mardi 31 mars 2015

Une femme poursuit à pied ses 2 agresseurs mineurs dans les rues du Havre

Une femme de 30 ans n’a pas manqué de courage, face à 2 jeunes hommes qui venaient de lui voler son téléphone portable.

Quartier de la gare

C’est le début de la soirée, lundi 30 mars, près du quartier de la gare au Havre. Une femme de 30 ans se promène, seule, rue Bougainville. Elle est en conversation téléphonique, lorsque 2 hommes l’accostent, l’agressent et tentent de lui dérober le contenu de son sac à main.

La jeune femme résiste et crie 

Constatant l’opposition et la ténacité de leur victime, l’un des jeunes voyous lui donne un coup de pied dans les jambes avant de la faire tomber au sol. Ils en profitent alors pour lui arracher son téléphone des mains et reprennent ensuite leur chemin.

Repérés par la BAC

Courageuse, la victime suit discrètement ses agresseurs dans la rue voisine et parvient à prévenir la police. Rapidement sur les lieux, un équipage de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) du Havre prend en charge la jeune femme. Elle fait une description des 2 hommes qui, maintenant, ont pris la fuite.
En patrouille, les policiers retrouveront 2 kilomètres plus loin les 2 malfrats, rue Maurice Donnay, après le tunnel Jenner, vers 20h30. L’un des deux cache le téléphone portable volé dans ses vêtements.
Les 2 individus sont Havrais et âgés de 17 ans. Ils ont été placés en garde à vue.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2015/03/31/une-femme-poursuit-pied-ses-2-agresseurs-mineurs-dans-les-rues-du-havre-695245.html

Amour de l'uniforme, malaise : ce que pensent les policiers de leur métier

Dans une enquête de la Direction des ressources et des compétences de la police rendue publique lundi, 3500 fonctionnaires, du gardien de la paix au commissaire, se livrent sur leur quotidien.
Objectif du ministère de l'Intérieur ? Connaître l'état de ses troupes. De mai à juin dernier, un grand questionnaire a été lancé par la Direction des ressources et des compétences de la police (DRCPN) auprès des 142.000 agents du ministère. Elle a obtenu 45.000 réponses. Un échantillon "représentatif" de 3.500 fonctionnaires, du gardien de la paix au commissaire, a été défini. Il permet "pour la première fois", selon la DRCPN, d'établir un "baromètre social" dans cette profession souvent décriée, où un malaise a maintes fois été pointé du doigt par des syndicats de police ou des sociologues.
 
Alors, que dit cette enquête officielle ? Si les policiers aiment leur métier, ils pointent quelques dysfonctionnements au quotidien. Ils sont plus de 94% les fonctionnaires à répondre qu'il y a bien un malaise dans la police. Pareil pour le "climat social": il leur paraît "mauvais" ou "très mauvais" à près de 82%. Mais ces résultats, selon la DRCPN, sont "à nuancer": si "l'environnement est difficile", plus de 67% des policiers disent être "satisfaits" de leur métier et 74% persuadés de son "utilité dans la société".
 
Une embellie depuis les attentats du 11 janvier

 
Ils ont très majoritairement confiance en eux (98%), un peu moins dans leur hiérarchie (65%), jugent leurs relations de travail favorables s'agissant par exemple de l'initiative (85%), de leur autonomie (85%) voire des tâches qui leur sont confiées (67%). Ils sont beaucoup plus réservés sur leurs conditions matérielles, les possibilités d'avancement et l'organisation du travail.
 
 
64% jugent "sur les douze derniers mois" avant le questionnaire, effectué de mai à juin 2014, que les relations police/population se sont dégradées confirmant le fossé grandissant depuis plusieurs années. C'était avant les attentats de Paris en janvier, a observé la DRCPN, où la cote de la police a connu une embellie jamais vue et où les réponses auraient "peut-être été différentes". 62,7% avouent enfin que leur "motivation diminue" et disent ressentir du stress, de la fatigue et de "l'irritabilité: entre 6,1 et 7,1, sur une échelle de 10, dans le corps des gardiens de la paix qui constitue le gros des troupes.
  http://lci.tf1.fr/france/societe/amour-de-l-uniforme-malaise-ce-que-pensent-les-policiers-de-leur-8587593.html

Paris : le gang des Citröen et leur 800 kg de cannabis devant la justice

La simple évocation de son nom faisait hausser les épaules de bon nombre de policiers, résignés, tant il leur semblait insaisissable…
Ce lundi 30 mars s'est ouvert, devant la 16e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, le procès de Ahmed Kachour et de trois de ses complices, poursuivis pour un vaste trafic de stupéfiants.
Deux autres comparses de cette équipe de trafiquants présumés sont en fuite.
Dans le box des prévenus, Ahmed Kachour, 38 ans, père de quatre enfants, grimace régulièrement. Non pas irrité par les questions - pourtant pertinentes - du président mais plutôt gêné par l'inconfort de la prothèse qu'il porte à la jambe gauche depuis maintenant plus de 10 ans.

Amputé de ce membre inférieur après un accident de moto, l'homme lutte avec la douleur, sous le feu des relances du magistrat. A la question de savoir pourquoi il s'est mis en cavale, au printemps 2012, après une condamnation à 6 ans de prison, déjà pour trafic de stupéfiants, Ahmed Kachour répond sans se démonter : «C'est dur la vie en prison quand on est handicapé, donc j'ai pris la fuite».
Chemise noir et crâne rasé, celui qui est également connu sous le surnom de "Paquet", sait qu'il risque gros. En état de récidive, il encourt la peine de 10 ans de réclusion.

Un Glock 9mm dissimulé dans le lace-vaisselle

Le 15 janvier 2013, alors qu'il a trouvé refuge dans un studio, situé impasse d'Oncy à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), il voit débarquer les enquêteurs de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). «C'est moi qu'il leur ait ouvert la porte, tient à préciser le prévenu, avec ses faux airs de l'acteur américain Vin Diesel. Je leur ai aussi tout de suite dit que j'avais une arme dissimulée dans le lave-vaisselle». Les policiers saisissent effectivement un Glock 9 mm au numéro de série limé, ainsi que ses deux chargeurs approvisionnés. Les policiers de l'OCRTIS, qui avaient fait de "Paquet" un de leurs objectifs prioritaires, étaient «très bien renseignés» comme le souligne le prévenu.

Lui, comme ses complices, ne semble pas croire au «renseignement anonyme» qui aurait mis les policiers sur leur piste. Ces derniers avaient étaient «alertés», dès le mois d'octobre 2012, de l'existence de ce réseau de trafiquants présumés, opérant entre le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine et l'Essonne. Leur mystérieux informateur avait précisé que Ahmed Kachour organisait un trafic de cannabis avec l'aide de trois complices, depuis son logement de Vitry-sur-Seine.

Le 6 janvier 2013, les enquêteurs, spécialisés dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, avaient encore reçu une précieuse information, indiquant que le principal commanditaire de ce trafic venait de réceptionner une importante quantité de haschisch. Au cours de la perquisition d'un box, situé dans un parking souterrain d'un immeuble à Massy (Essonne), les policiers avaient mis la main sur près de 800 kg de résine de cannabis, entreposés dans une Citroën C5. Sur la drogue, plusieurs logos avaient été apposés tels que "RTT 25", "RGH" ou bien encore "Nokia 1,5". Un pistolet-mitrailleur Sten et un colt de calibre 38 avaient également été découverts. L'homme chargé de répartir la drogue sur différents points de deal avait été interpellé au mois de mars 2013, après être parvenu, dans un premier temps, à fausser compagnie aux policiers.

«3 000 € par mois» pour les «livraisons»

Présent dans le box des prévenus aux côtés de Ahmed Kachour, Mamadou Coulibaly, 28 ans, originaire de l'Hay-les-Roses (Val-de-Marne) se contente souvent de réponses monosyllabiques face aux questions du tribunal. Lorsque le procureur lui demande combien il avait perçu pour ses services, le suspect concède qu'il touchait «3 000 € par mois». «Et c'était le même prix si vous livriez 2 kg ou 10 kg de cannabis ?», interroge encore le magistrat. «Oui, le prix avait été fixé au départ avec mon donneur d'ordre, c'était comme ça», soutient Mamadou Coulibaly, qui ne révèle rien de l'identité de son commanditaire. Le même homme effectuait ses «livraisons», dès potron-minet, au volant d'une petite Citroën C2, tandis qu'un autre complice circulait, lui, au volant d'une C3. Le recours à ces véhicules de la marque aux chevrons, pour le moins discret, avait valu à cette équipe le surnom de "gang des Citroën".

«J'attends toujours qu'on me prouve mon implication dans ce dossier !» s'emporte Ahmed Kachour avant d'être rappelé à l'ordre par le président. «Moi, j'assume quand je fais quelque chose. Là, je n'ai rien à voir dans ce trafic», soutient-il encore. «Et pourquoi étiez-vous armé ?», demande le président. «A la suite d'une agression par des petits jeunes, rétorque Ahmed Kachour. J'allais pas porter plainte alors que j'étais en cavale. S'il s'était encore passé quelque chose, je ne me serais pas laisser faire. J'aurais tiré, oui», assure tout de go le prévenu. Le président évoque ensuite la montre de luxe saisie au poignet du prévenu. «Vous aviez une Audemars-Piguet d'une valeur de plusieurs milliers d'euros, comment vous l'êtes vous procurée ?», interroge le magistrat. «C'est un cadeau d'un ami dont je ne veux pas citer le nom, relate Ahmed Kachour. C'est quelqu'un de médiatique. C'est un footballeur de l'équipe de France. Je connais beaucoup de joueurs de foot professionnels, via des amis qui sont agents de joueurs».

Les débats se poursuivent ce mardi 31 mars. Le délibéré devrait être prononcé mercredi soir.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-le-gang-des-citroen-et-leur-800-kg-de-cannabis-devant-la-justice-31-03-2015-4652497.php

lundi 30 mars 2015

6 blessés dont 3 graves dans un violent incendie en centre-ville à Nice

6 personnes ont été blessées dans un incendie ce lundi vers midi. 3 sont intoxiquées par les fumées, 1 dame est grièvement brûlée. Le feu s'est déclaré à la mi-journée en centre-ville de Nice, au 15 avenue des Orangers. Pour l'heure, les causes du sinistre restent inconnues
Parmi les personnes intoxiquées, un bébé de 7 mois a été placé en caisson hyperbare à l'hôpital Pasteur de Nice suite à son intoxication par les fumées. De même, pour une femme de 75 ans. Une seconde femme, de 45 ans, gravement blessée a été transférée au service des grands brûlés de l'hôpital de Toulon.
Deux blessés sont à l'hôpital Pasteur de Nice, un à Saint Roch.

61 sapeurs-pompiers sont toujours sur place. Le feu à cette heure maîtrisé, s'est déclaré au 2e étage d'un immeuble en comportant 3. Les 19 résident du bâtiment a été évacué.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/cote-d-azur/2015/03/30/7-blesses-dont-3-graves-dans-un-violent-incendie-en-centre-ville-nice-694457.html

Serres-Castet : cinq blessés dans un face-à-face dimanche soir

Un accident a fait cinq blessés légers dimanche soir à 23 h 45 sur la D 834 à Serres-Castet. Deux voitures se sont percutées frontalement devant le site des transports Grille.
La première voiture transportait un couple et son enfant. La conductrice de la voiture, âgée de 22 ans, s'est endormie. La voiture s'est déportée sur la voie de gauche jusqu'à rencontrer l'autre véhicule. Deux personnes de 52 et 57 ans étaient dans cette deuxième voiture.
Le Samu, l'ambulance des pompiers et les gendarmes ont été mobilisés. Une personne a dû être débloquée d'un habitacle. Les cinq occupants ont tous été évacués vers l'hôpital de Pau.
 http://www.sudouest.fr/2015/03/30/serres-castet-cinq-blesses-dans-un-face-a-face-dimanche-soir-1875882-4416.php

Le changement d'heure est-il vraiment utile ? Royal prête à tout revoir

Nous sommes passés à l'heure d'été ce week-end. Mais quelle en est vraiment l'utilité ? Une enquête du ministère a pour objectif de voir si le changement d'heure "continue à être opportun ou pas", a déclaré la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal.
Les traits tirés, le réveil difficile... vous êtes bien passés à l'heure d'été ce week-end. Une heure de sommeil en moins qu'il va falloir digérer dans les prochains jours. Mais ce dispositif, censé nous permettre d'économiser de l'énergie, a-t-il toujours sa raison d'être ?  Ségolène Royal n'en n'est pas forcément sûre. La ministre de l'Ecologie a en effet annoncé ce week-end que son ministère allait "vérifier" "l'impact" du changement d'heure "sur les économies d'énergie qui en était la raison d'être". "Le ministère va vérifier la justification et rendra publics les résultats pour décider de l'opportunité l'année prochaine".
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Le changement d'heure a été instauré en France en 1975 pour faire correspondre les heures d'activités avec les heures d'ensoleillement. Il s'agissait de limiter ainsi l'utilisation de l'éclairage artificiel et faire des économies d'énergie. Alors que les pays de l'Union européenne vont perdre une heure dans la nuit de samedi à dimanche en passant à l'heure d'été, 58% des Français se disent toujours opposés à cette mesure et 66% disent ne pas croire à son impact en terme d'économies d'énergies, selon un sondage BVA-Orange-iTELE.
"Un inconvénient" pour beaucoup de Français
Des arguments repris par Ségolène Royal dans la soirée, alors qu'elle assistait à l'extinction provisoire de la Tour Eiffel dans le cadre de l'opération "Earth Hour" de la WWF. "Plein de Français finalement trouvent que c'est un inconvénient le changement d'heure", a-t-elle déclaré. "C'est vrai que la démocratie à transparence veut qu'on explique le sens de ce qu'on dit donc j'ai dit que j'allais évaluer les économies d'énergie dues au changement d'heure, les rendre publiques, pour voir si ça continue à être opportun ou pas", a-t-elle ajouté.
Selon une étude de l'agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie (Ademe) publiée en 2010, le changement d'heure, dont les détracteurs pointent des perturbations au niveau des rythmes biologiques et des activités agricoles, a permis d'économiser 440 GW/heure en 2009.
 

dimanche 29 mars 2015

Pic de Peyreget (64) : la personne blessée est un snowboarder espagnol

S'approchant un peu trop près d'une barre rocheuse, le snowboarder aurait glissé sur une plaque de neige qui s'est détachée et fait une chute d'environ 50 mètres. Il évoluait avec un autre homme, samedi en début d'après-midi par très beau-temps.
Deux secouristes du PGHM, deux gendarmes de la Sécurité civile paloise et un médecin urgentiste se sont rendus sur place avec l'hélicoptère Dragon 64 de la Sécurité civile. Ils ont constaté une fracture de l'avant-bras, un traumatisme du bassin ainsi qu'une perte de conscience du skieur au moment de la chute.
L'homme a été transporté à l'hôpital de Pau
http://www.sudouest.fr/2015/03/29/-1874730-4583.php

Grigny : une rame de RER évacuée après un départ de feu dans les toilettes

C’est le conducteur lui-même qui est allé éteindre le feu qui venait de se déclarer dans les toilettes du train. Ce samedi, en début d’après-midi, le RER D était stationné en gare de Grigny (Essonne) quand son conducteur a été alerté d’un départ de flammes. Il a, confirme la SNCF, «préventivement fait évacuer la quinzaine de voyageurs qui étaient dans la rame», avant de prendre un extincteur et d’aller éteindre le sinistre

«L’incendie n’était pas important mais on s’interroge bien sûr sur son origine visiblement criminelle», explique une source policière. Après les récentes agressions dans le RER en Essonne, la gare de la cité sensible de Grigny fait l’objet d’une surveillance renforcée. Une fois le feu maîtrisé, le conducteur a condamné la rame en question avant de pouvoir reprendre normalement le trafic
http://www.leparisien.fr/grigny-91350/grigny-une-rame-de-rer-evacuee-apres-un-depart-de-feu-dans-les-toilettes-28-03-2015-4645969.php

samedi 28 mars 2015

L'ili pika, l'animal menacé qui fait craquer la Toile

hebergement d'image

Plus de 20 ans qu'il n'avait pas montré le bout de son museau. L'ili pika a enfin été photographié dans les Monts Tian, dans le nord-ouest de la Chine, explique «National Geographic»

Non que ce petit mammifère soit particulièrement timide, il est simplement rarissime.

L'animal a été découvert par accident en 1983, alors que le
gouvernement chinois cherchait à étudier les ressources naturelles de la province du Xinjiang. Observé à nouveau en 1985, l'ili pika s'est ensuite fait plus discret. Au début des années 1990, on estimait sa population à 2 000 individus. Mais dans les faits, 29 spécimens seulement ont été recensés.

Li Weidong, le chercheur qui a révélé son existence, a réuni une équipe à l'été 2014 pour partir à la recherche de l'ili pika. Un jour, à midi, le petit animal s'est trouvé à portée de son objectif. Les quelques photos diffusées par «National Geographic» font depuis le tour du monde.

Avec sa tête mi-lapin, mi-chat, l'adorable bête a sensibilisé le temps d'un tweet des dizaines de milliers d'internautes au sort d'une espèce menacée, à l'instar des médias anglo-saxons, hispanophones ou russophones. Si seulement tous les animaux en voie de disparition étaient aussi mignons...

http://www.leparisien.fr/environnement/l-ili-pika-l-animal-menace-qui-fait-craquer-la-toile-28-03-2015-4645703.php

Une femme de 20 ans gravement blessée, incarcérée dans sa voiture à Abbeville

Les pompiers de la Somme ont eu un long et lourd travail à effectuer cette nuit à Abbeville. Une jeune fille de 20 ans a dû être désincarcérée, suite à une sortie de route, samedi 28 mars peu avant 2h00 du matin.
L'accident -
le second cette nuit dans le département - s'est produit route de Paris, face au numéro 117. La raison est inconnue, les services de police ne communicant pas le week-end. Il y avait trois personnes à l'intérieur du véhicule. Un garçon a été légèrement blessé.
La jeune femme, principale victime, a été médicalisée par le SMUR d'Abbeville et évacuée à l'hôpital de la commune.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2015/03/28/une-femme-de-20-ans-gravement-blessee-incarceree-dans-sa-voiture-abbeville-689623.html

Carcassonne: Une conductrice de 92 ans condamnée pour délit de fuite

Elle avait embouti une voiture sur un parking de Carcassonne, avant de repartir tranquillement.
Annulation du permis et interdiction de le repasser d’ici un an, ainsi qu’une amende de 200 €… Ce vendredi, c’est la peine à laquelle a été condamnée une Carcassonnaise primo délinquante de 92 ans, pour un délit de fuite après un accident matériel. Les faits ont eu lieu le 26 août 2014 sur le parking de Biocoop, à Carcassonne.
Ce jour-là, l’octogénaire était repartie sans laisser d’adresse, mais un commerçant, témoin du choc contre le véhicule de sa compagne, avait eu le réflexe de relever le numéro d’immatriculation. Munis de ce précieux élément, ainsi que d’un descriptif sommaire de la conductrice suspecte, « une femme aux cheveux blancs », les policiers sont ainsi remontés à l’octogénaire qui leur a tout simplement déclaré que ça ne pouvait pas être elle, puisqu’elle ne conduit plus depuis juillet 2014, et que sa voiture, qui n’est plus assurée, est restée au garage.
« Comment voulez-vous que j’ai pu donner autant de détails si ce véhicule était resté au garage ? » Pour le vice-procureur Stéphane Bérès, « les victimes n’ont aucun intérêt à mentir ! » Et de requérir l’annulation du permis de conduire avec l’interdiction de pouvoir le repasser d’ici un an, ainsi qu’une amende de 200 €.
Les réquisitions ont été suivies à la lettre par le tribunal, malgré la relaxe plaidée par Me Marie-Josèphe Bousgarbiès : « L’élément matériel du délit de fuite n’est pas constitué. » Le tribunal a considéré l’inverse. 
http://www.lindependant.fr/2015/03/27/carcassonne-une-conductrice-de-92-ans-condamnee-pour-delit-de-fuite,2009618.php

La Lufthansa au cœur de la polémique

La compagnie allemande est dans le collimateur depuis la révélation hier de sa connaissance de l'état dépressif de son employé, Andreas Lubitz.

Lufthansa connaissait-elle l'état de santé mentale du copilote ?

C'est au nom du secret médical que la direction de la compagnie allemande n'a pas souhaité révéler le passé médical du copilote. Il y a six ans, alors qu'il suivait sa formation de pilote, Andreas Lubitz avait déjà souffert d'une grave dépression selon le quotidien germanique Bild sur la base de documents officiels auxquels il a eu accès. Le pilote, originaire de la petite ville tranquille de Montabaur faisait donc l'objet d'un suivi «médical particulier et régulier» depuis lors, selon le quotidien. Le média allemand souligne que ces informations avaient bien été transmises par la Lufthansa, maison-mère de Germanwings, à l'autorité allemande de supervision du transport aérien (Luftfahrtbundesamt, LBA).

La compagnie aurait-elle dû interdire Andreas Lubitz de vol ?

Le board de directeurs de la compagnie a rapidement identifié le risque de mise en cause de la Lufthansa lorsque le dossier médical du copilote serait révélé. La compagnie a donc immédiatement réaffirmé que son processus de sélection des candidats pilotes et de leur suivi une fois embauché était performant. Une incroyable posture quand on apprend que le jeune copilote n'a suivi qu'un seul test psychologique depuis son embauche en 2013 en tant qu'officier par la filiale Germanwings. Un cadre formateur dans une grande compagnie aérienne européenne a de son côté assuré qu'un tel profil ne serait jamais passé dans son entreprise. «C'est immédiatement disqualifiant. Nous ne prendrions jamais un tel risque. Dès qu'un pilote est arrêté pour de tels motifs, il fait l'objet d'un suivi renforcé notamment de la part de la médecine du travail. Une suspension de vol peut être prise à l'encontre du pilote, le temps que son épisode dépressif soit traité» confie le pilote. On peut vraisemblablement supposer qu'une faille dans le suivi de ce pilote a pu permettre à Andreas Lubitz de se maintenir aux commandes d'un avion de ligne. à la décharge de la compagnie, le copilote avait repassé avec succès tous les tests pour pouvoir reprendre sa formation et la mener à bien après qu'il ait stoppé son entraînement et a tout fait pour cacher sa maladie. La communauté des pilotes sait bien qu'avouer une dépression hypothèque leur aptitude à voler.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/28/2076238-la-lufthansa-au-coeur-de-la-polemique.html

Haute-Saône : un responsable de centre de formation mis en cause pour harcèlement

L’examen de l’affaire aura duré presque deux heures, jeudi matin, lors de l’audience correctionnelle du tribunal de Vesoul.
La liste des infractions et délits qui étaient reprochés à ce responsable d’un centre de formation du département était longue comme un jour sans pain. Harcèlement moral, obstacle à l’exercice des fonctions d’un inspecteur du travail, enregistrement non conforme des heures de travail, non respect de la durée minimale de repos hebdomadaire.
A la barre, parfaitement maître de lui, le prévenu répète à l’envi au président Kato et à ses assesseurs qu’il n’est pas responsable de ce qu’on lui reproche puisqu’il est « salarié et non employeur. » Pour le harcèlement dont on l’accuse, il explique que « certains salariés sont bien dans leur travail, d’autres non. On doit prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde. » Présent depuis 30 ans dans la structure, il n’a jamais été remis en cause dans son poste.
Deux anciennes salariées ont témoigné à la barre, expliquant que le supérieur «[disait] beaucoup de mal des gens » ou encore que les heures supplémentaires étaient monnaie courante mais sans être rémunérées.

Un an de prison avec sursis requis

Claude Ruard, procureur de la République, n’entend pas laisser le prévenu se défausser de sa responsabilité. Elle rappelle que l’inspectrice du travail a bataillé une paire d’années pour obtenir certains documents. Des témoignages écrits, elle ressort que « le [responsable] menait les réunions du conseil d’administration, avec un dénigrement permanent des salariés. » La liste des victimes est longue et « si certaines ne sont pas là, c’est parce qu’elles ont voulu tourner la page. » Le harcèlement « est caractérisé pour un couple de salariés». Elle requiert donc une peine d’un an de prison avec sursis.
Pour Me Pichoff, avocat du responsable de formation, « on s’est trompé de juridiction , on devrait être aux Prud’hommes». Il répète, encore et encore, que son client « est salarié et pas employeur. » Il s’emploie à démontrer, point par point, que la plupart des faits reprochés ne relèvent pas de sa responsabilité. En conséquence, il plaide la relaxe.
Face à cette affaire touffue, le tribunal a préféré prendre le temps de la réflexion et rendra sa décision le 23 avril prochain.

http://www.estrepublicain.fr/justice/2015/03/27/un-responsable-de-centre-de-formation-mis-en-cause-dans-une-affaire-de-harcelement-et-de-conditions-de-travail

vendredi 27 mars 2015

Charente-Maritime : la vacancière anglaise avait été tuée par une chute d'arbre

Si l'affaire n'était pas si tragique, on y verrait volontiers un clin d'œil de l'Histoire. Fin mars 1811, la commune d'Hiers-Brouage décidait de planter un arbre en l'honneur de la naissance de l'Aiglon, surnom de Napoléon II, le fils de l'Empereur. Napoléon Ier n'aimait pas, c'est un euphémisme, les Anglais, qui lui menèrent une guère sans merci. Deux siècles plus tard, une sujette de sa gracieuse majesté allait être victime de sa vengeance par frêne interposé.
Le 17 août 2007, Margaret Thorpe, une vacancière de 62 ans, est attablée à la terrasse d'un café en compagnie de sa fille, Sarah Wright, lorsque l'immense frêne qui se dresse à deux pas de leur table s'effondre, rongé par la vermine. Mme Thorpe est tuée sur le coup ; sa fille s'en sort avec des blessures graves dont elle porte toujours les séquelles.
http://www.sudouest.fr/2015/03/26/charente-maritime-la-vacanciere-anglaise-avait-ete-tuee-par-une-chute-d-arbre-1872179-4697.php

Meurtre : ce sont les voisins qui ont donné l'alerte

Les circonstances commencent à s'éclaircir autour du meurtre qui a eu lieu à Digne (Alpes-de-Haute-Provence). Les faits se seraient déroulés peu avant 20 h, hier. Un homme âgé de 53 ans aurait poignardé sa mère de 87 ans à plusieurs reprises. Ce sont des voisins, entendant les cris de la mère, qui ont appelé les secours.
Pour le moment, le meurtrier est toujours hospitalisé à Digne, en service psychiatrique. Il devrait être entendu prochainement par les enquêteurs qui essaieront d'éclaircir les zones d'ombre autour de ce qui semble être un homicide volontaire, acte qui intervient dans une famille qui n'était pas connue des services de police.


http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3331999/meurtre-ce-sont-les-voisins-qui-ont-donne-lalerte.html

jeudi 26 mars 2015

Les obsèques de Camille Muffat célébrées à Nice ce mercredi

Une émouvante cérémonie religieuse a été célébrée mercredi à Nice, la ville natale de la championne de natation Camille Muffat, décédée à 25 ans dans un accident d'hélicoptère.
Le nageur d'Antibes Alain Bernard, qui participait lui aussi au tournage de l'émission de télé-réalité "Dropped" en Argentine, durant lequel l'accident a eu lieu, est venu lui rendre un dernier hommage en l'église de Saint Jean-Baptiste-Le Voeu. Ses proches camarades d'entraînement, qui avaient ramené triomphalement à Nice des médailles olympiques des derniers JO de Londres, Yannick Agnel et Charlotte Bonnet, et son ex-entraîneur Fabrice Pellerin, étaient également présents.
Le cercueil blanc de Camille Muffat a été porté dans l'église sous les applaudissements de quelque 200 Niçois présents devant l'édifice malgré une pluie fine.
Les amis de la nageuse, qui rêvait de rencontrer l'acteur belge François Damiens, ont voulu lui faire un dernier cadeau. Le comédien lui a adressé un message sur une courte vidéo, conclue par un "rire de psychopathe" qui amusait beaucoup Camille Muffat.
Le père François-Régis Jamain, qui célébrait la messe, a aussi eu une pensée pour les 150 victimes de l'Airbus A320 qui s'est écrasé mardi dans le sud des Alpes françaises, non loin de Nice.Les dépouilles des huit Français ayant péri en Argentine, dont la navigatrice Florence Arthaud, avaient été rapatriées dimanche à Paris.
Le 9 mars, ils sont morts quand les deux hélicoptères affrétés pour le tournage de l'émission de téléréalité "Dropped" sont entrés en collision et se sont écrasés peu après leur décollage.  
http://www.sudouest.fr/2015/03/25/les-obseques-de-camille-muffat-celebrees-a-nice-ce-mercredi-1870826-8.php

TGV: trafic perturbé sur la ligne Paris-Rennes

Un accident de voyageur, intervenu à hauteur de Cesson (Ille-et-Vilaine) peu après 8h, perturbe la circulation des TGV entre Paris et Rennes.

Le trafic devrait reprendre «en fin de matinée», annonce la
SNCF, interrogée par France Info. Les quatre TGV impactés par cet incident ont pu reprendre leur route aux alentours de 10h, selon France Bleu Maine
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/03/26/97002-20150326FILWWW00089-tgv-trafic-perturbe-sur-la-ligne-paris-rennes.php

Samir Marzougui a été victime d'une rupture d'anévrisme

On sait désormais de manière certaine que Samir Marzougui a succombé à une rupture d'anévrisme. Une partie des résultats d'analyses tant attendus par la famille et les proches du défunt ont été révélés en début de semaine. Il apparaît que cet homme de 36 ans a été victime d'un accident vasculaire cérébral. Une conclusion médicale qui est à mettre en corrélation avec les nombreux témoignages des dernières personnes qui ont vu Samir avant sa disparition se plaindre de gros maux de tête. «C'est cohérent : c'est vraisemblablement une mort à petit feu», indique Pierre Aurignac, le procureur de la République d'Auch. Car pour rappel, cet Auscitain qui vivait à Toulouse - mais qui était revenu habiter à Auch les mois précédant son décès - s'était volatilisé huit jours avant la découverte de son corps, au 6e étage de la tour d'Artagnan, dans le quartier du Garros. L'autopsie déterminait alors que sa mort remontait à trois jours maximum avant ce fameux dimanche 1er février.

«Pas de trace d'intervention d'un tiers»

Évoquant dans un premier temps l'hypothèse d'une mort violente, les enquêteurs réorientaient alors leurs investigations vers la possibilité d'une mort naturelle. Cette confusion momentanée est à imputer à des traces suspectes sur le front de la victime. Mais les examens pratiqués par le médecin légiste étaient limpides : pas de tissus tuméfiés, pas d'hématome et une boîte crânienne intacte.
«Il n'y a aucune trace d'intervention extérieure d'un tiers», assure Pierre Aurignac.
Reste encore à attendre les résultats d'analyses anatomopathologiques, l'étude des tissus au microscope. Clairement, seule la théorie de l'empoisonnement qui aurait provoqué cet AVC rentrerait dans le cadre d'un homicide. Une hypothèse très peu probable mais qui doit être quand même confirmée. Malheureusement, ceci signifie que le corps de Samir Marzougui, que sa famille souhaite inhumer en Tunisie, doit rester en France encore quelques mois. «C'est très long», prévient Pierre Aurignac.
Enfin reste une question : qu'est-ce que Samir faisait dans ce box désaffecté de la tour d'Artagnan ? «On ne saura jamais», d'après le procureur.
Démarre maintenant un éprouvant travail de deuil pour l'entourage qui pleure un fils, un frère ou un ami.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/26/2074567-samir-victime-d-une-rupture-d-anevrisme.html

Attentat de Tunis : le décès de Nadine Flament se confirme

Une semaine après l'attentat de Tunis au musée du Bardo où de façon certaine et officielle au moins un Tarnais a trouvé la mort, à savoir l'Aussillonnais Jean-Claude Tissier, on n'a toujours pas de confirmation définitive du décès de sa compagne Nadine Flament, coiffeuse retraitée d'Aussillon elle aussi, avec laquelle l'ancien conseiller municipal était parti en croisière (voir nos précédentes éditions).
La famille de Nadine Flament, sa fille Leslie, sa petite-fille Morgane et ses proches, sont tous restés totalement fermés aux innombrables sollicitations de la presse, notamment nationale, venue les assaillir dès l'annonce faite qu'elle figurait parmi les disparus.
Le Quai d'Orsay pour sa part se refuse toujours de confirmer l'identité de celle qui serait donc la troisième victime française tuée à Tunis après Jean-Claude Tissier d'Aussillon et Christophe Tinois de Castelsarrasin.
Cela dit, depuis jeudi dernier, de nombreux éléments convergent vers l'hypothèse hélas du décès de la compagne de Jean-Claude Tissier.
Lors de l'hommage qui a été rendu à Bains les Bains dans les Vosges à Jean-Claude Tissier, village dont il était originaire, sa famille et notamment ses frères ont évoqué auprès de nos confrères de Vosges Matin le décès de Nadine. Un hommage assez impressionnant tenu lundi soir en présence de 300 personnes.

Rapatriement des corps

Jean-Claude Tissier en effet, venu jeune s'installer dans le Tarn, était l'aîné d'une famille de neuf enfants très connue dans son village.
On sait par ailleurs que les services d'enquête français sont venus à Aussillon vendredi matin pour récupérer des vêtements de Nadine Flament afin d'y prélever des traces d'ADN en vue de son identification à Tunis. Ses blessures l'auraient en effet rendue méconnaissable.
L'absence de confirmation officielle, y compris auprès des élus municipaux d'Aussillon où réside Nadine Flament, a laissé la porte ouverte à de nombreuses rumeurs.
Dans tous les cas, le Quai d'Orsay a indiqué lundi : «Notre ambassade travaille avec les autorités tunisiennes pour que le rapatriement des dépouilles de nos compatriotes ait lieu dans les meilleurs délais. Il devrait avoir lieu dans les jours qui viennent.» Selon nos informations, les corps des victimes françaises pourraient même arriver à l'aéroport de Roissy aujourd'hui.
 

mercredi 25 mars 2015

Perpignan : un gendarme jugé pour avoir faussement accusé son ex-femme de violences sur les enfants

L'homme, en poste dans les P.-O. à l'époque, avait déposé plainte contre son ex-épouse pour violences sur leurs deux enfants.
"Comment peut-on imaginer qu'un gendarme aille déposer plainte dans son service concernant son enfant ? Il n'y a aucun frein de déontologie. C'est hallucinant. Le tribunal est exaspéré par cette absence de réponse aux exigences de l'éthique, de la morale et du droit. Sur toutes ces questions, vous êtes passé à côté". Tel était ce mardi le préambule du président du tribunal correctionnel Jean-Luc Dooms à l'attention du militaire jugé pour 'dénonciation calomnieuse' au préjudice de son ex-épouse. L'affaire remonte à 2009. Le climat est alors extrêmement conflictuel entre eux suite au divorce que le gendarme, en poste à cette époque dans une brigade des P.-O. et officiant aujourd'hui en Corse, avait lui-même demandé avant de se remarier.
Or, la petite fille du couple, alors âgée de 10 ans, fait une déposition dans l'unité où officie son père, accusant sa mère de lui donner "quotidiennement des gifles et des coups de pieds dans les genoux" et de réserver le même traitement à son petit frère de 4 ans. "J'en ai marre. Parfois, je veux me tuer", dit-elle.
Et le président de poursuivre : "Là, avant même la fin de l'audition de l'enfant, la mère est appelée par la brigade sur son portable, en numéro masqué, pour lui annoncer que les enfants lui sont retirés. Alors qu'aucune décision n'a été prise". Un autre service de gendarmerie du département est alors saisi de l'enquête.
Douze jours après, le père dépose plainte contre son ex-femme pour violences sur les enfants. Or, deux semaines plus tard, la fillette, réentendue par la police, revient sur ses déclarations et avoue avoir menti. Elle raconte, même si elle précise qu'elle se fait du souci pour lui, que son père, aidé de sa nouvelle compagne, lui a fait apprendre ce qu'elle devait répéter avant de l'amener à "sa" gendarmerie. Elle ajoute qu'"ils lui ont montré une cellule et lui ont dit qu'elle finirait là si elle ne disait pas ces choses-là".
Et que sur le trajet de la brigade jusqu'au cabinet du légiste, l'amie de son père lui a demandé de pleurer mais qu'elle n'y arrivait pas. "Elle m'a mis une gifle très fort et j'ai pleuré", termine-t-elle. Un expert psychiatre confirme que la fillette n'a subi aucune maltraitance et le 11 février 2011 le dossier est finalement classé sans suite. "Cette décision vous ne l'avez pas contestée, reproche le procureur, insistant sur "l'intention de nuire, la machination et l'acharnement" et requérant une peine de 3 à 6 mois avec sursis et 2 000 € d'amende.
"Cette affaire me rend triste. Reconnaître son erreur, ça s'appelle la grandeur de la fragilité", renchérit Me Christol réclamant 30 000 € en réparation pour l'ex-épouse. "J'étais de bonne foi. J'ai pris en compte la parole de mes enfants. Ils me l'ont dit dans la voiture et on est allés aussitôt à la gendarmerie. Si je n'avais rien fait et que c'était vrai, où je serais aujourd'hui ?", se défend le prévenu, appuyé par son avocat Me Scherrer qui a plaidé la relaxe avec force. Voire la non-inscription de la condamnation au casier judiciaire, rappelant que le gendarme encourt la perte de son habilitation d'officier de police judiciaire. Délibéré le 28 avril.

http://www.lindependant.fr/2015/03/25/un-gendarme-juge-pour-avoir-faussement-denonce-son-ex-femme,2008121.php

Le casseur avait brisé deux vitrines : six mois de prison

Petites lunettes, chemise, François a choisi un look d'étudiant sage pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Loin de l'individu maniant une masse qui frappait sur les vitrines de la rue de Metz, le samedi 21 janvier. «Je me suis laissé entraîner», raconte cet ancien étudiant en histoire, domicilié à Rennes et originaire du Mans. «J'étais près de Pau chez des amis. Nous sommes venus soutenir les occupants de la ZAD, pas pour casser», s'excuse le manifestant.
«Vous aviez quand même un masque à gaz», s'étonne la présidente, Anne Rivière.
«Pour me protéger des lacrymogènes», rassure le prévenu, incarcéré depuis le 23 février après avoir demandé un délai pour préparer sa défense. Selon lui, coupé de ses amis après «une charge des policiers», il s'est retrouvé avec «d'autres», décidés à «casser». «D'un côté les policiers, de l'autre nous. J'ai fait l'erreur de considérer les policiers comme des ennemis, les autres comme mes amis», raconte François qui se dit «concerné par l'écologie» mais pas un activiste. «On m'a donné une masse. Je m'en suis servi… Je suis désolé.»
Le cabinet Foncia et Habitat ont présenté les factures. Salées. Plus de 6 000 € pour Foncia, 31 800 € pour Habitat. «La jolie lettre d'excuse c'est gentil mais on n'est plus au collège. Pour Habitat c'est 100 clients terrorisés bloqués dans le magasin et un samedi perdu. Quand on casse, il faut assumer», s'agace Me Anne-Sophie Bellaiche. Un sentiment partagé par le parquet «pas convaincu par la défense» du prévenu qui a traversé la rue pour s'attaquer à la deuxième vitre. La procureur Géraldine Labiale requiert «six à huit mois de prison avec maintien en détention».
Cette prolongation en prison, Me Sylvain Laspalles veut l'éviter. L'avocat se bat, évite les clichés et demande «un jugement à hauteur d'homme pour une personne totalement insérée qui serait mieux dehors pour travailler et indemniser les victimes».
Le tribunal a condamné François à 12 mois de prison dont six mois avec sursis et mise à l'épreuve et maintien en détention. Il devra payer plus de 31 000 € à Habitat. Le préjudice de Foncia reste à fixer.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/25/2073981-le-casseur-avait-brise-deux-vitrines-six-mois-de-prison.html

mardi 24 mars 2015

Orchies : un étudiant d'une vingtaine d'années happé par un train

Un homme âgé d'une vingtaine d'années a péri happé  par un train, vers 06H30 mardi, près de la gare d'Orchies (Nord), mais les circonstances du décès, suicide ou accident, restent à déterminer. "Un homme visiblement âgé d'une vingtaine d'années est mort suite à une collision avec un train" qui reliait Valenciennes à Lille, dans "un bois où il y a la possibilité de traverser la voie ferrée" à pied, près de la gare d'Orchies, a indiqué la gendarmerie.

Trafic interrompu

Le corps a été retrouvé par des agents de la police aux frontières. "Des investigations sont en cours pour déterminer l'identité de la personne qui
a été happée par le train. Les circonstances sont pour l'instant inconnues, on ne sait pas si c'est un acte volontaire ou involontaire
", a-t-on précisé de même
source.
Le trafic sur la ligne Valenciennes-Lille-Aulnoye a été interrompu entre 06H30 et 08H30 et a repris depuis.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/03/24/orchies-un-etudiant-d-une-vingtaine-d-annees-happe-par-un-train-685403.html

Choc frontal : une blessée grave

Une voiture et une camionnette sont entrées en collision hier vers 21 h 30 sur la RD130 entre Natzwiller et Rothau.
À la suite du choc frontal, la conductrice de la voiture s’est retrouvée coincée dans son véhicule. Elle a été désincarcérée par les pompiers et évacuée à l’hôpital dans un état grave. Le chauffeur de la camionnette n’a été que légèrement blessé.
http://www.dna.fr/faits-divers/2015/03/24/choc-frontal-une-blessee-grave

Monopoly: un jackpot de 20.580 euros pour une maman en Paca

C'est la fin d'un suspense de plusieurs semaines. Une mère, habitant la région Paca, et qui avait offert l'édition des 80 ans du Monopoly à son fils, a eu l'heureuse surprise de trouver 20.580 euros en vrais billets.
80 ans pour 80 boîtes gagnantes: cette belle opération a été mise en place par Hasbro, l'éditeur du Monopoly.
Elle veut rester anonyme
Et si cette mère de famille qui a souhaité rester anonyme a touché le gros lot (41 billets de 500 et un billet de 50 euros, 20 euros et 10 euros), il reste encore des boîtes gagnantes réparties un peu partout en France. Mais avec des lots moindres: 10 boîtes avec 300 euros, 69 avec 150 euros.
Quinze boîtes gagnantes restent en vente
Fin mars Hasbro, annonçait qu'une quinzaine de jeux restaient encore en vente dans les rayons. 
Un beau coup de pub pour ce jeu inventé en 1935 par un Américain ruiné par la crise de 1929 et qui se vend aujourd'hui encore, à 500.000 exemplaires par an, rien qu'en France.  
Le Monopoly est aujourd'hui vendu dans 114 pays et publié en 47 langues.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/monopoly-un-jackpot-de-20580-euros-pour-une-maman-en-paca.2150102.html

Un chauffeur de bus agressé à l'arrêt Montaudran

Une nouvelle agression d'un chauffeur de bus Tisséo s'est produite hier matin. Il était aux environs de 7 h 30 et le bus de la ligne 10 venait de quitter l'arrêt Montaudran, route de Revel, lorsqu'un individu a brusquement traversé devant lui, obligeant le chauffeur à réaliser un freinage d'urgence.
La personne s'est alors accrochée à la portière du bus, contraignant le chauffeur à s'arrêter. Très énervé, l'homme s'est mis à porter des coups pour forcer l'ouverture de la porte. Le conducteur a décidé d'ouvrir celle-ci afin d'éviter des dégradations.
Le ton est vite monté entre les deux protagonistes et l'homme s'est mis à griffer le chauffeur de bus avant de lui porter un coup de poing au visage. Il a ensuite pris la fuite.
Suite à cette agression, les chauffeurs de la ligne 10 ont exercé leur droit de retrait avant de reprendre le travail aux alentours de 10 h 45, lorsqu'ils ont appris l'interpellation de l'individu.
Cet homme de 25 ans a été retrouvé à proximité des lieux de l'agression par des agents de Tisséo qui l'ont remis à la police. Il a été conduit au commissariat central et placé en garde à vue.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/24/2073231-un-chauffeur-de-bus-agresse.html

lundi 23 mars 2015

Lot-et-Garonne : un motard héliporté au Tripode, à Bordeaux

Les deux passagers d'une moto ont été victimes d'un accident de la circulation, dimanche aux alentours de 16 h 15, au lieu dit Bouillaguet, route de Lagravade, sur la commune de Sainte-Livrade-sur-Lot, alors qu'ils circulaient en direction du centre-ville.
L'engin a quitté la chaussée, provoquant la chute des deux jeunes gens, domiciliés à Sainte-Livrade-sur-Lot et Casseneuil.
Le conducteur, âgé de 22 ans, a été héliporté dimanche vers 18 heures, en direction du centre hospitalier régional du Tripode à Bordeaux. Il souffrait de fractures aux membres inférieurs et à un bras. Il a été placé en coma artificiel. Son passager, âgé de 25 ans, a été, quant à lui, transféré à Villeneuve-sur-Lot.
Plus tôt dans la journée, vers 2 heures du matin, ce duo avait été contrôlé par une patrouille de gendarmerie de Sainte-Livrade, où des riverains avaient signalé qu'ils parlaient un peu fort sur la voie publique.
http://www.sudouest.fr/2015/03/23/le-pilote-d-une-moto-transfere-a-bordeaux-1867615-2780.php

Un commerçant séquestré hier soir retrouvé

Un commerçant du Val-de-Marne a été retrouvé dans la nuit à Paris après avoir été enlevé puis séquestré plusieurs heures, a-t-on appris de sources concordantes
 Il a été enlevé hier soir par au moins deux personnes sur le parking de son domicile, un immeuble chic de Saint-Mandé, à l'est de la capitale, en début de soirée, puis a été relâché vers 2 heures 30 à Paris, a indiqué une source policière.

Cet homme, qui n'a pas encore été entendu, a été battu par ses ravisseurs, mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-elle ajouté. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime s'est fait dérober de l'argent, des bijoux et des cartes bleues.

Les enquêteurs privilégiaient la piste crapuleuse. "Peut-être une histoire de dette", envisageait une source proche du dossier. La police judiciaire du Val-de-Marne est saisie de l'affaire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/23/97001-20150323FILWWW00131-un-commercant-sequestre-hier-soir-retrouve.php

dimanche 22 mars 2015

Une sexagénaire se tue dans un accident de la route à Saint-Germain (86)

Un accident de la route mortel ce samedi matin aux alentours de 10 h. Une femme âgée de 65 ans conduisait son véhicule quand elle est sortie de la route avant de percuter un arbre, se tuant sur le coup.
La conductrice décédée s'appelle Annie Dupleix et son mari est bien connu à Saint-Germain où il tient un salon de coiffure depuis de nombreuses années.
L'accident s'est produit sur la route qui suit la Gartempe entre les localités de Saint-Germain et Antigny. C'est là que la conductrice est sortie de la route avant d'aller s'encastrer de plein fouet dans un arbre.
Les pompiers de la Vienne qui sont intervenus avec plusieurs véhicules de secours n'ont pu que constater le décès de la conductrice à leur arrivée sur les lieux de l'accident

http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2015/03/21/une-sexagenaire-se-tue-dans-un-accident-de-la-route-saint-germain-86-680221.html

Bébés congelés en Gironde : information judiciaire ouverte pour infanticide

L'enquête sur la découvertes de cinq bébés dont quatre congelés dans un pavillon de Louchats se poursuit désormais sur commission rogatoire, sous la direction d'un juge d'instruction
Le procureur adjoint de Bordeaux, Anne Kayanakis a ordonné ce samedi matin l'ouverture d'une information judiciaire dans le cadre de la macabre découverte de cinq nouveaux-nés morts, jeudi à Louchats, en Sud-Gironde
La mère toujours pas entendue
Contre la mère des 5 bébés retrouvés morts, l'information judiciaire a été ouverte des chefs de meurtres sur mineurs de moins de 15 ans, en clair d'infanticide. Toujours hospitalisée en milieu psychiatrique, elle n'a pu être entendue par les enquêteurs et encore moins déférée.
A lire aussi : Affaire des bébés congelés en Gironde : le premier nourrisson découvert était viable
Son mari, qui a "fait état de sa surprise" lors de son placement en garde à vue, est sorti de garde à vue, "a été déféré et mis en examen pour non dénonciation de crimes sur mineurs de quinze ans et recel des cadavre de personnes victimes d'homicides ou de violences entraînant la mort sans intention de la donner", précise la magistrate dans un communiqué.
Il a été placé sous contrôle judiciaire. L'enquête se poursuit désormais sous la direction du juge d'instruction. 
http://www.sudouest.fr/2015/03/21/bebes-congeles-en-gironde-information-judiciaire-ouverte-pour-infanticide-1866957-2932.php

Dernier voyage pour les victimes de «Dropped»

Pendant le vol aller au-dessus de l'Atlantique, ils avaient été pris en photo tout sourire, resserrés par la complicité de l'aventure à venir. Au retour, ce sont des cercueils qui devaient arriver, ce dimanche matin à Paris Charles de Gaulle. Près de deux semaines après la collision d'hélicoptères qui leur a coûté la vie en Argentine, une partie de l'équipe technique de l'émission «Dropped» et les sportifs Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine vont être rendus à leurs familles. Leurs corps ont pu être identifiés dès lundi dernier, mais cinq jours de démarches administratives ont été nécessaires avant le rapatriement. Les obsèques de la nageuse Camille Muffat auront lieu à Nice, mercredi prochain, dans l'intimité. Celles de Florence Arthaud seront célébrées le 30 mars à Paris, avant l'hommage en mer que lui rendront les marins le 28 avril. «On est dans une chasse à l'image, on a complètement zappé les règles de sécurité», déplore Hubert Arthaud, frère de la navigatrice et pilote lui-même.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/22/2071991-dernier-voyage-pour-les-victimes-de-dropped.html

samedi 21 mars 2015

Marée du siècle : un pêcheur à pied retrouvé mort

En ce samedi de marée du siècle d'un coefficient de 119 pour laquelle des dizaines de milliers de touristes ont afflué sur les côtes françaises, le corps d'un pêcheur à pied qui profitait de l'étendue exceptionnelle de sable a été retrouvé en Gironde.
Son corps sans vie a été retrouvé à la mi-journée par les sauveteurs. La préfecture maritime de l'Atlantique a confirmé l'information de Sud-Ouest : un pêcheur à pied septuagénaire est mort samedi, alors qu'il profitait de la marée basse en ce jour de marée du siècle, non loin du Rocher de Saint Nicolas, en Gironde. 
L'homme, qui voulait profiter du recul de l'océan en période de grande marée, "est tombé dans un trou ou a été déséquilibré, puis a été emporté par le courant", ont indiqué les pompiers de la Gironde. Son âge et son équipement de pêcheur à pied, notamment des bottes, ont pu influer sur les difficultés de l'homme à retrouver son équilibre, alors que l'océan Atlantique s'était retiré sur une grande longueur d'une plage du Verdon-sur-Mer.
La préfecture en profite pour rappeler les consignes de prudence en ce jour de grande marée (il est prévu un coefficient 119 sur 120 sur les côtes atlantiques, ce qui n'arrive que tous les 18 ans environ).

Il est fortement recommandé
  • • de consulter la météo, les coefficients, les horaires de marée avant toute sortie sur le littoral ;
  • • de ne pas sortir seul et d'informer ses proches sur ses intentions (heure de départ et si possible de retour) ;
  • • de ne pas laisser les enfants sans surveillance ;
  • • de ne pas partir sans un moyen de communication pour alerter les secours ;
  • • de rester à proximité d'un point de repli et de conserver un point de repère visuel sur le littoral" selon le préfet maritime.
  • Il est aussi déconseillé de circuler en bord de mer, de s'approcher du rivage lors de la pleine mer et de pratiquer des activités nautiques lors d'une marée d'un coefficient aussi élevé.
  • • Et pour ceux qui pratiquent la pêche à pied, à marée basse, la prudence est également de mise : il faut bien anticiper la montée de la marée.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/maree-du-siecle-un-pecheur-a-pied-retrouve-mort-8582632.html

Soupçons d'arnaque en Dordogne : les gendarmes à la discothèque Ibiza Club

Déjà le week-end dernier, les Périgourdins qui souhaitaient faire la fête sur la piste de danse de l'Ibiza, à Chalagnac (24), à dix minutes de Périgueux, sur la route de Bergerac, ont trouvé porte close. Et ceux qui, ce samedi, avaient prévu de rejoindre la discothèque pour assister à la prestation du mentaliste et magicien Fabien de Forest risquent bien d'être déçus. "Durant la semaine, j'ai appelé le patron, Olivier Peuch, pour qu'il m'envoie un contrat, et je n'ai rien reçu, raconte l'artiste. Entre-temps, des personnes m'ont contacté pour m'avertir que des animateurs ayant réalisé une soirée pour l'Ibiza n'avaient pas été payés. Du coup, j'hésite franchement à me déplacer."

Dépôts de plainte

D'autant, ajoute Fabien de Forest, qu'Olivier Peuch ne répond plus au téléphone. Même ses salariés, qui assurent ne plus être payés, sont dans le flou. Mais les errements financiers de leur employeur sont pour eux un secret de polichinelle. Ils savent que des créanciers ont porté plainte en raison de factures non payées. Ce climat malsain est alimenté par la page Facebook de la boîte de nuit, où certains internautes, visiblement échaudés, se lâchent pour dénoncer, sans en apporter la preuve, des malversations dont auraient été victimes des personnes ou des entreprises.

La crainte des salariés

D'autres commentent les déboires des organisateurs de la Fête du pain de Mensignac. Ils auraient signé un chèque d'acompte de 26.000 euros à la société Darkfly animation, dont Olivier Peuch, est le gérant, qui leur promettait la venue de Cauet et Tal. Ce que les producteurs des deux artistes ont vite démenti. Julien Courbet, l'animateur de RTL, s'est emparé de l'affaire.
La présence d'un petit camion et gendarmes sur le site de la discothèque, vendredi après-midi, alimente lui aussi les conversations. Un salarié assure qu'un huissier était présent et que cela augurerait la fermeture de la boîte de nuit. Une information que nous n'avons pas pu vérifier. Cette semaine comme vendredi, les multiples tentatives de "Sud Ouest" pour joindre Olivier Peuch par téléphone sont restées vaines. Le commerçant n'a pas répondu à nos messages.
Précisons que celui-ci a été victime d'un malaise, dont nous ignorons la gravité, durant l'intervention des gendarmes, ce qui a nécessité son transport à l'hôpital de Périgueux.
http://www.sudouest.fr/2015/03/21/portes-closes-a-l-ibiza-club-1866278-1733.php

vendredi 20 mars 2015

Arthaud: son frère met en cause la sécurité

Le frère de Florence Arthaud, lui-même ancien pilote d'hélicoptère, a mis en cause aujord'hui les conditions du tournage de "Dropped", dans lequel la navigatrice a perdu la vie en Argentine, estimant qu'on avait "zappé les règles de sécurité".

"Il est vrai qu'il y a un film. Je ne suis pas expert mais je suis un ancien pilote privé. On le sait, les règles aéronautiques sont les plus strictes qui puissent exister", a déclaré Hubert Arthaud sur BFMTV.

"Le film montre qu'on a, au sol, deux hélicoptères qui sont dans une zone assez désertique, où il y a quand même assez de place, et qui sont assez proches l'un de l'autre. Le film montre que les hélicoptères décollent quasiment simultanément", a-t-il poursuivi.

"On est dans une chasse à l'image. On a complètement zappé les règles de sécurité. On a pourtant des pilotes qui ont plus de 10.000 heures de vol, qui sont des pilotes chevronnés mais qui commettent cette imprudence, qui font un vol désorganisé et beaucoup trop empressé", a ajouté Hubert Arthaud.

Selon lui, les règles de sécurité auraient été de "faire décoller les deux hélicoptères l'un après l'autre. Que le premier hélicoptère se mette en (vol, ndlr) stationnaire, qu'il définisse une altitude de vol avec le deuxième hélicoptère. Qu'il n'y ait pas cette excitation, cette urgence à prendre le plus d'images possibles".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/20/97001-20150320FILWWW00088-arthaud-son-frere-met-en-cause-la-securite.php

Un couple sauvé par les détecteurs de fumée

Mercredi 18 mars, peu avant 1 heure du matin, un jeune couple habitant un pavillon situé sur la commune de Cuzance, est brutalement sorti de son sommeil par l'alarme stridente de son détecteur de fumée. Il contacte immédiatement les secours et sort de son domicile. Les sapeurs pompiers du centre d'incendie et de secours de Martel renforcés par un camion échelle en provenance de Brive se présentent sur les lieux. En quelques minutes, ils circonscrivent le début d'incendie causé par la défaillance du moteur de la ventilation mécanique contrôlée situé dans les combles du pavillon de plain-pied de 120 m². Que serait-il arrivé s'ils ne s'étaient pas équipés d'un détecteur de fumée ? Pour rappel, depuis le 8 mars, tout lieu d'habitation, appartement ou maison doit être équipé d'au minimum un détecteur de fumée normalisé
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/20/2070830-un-couple-sauve-par-les-detecteurs-de-fumee.html

jeudi 19 mars 2015

Retraités modestes : avez-vous reçu la prime de 40 euros ?

Le versement de la prime exceptionnelle pour les petites retraites, celles inférieures ou égales à 1200 euros par mois, a débuté mardi et s'achèvera dimanche. Annoncée par Manuel Valls en septembre dernier, cette mesure vise à compenser le gel des pensions et devrait toucher 6 millions de retraités.
C'est un petit coup de pouce pour le portefeuille des petites retraites. La prime exceptionnelle de 40 euros, promise par Manuel Valls en septembre dernier, est versée depuis ce mardi. Si vous ne l'avez pas encore reçue, pas de panique : le versement, en un paiement unique, s'étale jusqu'à ce dimanche, rapporte RTL.
"La plupart des caisses de retraite ont déjà procédé à son paiement, elle sera créditée sur les comptes bancaires des retraités dans les jours qui viennent, pour ceux pour lesquels cela n'a pas encore été fait", a indiqué le ministère des Affaires sociales dans un communiqué mardi.
Ce coup de pouce concerne uniquement les retraités modestes qui touchent des pensions inférieures ou égales à 1200 euros par mois. Ce qui représente environ 6 millions de personnes. Il vise à compenser la non-revalorisation de ces pensions décidée l'an dernier en raison de la faible inflation et afin que le gouvernement fasse des économies.
Sur TF1, Manuel Valls avait indiqué que cette prime, "ce n'est pas grand chose mais cela permet de maintenir les petites retraites au niveau du coût de la vie". "Cela permet de ne pas voir les petites retraites baisser, conformément à l'engagement que j'avais pris", avait-il assuré.

Un train percute un engin de travaux

Un engin de travaux est tombé en panne hier matin en plein passage à niveau, à L'Isle-Jourdain. Sauf qu'un train arrivait en suivant... Le choc a pu être amoindri grâce au courage d'un homme.
Il était 8 h 24 hier matin lorsqu'un train est entré en collision avec un compresseur de l'entreprise Colas, en plein passage à niveau à L'Isle-Jourdain, sur la RN 224. L'engin de travaux est tombé en panne électrique alors qu'il circulait en direction de la RN 124. Le train se rendait à Auch avec à son bord 23 passagers. Il n'y a aucun blessé à déplorer : tous ont été évacués par bus.

Grâce à lui, le train ralentit

Mais ça aurait pu être bien plus grave. Car c'est la bravoure et le bon sens du chauffeur de cette machine qui sert à compacter les enrobés comme l'asphalte, qui auront réussi à limiter la casse. Au moment de la panne, voyant les barrières du passage à niveau s'abaisser, l'homme de 49 ans a remonté la voie ferrée en faisant signe au conducteur du train de ralentir. La collision s'est produite à 15 km/h. Quand la vitesse autorisée sur les rails est de 90 km/h. «Ça n'aurait pas été le même choc, ni les mêmes dégâts», lâchait le capitaine Vanagt de la gendarmerie lisloise. Encore sous le coup de l'émotion, le directeur de Colas à Vic-Fezensac, Pascal Baylac indiquait le caractère rarissime de la panne électrique. «C'est la première fois que je vois ça ! Tout le monde est choqué : c'est traumatisant. D'autant plus pour lui…»
Sur place, après avoir coupé la circulation de la RN 224, les gendarmes et les équipes de la Dirso (direction interrégionale des routes du Sud-Ouest) et de la SNCF organisaient l'extraction dudit compresseur. Qui pèse tout de même 21 tonnes. C'est l'entreprise fleurantine Troisel qui s'en est chargée au moyen d'une grue. Le train, qui n'a pas déraillé et qui est relativement peu endommagé, est reparti en gare de L'Isle-Jourdain et le trafic ferroviaire a pu reprendre
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/19/2069536-choc-entre-un-train-et-un-engin.html

mercredi 18 mars 2015

Assassinat quartier La Conte à Carcassonne : le second suspect se rend

Suspecté de l'assassinat de Néman Ayad en février 2014, il était toujours placé en garde à vue ce mardi soir.
À peine moins d'un an après l'interpellation de son frère par les policiers de l'antenne perpignanaise du SRPJ de Montpellier (*), à sa descente d'avion à laéroport de Toulouse-Blagnac (il rentrait du Maroc, Ndlr), son cadet, qui est également suspecté de l'assassinat de Néman Ayad, dans la nuit du 1er au 2 février 2014 à Carcassonne, a finalement décidé de se rendre aux services de police lundi soir, en compagnie de son avocat.
Mardi soir, selon nos informations, le suspect faisait l'objet d'une mesure de garde à vue à Perpignan. Mais il sera présenté ce mercredi à un juge du pôle de l'instruction criminelle de Narbonne, en vue de sa mise en examen. Toujours d'après nos renseignements, le suspect aurait reconnu les faits devant les enquêteurs, sans qu'on sache vraiment son degré d'implication.
Au début de l'année 2014, on se souvient que ce terrible drame avait secoué l'ensemble du quartier La Conte, qui parlait du jeune Néman, tout juste âgé de 19 ans, "comme un garçon tranquille". Un enfant de La Conte, qui avait pratiqué le football sous les couleurs du FACV, puis de l'OCC, club aujourd'hui disparu, et qui était parvenu à décrocher son CAP d'agent polyvalent de restauration à Charles-Cros, en 2012.
  • Circonstances floues
Dans la nuit 1er au 2 février 2014, Néman Ayad était tombé sous une gerbe de plombs tirée d'un fusil de calibre 12, devant le cimetière du quartier La Conte. Face au bâtiment où vivent ses parents.
Le corps sans vie du jeune avait été retrouvé à une cinquantaine de mètres de la voiture qu'il occupait au niveau du Chemin Sainte-Marie. Cette nuit-là, il était en compagnie de deux autres jeunes, dont l'un, Aziz Hatini, avait reçu des éclats de plombs au niveau de l'épaule. La troisième victime s'en était sortie en prenant la fuite, avant de revenir sur les lieux du drame plus tard.
Dès le début de cette affaire, le procureur de Narbonne, David Charmatz, nous avait confié que "les faits sont liés à un conflit né dans les jours précédents", sans s'attarder plus sur les motivations, dont il laissait au juge d'instruction le soin de les éclaircir.
Des circonstances plutôt floues donc, qui pourraient laisser à penser à une expédition punitive. Aussi, ce qui est intriguant dans cette affaire, c'est que la voiture que conduisait la victime n'était pas la sienne. On peut donc se demander si c'est bien elle qui était directement visée par les deux frères.
(*) Présenté à un juge d'instruction de Narbonne le 1er mai 2014, il a été mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat. Il a ensuite été placé en détention provisoire. 

http://www.lindependant.fr/2015/03/18/assassinat-a-la-conte-le-second-suspect-se-rend,2005189.php

Morte depuis dix mois, une octogénaire retrouvée momifiée chez elle

Le corps quasi momifié d'une femme de 86 ans a été retrouvé mardi dans son appartement de Bar-le-Duc (Meuse), dix mois après son décès, a-t-on appris de source proche du dossier.
Signe des temps ou de bonne conservation ? Une femme a été retrouvée chez elle momifiée dan son appartement... dix mois après son décès.
La police a constaté qu'en se desséchant, le corps s'était momifié. Comme aucune odeur de décomposition ne s'échappait de l'appartement, les voisins de l'immeuble n'ont rien remarqué pendant dix mois, selon cette même source. C'est finalement un neveu de la vieille dame qui, s'inquiétant de ne plus avoir de ses nouvelles depuis longtemps, a alerté les autorités. Interrogée par l'AFP, la police de Bar-le-Duc s'est contentée de préciser qu'il s'agissait d'une "mort naturelle".

mardi 17 mars 2015

Un enfant chute mortellement d'un immeuble

Un petit garçon âgé de 23 mois est décédé après une chute du quatrième étage d'un immeuble situé dans le nord du Havre (Seine-Maritime), a-t-on appris aujourd'hui de source policière.

Le drame s'est produit vers 10H15 hier, dans des circonstances encore non éclaircies par la brigade des mineurs de la sûreté urbaine du Havre, qui privilégiait mardi la thèse de l'accident.

L'enfant a été pris en charge par le SAMU qui a prodigué sur place les premiers soins. Il a succombé à ses blessures pendant le transport ou à son arrivée au centre hospitalier Jacques-Monod de Montivilliers, dans la banlieue est du Havre.

Au moment des faits, le petit garçon était seul avec sa mère, qui n'avait toujours pas été interrogée mardi en fin d'après-midi.
Les policiers, qui ont procédé à une enquête de voisinage, ignorent encore si la fenêtre était ouverte, mais ont constaté que des éléments ont pu faciliter une chute, comme un canapé et un rebord sous la fenêtre.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/17/97001-20150317FILWWW00345-un-enfant-chute-mortellement-d-un-immeuble.php

Plus de 200 gendarmes dans une opération anti-stups à Valbonne

Plus de 200 gendarmes étaient mobilisés depuis 5h40 ce mardi matin dans le quartier de la Garbejaire à Valbonne pour une vaste opération anti-stupéfiants.
Un quartier bouclé avec des militaires à chaque rond-point. "Cela arrive généralement une fois par an, il cherche toujours la même chose", souffle un habitué du quartier. Comme beaucoup de riverains, il ne semble pas surpris. Sauf que là: "C'est la première fois que c'est aussi important !"
Pendant toute la matinée plusieurs appartements ont été perquisitionnés. Des voitures fouillées. Des personnes ont été aussi interpellées.
Un déploiement de force qui n'est pas passée inaperçu. Et qui était très commenté dans les rues de Garbejaïre. Si pour certains l'intervention "va permettre de faire le ménage", pour d'autres, les gendarmes "ne trouveront rien".

lundi 16 mars 2015

Lot-et-Garonne : ils se disputent au volant de leur voiture et finissent dans le fossé

Un accident de la circulation s'est produit dans des circonstances particulières dimanche vers 21 heures sur  la commune de Grezet-Cavagnan. Un couple s'est disputé dans la voiture. La conductrice a perdu le contrôle du véhicule qui a fini sa course dans un fossé.
A l'arrivée des gendarmes, le concubin avait d'ailleurs quitté les lieux, laissant seule à son destin sa compagne qui a fini la soirée à la brigade de Bouglon en raison d'une alcoolémie positive.

 http://www.sudouest.fr/2015/03/16/lot-et-garonne-ils-se-disputent-au-volant-de-leur-voiture-et-finissent-dans-le-fosse-1860889-3755.php

Des Gardois à l’origine du rapt d’une fillette de 2 ans en Serbie

Trois individus, un homme et deux femmes, originaires du Gard, ont kidnappé vendredi 13 mars une fillette de 2 ans en pleine journée à Belgrade (Serbie). Ils ont été arrêtés à un péage à la frontière serbo-croate.
Soixante-douze heures plus tard, les trois personnes appartenant à une même famille, un homme et deux femmes originaires du Gard, dorment aujourd'hui dans une prison de Belgrade (Serbie). Ils sont les auteurs présumés d'un enlèvement d'enfant qui a eu lieu vendredi en milieu de journée, en plein cœur de cette ville, capitale de la Serbie.
Une fillette de 2 ans enlevée en pleine rue
D'après les premiers éléments de l'enquête diligentée par les autorités serbes, tout s'est déroulé très vite, vers 13 heures, lors d'un grand moment d'affluence. C'est l'homme qui aurait arraché une fillette de 2 ans des bras de sa mère dans une rue passante de la capitale. Il se serait alors engouffré dans une BMW grise pour disparaître dans la circulation. "Nous avons entendu quelqu'un crier : “Mon enfant ! Mon enfant !” et puis j'ai vu un couple prendre l'enfant avant de s'enfuir en voiture", a raconté un témoin à la télévision nationale serbe RTS.
http://www.midilibre.fr/2015/03/15/des-gardois-a-l-origine-du-rapt-d-une-fillette-en-serbie,1136072.php

dimanche 15 mars 2015

Adolescent blessé par balle à Grenoble (Isère): deux suspects interpellés et placés en garde à vue

Dans la nuit de vendredi à samedi, les deux frères, suspectés d'avoir tiré sur un adolescent à Grenoble, ont été interpellés sur la commune de Vienne où réside leur mère. Placés en garde à vue depuis samedi matin, ils devraient être présentés au parquet de Grenoble cet après-midi
C'est l'histoire d'une rupture qui a très mal tourné. Un adolescent de 15 ans est suspecté d'avoir tiré des coups de feu sur un adolescent vendredi soir à proximité du jardin public Hoche, non loin de la Caserne de Bonne.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme aurait voulu régler ses comptes avec son ex-petite amie. Cette dernière, âgée de 15 ans, aurait mis fin dimanche dernier à leur relation. Elle aurait jeté de chez elle le jeune adolescent suite à leur rupture, un geste très mal apprécié par ce dernier.

Entendue par les enquêteurs dans la nuit de vendredi, la jeune fille a reconnu avoir eu tout au long de la semaine des échanges très virulents par textos avec le suspect. Des échanges qui ont pris la forme de menaces et se sont transformés en règlement de compte vendredi en fin d'après-midi.

Vendredi, vers 18h30, le jeune adolescent a voulu mettre ses menaces à exécution. Prévenue par texto, l'ex-petite amie lui a rétorqué qu'elle n'avait pas peur et qu'elle serait accompagnée de copains.

Le suspect est donc venu accompagné de son grand frère, âgé de 26 ans, et armé d'un pistolet semi-automatique. Alors qu'il arrive sur place, l'un des copains de son ex-petite amie lâche son chien. Le jeune adolescent décide alors de tirer sur le chien puis sur les membres du groupe.

Et alors que tout le monde tente de prendre la fuite, l'un des jeunes du groupe est touché d'une balle à l'épaule. Le jeune tireur et son grand frère prennent alors la fuite.

Ils sont interpellés dans la nuit de vendredi à samedi, vers 1 h du matin par la Brigade anti-criminalité sur une route départementale. Placés en garde à vue à Vienne samedi matin, ils ont été transférés à Grenoble hier après-midi pour être entendus par les enquêteurs. Ils devraient être présentés cet après-midi au parquet de Grenoble.

Concernant les dernières nouvelles, les jours du jeune adolescent touché d'une balle à l'épaule ne seraient pas en danger. 


http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2015/03/15/adolescent-blesse-par-balles-grenoble-isere-deux-suspects-interpelles-et-places-en-garde-vue-675337.html

samedi 14 mars 2015

Gironde : il demande à essayer une moto... et ne revient jamais

Un adolescent de 16 ans désirait avoir une moto. Il a consulté un célèbre site de petites annonces sur lequel il a trouvé le deux-roues de ses rêves. Il a pris contact avec le vendeur. Un rendez-vous a été fixé le 28 février dernier. À heure dite, acheteur et vendeur se sont retrouvés. L'adolescent a demandé à essayer l'engin. Il n'est jamais revenu.
Hier matin, il s'est fait remarquer des policiers en refusant d'obtempérer à un contrôle routier. Il a été interpellé rue Alexander-Fleming. Il est apparu que l'adolescent s'était évadé d'un centre fermé où il a été placé dans le cadre d'un autre dossier. Il doit être prochainement déféré pour évasion devant le juge des enfants et comparaîtra devant le tribunal des mineurs pour le vol de la moto.
http://www.sudouest.fr/2015/03/14/faits-divers-1859230-4584.php

vendredi 13 mars 2015

Le conducteur responsable de l'accident mortel sur l'A20 a été interpellé

La police a interpellé ce vendredi 13 mars vers midi le conducteur responsable d'un accident ayant coûté la vie à un motard sur l'A20. Ce septuagénaire a été retrouvé notamment grâce à l'un de ses rétroviseurs, cassé lors de la collision. Il a été placé en garde à vue pour homicide involontaire

Que risque l'auteur du délit de fuite ?

Un homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention ou négligence est puni de 5 ans d'emprisonnement et 75.000€ d'amende. Avec la circonstance aggravante d'un délit de fuite, l'auteur s'expose à des peines plus lourdes, 7 ans d'emprisonnement.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/limousin/2015/03/13/le-conducteur-responsable-de-l-accident-mortel-sur-l-a20-ete-interpelle-674273.html

«Des squatters occupent mon logement»

Marc Grossetête en a gros sur le cœur. Des squatteurs se sont installés dans son logement et ne veulent pas quitter les lieux, se disant «gardiens». Le propriétaire se sent abandonné.
«Avec ma famille, je suis SDF. Des squatters occupent mon logement et personne ne m'aide à les déloger. Je me sens abandonné.» Lorsque sa locataire a émis l'envie de quitter le logement qu'elle louait, petite rue de l'Hôpital, un peu avant les fêtes de fin d'année, Marc Grossetête, le propriétaire, s'est projeté dans une nouvelle vie à l'intérieur de son bien immobilier, en compagnie de sa famille. Côté administratif, entre lui et sa locataire, tout est clair. Il l'autorise même, après avoir déménagé, à glisser la clé dans la boîte aux lettres, qu'il récupérera le soir même après son travail. En effet, le soir, il visite le logement vide et évalue les travaux de modernisation et les retouches à porter.
Mais le matin, au moment de glisser la clé dans la serrure, son matériel de peinture dans la main, il constate avec surprise des dégradations portées sur la porte d'entrée et la présence d'une seconde serrure. Visiblement et sans perte de temps, plusieurs personnes ont trouvé les lieux sympathiques et se sont installées abusivement à l'intérieur. Prévenue, la police a tenté d'y voir plus clair au milieu d'un échange d'insultes entre squatters et propriétaire, et n'a contrôlé l'identité que d'une seule personne avant d'avouer «qu'ils ne pouvaient rien dans ce cas de figure, qu'il s'agissait d'une affaire privée». «Ils n'ont même pas pris ma plainte, s'insurge encore le propriétaire, au motif qu'il s'agissait d'une affaire civile.» Plainte a finalement été prise par le procureur de la République mais le délai de 48 heures à respecter dans ces affaires de squat était largement passé. Marc Grossetête a donc adressé un courrier à la préfecture pour faire appliquer la loi du 5 mars 2007 sur le droit au logement, autorisant le préfet à mettre en demeure l'occupant abusif de quitter les lieux dans les 24 heures après signification. «Pas un geste de la préfecture», déplore le propriétaire qui se sent floué.
Depuis le 20 décembre, avec sa famille, il se bat, a écrit jusqu'au ministère de l'Intérieur pour expliquer dans le détail les faits qui le pénalisent et au DDSP sans résultat. Dans le squat, «c'est un défilé de personnes qui, dès que je leur demande de partir, me menacent de brûler mon appartement et le commerce de ma compagne. J'ai porté plainte». Le propriétaire, impatient de rentrer chez lui, ne comprend pas ,alors que les faits et les preuves s'enchaînent. «On m'abandonne. Des voyous s'installent chez moi, je veux faire appliquer la loi et on me traite mal.». Et de se demander pourquoi toutes ces erreurs ? «Tout ceci me fatigue et me coûte de l'argent. Je trouve injuste que la police embête les honnêtes gens et favorise les profiteurs. On vit dans un monde à l'envers.»
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/13/2065981-des-squatters-occupent-mon-logement.html