant le tribunal correctionnel pour le 3 juin
http://www.sudouest.fr/2015/02/13/lot-et-garonne-le-cambrioleur-presume-du-chateau-de-bonaguil-interpelle-1829762-3703.php

Drame familial : «Pourquoi m'a-t-il pris mon jojo et mon Alex ?»

Le chemin de l'Herbe est coupé à la circulation. Les gendarmes filtrent les accès. Malgré tout, les riverains investissent la rue et viennent tenter de comprendre les circonstances de ce drame. Louisette, une des premières voisines, pleure. «Je connaissais bien les enfants, je les voyais grandir sereinement même si j'avais eu vent des soucis du couple. C'était un bon papa. Et je peux dire que c'est la société qui est responsable de ce drame. Elle ne fait pas son travail.» José trouvait le type «gentil». «On se fréquentait, mais je ne pensais pas qu'il était mal à ce point.» Tandis que Lydie entretenait un rapport un peu plus privilégié avec la famille tout entière «lorsque j'étais employée à la cantine, je voyais les enfants et les parents. D'ailleurs, j'ai moi aussi quatre enfants de l'âge de ceux de la famille Dudillot, donc, ils se suivaient dans la scolarité et dans les activités extrascolaires. Je suis très touchée par ce drame même si je savais leurs difficultés. Un matin, à 6 heures, elle avait sonné pour que je l'aide à fuir sa maison avec trois de ses garçons. Elle voulait prendre le train jusqu'à Lourdes où elle devait être prise en charge par les services sociaux.»
Un peu plus loin, une dame soutenue par un jeune homme, son gendre, n'arrive pas à pleurer comme si les sanglots restaient bloqués au fond de sa gorge. Elle marmonne inlassablement «Mais pourquoi il a fait ça ? Pourquoi m'a-t-il pris mon Jojo et mon Alex ?» Cette dame est la maman de Fabrice, la grand-mère des enfants. Et de s'interroger encore «qu'il se suicide, je comprends, mais pourquoi avoir entraîné les petits dans son délire ?»
Au bout de la rue, loin de toute cette agitation, une voisine discrète mais émue réussit à lâcher «ils sont venus boire le café hier soir, Fabrice n'arrivait pas à comprendre la fuite de son épouse. Il ne semblait pas effondré au point de se supprimer, il cherchait une réponse.»
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/13/2048581-pourquoi-pris-jojo-alex-tristesse-maire.html

jeudi 12 février 2015

Explosion au gaz à Carpentras : un blessé grave

Une explosion due à une mauvaise manipulation d'une bouteille de gaz a fait un blessé grave mercredi soir à Carpentras..

Explosion au gaz à Carpentras : un blessé grave

Une explosion due à une mauvaise manipulation d'une bouteille de gaz a fait un blessé grave hier soir, selon les pompiers du Vaucluse.
Un homme de 52 ans a été brûlé à 50%, une autre personne a été choquée.
Le souffle a provoqué d'importants dégâts dans la cuisine d'une maison de 2 étages

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2015/02/12/explosion-au-gaz-carpentras-un-blesse-grave-653859.html

Gironde : un réseau d’escrocs bancaires qui avait fait 160 victimes démantelé

Lundi dernier, dès 6 heures, une soixantaine de gendarmes de la compagnie de Lesparre, soutenus par leurs collègues de Blaye, ont procédé à l'interpellation de dix personnes. Cinq hommes et cinq femmes identifiés, à l'issue d'une enquête de plusieurs mois, comme membres d'un réseau spécialisé dans l'ouverture frauduleuse de comptes en banques, à partir d'identités falsifiées.
Les auteurs de ces ouvertures de comptes ont ensuite utilisé les moyens de paiement mis à leur disposition ou ont souscrit des crédits à la consommation, qui bien sûr n'étaient pas remboursés, pour effectuer de nombreux achats.
330.000 euros de préjudice
Les enquêteurs de la gendarmerie sont parvenus à établir un préjudice total de 330 000 euros et à identifier 160 victimes, dont la part de préjudice par rapport au montant global se monte à 220 000 euros. Principalement des commerces établis partout en Gironde, mais aussi sur Internet. Les gendarmes poursuivent leur enquête pour identifier les autres victimes. Lors des perquisitions, survenues dans les secteurs de Lesparre et de Blaye, d'imposants écrans de télévision, de l'outillage, des vêtements, du matériel électroménager et des caisses de vin ont été découverts.
L'enquête a débuté dans le courant de l'été 2014, à la suite d'un chèque émis à partir d'un compte en banque clôturé. Ce qui a mis la puce à l'oreille des enquêteurs de la brigade des recherches de la compagnie de Lesparre.
La division économique et financière du parquet de Bordeaux a décidé de l'ouverture d'une enquête préliminaire. Ce qui a permis aux gendarmes de prolonger leurs investigations dans l'environnement de l'émetteur du chèque frauduleux. De fil en aiguille, les enquêteurs sont parvenus à identifier le groupe de dix personnes et à établir qu'il agissait depuis au moins le mois d'octobre 2013.
Les dix personnes interpellées, âgées de 20 à 50 ans, toutes issues de la communauté des gens du voyage, sont poursuivies pour escroquerie, blanchiment et recel. Elles ont fait l'objet à l'issue de leur garde à vue, d'une convocation devant le tribunal correctionnel de Bordeaux le 8 avril prochain. Le parquet économique et financier entend requérir à cette occasion la saisie des biens immobiliers et mobiliers, pour un montant d'environ 350 000 euros, qui ont été saisis dans le cadre de l'enquête, notamment une maison, des automobiles et des comptes en banque.
http://www.sudouest.fr/2015/02/12/un-reseau-d-escrocs-demantele-1827812-3227.php

Recel de Picasso : l'électricien mis à mal

Les témoins se sont succédé hier à la barre à Grasse excluant formellement l'hypothèse que Picasso ou sa dernière épouse Jacqueline aient pu faire don d'une boîte de 271 œuvres à leur électricien Pierre Le Guennec, aujourd'hui soupçonné de «recel».
«J'ai vécu au milieu de chez Picasso», «homme généreux et très gai», raconte Gérard Sassier, artiste peintre et fils d'Inès, femme de chambre de l'artiste durant 34 ans, à compter de 1937 dans ses deux ateliers parisiens (rue de la Boétie et rue des Grands-Augustins), puis dans le sud de la France.
«J'ai toujours vu Picasso faire des dédicaces à des gens qu'il aimait», sur des dessins souvent créés sur place et immédiatement donnés, se souvient-il. «Il faisait un portrait de ma mère tous les ans, il lui a donné des lithographies et des céramiques. Pour mon baptême, il avait fait un dessin de moi», détaille-t-il.
Mais tout est dédicacé ou signé ! De son vivant, Picasso établit aussi un document stipulant qu'Inès est bien propriétaire de tous les biens de son logement de fonction.
À sa mère, gardienne des clefs de l'atelier, il avait dit à la suite d'une tentative de cambriolage : «De toute façon, on ne peut rien me voler, rien n'est signé.»
Donner à son électricien 180 œuvres et un carnet de 91 dessins non dédicacés ou signés, «c'est quelque chose d'inimaginable».
Dominique Sassi, décorateur qui travaillait dans l'atelier de céramique Madoura à Vallauris, a bien connu Picasso qui venait y travailler après-guerre et où il rencontra Jacqueline (hôtesse de l'atelier). Une petite équipe y fut chargée de reproduire l'œuvre céramique de Picasso. «Un jour, Picasso était content de sa journée, il avait dédicacé une assiette à chacun, c'était pour montrer sa joie, c'était comme ça, un petit cadeau.»
Picasso aurait-il pu donner ses œuvres préparatoires ? l'interroge le procureur Laurent Robert. «Non», répond-il, catégorique, «même ses céramiques ratées il les gardait».
Pierre Le Guennec et son épouse Danielle (devenue proche de Jacqueline après le décès du peintre, au point d'accorder à son mari un prêt pour une licence de taxi) ont indiqué mardi à la barre n'avoir jamais reparlé à Jacqueline Picasso de son précieux «cadeau» de 271 œuvres. Selon l'ex-électricien, il aurait été fait de manière informelle dans un couloir du mas de Mougins, avec l'accord supposé de l'artiste.
Christine Pinault, spécialiste de l'authentification au sein de la société Picasso administration, a donné le coup de grâce avec ses avis d'experte. La boîte comprend huit papiers collés cubistes très rares élaborés avec son ami Georges Braque au début du XXe siècle, ainsi que des «souvenirs intimes» comme un portrait d'Olga (première épouse), de Fernande (une compagne) ou un petit cheval découpé réalisé pour ses enfants. «On ne peut pas imaginer qu'il ait pu les donner à un tiers.»
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/12/2048221-recel-de-picasso-l-electricien-mis-a-mal.html

mercredi 11 février 2015

Cognac : l'employée de la Poste volait les chèques-cadeaux

Trois plaintes similaires déposées début février ont aiguisé la curiosité des enquêteurs. Trois lettres contenant des chèques-cadeaux ne sont jamais arrivées à destination
Et pour cause. Une employée d'un bureau de poste de Cognac détournait les envois à son profit. Cette femme de 45 ans reconnaissait le format des enveloppes, les ouvrait et utilisait ces bons, non nominatifs.
Les créneaux horaires ont fini par la confondre. Placée en garde à vue mardi, elle a reconnu les faits, expliquant que "la tentation était trop forte".
Immédiatement mise à pied, elle est sous le coup d'une procédure disciplinaire. Elle risque une convocation en justice en fonction du préjudice.
http://www.sudouest.fr/2015/02/11/cognac-l-employee-de-la-poste-volait-les-cheques-cadeaux-1827579-813.php

Joggeuse de Bouloc : l'arrestation du suspect est aussi un pari

La mise en examen et l'incarcération d'un suspect, lundi, dans la mort de Patricia Bouchon en 2011, à Bouloc en Haute-Garonne, ressemble à un pari. La suspicion, même appuyée sur des indices «graves et (ou) concordants», ne fait pas les preuves mais
Laurent Dejean dort désormais en prison. L'homme qui était soupçonné depuis plus d'un an par les enquêteurs de la gendarmerie nationale, a été mis en examen lundi pour «homicide volontaire». Il est officiellement mis en cause dans la mort de Patricia Bouchon, disparu le 14 février 2011 alors qu'elle effectuait un jogging à Bouloc, en Haute-Garonne. Son corps a été retrouvé six semaines plus tard, dissimulé sous un pont à Villematier, à 12 kilomètres du chemin de terre où cette femme avait été violemment agressée.
Ses avocats, Mes Hatoum et Darribère ont beau dénoncer un dossier «sans charge réelle», leur client dort en prison. Va-t-il le supporter, lui déjà décrit comme psychologiquement «instable» ? Cet enfermement le poussera-t-il à aller au-delà de ses déclarations déjà enregistrées dans le cadre de ses deux gardes à vue, en janvier et en juin ? Ou se renfermera-t-il à nouveau, privant les juges d'instruction, et les enquêteurs, d'un nouveau fil à exploiter ? Quand, après la diffusion du portrait-robot, le profil de Laurent Dejean s'est peu à peu imposé comme une nouvelle hypothèse sérieuse — plus de 50 ont été traitées depuis quatre ans -, les gendarmes de la section recherches de Toulouse ont redoublé vérifications, investigations, recherches après la première garde à vue, en janvier 2014. Objectif : retrouver cette fameuse Renault Clio, aperçue par un témoin la nuit de l'agression et que Laurent Dejean est soupçonné d'avoir conduite. Lui, pourtant, affirme le contraire. Il refuse obstinément tout lien avec ce véhicule même si les investigations des gendarmes ont permis de recueillir de nombreux témoignages, une vingtaine, liant ce véhicule et leur suspect.
Pendant l'été, après le deuxième passage en garde à vue début juin qui n'a pas permis de progression particulière, le Frontennais a été scruté dans tous les sens. «Nous avons sondé, survolé, inspecté lacs, rivières et retenues d'eau», résume le colonel Éric Matyn, patron de la section de recherches. Sans succès. Si elle existe vraiment — pas un gendarme de la cellule n'en doute — où se trouve cette Renault Clio ? La mise en examen du suspect, objet de multiples articles et reportages, peut-elle déclencher des souvenirs chez de nouveaux témoins ? Quatre ans après, le pari paraît ambitieux. C'est vite oublier le choc d'octobre 2013 et la publication du portrait-robot. Beaucoup de proches de l'ancien plaquiste ont soudain réalisé le lien possible entre Laurent Dejean et l'homme crayonné à partir des souvenirs d'un chauffeur-livreur. Dans cette affaire, les enquêteurs n'ont pas eu beaucoup de chance — Patricia Bouchon encore moins. Quatre ans après, le processus peut-il s'inverser ? Cela aussi motive le pari pris de concert par les gendarmes, le parquet et les juges d'instruction.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/11/2047582-joggeuse-bouloc-arrestation-suspect-est-aussi-pari.html

mardi 10 février 2015

Fusillade à Marseille : cinq personnes placées en garde à vue

La fusillade avait éclaté lundi matin, juste avant la visite de Manuel Valls. Cinq personnes ont été placées en garde à vue ce mardi après-midi dans le cadre de l'affaire des coups de feu à la cité la Castellane à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Il s'agit des occupants de l'appartement dans lequel sept kalachnikov et plusieurs kilos de cannabis ont été saisis par la police lundi.
Ces tirs, qui ont visé des policiers, «sont inacceptables», avait dénoncé peu après les faits le Premier ministre devant les représentants des forces de l'ordre réunis à la préfecture de la ville. «Il y a peu de temps, on n'aurait pas pu intervenir aussi rapidement, boucler le quartier, protéger les écoles, protéger les habitants, et s'emparer de plusieurs armes de guerre», s'était toutefois félicité Manuel Valls.
NOTRE QUESTION DU JOUR. Marseille : l'Etat a-t-il les moyens de mettre fin aux trafics dans les cités ?
http://www.leparisien.fr/marseille-13000/fusillade-a-marseille-cinq-personnes-placees-en-garde-a-vue-10-02-2015-4522063.php

Une quarantaine de chiens retrouvés dans un état dramatique

Sous-nourris, attachés pour certains dans la forêt, les chiens ont été pris en charge par plusieurs refuges et l'association 30 millions d'amis, à la suite de l'intervention des gendarmes. Mandatée par le procureur de la République, la brigade de gendarmerie d'Aubigny-sur-Nère est intervenue mardi vers 9h30, accompagnée de la direction des services vétérinaires.

Des représentants de la Société protectrice des animaux d'Autun (Saône-et-Loire), de Bourges et du refuge de Beauregard, à Saint-Eloi (Nièvre) étaient sur place, en vue du placement des animaux

Un cadavre de chien retrouvé

En tout, une quarantaine de chiens, dont une majorité de dogues argentins, ont été retrouvés dans un état dramatique. Un cadavre de chien a également été découvert sur le site de l'élevage.

La propriétaire de l'installation est soupçonnée de non-conformité au regard de la réglementation relative aux élevages.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2015/02/10/une-quarantaine-de-chiens-retrouves-dans-un-etat-dramatique-652425.html

Bébés échangés il y a 20 ans : les familles obtiennent 1,880 million d’euros

Le tribunal a condamné solidairement la Clinique Internationale de Cannes (Clinica Jourdan) et la Société hospitalière d’assurances mutuelles (SHAM) "en réparation des préjudices consécutifs au manquement à cette obligation de résultat résultant de l’échange au sein de son établissement entre les bébés".
La clinique et la société d’assurances devront verser 400.000 euros par enfant échangés, 300 000 euros aux trois parents concernés, et 60 000 pour les frères et sœur, au nombre trois. Les familles ont en revanche été déboutées de leurs demandes formées contre les médecins.
Le tribunal ordonne l’"exécution provisoire partielle de ces condamnations" à hauteur de 100 000 euros par enfant échangé, 100 000 euros par parent et 25 000 euros pour les frères et sœur.
Les familles avaient réclamé début décembre - lors d’une audience civile à huis clos - plus de 12 millions d’euros de dommages.
Cette affaire rappelant le scénario du film "La vie est un long fleuve tranquille" a débuté le 4 juillet 1994, lorsque Sophie Serrano a accouché d’une petite Manon. Atteinte d’une jaunisse, la fillette était placée dans la même couveuse munie de lampes UV qu’une autre nouveau-née, venue au monde le lendemain. Dans la nuit du 8 juillet, elles seront interverties par mégarde et remises à leurs faux parents par une auxiliaire puéricultrice.
Les jeunes mamans exprimeront des doutes, face à la longueur des cheveux des bébés, mise sur le compte des lampes par le personnel. C’est à l’âge de dix ans que Manon et ses parents découvriront l’erreur. Le père de Manon réclame des tests ADN de paternité, troublé par son absence de ressemblance avec sa fille au teint plus hâlé, source de railleries. Sophie découvrira qu’elle n’est pas non plus la mère biologique.
http://www.dna.fr/actualite/2015/02/10/bebes-echanges-il-y-a-20-ans-les-familles-obtiennent-1-880-million-d-euros

Dombes : la voiture d’un gérant de discothèque criblée de plombs

Le gérant de la discothèque le Krystal, de Meximieux, et un DJ qui l’accompagnait ont bien cru leur dernière heure arrivée, dimanche vers 7 heures du matin. À cent mètres de son domicile de Dompierre-sur-Veyle, la route était barrée par la voiture d’un ancien employé, avec qui il est en conflit et contre qui il a déposé une dizaine de plaintes pour diverses menaces.
Le DJ, qui conduisait, a fait demi-tour, tandis que le gérant alertait la gendarmerie. Prise en chasse, leur voiture a été criblée de plombs à plusieurs reprises, avant que la voiture de leur agresseur ne les dépasse et ne leur barre de nouveau la route. Finalement, en prenant de gros risques en roulant à vive allure, les victimes ont pu se réfugier à la gendarmerie de Villars. Leur agresseur a été arrêté dimanche après-midi et pourrait être jugé ce mardi.
http://www.leprogres.fr/faits-divers/2015/02/10/dombes-la-voiture-d-un-gerant-de-discotheque-criblee-de-plombs

lundi 9 février 2015

Grasse: L'ancien électricien de Picasso devant la justice pour le «recel» de 271 oeuvres

Ils conservaient 271 œuvres non répertoriées de Picasso dans leur garage. Dès ce mardi et pendant trois jours, un couple de septuagénaires azuréens comparait devant le tribunal correctionnel de Grasse pour «recel de biens provenant d’un vol». L'affaire avait éclaté en septembre 2010. Après que Pierre et Danielle Le Guennec, 75 et 71 ans, deux retraités de Mouans-Sartoux, aient sollicité Claude Picasso, l'un des quatre enfants de l'artiste, gérant de la société Picasso administration, pour faire authentifier les 180 tableaux et esquisses ainsi qu’un carnet contenant 91 dessins en leur possession. Des œuvres que le couple prétendait avoir reçues en cadeau lorsque l'ancien électricien avait travaillé, entre 1970 et 1973, au mas Notre-Dame-de-Vie, à Mougins, la dernière demeure de l'illustre Espagnol.

Des oeuvres réalisées en 1900 et 1932

«Les héritiers précisaient qu’il s’agissait incontestablement d’œuvres originales de Pablo Picasso réalisées entre 1900 et 1932, n’ayant jamais été divulguées, rappelle la procédure. Ils expliquaient leurs doutes quant à la légitimité de la détention des œuvres par les époux Le Guennec par le fait que l'artiste avait pour habitude de dédicacer et de signer les œuvres qu’il offrait et qu’il ne faisait jamais don d’une telle quantité.» Le couple était mis en examen, les œuvres saisies et une enquête ouverte par l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC). Selon l'instruction, «les investigations ne permettaient pas de conforter les explications des mis en cause et faisaient au contraire apparaître que la détention de ces œuvres apparaissait éminemment frauduleuse».

«En remerciement de leur dévouement»

Pierre Le Guennec, joint son domicile fin 2010 affirmait de son côté bec et ongles que les œuvres avaient bien été reçues en cadeau. Devant les enquêteurs, ils maintenaient encore tous les deux qu’il s’agissait d’un don de Jacqueline Picasso, l'épouse du peintre, «en remerciement de leur dévouement et en raison des liens d’affection qui s’étaient créés».
L'ancien électricien aurait ensuite conservé les œuvres dans un carton fermé jusqu’en 2009 et n'aurait cherché à les authentifier que pour éviter à ses enfants «des difficultés au moment de la succession». Pour l'avocat du couple, le «paquet» a été forcément offert en cadeau. D'autant plus que «ce n'était pas facile de voler dans les ateliers de Picasso qui avait une mémoire extraordinaire», selon Me Charles-Etienne Gudin, cité par l'AFP. Le conseil décrit la demeure de l'artiste comme «une forteresse» surveillée par deux gardiens.

«Ils ont sali la mémoire de Picasso»

Pourquoi se seraient-ils alors jetés dans la gueule du loup, en allant consulter Claude Picasso? «C'était un risque assumé pour pouvoir mettre les œuvres en vente», répond à 20 Minutes Me Jean-Jacques Neuer, avocat de ce dernier et administrateur de la succession du peintre. Avec ce procès, «nous allons chercher à rétablir la vérité», ajoute-t-il. Les Le Guennec «ont sali la mémoire de Pablo Picasso, de ses enfants. Ils sont même allés jusqu'à dire que les œuvres leur avaient été offertes en vrac dans un sac», peste l'avocat. Sur les bancs des parties civiles, deux autres enfants de l'artiste, Paloma et Maya prendront place aux côtés de deux petits-enfants légitimes, Marina et son demi-frère Bernard, ainsi que de Catherine Hutin-Blay, fille de Jacqueline Picasso.
Jusqu'à jeudi au palais de justice de Grasse, sept témoins seront appelés à la barre, dont l'ancienne présidente du musée Picasso Anne Baldassari et Claude Sassier, fils d'une gouvernante de l'artiste. Les deux retraités encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 375.000 euros d’amende ou la moitié de la valeur des biens recelés. Soit certainement beaucoup plus.
http://www.20minutes.fr/nice/1536655-20150209-grasse-ancien-electricien-picasso-devant-justice-recel-271-oeuvres

Violent face à face au Puy-en-Velay : trois blessés légers

Une violente collision opposant deux voitures s’est produite, ce dimanche à 16 h 05, avenue Salvador-Allende (la montée de Chirel) au Puy-en-Velay. Le choc a fait trois blessés légers.
Un malaise à l’origine du déport
Selon les éléments recueillis par les services de police, un automobiliste d’une soixantaine d’années circulait dans le sens montant au volant d’une Renault « Laguna ». À la sortie d’une grande courbe à gauche, au moment où la chaussée passe à trois voies, il aurait été victime d’un malaise. Son véhicule s’est alors déporté et est venu percuter une Suzuki « Swift » arrivant en sens inverse.
Le choc a été très violent, les deux voitures s’immobilisant à plusieurs mètres l’une de l’autre.
Aux ordres du lieutenant Jean-Marc Mialhe, les sapeurs-pompiers du Puy-en-Velay ont déployé d’importants moyens pour venir en aide aux victimes. À bord de la Suzuki, les deux occupants, un couple de Lozériens, âgés de 19 ans, ont été légèrement blessés. Conditionnés à bord d’une ambulance, ils ont été évacués par la route aux urgences de l’hôpital Émile-Roux. Quant au conducteur de la « Laguna », qui serait domicilié à Saint-Germain-Laprade (selon des informations qui n’ont pas été confirmées), il était indemne. Mais en raison du malaise qui semble être à l’origine de la perte de contrôle, il a également été hospitalisé pour être soumis à des examens de contrôle.
L’intervention des secours a nécessité la fermeture de cet axe très fréquenté pendant près d’une heure, le temps que les deux épaves soient évacuées par le garagiste de permanence.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2015/02/09/violent-face-a-face-dans-la-montee-de-chirel-trois-blesses-legers

dimanche 8 février 2015

Montbard : Un incendie dans une caravane a fait un mort

Les pompiers ont été appelés à 21h23 précisément pour un feu de caravane à Montbard, en centre-ville. L'intervention s'est terminée à 2 heures du matin. Ils n'ont pu que constater le décès d'un octogénaire, le propriétaire et locataire du véhicule. Une enquête est en cours

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2015/02/08/montbard-un-incendie-dans-une-caravane-fait-un-mort-651001.html

Un vol Paris-Nice évacué après un accident sur le tarmac

 
Le vol Air France 6204 entre Paris et Nice a été évacué dimanche matin alors qu'il s'apprêtait à décoller après un accident sur le tarmac d'Orly.
Un véhicule chargé de mettre les bagages dans la soute aurait percuté et endommagé la carlingue de l'appareil selon un témoignage recueilli auprès d'un passager.
"On était tous assis, prêt à décoller quand le commandant de bord nous a expliqué la situation. Heureusement qu'ils s'en sont rendus compte!", nous a expliqué Frédéric Berry, un Varois qui se trouvait dans l'avion. "On a été évacué de l'avion, on est retourné dans le terminal, mais la bonne nouvelle comme nous a dit le commandant de bord c'est qu'ils ont trouvé un autre appareil", a détaillé le Vidaubanais.
La direction de l'aéroport de Nice nous a confirmé que le vol était retardé et qu'il était procédé à un changement d'appareil sans avoir plus de détails (1).
Le vol AF6204 devait décoller à 10h30 de l'aéroport d'Orly pour atterrir vers 11h50. A 11h30, les passagers avaient embarqué dans un nouvel appareil.
http://www.nicematin.com/nice/un-vol-paris-nice-evacue-apres-un-accident-sur-le-tarmac.2096104.html

samedi 7 février 2015

Course poursuite mortelle en Ille-et-Vilaine : 5 hommes en garde à vue

Cinq hommes ont été placés en garde à vue samedi après une course-poursuite entre deux voitures qui a fait un mort et un blessé grave à Hirel (Ille-et-Vilaine) dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le parquet de Saint-Malo dans un communiqué.
La course-poursuite a débuté peu après des "tirs d'arme à feu" survenus dans un campement de gens du voyage situé dans la commune voisine de Mont-Dol, a indiqué le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschere.  Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur de ces coups de feu est l'un  des occupants de la voiture poursuivie. "Le détail des circonstances de cette course poursuite et de l'usage d'une arme à feu au Mont Dol ne sont pour l'heure pas encore établis", a précisé le procureur.

Vendredi à 23 heures, une Peugeot 205 occupée par quatre hommes et un Renault Scenic qui la poursuivait "ont effectué plusieurs tonneaux alors qu'ils  circulaient à très grande vitesse" à Hirel, une commune littorale entre Dol-de-Bretagne et Cancale, selon la même source. Après l'accident, les
gendarmes ont découvert trois blessés, dont un grave, à l'intérieur de la 205 ainsi que le corps du passager arrière du véhicule, âgé de 37 ans, éjecté lors du choc et décédé sur le coup

Accident mortel de Réaup-Lisse : alcoolémie positive pour le conducteur

Cela ne faisait guère de doute pour les enquêteurs. Les résultats des analyses sanguines effectuées sur le jeune conducteur de 23 ans — blessé gravement dans l'accident qui s'est produit, dimanche dernier, sur la commune de Réaup-Lisse — ont confirmé qu'il présentait un taux d'alcoolémie délictuel. La compagnie de Nérac s'est refusée à préciser le chiffre exact. «Il présente un taux supérieur à 0,80 g par litre de sang», indique le commandant Balutet, de la compagnie de Nérac. Un résultat qui éclaire les circonstances de cet accident qui a coûté la vie à Aurélie Polégato, âgée de 31 ans et maman d'un petit garçon de trois ans. Sur place, les gendarmes de la brigade de Lavardac, chargés de mener les premières constatations, avaient pu noter que le compteur de sa Clio était bloqué à 110 km/h en raison de la violence de ce choc frontal. Pour l'heure, les résultats des analyses concernant d'éventuels produits stupéfiants ne son pas encore connus. Une plainte devrait être déposée dans les prochains jours par les proches de la victime. Le conducteur pourrait être poursuivi pour homicide involontaire. Il s'agit du deuxième accidentel mortel de ce début d'année impliquant un conducteur en état d'alcoolémie, le premier étant survenu le 19 janvier dernier sur la commune de Condezaygues. Il avait coûté la vie à un jeune homme de 21 ans. Comme nous l'indiquions dans notre édition d'hier, huit personnes ont déjà perdu la vie sur les routes lot-et-garonnaises depuis le début de l'année.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/07/2045386-accident-mortel-de-reaup-lisse-alcoolemie-positive-pour-le-conducteur.html

vendredi 6 février 2015

Saint-Valentin : le top 5 des aliments aphrodisiaques

hebergement d'image Pour servir un menu coquin et pimenté à votre moitié à l'occasion de la Saint Valentin, découvrez tout ce qu'il faut savoir sur les pouvoirs des aliments aphrodisiaques.
Vrai pouvoir ou pas, quand on croit aux aphrodisiaques, on y croit ! A l'occasion de la Saint Valentin, il est donc grand temps de faire le point. Quels sont les principaux aliments auxquels on prête des vertus aphrodisiaques et dans quelle mesure ces aliments peuvent-ils agir sur notre désir ou notre potentiel érotique. La réponse ici !
Le chocolat
Voilà une bonne raison de ne plus se sentir coupable : le
chocolat est considéré comme un aliment aphrodisiaque. Il possède du L-arginine, un acide aminé transformé par l'organisme en oxyde nitirique, à l'effet vasodilatateur (qui dilate les vaisseaux sanguins). Le chocolat a aussi la faculté de stimuler les endorphines, fameuses hormones du plaisir...
Les asperges
Les apserges font partie des aliments aphrodisiaques car elles ont la vertu de stimuler la production de testostérone, une hormone qui joue un rôle essentiel dans la santé, le bien-être et plus spécifiquement la vie sexvuelle en agissant sur l'augmentation de l'énergie et de la libido.
Fruits de mer

Les fruits de mer
Riches en iode et en phosphore, les fruits de mer peuvent être considérés comme de très bons stimulants de l'activité sexuelle. En tête, on trouve l'huître, très riche en zinc, qui aurait la faculté de favoriser la production de testostérone.
L'ail
Dur dur de consommer de l'ail à un dîner de saint Valentin, et pourtant, il fait aussi partie des aliments aphrodisiaques car aurait des vertus excitantes, dû au fait qu'il pourrait faire monter en flèche la circulation sanguine !
Caviar
Le caviar
Surnommé le "pain des amants" par les Perses, on prête au caviar les mêmes vertus revigorantes et donc aphrodisiaques qu'à l'ail. Seul bémol, c'est cher, mais ne dit-on pas que quand on aime on ne compte pas ?
 

Asnières-la-Giraud (17) : un octogénaire perd la vie en percutant un poteau électrique

Un automobiliste d'environ 80 ans est décédé ce jeudi, en début d'après-midi, après avoir percuté un poteau électrique rue des Noisetiers, à Asnières-la-Giraud, près de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime). Il circulait seul sur cette route.
A l'arrivée des secours, l'octogénaire, en arrêt cardio-respiratoire, a été désincarcéré de son véhicule. Les tentatives de réanimation ont été vaines. Le médecin du Smur (Service mobile d'urgence et de réanimation) a prononcé le décès.
http://www.sudouest.fr/2015/02/05/asnieres-la-giraud-17-un-octogenaire-perd-la-vie-en-percutant-un-poteau-electrique-1821617-1531.php

Il avait aidé les braqueurs du tabac

Le 2 mars 2012 à Puy-l'Évêque, trois hommes cagoulés et armés d'un pistolet à poing et d'un couteau braquaient le tabac presse. Ils étaient conduits par Imad B., 22 ans, jugé hier au tribunal correctionnel de Cahors, pour complicité de vol avec violence et vol aggravé.
Lors des auditions, le prévenu refuse de répondre aux questions. La seule chose qu'il admet est de conduire la voiture de son père. Celle à bord de laquelle il transporte les trois braqueurs cagoulés. Ce 2 mars 2012, décrit la victime, trois jeunes, très minces, habillés de la même façon pointent une arme de poing sur le buraliste et son épouse, puis se font remettre la caisse, soit 2 200 €. Des témoins alertent la gendarmerie.
«Comment expliquez-vous la présence de ce véhicule devant le tabac presse», interroge hier la présidente du tribunal correctionnel de Cahors. «Je ne sais pas» se borne à répondre le prévenu, très peu loquace, et ne mesurant pas la gravité de ses actes. «Ce jour-là a été une douche froide pour les buralistes. Trois individus très menaçants rentrent dans le tabac. Le véhicule est par la suite identifié. Le prévenu nie les faits, ceci étant, il y a assez d'éléments qui permettent de le localiser. Il a transporté ses petits camarades cagoulés. Les faits sont parfaitement constitués. Ce dossier est une parfaite illustration de ce qui se passe aujourd'hui dans ce pays, même dans les contrées les plus reculées. Je demande 3 000 € au titre du préjudice moral» indique Me Pascal Le Bihan, avocat des buralistes, parties civiles.
«C'est compliqué, très compliqué. Il y a grandeur et servitude. Je vais commencer par servitude. Je n'ai pas de projet éducatif, pas de projet de travail, pas de projet amoureux» fait valoir Me François Faugère, avocat du prévenu. «Maintenant la grandeur. Son père est là. Son histoire, c'est l'histoire de la France. Son père est retraité des fonderies du Lot-et-Garonne. Il a six enfants, dont certains ont réussi, ont, je dirais, une vie normale. Il y a un frère incarcéré et il y a lui. Il est soutenu par sa famille. Ce jeune est récupérable. Il n'a pas été trop scolarisé et là on veut l'incarcérer. Quel est l'intérêt, la détention provisoire n'a rien apporté» poursuit son avocat. Sans grande conviction, le prévenu indiquera vouloir se former.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/06/2044276-il-avait-aide-les-braqueurs-du-tabac.html

jeudi 5 février 2015

Mont-de-marsan : condamnée pour avoir abusé d'une vieille dame

Sylvie, 52 ans, a été condamné ce mardi à Mont-de-Marsan à six mois de prison avec sursis pour avoir abusé financièrement une septuagénaire de Biscarrosse aujourd'hui décédée.
Profitant de la confiance de la vieille dame qui lui demandait régulièrement d'effectuer des retraits, cette ancienne aide à domicile en proie à des difficultés financières s'était laissée aller à jouer sur Internet avec les coordonnées bancaires de la retraitée affaiblie. Près de 1500 euros se seraient envolés de la sorte sur le Web. L'affaire laisse également apparaître un total de 12100 euros prélevés entre le 13 février et septembre 2013.
Suivant différent éléments du dossier, une partie de cette somme pourrait avoir profité au mouvement sectaire des témoins de Jéhovah. Le fils de la victime a en effet parlé d'un éventuel « gourou » dans le Born. Mais les enquêteurs n'ont pas été saisis sur ce volet-là, et ils n'ont donc pas poussé plus loin leurs investigations. À l'audience, le ministère public a évoqué des « faits particulièrement détestables » et demandé six mois d'emprisonnement avec sursis. Le tribunal montois a suivi.

http://www.sudouest.fr/2015/02/05/mont-de-marsan-condamnee-pour-avoir-abusee-d-une-vieille-dame-1821248-4697.php

Ventes de voitures : gigantesque fraude à la TVA

Une gigantesque fraude internationale à la TVA sur des importations de berlines de luxe a été mise au jour par la police judiciaire et le service des douanes. Un réseau toulousain a été démantelé.
C'est à ce jour l'une des plus grosses affaires financières jamais réalisées par les services de police judiciaire. Une fraude européenne gigantesque à la TVA évaluée à plus de 18 millions d'euros, au préjudice de l'État français et à 20 millions d'euros au préjudice du royaume d'Espagne. Soit 38 millions d'euros au total. L'escroquerie présumée porte sur un système international de fausses facturations à destination de mandataires automobiles. Depuis la semaine dernière 33, personnes ont été interpellées, en France et en Espagne, dans la région de Tarragone. Parmi elles, trois Toulousains dont un homme de 42 ans, Stéphane A., soupçonné d'être la tête de réseau basé de l'autre côté des Pyrénées. La police judiciaire toulousaine, les «mossos» espagnols de Catalogne et le service national de douane judiciaire (SNDJ) ont travaillé ensemble sur cette affaire hors norme pilotée par la juridiction interrégionale spécialisée de Lyon (JIRS).
Tout commence en 2012 par une enquête de la division financière et économique du SRPJ de Toulouse. Les policiers identifient une vingtaine de sociétés basées à Toulouse, Tarbes et Lyon, spécialisées dans la revente de voitures d'occasion. Leurs dirigeants auraient mis en place un vaste système de fausses facturations à destination de pays de l'Union européenne, leur permettant d'échapper à la TVA, l'impôt prélevé par l'État.

Des faux d'orfèvres

Un vaste système frauduleux dit de Carrousel «d'une extrême précision et fait par de véritables professionnels de la criminalité organisée, confie une source du dossier. Les faux documents à destination du fisc étaient tellement bien imités que tout était fait pour y croire.» Des mandataires spécialisés dans l'importation de berlines allemandes en France font croire à l'administration fiscale qu'ils se sont déjà acquittés de la TVA dans un autre pays, l'Italie, la Slovénie ou l'Espagne, en produisant des fausses factures, par le biais de sociétés écrans. Des pièces présentant tous les aspects du document en bonne et due forme avec numéro d'inscription au registre du commerce, mais sans activité économique réelle.
Sur la base de ces documents, soi-disant en règle, mais qui sont en réalité des faux extrêmement bien falsifiés, les services des impôts délivrent le fameux quitus attestant de l'acquittement de la TVA dans l'un des pays de la communauté européenne. La règle intercommunautaire veut qu'il ne peut pas y avoir deux règlements de la TVA pour deux pays de l'UE. Ce vaste système de fausses facturations se met en place à l'échelle européenne au cours de ces trois dernières années. Le volume de la fraude est vertigineux : les malfrats auraient écoulé 500 à 1000 berlines par an en réalisant une marge de 5 à 6 000€ par véhicules vendus, en fraudant la TVA.
Ce réseau d'organisateurs avait pour principaux cerveaux au moins trois hommes originaires de Toulouse et déjà connu pour des délits financiers, notamment pour falsification de documents. Comme dans chaque organisation criminelle, des rôles bien précis auraient été répartis au sein de la structure : gestionnaires, hommes de paille, stratèges, petites mains ou porteurs de valise… Mais au cœur de ce mécano complexe, il ne suffit pas de répartir des tâches. «Certains avaient une connaissance pointue de la façon dont l'administration fiscale fonctionne et sur leurs procédés», confie une source judiciaire. En Espagne, des intermédiaires qui se sont liés à la chaîne et qui ont désiré la quitter, sentant le vent du boulet arriver, ont été menacés et agressés par les hommes forts du réseau. Sur les 33 personnes interpellées, 13 ont été mises en examen par le magistrat instructeur de la JIRS de Lyon et écrouées pour «escroquerie en bande organisée», «blanchiment» et «association de malfaiteurs.» Les autres ont été placées sous contrôle judiciaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/05/2043971-ventes-de-voitures-gigantesque-fraude-a-la-tva.html

mercredi 4 février 2015

Corps calciné à Arras : l'autopsie ne révèle "pas de cause traumatique au décès"

Le parquet d'Arras reprend sa compétence initiale, la compétence criminelle du parquet de Béthune est donc laissée de côté puisque l'autopsie ne révèle pas de cause traumatique au décès.

Toutefois, le parquet d'Arras va ouvrir une information judiciaire pour atteinte à l'intégrité d'un cadavre, non assistance à personne en danger, dégradation par incendie et vol (ces deux derniers motifs concernant la poubelle détruite).

Le ministère public va requérir une demande d'incarcération que le juge des libertés et de la détention suivra ou non. Les deux suspects dont la garde à vue a été levée sont en instance de présentation au parquet d'Arras. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/02/04/corps-calcine-arras-l-autopsie-ne-revele-pas-de-cause-traumatique-au-deces-648171.html

Corse : un détenu s'évade du centre pénitentiaire de Borgo

Agé de 57 ans, le fugitif était en traitement à la clinique du centre pénitentiaire de Borgo, en Haute-Corse, à l'extérieur de celui-ci, quand il a pris la fuite mardi soir à la faveur de la distribution des repas. Un important dispositif de recherches a été déployé pour le retrouver.
Un détenu du centre pénitentiaire de Borgo, en Haute-Corse, qui s'est évadé mardi soir était activement recherché mercredi, a indiqué une source proche de l'enquête. Agé de 57 ans, le fugitif était en traitement à la clinique du centre pénitentiaire, à l'extérieur de celui-ci, quand il a pris la fuite en fin de journée, au moment de la distribution des repas, selon la même source confirmant une information de la radio RTL.

Un important dispositif de recherches a été déployé en Haute-Corse pour tenter de retrouver le détenu incarcéré pour homicide et séquestration. Situé à 19 km au Sud de Bastia, près de l'aéroport de Poretta, le centre pénitentiaire de Borgo a une capacité de 246 places.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/corse-un-detenu-s-evade-du-centre-penitentiaire-de-borgo-8558966.html

Choc frontal entre véhicules : trois blessés

Lundi soir, aux alentours de 20 h 15, sur la D10, territoire de Hachan, sur l'axe Lannemezan via Galan-Mirande, deux véhicules se sont heurtés de face. Premier bilan : trois blessés. Dépêchés sur les lieux, les pompiers de Castelnau, Lannemezan et Galan, avec VSAB et véhicule spécial secours routier, sous les ordres du chef de groupe le lieutenant Fabrice Bazzanella (centre de Lannemezan) et le SMUR du même lieu, ont pris, après premiers soins, en charge les blessés : une en direction de l'Hôpital de Lannemezan, et deux en direction Tarbes. Les gendarmes de Trie et Castelnau, avec les services de l'Équipement, ont sécurisé les lieux, en mettant en place un service de déviation. L'enquête de la gendarmerie déterminera les causes de l'accident. Au alentour de 22 heures, la route a été rouverte.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/04/2042751-choc-frontal-trois-blesses.html

mardi 3 février 2015

Barsac (33) : séquestrée dans son château, elle parvient à donner l'alerte

Les faits se sont produits au cours de la nuit de jeudi à vendredi, vers une heure du matin. Cinq ou six individus sont parvenus à pénétrer dans l'enceinte du château Menota, à Barsac et ont agressé la propriétaire des lieux.
Une fois à l'intérieur du bâtiment, une partie de l'équipe a séquestré la propriétaire dans une pièce pendant que les autres malfaiteurs passaient le château au peigne fin. Ils auraient trouvé des fusils de chasse, de l'argenterie et du numéraire.

Les cambrioleurs prennent la fuite

La propriétaire du château, n'écoutant que son courage, est parvenue à déjouer la vigilance des cambrioleurs et à donner l'alerte. Les cambrioleurs ont alors pris la fuite au volant du 4x4 Mercedes de type ML appartenant à la victime.
Les gendarmes de la brigade territoriale de Podensac, alertés, se sont immédiatement rendus sur place et les techniciens en identification criminelle ont procédé à des relevés de traces et indices. Mais il semble que les malfaiteurs aient agi avec un grand professionnalisme ne facilitant pas le travail des enquêteurs.
Le véhicule volé a été découvert au petit matin, vendredi, sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute A 62, en direction de Toulouse mais, là encore, la cellule d'investigations criminelles de la gendarmerie n'a guère recueilli d'indices. Les gendarmes poursuivent leurs investigations qui pourraient être longues et difficiles.
http://www.sudouest.fr/2015/02/03/sequestree-dans-son-chateau-1818287-2752.php

Perpignan : écroué pour le meurtre de sa compagne défenestrée du 6e étage

Le retraité a été placé en garde à vue jeudi, 2 mois après la mort de sa concubine, victime d'une chute du 6e étage. L'affaire, terrible, avait débuté le 1er décembre dernier, à hauteur du numéro 63 de l'avenue Joffre à Perpignan. Ce jour-là, l'alerte avait été donnée auprès des sapeurs-pompiers, aux environs de 10 h, qui n'avaient pu que constater le décès d'une femme âgée de 49 ans, qui venait de chuter d'u 6e étage du bâtiment. Soit de plus d'une vingtaine de mètres, sous les yeux des passants. Selon l'hypothèse la plus vraisemblable au départ, la malheureuse aurait, dans un geste désespéré, mis fin à ses jours en sautant par la fenêtre. D'autant qu'elle aurait déjà tenté de se suicider par le passé de la même manière.
Or, une enquête avait été immédiatement ouverte confiée aux services de police du commissariat qui étudiaient toutes les autres pistes et nourrissaient d'emblée des doutes sur les circonstances de ce décès. Les nombreuses vérifications, les constatations, les recoupements, le recueil des déclarations des différents témoins dont certains auraient signalé une bagarre dans le couple au moment des faits… permettaient ainsi de concentrer leurs soupçons sur le compagnon même de la victime. Lequel, après avoir été auditionné, avait aussitôt été interné dans un centre psychiatrique spécialisé à Thuir. Dès sa sortie, l'homme, un commercial à la retraite âgé de 67 ans, a été intercepté par les enquêteurs jeudi et conduit dans les locaux de la police où il a été placé en garde à vue. Sa relation avec la victime remontait à plus de deux ans et était émaillée de nombreuses ruptures. Le mis en cause, dont le casier judiciaire est vierge, nierait en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il a été déféré vendredi à l'issue de son interrogatoire, a été mis en examen pour 'meurtre' puis placé en détention provisoire dans l'attente de la poursuite des investigations. "Tous les doutes sont permis et on en est au début de la procédure. Je n'ai pas de commentaire à faire sur un dossier dont le suspect ne reconnaît pas les faits" a simplement lâché Me Jean Codognes, l'avocat du retraité.
http://www.lindependant.fr/2015/02/03/ecroue-pour-le-meurtre-de-sa-compagne-defenestree,1987167.php