lundi 30 novembre 2015

Métro de Rennes : un blessé grave sur le chantier de la station Saint-Anne

Un ouvrier est dans un état grave suite à un accident du travail sur le chantier de la ligne B du métro à Rennes. Il a été transporté à l'hôpital Pontchaillou.
L’accident s’est produit ce lundi matin dans le puits de la station de métro Saint-Anne, par 25 mètre de fond. L’homme de 45 ans a été blessé aux jambes par une machine de chantier. Il a dû être évacué par les pompiers du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) de Rennes.

La victime a été évacuée vers le CHU Pontchaillou.

Clinique du Pont de Chaume : la lettre ouverte des médecins

Les médecins de la clinique du pont de Chaume nous prient d'insérer : «Alors que la Clinique du Pont de Chaume subit sa 6e semaine de grève, nous, médecins de cet établissement, vous alertons sur la situation actuelle et les conséquences de ce conflit auquel nous sommes étrangers. Nous sommes aujourd'hui confrontés à plusieurs problématiques :
Dans l'immédiat, les blocages répétés du site mettent en péril la prise en charge des patients et le respect de leur intégrité. De nombreux témoignages (patients, familles, personnels, ambulanciers, médecins,) prouvent l'agressivité dont il est fait preuve lors de ces blocages. Les patients se trouvent otages d'un tel fonctionnement, devant justifier au mépris du secret médical, de leur venue sur le site. Des familles se voient refuser la possibilité d'être auprès de leurs proches. Nous renouvelons notre appel aux tutelles pour prendre les mesures nécessaires afin que soient respectées les libertés de circuler et de se soigner.
D'autre part, la longueur du conflit et l'impasse des négociations font peser de graves menaces sur l'avenir d'un établissement dont la participation à la carte sanitaire est indispensable.
Sur décision de l'ARS, la clinique participe par la permanence des soins aux missions de service public. Elle a donc le devoir de respecter ses engagements.
À moyen terme, de nombreux patients, dont les interventions sont reportées depuis le 22 octobre, se voient victimes d'une perte de chance, malgré les démarches entreprises auprès des autres établissements, pour trouver des alternatives de prise en charge . Enfin, sur le plan économique d'une région déjà en souffrance, des conséquences à long terme doivent être craintes. La fragilisation de l'établissement qui en découlera mettra en péril l'offre de soins locale.
De plus, un ralentissement de son activité aurait des conséquences sur l'emploi.
Nous tous, médecins de la Clinique du Pont de Chaume, en appelons à la responsabilité de chaque partie mais aussi aux autorités pour que cesse ce conflit. Nous sommes otages et dans l'impossibilité d'être fidèles au serment que nous avons prononcé.
Nos patients sont otages, et victimes.
Il est temps que cesse ce conflit dont personne, à terme, patients, personnels non médicaux et médicaux ne sortira vainqueur».

http://www.ladepeche.fr/

dimanche 29 novembre 2015

Mercredi, «Pif Gadget» fera briller les sapins de Joël

hebergement d'image Olivier Chartrain, rédacteur en chef, et Frédéric Gargaud, coordinateur du pôle magazine et hors-série, dévoilent le prochain numéro de Pif Gadget qui consacre des pages à la saga des sapins devenus de grands arbres.
Quel message faites-vous passer dans ce numéro2?
Pif n'a jamais été un magazine à message! Mais c'est un magazine qui a des valeurs : la découverte, l'environnement, la solidarité, l'ouverture aux autres… et qui cherche à nourrir la curiosité insatiable des enfants pour le monde qui les entoure. C'est ce qui a fait son succès à travers les années. C'est aussi un magazine pour la jeunesse qui colle à son époque et ne craint pas pour cela d'aborder des thèmes d'actualité.
Comment s'est tissé le lien avec Joël Fauré?
Nous avions suivi avec enthousiasme son idée de répertorier les anciens sapins de Pif. Quand nous l'avons contacté pour qu'il nous aide à raconter cette belle histoire aux jeunes lecteurs de Super Pif, il nous a répondu avec sa gentillesse coutumière. Il a retrouvé plus de 180 sapins, en France et à l'étranger, et tout le mérite lui en revient.
Ce numéro devrait aussi coller à l'actualité du moment,la Cop21. De quelle manière?
Dès notre numéro 1 nous avons consacré plusieurs pages «mag» pour expliquer le réchauffement climatique à nos jeunes lecteurs. Cette fois, notre gadget a une vraie dimension environnementale. Nous lui consacrons 5 pages, illustrées par un autre Toulousain : Simon Léturgie. Cette préoccupation écologique est transversale : dans les BD, les jeux… Pif Gadget a été précurseur dans ce domaine : dès le début des années 70 on y parlait défense des animaux, préservation des écosystèmes, on y évoquait largement les actions de l'équipe Cousteau ou du WWF.
Les attentats ont-ils modifié le contenu?
Non.Nous avions «bouclé» le magazine avant. J'aurais presque envie de dire tant mieux. Le sujet est à la fois trop grave, trop lourd et trop proche pour qu'on le traite d'une manière ou d'une autre. Pif aurait plutôt un rôle d'antidote par le rire, la joie de vivre…
Quel sera le gadget de ce numéro?
Il faut attendre mercredi pour le découvrir!
Quels gadgets ont le plus marqué l'histoire de Pif ?
Les grands gadgets «historiques» sont bien connus : il y a les «Pifises», ces petits animaux préhistoriques qu'on fait revivre dans un aquarium, les pois sauteurs, la machine à faire des œufs carrés, la lunette astronomique, le four solaire, le collier de Rahan…
Qu'est-ce qui a motivé la création de ce nouveau magazine ?
Nous avions à cœur de partager ce bel héritage qu'est Pif avec une nouvelle génération de lecteurs en leur proposant un beau magazine, quelque chose qu'on a plaisir à avoir entre les mains, surtout à l'heure des supports dématérialisés. Parce qu'à l'Humanité, qui est propriétaire de la «marque» Pif Gadget, nous avons fait le pari qu'entre les adultes qui ont adoré lire ce magazine quand ils étaient jeunes et les enfants d'aujourd'hui, un passage de relais pouvait s'opérer. À condition de rester fidèle aux valeurs de Pif, pour les faire vivre dans le monde d'aujourd'hui en conservant leur originalité et leur force. C'est de cette manière qu'on peut «moderniser» Pif sans le dénaturer.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/29/2227214-mercredi-pif-gadget-fera-briller-les-sapins-de-joel.html

Deux blessés dont un très grièvement dans un incendie

Hier était un peu moins de midi, hier à Floure, lorsqu'un important incendie s'est déclaré dans une maison située au cœur du village.
L'occupant de la maison, Joseph Gimenez, âgé d'une soixantaine d'années, se trouvait dans son garage et bricolait sur sa voiture, capot ouvert, lorsque celle-ci a pris feu dans des circonstances accidentelles encore indéterminées. Très vite, le véhicule essence s'est embrasé et c'est le fils de la victime, qui réside dans l'habitation voisine, qui est parvenu à l'extraire des flammes. Le père de famille a été très grièvement brûlé, sur tout le corps. Il a d'abord été pris en charge par les pompiers puis il a été confié aux médecins du Smur qui l'ont transporté par hélicoptère vers le service des grands brûlés de l'hôpital Rangueil de Toulouse. Son fils, également brûlé mais mon sérieusement, a été transporté au centre hospitalier de Montredon à Carcassonne.
En outre, une trentaine de pompiers de Trèbes, Capendu et Carcassonne ont été mobilisés pour maîtriser le sinistre qui menaçait de se propager à d'autres maisons voisines.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Trèbes-Capendu ont effectué les constatations d'usage et ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet incendie aux conséquences dramatiques.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/29/2227089-deux-blesses-dont-un-tres-grievement-dans-un-incendie.html

samedi 28 novembre 2015

Les parents violents d'un enfant de 2 ans mis en examen

La mère et le beau-père d'un enfant de 2 ans ont été mis en examen pour violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans avec une ITT supérieur à 8 jours. La mère, âgée de 23 ans, qui n'a pas de casier judiciaire a été écrouée. L'histoire commence au CHIVA où a été admis un enfant de 2 ans. Lors de l'examen, le médecin se rend compte que le bébé porte les traces de quatre fractures différentes alors qu'il ne présente pas de fragilité particulière. Un signalement est fait au procureur de la République. Karline Bouisset prend le cas très au sérieux. La mère est aussitôt placée en garde à vue. Les forces de l'ordre vont chercher le beau-père, âgé lui de 25 ans, sur son lieu de travail. Durant les auditions, la mère de l'enfant et son beau-père, installés en Ariège depuis le printemps, dernier se renvoient mutuellement la responsabilité des violences. «On ne sait pas si c'est la mère, le père ou les deux qui sont à l'origine des violences» explique Karline Bouisset, procureur de la République. Une information judiciaire a été ouverte et les deux adultes mis en examen pour violences habituelles sur mineur de 15 ans avec ITT de plus de 8 jours. L'enquête doit déterminer les circonstances et le ou les auteurs des violences. Le bébé est toujours hospitalisé. Il va faire l'objet d'une mesure de placement pour sa protection.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/28/2226870-parents-violents-enfant-2-ans-mis-examen.html#kL3SHDSfKEzRPBoB.99
 

vendredi 27 novembre 2015

L'étrange arnaque bancaire d'une femme à la dérive

Déroutante, la femme qui s'avance vers la barre du Tribunal de Grande Instance d'Albi. Sa démarche est hésitante et la présidente, Brigitte Schildknecht, lui demande si elle désire une chaise, la quadragénaire relevant tout juste de graves soucis de santé. D'une voix faible, à peine audible, celle-ci refuse, se tenant aussi droite que possible durant le rappel des faits qui lui sont reprochés. Faits qu'elle semble toujours incapable d'expliquer.
Durant l'été 2011, quelque chose semble bouleverser la psyché de cette traductrice et correctrice de livres qui jusqu'alors, vivait confortablement. Son mari souffre de troubles bipolaires et d'alcoolisme. Puis Audrey B. perd son travail. À partir de là, elle sombre dans une grave dépression. «Un cercle d'autodestruction» décrit son avocat, Maître Jérémy Mainguy. Et la voilà qui soudain multiplie les achats compulsifs sur internet… Avec les codes de carte bancaire d'un autre !
Emmanuel T constate en vérifiant son relevé de compte que de nombreux achats ont été faits avec sa carte bancaire sur les sites internet de différents magasins. Chose étrange : la carte bancaire utilisée est toujours en sa possession. Il porte plainte. Les enquêteurs ne tardent pas à découvrir que les achats ont été livrés sous forme de colis, sous un faux nom mais à la véritable adresse d'Audrey B. Ils mènent des perquisitions à son domicile et retrouvent certains des objets frauduleusement acquis. La prévenue avoue, mais indique ne pas connaître sa victime. Elle sera également totalement incapable d'indiquer comment elle s'est procuré ses coordonnées bancaires… L'audience ne permettra pas d'en apprendre davantage. Audrey B ne saura que bredouiller : «Je ne vois pas comment j'aurais pu faire à part en lui prenant sa carte bancaire, mais ce n'est pas possible, puisque je ne connais pas cette personne».
Désormais veuve, atteinte de graves problèmes de santé, l'ex-traductrice a révélé faire l'objet d'un suivi psychologique. Arguant de cet effort et du fait que toutes les sommes dérobées avaient été remboursées, Maître Mainguy a demandé la dispense de peine pour sa cliente. Dispense accordée par le tribunal, qui l'a tout-de-même reconnue coupable mais n'a exigé que le versement d'une amende de 127 €, quand le vice-procureur Pascal Suhardrequérait 2 à 3 mois de prison. Un vice-procureur qui en a profité pour effectuer un rappel salutaire : il ne faut jamais noter son code secret et le laisser à proximité de sa carte bancaire

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/27/2225645-l-etrange-arnaque-bancaire-d-une-femme-a-la-derive.html

jeudi 26 novembre 2015

Emploi : hausse massive du chômage en octobre (+42.000 demandeurs d'emplois)

Il n'y aura pas de troisième mois consécutif de baisse du chômage. 42.000 nouveaux demandeurs d'emploi ont été enregistrés en octobre.
Alors que le chômage avait amorcé une tendance à la baisse depuis deux mois, il connaît une forte hausse en octobre avec 42.000 nouveaux demandeurs d'emplois (soit +1,2%) en catégorie A (personne sans activité). Sur un an, le nombre de chômeurs a progressé de 3,8%. A noter en revanche, qu'en catégorie B et C (personne ayant connu une activité au cours du mois), le nombre de demandeurs d'emploi est en baisse : -0,9% et -1,9%. Mais cela ne suffit pas pour inverser la tendance générale.

"Ces chiffres ne sont pas satisfaisants", indique la ministre du Travail, Myriam El Khomri. "Ils doivent néanmoins être interprétés avec prudence car les résultats de ces derniers mois connaissent de fortes variations", ajoute-t-elle. "La reprise de notre économie est engagée (+0,3 % de croissance et 14.900 créations nettes d'emplois au troisième trimestre) mais elle est encore insuffisante pour se traduire par une diminution durable du nombre de demandeurs d'emploi compte tenu de la hausse de notre population active", poursuit la ministre.
Les jeunes de moins de 25 ans sont ceux qui s'en sortent le moins mal puisque le chômage reste stable dans cette catégorie. Sur 2015, le chômage des jeunes a baissé de 2,9%. A contrario, le nombre de demandeurs d'emploi de + de 50 ans augmente de 1,5% en octobre. Depuis le début de l'année, la chômage a bondi de 9,2% pour cette catégorie.

Un chien blesse gravement une femme, le policier abat l’animal

Il est 17h ce jeudi 25 novembre lorsqu’une jeune fille de 15 ans est agressée par son chien dans un immeuble de la rue Verdi dans le quartier de la Grand Mare à Rouen. Le chien de race American Staff (catégorie 1) la mord au poignet gauche et à l’avant bras droit. Une voisine tente de lui venir en aide en lui ouvrant la porte de son appartement. Le chien parvient également à pénétrer dans le logement et s’en prend à cette femme de 48 ans.
La police est prévenue par d’autres habitants de l’immeuble. Quand les policiers arrivent dans l’appartement ils trouvent le chien qui traîne cette femme au sol par l’avant bras droit. L’animal très agressif l’a également blessée gravement à la jambe droite. Un des policiers décide d’abattre le molosse avec son arme de service. L’animal meurt après avoir reçu une balle dans la tête libérant enfin sa victime.

Les pompiers et le SAMU interviennent sur place et la femme est transportée dans un état grave au CHU de Rouen. Sa jeune propriétaire est également à l’hôpital pour soigner ses blessures aux bras. Sa mère et elle devront répondre au manquement à la règle de sécurité : le chien ne portait ni de muselière ni de laisse au moment des faits.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/rouen/un-chien-blesse-gravement-une-femme-le-policier-abat-l-animal-863499.html

Il évite la mort en quittant sa voiture avant l'impact

Hier à 5 h 45, sur l'A9, sur la commune de Lapalme dans le sens sud-nord, un accident automobile aurait pu avoir de graves conséquences. Au point qu'un des conducteurs aurait pu trouver la mort. Il en a réchappé uniquement parce qu'il a réagi rapidement et est sorti de son véhicule. Et tout a commencé quelques secondes auparavant. Dans la nuit noire, il ne voit pas qu'un véhicule devant lui va plus lentement. Il le pousse comme on dit dans le jargon de la gendarmerie. Dans le choc, les deux véhicules se retrouvent sur la voie de gauche. Les deux conducteurs s'extraient rapidement avant que ne surgisse un camion trafic qui les percute. Le suraccident devient impressionnant mais il n'y a heureusement aucun blessé dans les trois véhicules impactés. Les gendarmes de l'autoroute ont sécurisé les lieux jusqu'à 7 h 30.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/26/2225277-evite-mort-quittant-voiture-avant-impact.html#gZcgS6YKplX17khM.99
 

mercredi 25 novembre 2015

Accident de personne à La Seyne-sur-mer : trafic SNCF fortement perturbé

Il est 7 heures ce mercredi matin lorsque le train entre en gare à La Seyne-sur-Mer. Un accident impliquant un homme interrompt le trafic. Le train circulait dans le sens Hyères-Marseille. A ce moment-là, le trafic est totalement interrompu, dans les deux sens, pour permettre l'intervention des pompiers et policiers.

A 7h45, le trafic reprend, sur une seule voie, dans un sens puis dans l'autre. La circulation des trains est très ralenti, provoquant des retards de 45 minutes à 1h30, sur toute la ligne Marseille-Toulon-Nice. La circulation entre Marseille et Aubagne n'est pas touchée. Selon la SNCF, la circulation a repris normalement vers 8h45. A 10 heures ce matin, certains trains accusent encore des retards de 20 minutes.

Une enquête est en cours, une prise en charge psychologique est proposée systématiquement au conducteur de train.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/accident-de-personne-la-seyne-sur-mer-le-trafic-sncf-est-fortement-perturbe-862439.html

Perquisitions après les attentats de Paris : une mitraillette Sten saisie à Besançon

Trois nouvelles perquisitions administratives ont été menées au cours de la nuit de lundi à mardi, ce qui porte leur nombre à douze dans le Doubs depuis les attentats. Elles ont concerné Montbéliard pour l’une et Besançon pour les deux autres.
C’est au cours de l’une de ces dernières qu’un homme d’une quarantaine d’années a été interpellé, à Planoise. Plutôt bien connu de la justice mais pour des faits anciens, des armes ont été retrouvées à son domicile : deux fusils à pompe, une arme de poing et, beaucoup plus surprenant, un pistolet-mitrailleur Sten avec « de nombreuses munitions ».
Le PM Sten a été imaginé et produit à environ quatre millions d’exemplaires durant la seconde guerre mondiale par les Britanniques. C’est aujourd’hui une pièce de collection mais, si elle n’a pas été neutralisée, toujours une arme de guerre qui a fait ses preuves dans les pires conditions, de 1941 jusqu’au débarquement en Normandie. Cette arme de commando, parachutée sur la France en quantité, a également été le symbole de la Résistance.
Difficile d’en savoir plus dans ce type de dossier, autorités administrative et judiciaire se renvoyant la balle et la motivation précise de l’intervention, normalement sur des critères de radicalisation ou de suspicion de détention d’armes, n’étant jamais précisée. C’est en effet le préfet qui décide du bien fondé de ces perquisitions, autorisées par l’état d’urgence, sur proposition des services d’enquête de police et de gendarmerie. Si la perquisition est fructueuse, le dossier est alors remis au procureur de la République.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/11/24/une-mitraillette-sten-saisie-a-besancon

mardi 24 novembre 2015

Fifa : radiation à vie du foot requise contre Platini

La radiation à vie a été requise contre Michel Platini par la chambre d'instruction de la justice interne de la Fifa, a affirmé mardi Me Thibaud d'Alès, avocat du président de l'UEFA, qui dénonce un "pur scandale" et la "démesure" d'une telle peine demandée.
C'est la chambre de jugement de la Fifa qui doit rendre le verdict final en décembre dans ce dossier, que l'avocat de Platini, candidat à la présidence de la Fifa, a pu consulter. Il est reproché à Platini un paiement de 1,8 M EUR reçu en 2011 de Joseph Blatter, président démissionnaire de la Fifa, pour un travail de conseiller achevé en 2002. "La chambre d'instruction du comité d'éthique de la Fifa a requis le bannissement à vie de Michel Platini, nous l'avons vu dans le dossier qui nous a été transmis. Je regrette que cela soit sorti, car la plus grande confidentialité devait entourer cette procédure", a commenté Me D'Alès, regrettant la fuite de cette information mardi matin sur le site de Libération. "Ce bannissement requis est conditionné à la preuve d'une corruption. Mais il y a clairement une démesure de la peine requise. Elle ne repose sur rien dans le dossier. On peut se demander si la personne chargée d'enquêter ne doit pas être appelée 'la personne chargée de spéculer'' ou la personne 'chargée d'éliminer Michel Platini' en vue de la présidence de la Fifa", a poursuivi Me D'Alès.
"C'est un pur scandale. Et en rendant public cela, il y a clairement une volonté de nuire. Les masques tombent les uns après les autres à la Fifa, il y a une instrumentalisation du calendrier électoral et une stratégie d'élimination du candidat Platini", a ajouté l'avocat de l'ex-triple Ballon d'Or, membre du cabinet Clifford Chance à Paris. La commission d'éthique de la Fifa s'est réfusée à tout commentaire.
Une source proche de la Fifa, qui n'a pas souhaité être citée a indiqué, au sujet des réquisitions rendues publiques, qu'il pourrait s'agir d'une "manoeuvre du camp Platini pour montrer le supposé préjugé anti-platinien de la commission d'éthique". "Je suis scandalisé que cela ait fuité", a souligné pour sa part Me D'Alès, réfutant ainsi auprès de l'AFP, une telle manoeuvre. Platini est déjà sous le coup d'une suspension provisoire de 90 jours prononcée le 8 octobre et qui court jusqu'au 5 janvier. Sa candidature à la présidence de la Fifa, toujours prévue le 26 février, est pour l'heure gelée par cette suspension.
http://www.lindependant.fr/2015/11/24/fifa-radiation-a-vie-du-foot-requise-contre-platini,2118643.php

lundi 23 novembre 2015

La police belge remercie les Bruxellois avec... des croquettes

hebergement d'image En pleine période de tensions autour de la menace terroriste et suite à une opération policière ce dimanche, la police fédérale a fait preuve d'un humour typiquement belge pour remercier les Bruxellois.
"Pour les chats qui nous ont aidés hier soir... Servez-vous!" Le compte Twitter officiel de la police fédérale belge a réagi ce lundi avec humour à la publication de centaines de photos de chats la veille. Le message est accompagné de le photo d'une gamelle de croquettes.
Ce dimanche soir, en pleine opération policière dans le centre de Bruxelles, la police fédérale avait demandé à tous les habitants et journalistes d'arrêter de twitter ou facebooker des indications sur les déplacements des forces de l'ordre afin de ne pas aider les personnes visées par l'opération. Un message qui été reçu 5 sur 5 de façon très civique.
Mais rapidement, le hashtag #brusselslockdown a été utilisée par les internautes. Et pour s'occuper ou évacuer le stress, les Bruxellois (et d'autres) ont fini par s'envoyer de photos de chats. Beaucoup de photos de chats... D'où le message humoristique de la police belge en réponse à ce geste citoyen. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/la-police-belge-remercie-les-bruxellois-avec-des-croquettes-860953.html

Deux chutes mortelles ce lundi matin à Schiltigheim

Deux personnes sont décédées ce matin à Schiltigheim. 
La première victime, un homme âgé d'une vingtaine d'années, a fait une chute mortelle de quatre mètres depuis les locaux de l'entreprise CPE, située rue Jean-Pierre Clause.
Il serait inconnu de l'entreprise spécialisée dans la commercialisation de combustibles. Une enquête est en cours pour déterminer les raisons de la présence de cet homme et les circonstances de la chute.
Puis à 9h, rue du Général-de-Gaulle, toujours à Schiltigheim, une femme d'une quarantaine d'années qui se trouvait en situation de handicap se serait défenestrée depuis le quatrième étage d'un immeuble, en face du magasin Leclerc. Elle est décédée sur place malgré les tentatives de réanimation du médecin du Smur. Il pourrait s'agir d'un suicide
http://www.dna.fr/actualite/2015/11/23/deux-chutes-mortelles-ce-lundi-matin

Placé en détention pour avoir exhibé une carabine devant une lycéenne

Le contexte anxiogène lié aux attentats terroristes, à Paris, a créé un nouvel incident devant un établissement scolaire mardi dernier. Un homme de 32 ans a été arrêté par les policiers alors qu'il détenait une carabine à air comprimé que des témoins, devant le lycée Guynemer, quartier Busca, à Toulouse, ont pris pour une kalachnikov… Cet homme, poursuivi pour «violence avec arme», a été placé en détention en fin de semaine en attendant son procès prévu le 17 décembre. Mardi, en fin d'après-midi, la victime, une jeune lycéenne, sort de cours au lycée Guynemer lorsqu'elle est abordée par un homme. Celui-ci lui demande sa carte d'identité avant de lui montrer une arme, une carabine qui s'avère, par la suite, être à air comprimé. Une arme qu'il tenait dans sa main. Paniquée, la jeune victime prend la fuite. La directrice du lycée est rapidement informée. Les 100 élèves sont alors retenus, bloqués dans l'établissement par mesure de sécurité. «Je m'en veux énormément de lui avoir fait peur», affirme dans son box, le prévenu avant d'expliquer être persécuté par un «jeune skinhead». Lors d'une perquisition à son domicile, plusieurs armes sont retrouvées. Une collection de poings américains, un coupe-coupe, et la fameuse carabine. Épileptique, le prévenu explique en avoir besoin. «Cette arme m'aide à canaliser mes tremblements». Condamné en 2012 pour port d'arme prohibé, l'homme se justifie et affirme avoir travaillé «pour les renseignements généraux» à cette époque. Le procureur considère qu'une expertise psychiatrique doit être ordonnée pour «aborder plus sereinement ce dossier». Le placement en détention provisoire est demandé dans l'attente. Me Emmanuelle Franck plaide pour éviter la détention à son client «dans ce dossier qui ne le justifie pas et où les critères ne sont pas réunis». «C'est le contexte de psychose actuelle qui aggrave les faits liés à cette affaire. La justice est noble parce qu'elle doit se rendre détachée d'un quelconque contexte». Le tribunal a finalement décidé d'ordonner une expertise psychiatrique. Dans l'attente d'un nouveau procès le 17 décembre, le prévenu a été placé en détention

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/23/2222925-place-detention-avoir-exhibe-carabine-devant-lyceenne.html

dimanche 22 novembre 2015

Aix-en-Provence: Un stock d'armes découvert lors d'une perquisition

Selon La Provence, la police judiciaire cherche à connaître l’identité du propriétaire d’un box à Aix-en-Provence. Jeudi soir, lors d’une perquisition administrative, les forces de l’ordre ont découvert un grand stock d’armes.
Une kalachnikov, une grenade, deux fusils à pompe, un fusil de chasse et des munitions ont été trouvés, avec un gyrophare et deux scooters maquillés. Par ailleurs, un pistolet 7,65 mm et un chargeur 9 mm ont été découverts lors d’une autre fouille, rapporte le quotidien régional.
http://www.20minutes.fr/marseille/1735395-20151122-aix-provence-stock-armes-decouvert-lors-perquisition

Une femme grièvement blessée dans un carambolage à Beaulieu en Isère

Pour une raison encore inexpliquée, vers 13 heures trois voitures se sont percutées par l'arrière alors qu'elle circulaient sur l'autoroute A49 dans le sens Grenoble-Valence à hauteur du point kilométrique 25.3 sur la commune de Beaulieu. Grièvement blessée dans l'accident, une femme âgée de 42 ans a été transportée par hélicoptère à l'hôpital de Grenoble, victime de fractures au bassin, au fémur et au thorax. Quatre autres femmes plus légèrement blessées ont elles aussi été conduites à l'hôpital Michallon. Et un couple de suisses âgés d'une soixantaine d'années également impliqués dans ce carambolage, choqués, ont été transportés au centre hospitalier de Voiron.

La circulation a été momentanément coupée sur une voie de circulation, le temps d'évacuer les blessés.

Les services de sécurité appellent les automobilistes à la plus grande prudence en raison des chaussées rendues très glissantes par les conditions météorologiques.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/une-femme-grievement-blessee-dans-un-carambolage-beaulieu-en-isere-859783.html

Johnny Hallyday : "Si je n'étais pas chanteur j'irais combattre" les jihadistes

Affecté par les attentats du 13 novembre, Johnny Hallyday a déclaré dans le Parisien qu'il serait prêt à prendre une arme pour combattre les jihadistes, "criminels" et "fous" s'il n'était pas chanteur.
Alors que samedi soir ses concerts prévus à Bruxelles ont été annulés à cause des menaces d'attentats qui planent sur la capitale belge, le chanteur Johnny Hallyday a déclaré au Parisien : "Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre."

Ce qu'ont fait les jihadistes, "c'est ignoble" a ajouté Johnny Hallyday, qui a promis de revenir à Bruxelles le 26 mars et donnera un concert supplémentaire dans la capitale belge le 27 mars.
Le chanteur raconte avoir été victime d'une "chute de tension" mercredi soir à l'issue d'un concert en Moselle. C'est "le contrecoup de ce qui s'est passé" le 13 novembre à Paris, a-t-il expliqué. "Les attentats m'ont rendu malade".
Johnny Hallyday qui évoque les attentats de janvier dans son dernier album "De l'amour", explique qu'il a appris les nouveaux attentats du 13 novembre en sortant de scène. "J'ai ressenti un malaise. Le lendemain j'ai commencé à ne pas être bien", a confié l'artiste.
Au lendemain des attentats, Johnny Hallyday avait posté sur son compte twitter ce message: "Bien triste cette fin de semaine. Mes pensées sont pour toute les familles des victimes".
"Des gens que je connaissais sont morts au Bataclan"
"Des gens que je connaissais sont morts au Bataclan, des amis ont perdu des amis", a-t-il confié au Parisien, qualifiant les jihadistes de "fous" et de "criminels".
"Je prie Dieu pour que cela ne recommence pas. Même si le public ne vient pas, je ne veux pas qu'on annule les spectacles. Il faut montrer à ces assassins qu'on n'a pas peur, qu'on continue de vivre", a-t-il dit.

samedi 21 novembre 2015

Michel Delpech malade ... sa femme garde espoir

Interrogée dans le dernier numéro de France Dimanche, Geneviève Delpech est revenue sur la maladie de son mari et sur ses visions qui ont empêché la mort de son fils.

Après avoir conquis le public grâce à des titres tels que Chez Laurette,Michel Delpech livre depuis quelques années un nouveau combat face à la maladie. Alors que son ami Michel Drucker affirmait en juin dernier que le chanteur, atteint d'un cancer, s'éteignait doucement - ce qu'a démenti certains proches -, la femme de ce dernier "garde espoir" comme elle l'a confié à France Dimanche
 
Alors que Michel Delpech confie, en évoquant les dons de voyance de son épouse Geneviève : "Je fais partie de ces gens qui ne veulent pas trop savoir la suite des événements, qui préfèrent avancer en aveugle. Je ne veux pas qu'on me raconte la fin du film", cette dernière réplique : "Il est toujours possible de l'éviter (la fin du film ndlr). Il faut garder espoir." Mariée depuis plus de 30 ans au chanteur, Geneviève Delpech évoquait déjà en octobre dernier le combat de son mari : "Il est très entouré. Ça l'aide à se battre avec ce courage extraordinaire. Il nous donne une sacrée leçon de vie."
Les dons de voyance de Geneviève Delpech
Selon ses propres mots, Geneviève Delpech a hérité des dons de voyance de sa grand-mère. "Je fais des rêves prémonitoires très précis, presque en 3D. Je sais qu'ils annoncent quelque chose (...) Il y a aussi des flashes : lorsque je rencontre quelqu'un ou que je vais quelque part pour la première fois. Ils sont très violents et très soudains", explique-t-elle à nos confrères. Un don qui lui a permis de sauver la vie d'Emmanuel, le fils qu'elle a eu avec Michel Delpech.
"Je suis la seule à avoir vu cette ombre noire sur le berceau de notre fils", poursuit-elle en racontant qu'elle s'est précipitée un soir à l'hôpital après avoir "senti" que son fils allait décéder alors qu'il semblait être en pleine forme : "Quand j'ai dit qu'il serait mort à 4 heures du matin si on ne le gardait pas, aucun médecin ne me croyait. Et si je n'avais pas été la femme de Michel Delpech, ils ne l'auraient certainement pas gardé." Mais elle avait vu juste raconte France Dimanche. Selon Geneviève Delpech, à quatre heures du matin, le ventre du bébé grossit et son taux de calcium s'effondre. 'S'il n'avait pas été à l'hôpital, il serait mort", conclut-elle.
 

vendredi 20 novembre 2015

Incendie à Agen : 36 personnes évacuées

L'incendie s'est déclaré, ce vendredi matin peu après 8 heures, dans un immeuble de l'avenue du Dr Jean-Bru.
Un feu s'est déclaré, ce vendredi peu après 8 heures, dans le magasin Fleurs En Mêlées, situé sur l'avenue du Docteur-Jean-Bru, au rez-de-chaussée de la résidence Safran, à Agen. 
Une quinzaine de sapeurs-pompiers se sont rendus sur place afin, dans un premier temps, de circonscrire l'incendie et ainsi éviter la propagation des flammes aux appartements situés au-dessus. 
Au total, 36 personnes ont été évacuées, mais aucun blessé n'était à déplorer. 
L'incendie, qui s'est déclaré dans la réserve du magasin, en présence des propriétaires, serait d'origine accidentelle.
http://www.sudouest.fr/2015/11/20/agen-une-quinzaine-de-sapeurs-pompiers-mobilises-sur-un-incendie-2192018-3603.php

Une interne de 13 ans fait une chute de 7 mètres dans un internat de Vouziers

Jeudi soir, vers 20h20, les pompiers sont intervenus à l’internat du lycée Jeanne d’Arc de Vouziers. Une jeune fille de 13 ans venait de se jeter par la fenêtre du 7e étage du bâtiment.
Les faits se seraient produits après une dispute survenue avec ses camarades. La jeune interne aurait alors jeté plusieurs matelas par la fenêtre pour tenter d’amortir sa chute. Mais elle est tombée à côté.
Les pompiers et le Samu ont pris en charge l’interne. Elle a été transportée consciente au centre hospitalier. Ses jours ne sont pas en danger.
http://www.lunion.com/node/599621

jeudi 19 novembre 2015

Pays basque : un ouvrier chute et se retrouve prisonnier d’un silo à maïs à Boucau

Mercredi soir, un Angloy de 46 ans a chuté alors qu'il procédait au nettoyage du silo. Les secours ont lutté dans un contexte de sable mouvant
I
l est 19 h 30, mercredi. Dans la pénombre du quai du Bazé à Boucau, se dessinent les silhouettes des silos de l'entreprise Maïsica. Au pied de ces colosses de 30 mètres, clignotent les véhicules de secours. Pompiers, Samu, police. Un sauvetage aussi singulier que périlleux vient de s'achever sur le site du spécialiste du stockage, séchage et chargement de grains. L'extraction d'un ouvrier d'un silo à maïs

Enseveli jusqu'au cou

Il est 17 h 40 lorsque l'accident se produit. Trois ouvriers procèdent au nettoyage d'un silo à maïs. Une procédure habituelle, qui consiste à détacher le grain collé sur les parois en pente. Mais, soudain, « une partie des grains agglomérée aux parois a dégringolé », explique l'adjudant-chef Éric Fourcade, chef de groupe des 18 pompiers de la caserne d'Anglet qui sont intervenus. Le grain sec enseveli l'ouvrier jusqu'au cou. Il est conscient.

Matière sèche susceptible d'exploser

Sa vie tient aux cordages de sécurité en place pour ce type d'opération. Ses collègues tentent de le dégager de cette nasse de matière sèche, chaude et susceptible d'exploser. En vain. Dès leur arrivée, les pompiers sécurisent l'homme en péril avec cordes et harnais.
« Dès qu'on le dégageait, il s'enfonçait au fur et à mesure »
Indispensable dans ce contexte de sable mouvant. « Dès qu'on le dégageait, il s'enfonçait au fur et à mesure. » Le silo est trop étroit pour progresser, armés de pelles. Les soldats du feu emploient des seaux pour tenter de donner un peu d'air à l'ouvrier, dont les membres sont compressés par les grains serrés. Les efforts paient : le quadragénaire est dégagé jusqu'aux aisselles. Puis, le travail accompli, il est sécurisé.

Course contre-la-montre

Un système de sangles, de barres et de poulies est arrimé pour éviter que l'homme piégé ne redescende dans ses sables mouvants. Mais le système mécanique ne permet pas l'extraction. Une fois encore, les pompiers progressent à la main. « Deux personnes aux aisselles, deux aux cordages », relate le chef de groupe.
Pendant ce temps, les hommes du Groupement de recherche et d'intervention en milieux périlleux (Grimp) mettent en place un dispositif de sécurisation en hauteur (poulies, cordes d'ancrage) au cas où l'homme ne pourrait être sorti par la partie basse du silo.
Le Grimp n'aura pas à actionner son savant système de cordages, doublé d'une barquette. Les pompiers du sol gagnent la course contre la montre. En sapant les amas de grains qui emprisonnent l'ouvrier. Deux hommes grattent à toute vitesse le grain autour du corps de l'ouvrier pour éviter que l'ensevelissement ne se reproduise.

http://www.sudouest.fr/2015/11/19/un-ouvrier-prisonnier-d-un-silo-a-mais-2190160-3944.php

À Laon, trois adolescents fabriquent une bombe artisanale

Un drame a été évité ce mercredi 18 novembre grâce à la réaction des policiers de Laon, où trois adolescents, de 14 et 15ans, ont confectionné une bombe artisanale
Un drame a été évité ce mercredi 18 novembre grâce à la réaction des policiers. Trois adolescents, de 14 et 15 ans, ont confectionné une bombe artisanale dans une bouteille, dont la recette avait été trouvée sur internet.
En début d’après-midi, ils se tenaient prêts à faire exploser l’engin contre un mur lorsqu’ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre.
C’est un policier qui l’a fait exploser à distance. Ces trois jeunes, qui auraient pu être grièvement blessés, ont été placés en garde à vue.
http://www.lunion.com/node/598608

mercredi 18 novembre 2015

Naufrage au large d'Oléron : un des marins disparus retrouvé sans vie

Un des marins disparus en mer mardi après le naufrage du chalutier "Ar Louarn" au large de l'île d'Oléron a été retrouvé sans vie. Son  corps a été rapatrié à la Cotinière (Saint-Pierre-d'Oléron) vers 19 heures mardi soir. Un deuxième marin est toujours porté disparu. Le troisième avait été secouru mardi matin par un bateau de pêche.
Les recherches, qui se sont déroulées dans un premier temps dans une mer 4 (agitée) puis 5 (forte), ont été interrompues à la tombée de la nuit mardi, à 18 heures.
Il semble que le chalutier ait été victime d'une voie d'eau dans la salle des machines et que le trio n'a pas eu le temps de détacher le canot de survie du navire avant qu'il ne coule. Il reviendra à la gendarmerie maritime, saisie de l'affaire, de déterminer les circonstances exactes du naufrage.
http://www.sudouest.fr/2015/11/18/naufrage-au-large-d-oleron-un-des-marins-disparus-retrouve-sans-vie-2189539-1584.php

mardi 17 novembre 2015

Paris: Un policier ouvre le feu après un refus d’obtempérer

Selon nos informations, un policier a ouvert le feu ce mardi après-midi après un refus d'obtempérer rue Saint-Honoré (1er arrondissement) à Paris, dans des circonstances qui restent à éclaircir. Il y aurait un blessé. Le policier a tiré au croisement de la rue de l'Echelle et de la rue Saint-Honoré.
La rue a été bloquée par les forces de l'ordre et un périmètre de sécurité a été mis en place autour du quartier.
http://www.20minutes.fr/

Monclar-d'Agenais (47) : une quinquagénaire retrouvée morte dans sa voiture

Macabre découverte, lundi matin, au lieu dit Roult, dans un véhicule stationné à proximité d'un champ. Il était 9 h 15 lorsque les sapeurs-pompiers ont trouvé à l'intérieur de la voiture, une femme en état de rigidité cadavérique. À côté d'elle, dans l'habitacle, gisaient trois bouteilles de gaz dont deux qui étaient ouvertes

La victime, qui était âgée de 59 ans, portait également des traces de coupure au niveau des deux poignets. Si le suicide semble l'hypothèse favorisée, le médecin du Smur de Villeneuve-sur-Lot qui a déclaré le décès, a néanmoins posé un obstacle médico-légal, ce qui signifie qu'il émet des réserves sur la mort naturelle de la quinquagénaire dont le corps devra donc être autopsié afin de déterminer de façon certaine les causes du décès
http://www.sudouest.fr/2015/11/17/faits-divers-2187924-4584.php

A11: L'autoroute toujours coupée entre Le Mans et Angers après l'explosion de bouteilles de gaz

Près de 24 heures après l'accident, elle est toujours coupée, dans les deux sens, «pour une durée indéterminée». L'autoroute A11, entre Le Mans et Angers, a été le théâtre d'un spectaculaire incendie, lundi en début d'après-midi. Un poids lourd transportant plus de 900 bouteilles de gaz a pris feu, au niveau de la commune de La Chapelle Saint-Laud, occasionnant de nombreuses explosions.
Certaines des bonbonnes, pesant entre 13 et 35kg, ont été projetées à plusieurs dizaines de mètres. Aucun blessé n'est heureusement à déplorer.

Evacuation des bouteilles et remise en état de la chaussée

Depuis ce mardi matin, alors que le risque d'explosion était toujours là cette nuit, les opérations consistent à s'assurer du refroidissement des bouteilles pour permettre leur récupération. Les équipes, accompagnées d'un dépanneur, pourront alors tenter de s'approcher de la carcasse du véhicule incendié et de l'évacuer. A midi ce mardi, cela n'avait pas encore été possible.
«Une expertise sera ensuite menée pour établir l’état de la chaussée et vérifier à quel point elle a été endommagée par l’incendie. Des opérations de remise en état de l’autoroute seront très probablement nécessaires afin de permettre un rétablissement de la circulation en toute sécurité», note Vinci dans un communiqué.

Des déviations mises en place

Concrètement, ce mardi midi, l'autoroute est donc toujours coupée entre Le Mans et Angers. Des déviations ont été mises en place dans les deux sens de circulation, au niveau de l'échangeur de Seiches-sur-le-Loir en direction du Mans, et au niveau de l'échangeur de Durtal en direction d'Angers. La circulation est perturbée.

http://www.20minutes.fr/nantes/1732199-20151117-a11-autoroute-toujours-coupee-entre-mans-angers-apres-explosion-bouteilles-gaz

lundi 16 novembre 2015

Opération anti-islamistes du RAID au Mirail : au moins gardes à vue, de l'argent et de la drogue saisis

Une importante opération de police contre des filières islamistes est actuellement en cours dans le quartier de la Reynerie au Mirail, à Toulouse. Énormément de forces de police sont sur place, notamment des équipes d'intervention du GIPN et du RAID.
Au moins trois personnes ont été placées en garde à vue, a indiqué le parquet. Cette "perquisition administrative" a été menée sous la direction du préfet, en application de l'état d'urgence décrété au niveau national par François Hollande. La perquisition a donné lieu à la saisie d'objets illicites, dont une arme et du cannabis, conduisant à l'interpellation et le placement en garde à vue "de trois ou quatre personnes".
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/16/2217777-toulouse-operation-anti-islamistes-du-raid-au-mirail.html

dimanche 15 novembre 2015

Elle saute par la fenêtre de son appartement en flammes, à Saint-Quentin-Fallavier

Ce dimanche 15 novembre au matin, un incendie s'est déclaré dans un petit immeuble, à Saint-Quentin-Fallavier. Une femme a été blessée après avoir sauté du premier étage
L'incendie s'est déclaré peu avant 8 heures dans un appartement situé au premier étage d'un petit immeuble de la rue de la Mouette à Saint-Quentin-Fallavier. Pour échapper aux flammes, l'occupante de ce logement a sauté par la fenêtre. Souffrant d'un traumatisme dorsal, la jeune femme, âgé de 25 ans, a été transportée par les pompiers vers l'hôpital de Bourgoin-Jallieu.

Deux autres occupants de l'immeuble ont été incommodés par les fumées mais leur état n'a pas nécessité d'hospitalisation. On ignore, pour l'heure, l'origine de ce sinistre.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/elle-saute-par-la-fenetre-de-son-appartement-en-flammes-saint-quentin-fallavier-853865.html

Le preneur d'otage français, un délinquant de droit commun radicalisé

Un doigt sectionné a suffi à l'identifier: le preneur d'otage français qui a fait exploser vendredi soir sa ceinture d'explosif après avoir tiré sur le public d'un concert au Bataclan était un petit délinquant de droit commun, originaire de l'Essonne, fiché pour radicalisation depuis 2010.
Selon des sources policières, il se nomme Omar Ismaïl Mostefaï.
Âgé de 29 ans - il est né le 21 novembre 1985 - il a été formellement identifiée par le "relevé de ses empreintes papillaires", à partir d'un doigt retrouvé dans les décombres de la salle de spectacle parisienne, a affirmé samedi soir le procureur de Paris François Molins.
Né à Courcouronnes, dans l'Essonne en banlieue parisienne, il n'est connu que pour des petits délits: son casier judiciaire fait mention de huit condamnations entre 2004 et 2010, sans aucune incarcération.
Il "a fait l'objet en 2010 d'une fiche S pour radicalisation", mais "n'a par contre jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d'association de malfaiteurs terroriste", a souligné le procureur.
Selon une source proche de l'enquête, Omar Ismaïl Mostefaï fréquentait assidument la mosquée de Lucé, en Eure-et-Loir.
Les enquêteurs tentent par ailleurs de confirmer que le kamikaze a bien séjourné en Syrie en 2014, ont affirmé des sources policières.
Son père et son frère ont été placés en garde à vue samedi soir et leurs domiciles, à Romilly-sur-Seine (Aube) pour le premier et à Bondoufle (Essonne) pour le second, ont été perquisitionnés.
'Il est parti au bled'
Le frère, âgé de 34 ans, s'est présenté de lui-même à l'hôtel de police de Créteil dans la soirée. Il est tombé des nues en apprenant que son cadet était impliqué dans les attentats de vendredi soir, notamment dans la prise d'otage du Bataclan, où il a causé la mort, avec au moins deux autres kamikazes, d'au moins 89 personnes.
"C'est un truc de fou, c'est du délire...", avait-il réagi samedi avant sa garde à vue auprès de l'AFP, la voix tremblante. "Moi, hier, j'y étais sur Paris et j'ai vu comment c'était la merde!"
Il confirme que son frère est né à Courcouronnes et qu'il "a eu des affaires avec la justice" dans le passé, "des gardes à vues, des trucs comme ça..."
Bien qu'il ait coupé les ponts avec lui depuis plusieurs années, à cause d'"histoires de famille", il ne l'imaginait pas s'être radicalisé.
"Il est parti au bled", en Algérie, avec sa famille et "sa petite fille", affirme-t-il. "Ça fait un moment que je n'ai plus de nouvelles (...) Je n'ai pas son numéro au bled, moi..."
Ce père de famille aux yeux clairs, qui vit dans un modeste pavillon, ne voit pas non plus ses deux autres frères. Il ajoute que deux sœurs complètent la fratrie.
"J'ai appelé ma mère, elle a l'air de rien savoir", assurait-il samedi en début de soirée.
"C'est quoi le rapport avec nous? On est en froid depuis des années!", s'est pour sa part interrogé la femme du frère, en pleurs, qui a également été interpellée samedi soir, selon une source proche de l'enquête. "J'espère qu'on va être tranquille. Nous, on a une petite vie tranquille et là ça commence à m'inquiéter..."
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/15/2217424-preneur-otage-francais-delinquant-droit-commun-radicalise.html

samedi 14 novembre 2015

«Vite, il y a des cadavres partout !»

«Je suis encore au Bataclan. 1er étage. Blessé grave ! Qu'ils donnent au plus vite l'assaut. Il y a des survivants à l intérieur. Ils abattent tout le monde. Un par un. 1er étage vite !!!! Vivant. Juste des coupures… Un carnage… Des cadavres partout.»
Tel était le message envoyé hier soir sur Facebook par Benjamin Cazenoves, au Bataclan, dans le 11e arrondissement. Au cœur de l'horreur.
Au cours de cette soirée de cauchemar, les habitants de Paris ont vécu ici et là des dizaines de scènes d'épouvante, à commencer par ce qui s'est passé au Bataclan. «Putain, c'était l'enfer». Sur France Info, Louis, un jeune homme qui assistait au spectacle avec sa mère raconte : «On était en train d'écouter la musique, et puis tout à coup, on a entendu des types qui criaient « Allah Ouakbar» et ils se sont mis à tirer, avec des fusils à pompe, au niveau de l'entrée, en plein dans la foule, sur tout le monde ! Le concert s'est arrêté, ils continuaient à tirer sur les gens. Il y avait gens qui tombaient, c'était terrible. On n'a vu que leurs silhouettes, ils étaient loin de nous. Ma mère et moi on s'est couchés par terre et on a attendu que ça se termine, ensuite, on a réussi à sortir. C'est un cauchemar !» s'exclame Louis en larmes.
«Ils sont rentrés par l'arrière, raconte un jeune homme. Dans un premier temps, ils ont tiré en l'air, tout le monde s'est protégé et ensuite, ils ont tiré des coups de feu sur la foule, avec un fusil à pompe. A chaque fois qu'ils rechargeaient, on allait vers la sortie de secours». D'autres témoins, toujours devant le Bataclan racontent : «On a réussi à s'enfuir, il y avait du sang partout, ils ont tiré au fusil à pompe.»
«Des amis reviennent du Bataclan, raconte un jeune Toulousain qui habite dans le 11e. Ils ont réussi à en réchapper, mais ils ont vu que les types commençaient à abattre les gens les uns après les autres. C'était horrible… Un autre copain qui était serveur dans un des cafés attaqué est entièrement couvert du sang de ses copains. C'est une horreur !»
Non loin de là, dans le 10e arrondissement, un journaliste de Libération qui se trouvait du côté du bar le Carillon et du restaurant «Petit Cambodge», évoque deux tireurs, au moins, qui auraient commencé à faire feu dans le bar, avant de prendre la fuite. L'attaque a eu lieu vers 21 h 20, quand un homme a tiré à l'arme automatique deux salves, l'autre visant «le Petit Cambodge», en face.
«Ça a duré terriblement longtemps» raconte un témoin. «L'homme a levé sa kalachnikov, il a tiré dans le Carillon. On entendait que les gens crier, on n'entendait les détonations et maintenant, il y a une dizaine de corps à terre».
Un autre témoin affirme qu'il y avait au moins quatre ou cinq corps par terre dans le «Petit Cambodge».
Des témoins disent que plusieurs hommes ont surgi et ont «arrosé» les terrasses des deux établissements, provoquant une panique effroyable dans le quartier.
«J'étais rue de Charonne, explique un jeune homme, j'ai entendu un nombre incalculable de coups de feu. Je ne savais ce qui se passait. Les gens criaient parce qu'on leur tirait dessus sur la terrasse à côté. La police est arrivée, mais il y avait des corps, par terre.»
Florence dit être arrivée «en scooter peut-être une minute après». «C'était surréaliste, tout le monde était à terre. Personne ne bougeait dans le restaurant «Petit Cambodge» et tous les gens étaient par terre au bar Carillon. C'était très calme, les gens ne comprenaient pas ce qu'il se passait. Une fille était portée par un jeune homme dans ses bras. Elle avait l'air morte», explique-t-elle.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/14/2217236-vite-il-y-a-des-cadavres-partout.html

vendredi 13 novembre 2015

Corbeil-Essonnes: Un groupe de jeunes sauve un bébé et sa mère des flammes

Ils ont sans doute permis d'éviter un drame. Dimanche en début d'après-midi, alors qu'un violent incendie ravageait un immeuble de la rue de la Papeterie à Corbeil-Essonnes, un bébé et sa mère ont été sauvés des flammes par un groupe de jeunes du quartier, rapportent Le Parisien et Buzzfeed.

La scène héroïque a été filmée par un témoin puis postée sur Instagram. Sur les images, ont voit une femme coincée sur le balcon de son appartement au deuxième étage de l’immeuble, qui lâche son bébé vers un groupe de jeunes muni d’un drap. Ces derniers le rattrapent, et incitent alors la maman à sauter à son tour, elle enjambe la rambarde, et se jeter dans le vide. Sa chute est aussi amortie par le drap tendu par les jeunes du quartier.
http://www.20minutes.fr/insolite/1729891-20151113-video-corbeil-essonnes-groupe-jeunes-sauve-bebe-mere-flammes

Par jalousie, elle frappe une femme enceinte dans le bus

Une jeune femme de 23 ans s'est violemment énervée, mercredi, peu après 14 heures, dans un bus de la ligne 19 de Tisséo, dans le secteur de la Roseraie à Toulouse. Elle est sortie de ses gonds lorsqu'elle a croisé son ex-compagnon avec sa nouvelle femme, enceinte de 8 mois. Elle s'en est prise à la jeune femme en lui portant des coups à la figure et en la griffant. Elle a également essayé de la frapper au niveau du ventre. Son ex-compagnon s'est interposé et la furie a été interpellée avant d'être placée en garde à vue. La victime a été conduite à l'hôpital afin de recevoir des soins. Ni ses jours, ni ceux de son bébé à naître n'étaient en danger.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/13/2216570-par-jalousie-elle-frappe-une-femme-enceinte-dans-le-bus.html

jeudi 12 novembre 2015

Percussion d'un piéton à 300km/h à Meuse TGV : nombreux retards et transferts en bus des passagers vers Paris

Un "accident de personne" est intervenu vers 11h30 jeudi 12 novembre 2015 sur le site de la gare Meuse TGV provoque d'importants retards sur la ligne LGV-Est dans les deux sens le temps que soient réalisées les constatations judiciaires. Les 380 passagers sont acheminés vers Paris en bus
A 11h30, jeudi 14 novembre 2015, le TGV n°2864 Luxembourg-Paris a heurté un piéton au km 215 près de la Gare Meuse TGV à 300 km/h.
Le TGV a été bloqué en voie centrale avec 380 passagers. Les passagers ont été évacués vers le hall de la gare par les Services Départementaux d’Incendie et de Secours et des agents de la SNCF. 8 bus vont être affrétés pour acheminer les voyageurs à Paris. D'importants retards sont provoqués par cet accident (
voir le site de la SNCF).

La préfecture de la Meuse, dont le Centre Opérationnel Départemental a été activé à 12h50, précise que "la SNCF fournira le ravitaillement nécessaire aux passagers. Un itinéraire de déviation a été mis en place pour les autres trains."

Une cellule de soutien psychologique a été mise en place par les Services Départementaux d’Incendie et de Secours.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/meuse/accident-de-personne-meuse-tgv-nombreux-retards-850487.html

2,92 g d'alcool et remis en liberté…

L'espérance de vie sur une bande d'arrêt d'urgence d'autoroute n'excède pas 20 minutes. C'est pourtant en bordure de l'A61, sur la commune de Montgiscard, qu'un conducteur a décidé de s'endormir après une soirée très arrosée, dans la nuit de dimanche à lundi. Réveillé par les gendarmes du peloton d'autoroute, alertés par plusieurs automobilistes, ce conducteur âgé de 59 ans a été «invité» à souffler dans l'éthylomètre. Il présentait un taux d'alcoolémie de 2,92 grammes. Il a été jugé dès mardi par le tribunal correctionnel de Toulouse. Son avocat, Me Nelly Magendie, a soulevé la nullité du dossier. Interpellé à 2 h 30 du matin, l'homme a été placé en garde à vue seulement à 5 h 30. «Ce retard constitue une détention arbitraire et une violation des droits de la défense». Le procureur Traffi a reconnu le caractère tardif du placement en garde à vue. «Cela ne justifie nullement l'annulation de toute la procédure», a essayé la magistrate. En effet, en cas de nullité, les autres actes de la procédure ne sont annulés que s'ils trouvent leur origine dans l'acte concerné par la nullité. Et par définition, si tous les actes de la procédure tombent, le dossier est vide et le prévenu ne peut être jugé. «La saisine du tribunal ainsi que les constatations médicales relevant le taux d'alcoolémie ne sont pas en lien avec le retard dans le placement en garde à vue», a estimé la procureure. Le tribunal a pourtant suivi les arguments de Me Nelly Magendie et a annulé la procédure. L'homme, qui conduisait sans permis et avait déjà été condamné trois fois pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique a donc été remis en liberté.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/12/2215699-2-92-g-d-alcool-et-remis-en-liberte.html

mercredi 11 novembre 2015

Trescault : une camionnette percute un tracteur après un refus de priorité, un blessé grave

Une personne a été héliportée à Lille dans un état grave après un accident entre une camionnette et un tracteur mardi après-midi à Trescault
7 passagers ont été blessés, dont un grièvement, après que leur camionnette a refusé une priorité mardi après-midi au carrefour de la rue de Cambrai et de la rue de Gouzeaucourt à Trescault. Le véhicule a été percuté par un engin agricole.

La personne grièvement blessée a dû être transportée par hélicoptère au CHR de Lille. Les 6 autres blessés ont été conduits au centre hospitalier de Cambrai. On ne connaît pas encore les résultats des dépistages alcoolémie et stupéfiants, indique la gendarmerie.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/trescault-une-camionnette-percute-un-tracteur-apres-un-refus-de-priorite-un-blesse-grave-849731.html

Coup de filet de la gendarmerie : les auteurs de 53 vols dans 21 communes interpellés

Les gendarmes ont interpellé plusieurs individus appartenant à deux familles, auteurs d'une série de vols sur la région tarbaise, le Val d'Adour et le canton de Pardiac-Rivière-Basse, dans le Gers.
Tarbes, Ibos, Bordères-sur-l'Échez, Tournay, Bazet, Vic-en-Bigorre, Auriébat, Sarriac-Bigorre, Marciac, Maubourguet, Riscle, Villecomtal, Nouilhan, Tostat, Labatut-Rivière, Artagnan, Talazac, Lafitole, Rabastens-de-Bigorre, Haget, Plaisance-du-Gers : c'est la liste des communes qui ont été écumées par un groupe d'individus résidant dans le secteur de Maubourguet. C'est donc un joli coup de filet que les gendarmes ont réalisé en les interpellant. De 2011 à décembre 2014, ils ont commis pas moins de 53 vols simples ou par effraction, principalement dans des résidences d'habitation. L'affaire débute pourtant en décembre 2014, chez un garagiste de Maubourguet qui signale aux gendarmes un vol d'accessoires sur un de ses véhicules stationnés dans son parc. En exploitant les particularités du véhicule, les gendarmes de la brigade de Maubourguet, appuyés par leurs collègues de la brigade de recherches de Tarbes, parviennent à remonter jusqu'à un individu suspect. Une enquête d'environnement permet d'identifier un complice, puis deux autres acolytes qui ont participé à une partie plus ou moins importante des vols. Les six individus qui s'adonnaient aux vols appartiennent à deux familles. «Les vols étaient commis non à des fins de recel mais pour s'équiper. Quand les personnes avaient envie d'un objet, ils se servaient», témoignent les gendarmes. Les perquisitions aux domiciles respectifs des suspects mettent au jour une petite caverne d'Ali Baba qui recèle quantité d'objets dont la diversité laisse rêveur : machine à laver, aspirateur industriel, VTT, bétonneuse, écrans plats, matériels de bricolage, instruments de musique, remorque de voiture, trampoline…
Les six personnes ont été placées en garde à vue et sont convoquées devant le tribunal correctionnel en décembre prochain pour vols en réunion. En attendant leur jugement, tous objets ont été restitués aux propriétaires préalablement identifiés et recensés. Six mois de procédures ont été nécessaires aux gendarmes pour résoudre cette affaire

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/11/2214782-ils-ont-commis-53-vols-dans-21-communes.html

mardi 10 novembre 2015

Un appel à témoin suite à l'accident mortel survenu à Villetoureix (24)

Dans le cadre de l'enquête relative à l'accident de la route survenu dimanche vers 23 heures sur la D708, entre Verteillac et Villetoureix, en Dordogne, la Communauté de brigades de gendarmerie de Ribérac recherche le conducteur d'un véhicule Renault 19 de couleur claire.
Toute personne susceptible d'aider les enquêteurs peut contacter la gendarmerie au 05 53 92 57 00.
L'accident, une collision entre voitures, a entraîné la mort d'une femme de 49 ans
http://www.sudouest.fr/2015/11/10/un-appel-a-temoin-suite-a-l-accident-mortel-survenu-a-villetoureix-24-2181058-2205.php

Injures envers Nadine Morano: Nouveau procès pour Guy Bedos

Guy Bedos a à nouveau rendez-vous avec Nadine Morano et la justice à Nancy. Ce mardi se tient le procès en appel de l’humoriste, poursuivi pour « injure publique » après avoir notamment traité l’eurodéputée Les Républicains de « conne ».
 
Lors de son premier procès, mi-septembre, Guy Bedos avait été relaxé par le tribunal de Nancy, tandis qu’une amende avait été requise et que Nadine Morano avait réclamé 15.000 euros de dommages et intérêts. Le juge avait considéré qu’il était resté dans « la loi du genre » en tant qu’humoriste et qu’il n’avait « pas dépassé ses outrances habituelles ».
 
Le parquet de Nancy avait fait appel du jugement, « pour permettre à chaque partie d’exprimer à nouveau son point de vue. Sachant que, de notre côté, nous avions conclu à la culpabilité du prévenu », avait expliqué Pierre Kahn, procureur adjoint de Nancy à l’Est Républicain, estimant que la ligne jaune entre humour et injure publique avait été dépassée.
http://www.20minutes.fr/strasbourg/1727503-20151110-injures-envers-nadine-morano-nouveau-proces-guy-bedos

lundi 9 novembre 2015

Marmande : une bagarre éclate en plein mariage

Un différend entre les invités serait à l'origine de la bagarre. L'agresseur présumé, un homme recherché en Espagne pour des faits de violence et de vol, s'en est pris à l'un des invités de la noce, armé de grands couteaux et d'une matraque, le blessant à l'avant-bras.
Cette première bagarre en a entraîné une autre, impliquant cette fois treize personnes. Il aura fallu l'intervention du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) pour extirper l'agresseur présumé. Ce dernier a d'abord été emmené à l'hôpital de Marmande avant d'être placé en garde à vue.
http://www.sudouest.fr/2015/11/09/marmande-une-bagarre-eclate-en-plein-mariage-2179941-3755.php

Aude - Meurtre d'une élue à Montlaur: le mobile toujours flou

Deux jours après le meurtre de Sarah Wafflard-Walker, c'était toujours la consternation et les interrogations ne manquaient pas dans le petit village de Montlaur dans l'Aude. Si la personnalité de l'homme qui a porté les coups de couteau mortels commençait à se dessiner, le mobile, lui, reste flou.
Dans ses premières déclarations, José Antonio Lozano Vargas a expliqué aux enquêteurs de gendarmerie "avoir espéré bénéficier d’un emploi dans la viticulture" qu’il n’a pas eu et que "la victime serait à l’origine de ce refus", indiquait dimanche soir David Charmatz, procureur de Narbonne. Sarah Wafflard-Walker travaillait comme secrétaire-comptable dans un domaine à Lagrasse
Le représentant du parquet précise toutefois qu’"aucun élément ne permet de corroborer" cette première version et que le mobile reste "flou". La garde à vue de l’auteur présumé a été prolongée dimanche.
C’est peu après les faits que José Antonio Lozano Vargas s’est rendu à la gendarmerie. "Il revendique pleinement l’homicide", précise le procureur. Dimanche, les enquêteurs de la gendarmerie procédaient à des investigations au domicile de la victime et à une enquête de voisinage. Plusieurs témoins ont été entendus.
C’est aujourd’hui que le casier judiciaire espagnol de José Antonio Lozano Vargas devrait être communiqué aux enquêteurs français. Le suspect sera déféré ce lundi matin devant un juge d’instruction du pôle criminel de Narbonne avec l’ouverture d’une information judiciaire pour meurtre.
Des expertises psychiatriques seront diligentées cette semaine pour mieux connaître la personnalité de ce ressortissant espagnol.
http://www.lindependant.fr/2015/11/08/aude-meurtre-d-une-elue-a-montlaur-le-mobile-toujours-flou,2110713.php

dimanche 8 novembre 2015

Rixe à Strasbourg : une jeune femme de 25 ans grièvement blessée

Les pompiers sont intervenus à 0 h 44 dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier du Port du Rhin à Strasbourg, pour secourir une jeune femme grièvement blessée d'un coup de couteau dans le ventre, lors d'une rixe. Ils l'ont transportée à l'hôpital de Hautepierre.
Quatre hommes, qui se trouvaient avec la jeune femme, sont en garde à vue.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/rixe-strasbourg-une-jeune-femme-de-25-ans-grievement-blessee-847385.html

ÉLEVAGE ET VENTE DE CHIENS OU DE CHATS

hebergement d'image
A compter du 1er janvier 2016, des nouvelles obligations vont être mises en place pour mieux lutter contre le trafic et la maltraitance de ces animaux.
Ce texte élaboré en accord avec les associations de défense des animaux et les professionnels du secteur est la mise en application de la loi d'Avenir agricole du 13 octobre 2014.
...
Il texte prévoit que tout particulier souhaitant vendre un chiot ou un chaton qu'il a fait naître est un éleveur. Auparavant, était considéré éleveur toute personne qui produisait et vendait deux portées minimum.
Avec ce nouveau statut, le particulier devra se procurer un numéro SIREN auprès de la chambre d'agriculture qu'il devra faire figurer sur son annonce.
Une dérogation sera accordée aux personnes qui vendront une portée de chiens de race. Dans ce cas, ils mentionnerons sur l'annonce le numéro de portée attribué par le livre généalogique (LOF). Au-delà, le numéro SIREN sera requis.
En revanche, ne sont concernés ni les particuliers qui revendent un chien qu'ils ont acheté, ni ceux qui donnent leurs animaux de compagnie

Attentats de Paris : ce que le commanditaire a ordonné à Amedy Coulibaly

Le Monde fait de nouvelles révélations sur les attentats de Paris. Dans son édition datée de dimanche, le journal dévoile le contenu des messages échangés entre le commanditaire des attentats et Amedy Coulibaly, le tueur de l'Hyper Cacher.

L'enquête sur les attentats de Paris en janvier continue et ce samedi, Le Monde dévoile de nouveaux éléments attestant que les attaques étaient coordonnées. Le journal du soir publie notamment plusieurs mails échangés entre Amedy Coulibaly et celui susceptible d'avoir coordonné à distance les tueries de Charlie Hebdo, le 7 janvier, et de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier. Cet homme n'a pas été identifié ni localisé mais serait basé à l'étranger.
Les messages de ce commanditaire sont rédigés "dans le langage lapidaire des SMS mais toujours précis dans leurs instructions" écrit le Monde, qui ajoute qu'ils "s'apparentent à chaque fois à de véritables ordres guerriers". Ainsi, le 7 janvier à 14 heures, soit seulement deux heures après la tuerie de Charlie Hebdo, l'homme écrit à Coulibaly : "Ok, fé ske ta a fair aujourdhui ms simple com ça tu rentr dormir ensuit tu plank et verifi adress 1 ts les jrs : indications bientot pr recup amis aider toi. debarasse toi puce, maintenant passe sur adress 1, fini adress 2".
Plus tôt, ce supposé commanditaire consulte des mails que lui a envoyés Coulibaly et contenant plusieurs fichiers intitulés "inventaires". "J'ai un AK74 avec 275 cartouches. Six tokarev avec 69 cartouche. Trois gillet par balle militaire trois gillet tactique deux bombe a gel et a gaz deux gros couteaux un choqueur" peut-on lire dans l'un d'eux.
Une personne tirait les ficelles des attaques en coulisses
Selon le Monde, ces messages établissent qu'une personne tirait les ficelles en coulisses mais aussi qu'Amedy Coulibaly devait recevoir le renfort de plusieurs compagnons d'armes. C'est ce que laisse entendre ce message reçu par Coulibaly, daté du 8 janvier, soit la veille de la prise d'otage à l'Hyper Cacher : "1) pas possible amis, travailler tt seul. 2) si possible trouver et travailler avec zigotos bien. 3) si possible expliker ds video ke toi donner zigoto les outils au nom de d, préciser leskels." Le Monde indique que les "zigotos" désigneraient les frères Kouachi alors en cavale, et "D" "Daech".
 

samedi 7 novembre 2015

Un inconnu adresse 4000 euros à Dieu... par La Poste

Insolite histoire que celle que nous révèlent nos confrères de La Montagne. Depuis le mois de juillet, dans une boîte aux lettres de Vichy, dans l'Allier, toujours la même, un ou une inconnue dépose des lettres sur lesquelles il est écrit « à Dieu ».
Et dans l’enveloppe, il y a à chaque fois de l’argent. Entre 200 et 300 euros. En quatre mois, le centre de tri postal de Cusset, qui relève la boîte jaune, a accumulé près de 4 000 euros. Une somme d’argent conservée pour l’instant par La Poste.
Une enquête a été ouverte car La Poste a rappelé que cet argent ne lui appartenait pas.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/11/07/un-inconnu-adresse-4000-euros-a-dieu-par-la-poste

vendredi 6 novembre 2015

Bergerac : une bijoutière blessée lors d'un braquage à main armée

Ce jeudi matin vers 10 heures, deux hommes ont braqué la bijouterie L'Or et l'Argent, située rue Sainte-Catherine en centre ville de Bergerac. Ils ont menacé et agressé la commerçante à coups de crosse, avant de s'enfuir avec leur butin. 
Un coup de feu a été tiré en l'air alors que le duo prenait la fuite, semble-t-il pour éloigner les passants.
Sur le même sujet : Bergerac : le braquage a tourné court, interpellation de deux suspects
S'en est suivie une course poursuite dans les rues de Bergerac. Les deux malfaiteurs étaient à bord d'une BMW série 3. Les deux hommes ont notamment traversé la place du Foirail. Ils ont perdu le contrôle de leur voiture rue du Millet. La voiture a enfoncé le muret d'un jardin et s'est retrouvée sur le flanc.
Légèrement blessés, les deux hommes en ont été extirpés par les policiers qui étaient à leurs trousses.
Agés d'une quarantaine d années, ils seraient originaires de la région Midi-Pyrénées.
La bijoutière, blessée, a été hospitalisée.
Cette bijouterie avait déjà été victime d'un braquage le 28 février dernier.
http://www.sudouest.fr/2015/11/05/bergerac-braquage-a-main-armee-dans-une-bijouterie-2176493-1733.php

«Je ne veux pas que mon fils Clément soit mort pour rien»

Le 6 octobre, à Toulouse, Clément Grassignoux a perdu la vie en chutant d'un scooter. Sa mère témoigne. Pour parler de son fils mais aussi de l'avenir. Pour elle, ce drame ne devra jamais se résumer à un accident mortel de plus.
Une maison à Montastruc où la joie s'est envolée. Soutenue par son mari et le grand-père de son fils, une mère, meurtrie par la perte d'un enfant qui aurait eu 21 ans le 20 décembre, s'exprime. Une parole sans complaisance qui pose des questions, veut trouver des réponses, et surtout des solutions, aux comportements excessifs des jeunes adultes.
Comment avez-vous affronté l'annonce de la mort de votre fils ?
Pascale Cheny Diaz : Comme j'ai pu. C'était un peu la triple peine. D'abord quand les gendarmes débarquent à 2 h 30, en pleine nuit, on ne veut pas y croire, on rejette. Après arrive le passage au commissariat central où, parce que l'enquête commence, la police donne peu d'informations. Puis on découvre l'article dans la presse avec ses détails sanglants. On ne comprend pas. On affronte dix versions différentes… C'est brutal, très violent.
Même si c'est violent, il faut raconter ces drames.
Peut-être mais le garçon qui est mort sur la chaussée à cause d'une hémorragie, ce n'est pas un anonyme, c'est mon fils. Mon fils ressemblait à tous les jeunes de 20 ans. Ce n'était ni un délinquant, ni un Fangio. Juste un gamin qui aimait la vie, la fête, ses copains. Et moi j'étais sa mère. Je l'aimais, je lui disais de faire attention et il répondait, avec un sourire : «T'inquiète pas, je gère…»
Savez-vous ce qui s'est passé ce soir-là ?
Il a commencé la soirée au restaurant dans Toulouse avec des copains, puis ils sont passés dans un bar, à Saint-Pierre. Ils m'ont dit qu'ils avaient partagé une bouteille de vin, bu une bière que Clément n'a pas finie. Après, ils se sont retrouvés chez un ami. Ils n'avaient plus de cigarettes. L'ami qui lui a prêté le scooter, et que je connais depuis plus de dix ans, m'affirme que Clément avait l'air en pleine forme quand il a pris la clef.
Pourtant il avait bu, beaucoup.
Quand ? Je ne sais pas. Ses amis, qui ont été très chouettes avec nous, se protègent peut-être un peu. Ce n'est facile pour personne.
Qui était Clément Grassignoux ?
Un garçon de 20 ans qui croquait la vie avec une copine, un bon groupe de copains et qui, après des études compliquées parce qu'il ne se sentait pas bien au collège puis au lycée, a fait un choix en première. Il est revenu en me disant : je vais me lancer dans la cuisine.
Avait-il trouvé sa voie ?
Il adorait. Il a travaillé comme un fou pour obtenir son CAP, bossant 55 heures par semaine pour 500 € dans un restaurant. Trop sans doute. Après son diplôme, il a voulu s'offrir un break. Il en avait besoin. Il en a bien profité cet été au Portugal, en Espagne. Tant mieux, Le lendemain du drame, il avait rendez-vous pour intégrer la cuisine d'un bon restaurant de Toulouse. L'entretien était prévu une semaine plus tôt mais a été déplacé. Sans ce changement, qui sait… S'il n'avait pas pris le scooter qui sait… S'il n'avait pas bu…
Êtes-vous en colère ?
Je suis ravagée par la peine et je ne veux pas que mon fils soit mort pour rien !
Que voulez-vous dire ?
En rangeant sa chambre avec sa sœur, je suis tombé sur un cours de SVT, sciences et vie de la terre, sur les dangers de la drogue, de l'alcool. Le job, les profs le font et le font bien. La prévention existe. Pourtant, est-ce que les comportements changent ? Je me suis retrouvée un soir, par hasard, place Saint-Pierre. Ce que j'ai vu m'a effrayée. Nous avons tous eu 20 ans, nous avons tous bu, nous nous sommes tous mis en danger mais là, les gosses vont loin, très et trop loin. Je pense que la complaisance des adultes sur l'alcool, parfois même sur les drogues, constitue une erreur.
Comment agir ?
Je n'ai pas encore choisi. Quand vous êtes confronté à la mort de votre fils de 20 ans, vous êtes plongé dans un profond désarroi, un terrible sentiment d'impuissance mais je refuse de rester les bras croisés. Je ne veux pas que la mort de Clément reste une terrible peine pour nous tous et juste un accident mortel de plus pour les autres. J'ai l'ambition de rebondir, d'utiliser ce drame pour aider.
Comment ?
Il faut trouver un chemin. Ce n'est pas simple. Je ne me crois pas plus maline que les autres mais je parle, j'échange, j'écoute. Des associations existent par dizaine. Faut-il en créer une de plus ? Est-ce que l'adulte est le mieux placé pour parler du danger des comportements à des ados qui, forcément, le recherche un peu ? Je n'ai pas la réponse mais je suis en revanche convaincue d'une chose : ne rien faire, c'est consentir. Et ça, ce n'est pas possible !»

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/06/2212033-veux-fils-clement-soit-mort-rien.html