lundi 31 octobre 2011

A 39 : un routier se fait voler une palette d’ordinateurs sur l’aire du Poulet de Bresse

Faits divers. Une enquête a été ouverte par les gendarmes du peloton d’autoroute de Courlaoux pour vol de fret. Les faits se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi
Le préjudice, important, est en cours d’estimation. Dans la nuit de vendredi à samedi, un routier italien qui transportait des ordinateurs portables de marque Acer s’est fait voler une palette de son chargement.
Le (ou les) malfrat (s) a découpé une partie de la tôle du véhicule pour se saisir de la palette, dans la nuit.

Le camion a été forcé

Le chauffeur s’était garé vendredi soir sur l’aire de repos du Poulet de Bresse, sur l’autoroute A 39 et ne s’est rendu compte du vol que le lendemain matin.
Les faits se sont produits sur le territoire du département de Saône-et-Loire, mais s’agissant de l’A 39, ce sont les gendarmes jurassiens du peloton d’autoroute de Courlaoux qui sont compétents. Ils ont ouvert une enquête.
http://www.leprogres.fr/jura/2011/10/31/a-39-un-routier-se-fait-voler-une-palette-d-ordinateurs-sur-l-aire-du-poulet-de-bresse

Il accueille les gendarmes avec une grenade

On a évité le pire, hier, cité d’Endrause, à Lunel. Vers 14 h 30, un maçon de 51 ans téléphone aux pompiers pour leur dire que sa femme lui a tiré dessus. C’est faux.
Il alerte aussi les gendarmes. "Sur place, on s’est aperçu que ses propos n’étaient pas cohérents", rapporte le capitaine Philippe Grailhe. Les forces de l’ordre parlementent. Mais, l’homme crie : "On va tous mourir !" en exibant une grenade qu’il dégoupille mais qui, heureusement, n’explose pas.

Dépêché sur les lieux, les démineurs de Montpellier feront exploser l’engin dans un terrain vague. Une fois maîtrisé, l’homme est placé en garde à vue.
Une expertise psychiatrique a été demandée. Dans la maison, les enquêteurs ont mis la main sur un arsenal : armes de poing, fusils de chasse, munitions en grande quantité, etc.

http://www.midilibre.fr/2011/10/29/lunel-il-accueille-les-gendarmes-avec-une-grenade,409769.php

Vols de métaux Il écumait les déchèteries

Les gendarmes de Corbeny ont interpellé un homme en flagrant délit, au niveau de la déchetterie de La Ville- aux-Bois-lès-Pontavert, jeudi dernier. Ce dernier avait apparemment escaladé la clôture pour pénétrer dans l'enceinte du site. Il était habillé de manière à être camouflé au milieu de la nuit. En outre, il avait une pince coupante et une lampe de poche.
Lorsque les militaires l'ont surpris, il semblait s'intéresser à des fils électriques, qu'il avait mis dans un sac de plusieurs kilogrammes.
Visites hebdomadaires
Quand les forces de l'ordre sont allées jusqu'à sa voiture, ils ont mis la main sur un deuxième sac bien garni de métaux, provenant, cette fois, a priori, de la déchèterie de Guignicourt non loin de là.
La personne a été placée en garde à vue et elle aurait reconnu assez facilement effectuer des visites hebdomadaires à la déchèterie de Guignicourt et à celle de La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert.
6 000 kilos
Une enquête auprès des ferrailleurs du secteur aurait permis d'établir que ce dernier aurait vendu pour plus de 6 000 kilos de métaux depuis le début de l'année, ce qui lui aurait rapporté 3 400 € environ.
L'homme est convoqué devant le tribunal pour vol par escalade, dans le cadre d'une audience en reconnaissance préalable de culpabilité, le 10 janvier.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/laonnois-vols-de-metaux-il-ecumait-les-decheteries

dimanche 30 octobre 2011

La navigatrice Florence Arthaud sauvée de la noyade

Grosse frayeur pour Florence Arthaud dans la nuit de samedi à dimanche au large de la Corse. La navigatrice victorieuse de la Route du Rhum en 1990 est tombée à l'eau alors qu'elle naviguait entre le cap Corse et l'île d'Elbe, a annoncé France Info. Les plongeurs des pompiers de Bastia sont parvenus à la repêcher à temps en état d'hypothermie. Elle a été évacuée vers le centre hospitalier de Bastia.   

http://www.leparisien.fr/sports/la-navigatrice-florence-arthaud-sauvee-de-la-noyade-30-10-2011-1693492.php

 


Crash d'un avion de tourisme à Toulouse, l'adolescente est décédée

Le crash d'un avion privé vendredi soir sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac a fait trois morts au sein d'une même famille franco-autrichienne, un couple et leur fille de 13 ans, laissant pour seul survivant un enfant de neuf ans. Le père, un chef d'entreprise autrichien de 49 ans et son épouse toulousaine de 41 ans, installés à l'avant de l'appareil sont décédés sur le coup. Leur fille de 13 ans est morte samedi matin, tandis que leur fils de 9 ans, "grièvement blessé aux deux jambes" ne semble pas en danger de mort, a indiqué le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet lors d'un point presse.
Le service d'aide aux victimes (SAVIM) a été chargé de porter assistance à cet enfant et à l'entourage de la famille, qui habitait en banlieue toulousaine à Cornebarrieu, a indiqué le procureur, refusant de préciser l'identité des victimes. Le couple a un troisième enfant, une fille majeure vivant à Toulouse.

Le Piper-Cheyenne, un bi-moteur de 4-places immatriculé en Autriche, s'est écrasé à 21h37 à 100 mètres de la piste de l'aéroport international. Il a pris feu et s'est retourné. Le Piper avait quitté l'Allemagne vers 18h30 et au moment d'atterrir, il s'était éloigné de 50 mètres de l'axe de la piste. Au moment de l'accident, une pluie fine s'abattait sur l'agglomération toulousaine.
Le trafic a été interrompu pendant plus de deux heures à Toulouse-Blagnac, le temps de dégager l'épave et de permettre l'intervention des pompiers, et il a repris vers minuit, selon la même source. Une douzaine de vols ont été déroutés vers Barcelone, Pau ou Montpellier pendant la fermeture de l'aéroport. Environ un millier de passagers ont dû attendre la réouverture de l'aéroport pour décoller. La piste sur laquelle l'avion accidenté voulait se poser n'a pas subi de dommages.
Le procureur et le commandant en second de la gendarmerie du transport aérien de Toulouse le capitaine Jean-Jacques Guéry, ont précisé que l'avion, un bi-moteur américain Piper-Cheyenne de 8 à 10 places, avait "touché le sol un peu plus de 600 mètres avant les pistes" pour des causes encore inconnues. "Le pilote a alerté la tour de contrôle une minute avant le choc, signalant qu'il avait un problème, mais n'a pas précisé sa nature, le message est trop bref pour en tirer des conclusions pour l'instant" a précisé M. Valet. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'avion, qui avait décollé en fin d'après-midi de l'aérodrome de Kassel-Calden (Allemagne) "était à l'approche des pistes dans une position anormale, il semble qu'il était quasiment retourné, renversé, lorsqu'il a touché le sol".
La météo "n'est apparemment pas en cause", même s'il bruinait sur Toulouse vendredi soir, selon le procureur. M. Valet a précisé que l'enquête judiciaire était confiée à la gendarmerie des transports aériens avec six enquêteurs, l'enquête technique incombant au bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).
Deux enquêteurs du BEA se sont rendus sur le site de l'accident dès vendredi soir, a indiqué cet organisme samedi matin dans un communiqué. Le BEA précise que ce type d'avion Piper PA 31-T, immatriculé OE-FKG (en Autriche), n'est pas équipé d'enregistreurs de paramètres (boîte noire), à la différence des avions commerciaux de transport public.
Une porte-parole a ajouté qu'il est "prématuré de préjuger des causes de l'accident, sans exclure un incident technique". "Un très gros travail va être entrepris pour savoir si on est en présence d'une erreur de pilotage ou d'un problème technique", a indiqué le procureur de son côté. "On a des éléments, mais non encore vérifiés ou expertisés", a-t-il ajouté en invitant à la prudence dans l'analyse, comme le BEA.
Le pilote avait acquis "récemment" ce bimoteur d'affaires pour sa société d'ingeniering et consulting travaillant notamment avec Airbus, et basée à Cornebarrieu, à quelques centaines de mètres du lieu du drame. L'appareil datait de 1981 mais était "bien entretenu" a indiqué le procureur. Pour piloter un tel appareil et se poser de nuit, le pilote devait avoir une qualification permettant de voler aux instruments et non simplement à vue comme sur un avion de tourisme de base. "Il était basé à Blagnac et faisait des allers-retours très régulièrement entre l'Autriche et Toulouse" a précisé le capitaine Guéry.
http://www.midilibre.fr/2011/10/29/un-avion-de-tourisme-s-ecrase-a-l-aeroport-de-toulouse-2-morts-et-2-blesses,409573.php

Deux ans de prison ferme pour un « tyran domestique »

Capable d'ingurgiter six litres de bière par jour, Philippe est un gentil garçon. Mais quand il est soûl - c'est-à-dire très souvent - il bat sa femme et les enfants de celle-ci.

CURIEUX procès que celui de Philippe D… (1), 32 ans, qui s'est déroulé au tribunal correctionnel. Face à sa femme et ses deux enfants, bouleversés tout autant par l'évocation de leur calvaire, lors de l'instruction menée par la présidente Jennyfer Picoury, que par le fait d'entendre, à l'issue des délibérations, le jugement condamnant leur mari et beau-père à une lourde peine.
Une situation pourtant pas si rare que cela, dans les affaires de violences, car lorsque l'auteur des maltraitances reprochées apparaît dans le box, tout penaud après un premier petit séjour en cellule, il n'a évidemment plus rien à voir avec la brute avinée qu'il avait été quelques jours plus tôt. Ce qui fait que ce sont, dès lors, les victimes qui culpabilisent de le retrouver en cette enceinte. Presqu'au point d'en regretter d'avoir déposé plainte, en se disant que le tourmenteur, lorsqu'il est à sang-froid, n'est au fond pas si méchant…
C'est, ainsi, ce qui s'est passé, jeudi après-midi. Du coup, Me Michel Droit, qui aurait dû, en principe, exprimer les souffrances de l'épouse et de ses enfants battus a modifié, in extremis, sa plaidoirie, la dame, assise à ses côtés sur le banc des parties civiles, lui ayant soufflé à l'oreille que non, décidément, à voir son mari ainsi, elle ne pouvait se résoudre à demander le divorce - cause pourtant des dernières violences en date - sans lui avoir offert encore une ultime chance… ne réclamant d'ailleurs même pas de dommages et intérêts pour elle et ses enfants, sinon l'euro symbolique !
Malheureusement, dans ce genre d'histoire, surtout quand le prévenu est en récidive, susceptible d'encourir dix ans de prison et, au minimum, deux ans de peine plancher, la justice n'a que faire des états d'âme de dernière minute et elle s'en tient aux faits, dans toute leur gravité.

Alcooliques et détraqués
Or, en la circonstance, ils étaient parfaitement constitués, puisqu'après avoir essuyé une ultime raclée, le 30 septembre dernier, la dame était allée se réfugier chez les policiers, expliquant avoir déjà reçu des coups les jours précédents, ajoutant, pour faire bonne mesure, que son fils et sa fille, tous deux adolescents, avaient également été battus à plusieurs reprises, notamment courant juillet dernier, en voulant s'interposer, lors de « valses » précédentes.
Il n'en fallait donc pas plus pour que Philippe D… fut présenté à une audience de comparution immédiate. Mais, ayant sollicité un délai pour préparer sa défense, ce n'est donc que ce jeudi, que Me Francis Pierroux a pu tenter de le tirer d'affaire. L'avocat a expliqué que son client avait lui-même connu le pire, dans son enfance, avec des parents alcooliques et légèrement détraqués, son père ayant d'ailleurs failli le tuer d'un coup de couteau un jour de grosse cuite. Et que ceci expliquait donc probablement cela, selon un schéma bien connu, qui veut que les enfants battus deviennent à leur tour des bourreaux.
Ce n'est pas le mot qu'a employé le substitut, qui a toutefois retenu la formule de « tyran domestique », pour qualifier le comportement d'un homme qui avait reconnu, lors de sa garde à vue, être capable de boire six litres de bière par jour, sans préjudice d'autres produits, tels que whisky, vodka, etc. Bref, un alcoolique chronique qui, pour ne rien arranger, ne travaille plus depuis huit ans, les psychiatres le considérant, par ailleurs, comme « un grand impulsif, incapable de se maîtriser quand il a bu… »
En conséquence, en raison des risques de réitération et pour laisser les victimes se reconstruire, tandis qu'il aura tout le temps de réfléchir et d'entamer des soins pour se guérir de son addiction, les juges ont condamné Philippe D… à trois ans de prison dont un avec sursis, l'envoyant ainsi, séance tenante, pour deux ans ferme en prison. A la sortie de laquelle il demeurera mis à l'épreuve pendant encore trois ans, avec obligation de continuer son sevrage et de chercher un travail.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/deux-ans-de-prison-ferme-pour-un-tyran-domestique

samedi 29 octobre 2011

Retraité battu à mort, la ville lorraine d'Etain affiche sa peur...

La pétition est adressée au maire, Jean Picart. « Les habitants d’Etain ont peur pour leurs femmes, leurs enfants, pour eux-mêmes. Il faut réagir contre l’insécurité à Etain. Encore une victime d’agression, une de plus, sans compter les agressions verbales. Nous vous demandons de faire arrêter tout cela par n’importe quel moyen. Pourquoi pas de la vidéosurveillance ? »
Au lendemain de la mort de Jacques Morel, le 20 octobre dernier, après une bagarre avec trois jeunes d’Etain, les habitants de la cité veulent agir. « Il faut arrêter d’être individualiste », explique cet habitant. « Il faut que la population se regroupe pour faire front. » Beaucoup d’habitants parlent. Mais veulent rester anonymes. Par peur de représailles. Preuve d’un certain malaise. « Les gens ont peur de sortir de chez eux », confie cette dame. Puis elle s’emporte : « C’est quoi ça ? Tuer gratuitement des gens, comme ça ? »
« C’est un scandale ! »
Seul le médecin Yves Dyvert témoigne à visage découvert. Certains y verront là un coup politique, arguant que l’homme a des projets dans la vie municipale. Lui s’en défend. « C’est un vrai scandale ». Président d’une association d’aide aux toxicomanes et alcooliques, il dit avoir proposé son aide à la mairie, à la codecom, à plusieurs reprises. « Je leur ai dit qu’il fallait créer une cellule spéciale à la mairie, pour s’occuper des dix à quinze personnes qui posent problème Etain. Mais tout le monde s’en fout ! » Jacques Morel était un de ses patients, la goutte d’eau. « Il n’y a pas une semaine où il ne se passe pas quelque chose à Etain. Tenez, encore mercredi soir, un habitant s’est fait brûler sa camionnette ! » Les gendarmes sont intervenus : la situation était plutôt tendue. Les gendarmes ? Yves Dyvert ne leur jette pas la pierre : « Mais le système est organisé de telle sorte qu’il ne fonctionne pas… » Au café, certains habitants le disent : « Ils travaillent, c’est sûr. Mais ils n’ont pas les moyens d’assurer notre sécurité ! Quand la brigade de Bouligny est de permanence et qu’on les appelle, ils mettent trop de temps à venir ! »
Des lieux stratégiques de passage
Le sous-préfet, François Beyries admet qu’il y a un problème de sécurité à Etain. « Nous allons, dans les semaines à venir, multiplier les effectifs sur la commune », explique-t-il. Pour lui, dans le nord meusien, un système de vidéo-surveillance serait judicieux sur trois villes : Clermont, Etain et Stenay, qui sont « des lieux stratégiques, de passage. » L’Etat pourrait apporter son aide, avec une subvention, pour leur mise en place. « Mais il me faut une délibération du conseil en ce sens pour en faire la demande. »
La pétition a rassemblé plusieurs centaines de signataires. Et les habitants organisent un rassemblement, samedi 5 novembre, à 11 h, devant la mairie, pour « interpeller les responsables locaux mais aussi nationaux. »
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2011/10/29/etain-a-peur

Disparition inquiétante d'une jeune femme à Vallauris

Depuis lundi, Laëtitia Bazaud n'a plus donné de nouvelles. Cette jeune femme de 30 ans, vivant seule à Vallauris, est partie à bord de son véhicule Renault Clio rouge, immatriculé BK 998 RD, sans son téléphone portable.

Son compte en banque n'indique aucun mouvement depuis dimanche. D'où un avis de disparition inquiétante de la police nationale, après avis de sa famille, qui invite toutes les personnes pouvant fournir des renseignements à prendre contact avec le commissariat d'Antibes (tél : 04.92.90.78.00.), y compris ce week-end.

Si aucun élément n'est connu concernant la tenue qu'elle portait lundi, une description physique précise a toutefois été communiquée : Laëtitia Bazaud mesure 1,65 m, a des cheveux longs et roux, un aspect mince et un visage fin, comme le montre la photo qui accompagne cet avis.

http://www.nicematin.com/article/vallauris/disparition-inquietante-dune-jeune-femme-a-vallauris

Découverte du corps sans vie d’une femme de 42 ans

Le corps sans vie d’une femme de 42 ans a été découvert dans son appartement d’une résidence de Grabels, hier soir, vers 20 h 50.
C’est un voisin qui avait donné l’alerte à la gendarmerie, après s’être étonné de ne pas l’avoir vue depuis plus de vingt-quatre heures. Quand les militaires et ce voisin ont pénétré dans le logement, ils n’ont pu que constater son décès.

Selon les gendarmes, la maison était bien fermée, de l’intérieur, et rien dans l’environnement ne pouvait laisser penser à un acte criminel. La défunte ne portait d’ailleurs aucune trace de coups ni d’agression sur le corps.
Le parquet a cependant ordonné une autopsie qui se déroulera lundi.
En attendant, ce sont les hommes de la brigade de Saint-Gély-du-Fesc qui mènent l’enquête pour déterminer dans quelles circonstances la quadragénaire a perdu la vie.
http://www.midilibre.fr/2011/10/29/decouverte-du-corps-sans-vie-d-une-femme-de-42-ans,409593.php

Un avion de tourisme s'écrase à Toulouse : 2 morts, le trafic interrompu

Un avion de tourisme venant d'Allemagne s'est écrasé vendredi peu avant 22H00 sur le périmètre de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, faisant au moins deux morts et un blessé grave parmi les quatre occupants de l'appareil, a déclaré à l'AFP la préfecture de Haute-Garonne. Le trafic a été aussitôt interrompu, le temps de dégager l'épave, et il devait reprendre vers minuit, selon la même source.

Le Piper-Cheyenne immatriculé en Autriche s'est écrasé à 21h49 avant d'atteindre une des deux pistes de l'aéroport international, a priori à cause d'une erreur de pilotage. Le sort d'une quatrième personne qui se trouvait à bord de l'avion n'était pas connu vendredi en fin de soirée. Le blessé grave a été transporté à l'hôpital Purpan. Le sous-préfet de permanence, Eric Berthon, n'était pas immédiatement en mesure de donner les nationalités des occupants de l'appareil. Environ un millier de passagers attendaient la réouverture de l'aéroport et 12 vols ont été détournés vers d'autres aéroports.

Un an ferme pour le père qui roulait ivre mort

Sa fillette de 2 ans était sur le siège arrière, sans être attachée et il circulait sans permis, en récidive de conduite en état d'ivresse. Ses regrets n'ont pas ému le tribunal.

CE jour-là, le 6 octobre dernier, Mohamed Hbib, 36 ans, était tellement ivre, vers 14 h 30, dans les allées du Lidl de Carignan, qu'il arrivait à peine à pousser correctement son chariot ! Aussi, quand des témoins l'ont vu déposer sa petite fille à l'arrière de sa 406 puis s'y reprendre, à plusieurs fois, pour se glisser au volant, ils n'ont pu faire autrement que d'alerter les gendarmes.
Lesquels, arrivés très vite sur les lieux, alors qu'il avait déjà commencé à quitter le parking, ont constaté qu'on ne les avait pas appelés pour rien. L'homme tenait effectivement à peine debout, un petit bout de chou, non attaché, pleurait sur la banquette arrière et lorsqu'ils furent revenus à la brigade, ce fut pour constater que leur « client » avait près de trois grammes d'alcool dans le sang et découvrir également, sur leurs fiches, que déjà titulaire de plusieurs condamnations pour des faits de conduite en état d'ivresse, il était sous le coup d'une suspension de son permis de conduire depuis juin dernier.
Autant de motifs de le traduire aussitôt en justice, selon la procédure de comparution immédiate. Ce qui fut fait. Mais, Mohamed Hbib ayant sollicité un délai pour préparer sa défense, ce n'est qu'hier qu'il a été présenté devant le tribunal, assisté de Me David Meunier. Lequel avant même que les faits soient évoqués, a vainement tenté de soulever une nullité, au motif que l'éthylomètre dans lequel avait soufflé son client, n'aurait pas été homologué convenablement.
Longuement interrogé par la présidente Jennyfer Picoury, sur son inadmissible comportement, sur la mise en danger de sa fille, dont la garde lui avait été confiée, avec celle de ses deux autres enfants en bas âge, dans le cadre d'un divorce, à condition qu'il règle ses problèmes de consommation d'alcool, l'incorrigible n'a cessé de se tordre les mains et de geindre. Affirmant avoir pris conscience de son inconduite durant les quelques jours qu'il vient déjà de passer en cellule, il a juré qu'il allait désormais s'amender et se soigner, ne supportant pas l'idée de savoir que ses enfants trinquent à cause de lui, ayant été placés, depuis ce jour-là, à la Madef.

Promesses d'ivrogne
Des promesses d'ivrogne, que Me Agnès Chopplet a balayées d'un revers de manche, s'interrogeant sur ce qui se serait passé si des témoins n'avaient pas prévenu les gendarmes et sur la façon dont il aurait sûrement laissé les enfants en question livrés à eux-mêmes, une fois rentré chez lui, tandis qu'il aurait sans doute cuvé la demi-bouteille de whisky et autres produits qu'il avait ingurgités.
Des promesses d'ivrogne dont le substitut Marlène Borde n'a pas cru un mot, elle non plus, en rappelant, cinglante, que lors d'une précédente comparution, Hbib avait déjà sollicité l'indulgence des juges, dans les mêmes termes, en promettant de ne plus boire, avec d'identiques trémolos dans la voix.
Dès lors, Me Meunier eut beau expliquer que son client boit, car il a perdu son boulot, parce que sa femme l'a quitté et affirmer qu'il se sent responsable du placement de ses enfants qui souffrent à cause de lui, l'avocat demandant qu'on favorise les soins dont il a besoin, plutôt que la prison, ce fut en pure perte.
Les juges ont, en effet, suivi les sévères réquisitions du substitut, en infligeant à ce père indigne de la confiance qu'on lui avait fait, deux ans de prison dont un ferme, avec maintien en détention. Avec mise à l'épreuve pendant trois ans, obligation de se soigner et de chercher du travail. Et annulation de son permis. Et avec confiscation de sa voiture…
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-an-ferme-pour-le-pere-qui-roulait-ivre-mort

vendredi 28 octobre 2011

Six mois ferme pour le jeune chauffard

Veste de costume, chemise noire et mains sagement croisées. Sébastien Granet, 27 ans, aurait tout du gendre idéal s'il n'était pas dans le box des accusés. Hier après-midi, le jeune Angoumoisin était jugé en comparution immédiate après avoir fauché deux piétons au volant de sa voiture. C'était samedi, à 5 heures, au retour d'une nuit en discothèque du centre-ville, rue Waldeck-Rousseau, à Angoulême. Sébastien Granet avait 2,19 grammes d'alcool dans le sang. S'y ajoutaient du cannabis et de la cocaïne.
« Si vous aviez été à jeun, je suppose que vous auriez vu ces deux personnes qui étaient en train de traverser », soupire la présidente du tribunal. Âgés de 20 et 21 ans, les deux victimes sont assises au premier rang. L'un a la jambe dans le plâtre, fracture du péroné oblige, l'autre se remet du traumatisme crânien qui l'a laissé inconscient après le choc.

« Un miracle »
« C'est un miracle s'ils sont présents à l'audience », fait remarquer la procureure Stéphanie Veyssière. Avec 2,19 grammes d'alcool, du cannabis et de la cocaïne, « c'est comme si on lançait un véhicule sans conducteur à l'intérieur ». La procureure voit rouge en apprenant qu'un « ami » de Sébastien Granet a proposé 6 000 euros à l'un des deux blessés pour qu'il retire sa plainte. « Je m'interroge sur cette personne missionnée », lâche-t-elle, avant de requérir trois années d'emprisonnement dont douze mois ferme.
S'il fait un excellent commercial, la présidente citant au passage « les louanges » de son patron, Sébastien Granet a déjà été condamné à plusieurs reprises pour vols ou conduite sans permis. Son avocate Laurence Turlot s'étonne de réquisitions aussi lourdes pour un client inséré, suggérant l'alternative du bracelet électronique. Le tribunal l'a condamné à deux ans d'emprisonnement, dont six mois ferme, avec mandat de dépôt : direction la maison d'arrêt illico
http://www.sudouest.fr/2011/10/28/six-mois-ferme-pour-le-jeune-chauffard-538567-813.php

Disparition inquiétante de Marinette, âgée de 76 ans

Marinette Sablayrolles, 76 ans, est introuvable depuis trois jours. Cette résidante de la maison de retraite La Villégiale à Castres a quitté l'établissement mardi matin à pied et n'est toujours pas réapparue. Une disparition suffisamment inquiétante pour que la police lance un appel à témoins. Les personnes qui auraient aperçu la retraitée, qui mesure 1,45 m, et qui marche difficilement et souffre de problèmes cardiaques, peuvent appeler le commissariat de Castres au 05 63 62 01 20. Marinette, qui n'a ni sac, ni papier, ni argent, ni téléphone portable, est vêtue d'une parka jaune paille.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/28/1202878-disparition-inquietante.html

Bébé abandonné: la mère n’a pas été retrouvée

On ne saura vraisemblablement jamais qui sont les parents du nouveau-né déposé au pied d’un arbre de la rue du Mont-Cenis, le 15 mars dernier. Âgé de trois à cinq jours, il a été découvert par un passant, vers 8 h 30. Nu et avec une tétine dans la bouche, il était simplement enroulé dans une couverture.
Après un passage à la maternité de Chambéry pour s’assurer de son état de santé, le bébé a été placé dans une structure du conseil général, puis dans une famille d’accueil. Les parents ou des membres de la famille de l’enfant avaient deux mois pour se faire connaître et revendiquer un lien parental.

L’enfant a été placé dans le processus d’adoption

En l’absence de réaction et depuis la mi-mai, l’enfant a été placé dans le processus d’adoption. Mais impossible d’en savoir plus sur la vie actuelle du bébé. Le conseil général refuse d’en dire davantage, « en raison du secret professionnel, mais également par souci de discrétion vis-à-vis de l’enfant ». De ce nouveau-né, on sait juste qu’il a été trouvé le jour de la Saint-Louis. Son premier prénom a été donné par l’un des gendarmes en charge de l’enquête et le second par la procureur, Joséphine Scaramozzino.
Au niveau de l’enquête, « ça n’a rien donné. Je m’attends, d’ici à quelques semaines, à recevoir le dossier constitué par les gendarmes. Je verrai, à ce moment-là, ce que je ferai, mais je pense que l’on va se diriger vers une fin de l’affaire », explique la procureur du tribunal de grande instance d’Albertville.

Un travail de fourmi

À la brigade de recherches de Saint-Jean-de-Maurienne, le directeur de l’enquête, l’adjudant Le Drappier, reconnaît que l’enquête est complexe : « nous n’avons que deux témoignages et très peu d’indices. Les trois premiers jours, une dizaine de militaires ont travaillé sur l’enquête afin de recueillir les souvenirs et les témoignages des passants. Depuis, deux à trois personnes travaillaient dessus. Il nous reste encore deux pistes à vérifier, mais d’ici à la fin du mois de novembre, les investigations seront terminées ».
En sept mois, la recherche de la mère du bébé a été signalée sur toute la France. Les gendarmes mauriennais ont contacté l’ensemble des maternités et des structures traitant de la petite enfance. Un travail de fourmi qui n’a rien donné.
http://www.ledauphine.com/savoie/2011/10/27/l-enquete-se-termine-et-la-mere-n-a-pas-ete-retrouvee

Une maire adjointe de Laon agressée en plein jour

La maire adjointe chargée du Développement économique et de l'enseignement supérieur à la mairie de Laon, Aude Bono Vandorme, a été victime hier en début d'après-midi, d'une agression sur un parking de la station RER d'Aulnay-sous-Bois. Selon les policiers de ce commissariat, celle dont le nom est murmuré pour se présenter aux prochaines élections législatives sur Laon, venait reprendre sa voiture à la station du RER après sa visite à un ancien ministre du gouvernement Fillon.
Deux hommes identifiés
C'est à ce moment-là que deux hommes se sont précipités vers elle, pour lui arracher son sac à main. Elle se serait débattue mais devant la force de ces deux agresseurs, elle a été projetée à terre où elle aurait reçu des coups de pied dans le dos. Deux autres personnes, présentes sur les lieux ne seraient pas intervenues malgré les cris de défense de cette femme d'action. Leur forfait accompli, les deux agresseurs se sont enfuis avec leur butin. Mais, les cris de cette mère de famille, récemment reçue dans l'ordre de la Légion d'honneur, ont alerté une patrouille de police passant à proximité. Après avoir secouru l'élue laonnoise, les policiers et elle sont alors partis à la poursuite des deux agresseurs. Après quelques minutes de recherche, le duo a été repéré et les policiers ont pu interpeller ces deux hommes que la fille de Jacques Vandorme a formellement identifiés au commissariat d'Aulnay-sous-Bois. Elle a aussi pu récupérer une partie de son cabas qui lui avait été dérobé. Ironie du sort, cette élue a été agressée sur un parking du RER, le jour où les policiers laonnois menaient une vaste opération de sécurisation dans les transports en commun, en gare de Laon.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-maire-adjointe-de-laon-agressee-en-plein-jour

jeudi 27 octobre 2011

l'escorte du ministre Frédéric Lefebvre fait arrêter les braqueurs

Repérés par l'escorte à moto du ministre Frédéric Lefebvre en déplacement en Haute Saône, les braqueurs de la bijouterie de Rioz interpellés dans le Doubs.
Les quatre malfrats à l'Audi noire qui ont braqué ce matin vers 10 h la bijouterie-horlogerie Weinacht, située rue Charles-de-Gaulle à Rioz (Haute-Saône), ont joué de malchance. Procédant une fuite éperdue en direction de Besançon, une fois leur forfait perpétré, ils ont croisé l'escorte officielle du ministre du Commerce, de l'Artisanat et des PME, Frédéric Lefebvre qui arrivait en Haute - Saône sur la RN 57.
Les motards de la gendarmerie ont été surpris par l'attitude peu conventionnelle de ces quatre hommes qui les croisaient à tombeau ouvert. Au même instant, ils ont reçu sur leur moto un SMS de la préfecture de Haute - Saône qui signalait le braquage. Les membres de l'escorte ont répliqué du tac au tac à l'état - major de la gendarmerie en décrivant la voiture suspecte.
Immédiatement, un dispositif de quadrillage a été dressé, tandis que l'hélicoptère de la gendarmerie décollait. En début d'après - midi les quatre braqueurs de Rioz ont été interceptés dans le département du Doubs.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/10/27/franche-comte-l-escorte-du-ministre-frederic-lefebvre-repere-les-braqueurs-de-bijouterie

Un Auscitain tabassé et volé pour avoir insulté une fille

« Sale pute ! » Réelle ou imaginaire, cette insulte adressée à une Auscitaine a fait réagir ses amis au quart de tour, le week-end dernier. Dimanche, à 23 h 15, ils sont quatre à frapper à la porte du supposé malotru, rue Turgot : deux hommes âgés de 24 et 27 ans, et deux jeunes femmes de 22 et 17 ans. Pas de temps pour les explications, les coups pleuvent très vite sur la victime âgée de 50 ans.
Coups de pied et coups de poing s'abattent sur le pauvre malheureux à qui le médecin accordera finalement six jours d'ITT. Mais ses agresseurs ne semblent pas se satisfaire de cette seule punition. L'homme de 24 ans sort un couteau et le met sous la gorge du quinquagénaire contraint de regarder les autres faire main basse sur un écran d'ordinateur, une imprimante et deux téléphones portables. Autant de raisons qui le poussent évidemment à appeler le commissariat d'Auch sitôt la porte refermée sur ses bleus à l'âme… et ailleurs.
Le quinquagénaire a reconnu la fille de 22 ans. Il donne son identité aux policiers qui vont l'arrêter le lendemain, à 10 h 30. Rien à signaler à son domicile, mais les enquêteurs retrouvent l'intégralité des objets volés (à l'exception d'un téléphone portable) dans un squat, juste en face de chez elle. Leurs investigations les mènent dans la foulée aux trois autres suspects qui sont aussi arrêtés et placés en garde à vue, le dernier téléphone portable étant retrouvé dans la voiture du jeune de 27 ans. Comme son copain, il a déjà été condamné par la justice.
Résultat, hier matin, à l'issue de leur présentation devant le parquet, tous les deux ont été placés en détention provisoire à Agen en attendant le procès. Ils sont poursuivis pour vol et violence en réunion avec la mineure qui, elle, a été placée sous contrôle judiciaire, tout comme la jeune femme majeure poursuivie pour recel de vol.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/27/1201870-un-auscitain-tabasse-et-vole-pour-avoir-insulte-une-fille.html

DSK et les prostituées du Carlton : la vérité éclatera-t-elle un jour ?

A la demande du parquet de Lille et au grand dam de la défense, le procureur général de Douai vient de demander le dessaisissement des deux juges chargés de l'enquête sur l'affaire de proxénétisme à l'hôtel Carlton de Lille.
Le procureur "juge que l'impartialité et la sérénité de la justice sont susceptibles d'être mises en cause. (...) Les investigations diligentées par les juges d'instruction ont mis en évidence la mise en cause d'un avocat pénaliste réputé et d'un fonctionnaire de police qui travaille quotidiennement avec les magistrats du TGI de Lille". Pour lui, le dessaisissement des deux juges est "une procédure tout à fait normale et très classique".
Un enterrement" de l'affaire ?
L'avocat de l'hôtel Carlton, Me Frank Berton dénonce "une atteinte à l'indépendance de la justice". Pour lui, la perspective d'un dessaisissement serait "un enterrement de première classe" de l'affaire. Il n'y voit "pas une décision judiciaire, mais une décision politique."
Au total, huit personnes ont déjà été mises en examen dans cette affaire. Parmi elles : le propriétaire et des responsables de l'hôtel Carlton de Lille, un avocat lillois, le commissaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord. Le commissaire est soupçonné d'avoir participé à la mise en relation de prostituées avec un certain Dominique Strauss-Kahn.
DSK dénonce des "extrapolations hasardeuses"
Le 16 octobre, l'ex-patron du FMI avait demandé à être "entendu le plus rapidement possible par les juges" en charge de l'enquête afin que "soit mis un terme aux insinuations et extrapolations hasardeuses et (...) malveillantes". Mis en cause également, un entrepreneur Lillois, patron d'une filiale d'Eiffage, a reconnu avoir réglé des frais liés à des parties fines auxquelles auraient participé le commissaire Jean-Christophe Lagarde et Dominique Strauss-Kahn.
La vérité ?
Me Frank Berton, avocat du Carlton, juge "évident" que Dominique Strauss-Kahn "ne sera pas entendu ou alors pas avant des mois et des mois". Et il ajoute : "On était en train de toucher du doigt les véritables responsables".
Interrogé à ce sujet, le procureur général de Douai n'a souhaité faire aucun commentaire. La cour de Cassation a huit jours pour décider du dessaisissement des deux juges.
http://www.midilibre.fr/2011/10/26/prostitution-au-carlton-la-verite-eclatera-t-elle-un-jour,408202.php

Enceinte, elle reçoit des coups dans le ventre

Il dit que ce n'était pas lui, qu'il se trouvait dans un état second de surexcitation parce qu'il a pris des somnifères plus que de raison. À la barre du tribunal correctionnel de Saint-Quentin, il dit regretter amèrement, assure ne pas se rappeler sans nier les faits. « Si elle le dit, c'est que c'est vrai. » Elle, c'est sa compagne, qui attend un bébé de lui. Elle est enceinte de près de trois mois. Le 31 août dernier, il a molesté sa compagne, a même sauté à pieds joints sur son ventre en hurlant : « Je ne veux pas que tu aies d'enfant de moi. »
Pour sa défense, il assure qu'il était sous l'emprise des somnifères. Un traitement médical pour soigner des troubles du sommeil, lorsqu'il a perdu son travail chez MacDo, quelques jours auparavant.
« Dans un état second »
À 26 ans, il assure vouloir vivre une vie rangée. Il purge actuellement des peines de prison pour violences et conduite sous stupéfiants remontant à 2004 et 2006. La victime caressant son ventre pleure. « J'ai écrit au procureur pour retirer ma plainte. J'ai déjà été victime de violences dans le passé, sur le coup, j'ai pas réalisé qu'il était dans un état second. »
Hanene Romdhane, substitute du procureur, a averti le compagnon violent : « Vous avez frappé et blessé une femme enceinte, il faut que vous compreniez que ce ne sont pas les somnifères qui vous rendent violent, si vous n'admettez pas ça, vous allez récidiver. »
Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public en condamnant le futur papa à 4 mois de prison avec sursis. Une peine assortie d'une mise à l'épreuve de deux ans avec l'obligation de soin psychologique et addictif. « Il faut que vous compreniez ce qui s'est passé, pourquoi vous avez fait ça pour ne pas recommencer », a poursuivi la juge à la lecture de la condamnation.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/enceinte-elle-recoit-des-coups-dans-le-ventre

mercredi 26 octobre 2011

Les policiers retrouvent l’arme à feu et le matériel qui leur avaient été volés

La majeure partie des effets et notamment l’arme à feu dérobés le week-end dernier au cœur du quartier de La Villeneuve à Grenoble, dans une voiture banalisée de la BAC, a été retrouvée hier par les forces de l’ordre. L’enquête menée par les policiers de la Sûreté départementale de Grenoble n’a donc pas tardé à porter ses fruits. C’est vers un appartement de la galerie de l’Arlequin que les investigations ont conduit les enquêteurs dans lequel les policiers ont surpris deux femmes en train de jeter divers objets par une fenêtre. Il s’agissait de l’arme à feu en l’occurrence un fusil à pompe, des munitions et de deux gilets pare-balles volés dans une voiture de police banalisée, dans la nuit de vendredi à samedi, près de la place des Géants.

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2011/10/25/les-policiers-retrouvent-l-arme-a-feu-et-le-materiel-qui-leur-avaient-ete-voles

A-t-on tiré des coups de feu sur un bus ?

Un bus du réseau de transport en commun Idélis a-t-il été la cible de coups de feu dans la nuit de lundi à mardi, à Jurançon ? Mystère pour l'instant.
D'un côté, le directeur départemental de la sécurité publique, Thierry Allende, indiquait en fin d'après-midi, hier, que cette thèse était « a priori écartée par les premières constatations réalisées sur le véhicule par les policiers de la sûreté départementale, chargés de l'enquête. »

Deux impacts ont été relevés au-dessus des portes centrales d'un bus de la ligne T2, qui effectue la boucle centre hospitalier-Jurançon. « Le premier tir n'a fait que rayer une vitre ; le second, en revanche, en a transpercé une, laissant un impact rond d'1 cm de diamètre environ. Mais une plaque en fer qui se trouvait juste derrière n'a pas été marquée. Or, cela aurait été le cas avec un coup de feu. Nous penchons donc plutôt pour une bille ou un autre projectile de ce type, qui a pu être lancé avec une fronde », précisait Thierry Allende.
Deux impacts dans les vitres
Quelques instants plus tard, le parquet tenait un tout autre discours. « Les impacts retrouvés peuvent être compatibles avec une arme à feu », soulignait la vice-procureure de permanence, qui avait fait le point, peu avant, avec les enquêteurs.
La suite des investigations devrait permettre d'y voir plus clair. Elles se déroulent dans le cadre d'une enquête ouverte pour dégradations par moyen dangereux.
Alors, que s'est-il passé ? Il est environ 23 h 40, lundi soir, lorsque le chauffeur d'un bus de la ligne T2 entend un bruit sourd alors qu'il vient de s'arrêter à un stop, au croisement des avenues Georges-Guynemer et Gaston-Cambot, à Jurançon. Le chauffeur est seul à bord. « Il est descendu et a fait un tour du véhicule, mais il n'a rien vu d'anormal. Une fois arrivé dans une zone mieux éclairée, à hauteur de la rue du 14-Juillet, il a de nouveau inspecté son bus. Et a découvert les deux impacts. Il nous a immédiatement alertés avant de rentrer au dépôt. Franchement, ça ressemblait à un impact de balle », raconte Sébastien Llunell, le contrôleur de permanence lundi soir, qui est également délégué CFDT.
Un autre chauffeur, qui travaillait aussi lundi soir, confirme. « Un policier m'a même dit que c'était sans doute cela », dit-il.
Des policiers en renfort
« Ce qui me met hors de moi, c'est que nous n'avons pas été informés par notre direction mais par le bouche-à-oreille des collègues, dans la journée. On nous envoie au charbon et on ne nous dit rien. Or, dans cette histoire, on ne pense pas qu'à nous mais aux gens qu'on transporte », s'insurge un autre salarié de la Stap qui garde en mémoire les événements survenus trois ans plus tôt, dans le quartier Saragosse, à Pau.
Des bus avaient alors été visés par des tirs de pistolet à billes d'acier ; un chauffeur avait été légèrement blessé par des bris de vitre. Conséquence : une partie du quartier n'avait pas été desservie pendant plusieurs jours et des policiers en civil avaient fini par escorter les bus, le temps de l'arrestation des tireurs.
« Nous ne minimisons pas ce qu'il s'est produit à Jurançon, mais la police nous a assurés qu'il ne s'agissait en aucun cas de coups de feu », insistait hier soir Véronique Dufourcq, la chargée de communication d'Idélis. L'entreprise a déposé plainte.
Reste que l'affaire est prise au sérieux. « En liaison avec la mairie de Jurançon, nous avons mis en place une patrouille de police qui sillonnera le secteur à partir de 20 heures », expliquait hier le DDSP Thierry Allende.
Depuis Paris, où il participait à un congrès national, le leader de la CGT à la Stap, Jean-Marc Procope, regrettait, lui, que les trajets n'aient pas été exceptionnellement modifiés. En effet, il fut un temps envisagé que les bus de la ligne T2 s'arrêtent à la mairie de Jurançon et ne poursuivent pas jusqu'à Guynemer. « Cela aurait été une manière de marquer le coup, car ce n'est pas la première fois que ça arrive dans ce secteur. »

http://www.sudouest.fr/2011/10/26/a-t-on-tire-des-coups-de-feu-sur-un-bus-537002-4191.php

La conductrice des Estivales, qui avait fauché 4 piétons, veut sortir de prison

L’étudiante de 21 ans qui, après avoir bu aux Estivales de Montpellier et avec une alcoolémie de 2,55 g, avait fauché quatre piétons le 13 août, tuant l’un d’eux, a demandé aujourd’hui sa remise en liberté.Me Teissèdre : "Ce n'est pas un monstre"
"Va-t-on la maintenir en détention jusqu’à la fin de l’instruction ?, se demande son avocat, Me Teissèdre. Ce n’est pas un monstre, il faut essayer de lui faire confiance."
Le parquet général s’oppose à cette libération. Décision de la cour d’appel mercredi.
 

Ils prennent les gendarmes pour les All Blacks

UN match avant le match, vendredi soir, à Noyant-et-Aconin. Dans un bar, les esprits s'échauffent, l'alcool aidant, sur le pronostic de la finale de coupe du monde de rugby.
C'est la France qui va gagner ! Non, c'est les Blacks ! Un père et son fils, qui n'ont pas sucé que des glaçons, n'ont que faire du débat et s'en prennent à la clientèle.
La gérante demande l'intervention des gendarmes de Soissons.
À leur arrivée, ils trouvent le fils et le père, ivres, qui attendent sur le trottoir. Les militaires leur demandent de quitter les lieux pour apaiser les tensions. Le père et le fils gardent leurs positions et n'entendent pas céder du terrain.
Deux gendarmes les enjoignent alors de les suivre pour ivresse publique et manifeste. Le fils le prend comme une provocation de l'adversaire et sans prévenir charge tête en avant les forces de l'ordre… qui le repoussent.
La technique séduit le père qui la fait sienne. Les gendarmes le repoussent aussi.
Ni l'un ni l'autre n'ayant réussi à démonter la défense militaire, père et fils s'élancent une troisième fois, ensemble…

L'arme du gendarme
C'est alors une mêlée non conventionnelle qui s'engage, le fils tentant d'assener deux coups de poings à l'un des gendarmes qui parvient à le plaquer au sol.
C'était sans compter l'intervention d'un « joueur » qui ne s'était pas signalé auparavant : la mère ! Elle aussi avinée, elle saute sur le second gendarme.
Ce dernier s'extirpe des mains de la harpie, tandis que le père, profitant de la confusion générale, tente à trois reprises de s'emparer de l'arme de service du militaire qui maintient son fils.
Les militaires reçoivent finalement l'aide d'un aimable client du bar.
L'histoire se termine dans les locaux de la gendarmerie de Soissons où le père et le fils sont placés en garde à vue, et la mère, entendue en audition libre.
Le fils, un bûcheron âgé de 30 ans, avait près de 2 grammes d'alcool dans le sang.
Il est convoqué au tribunal correctionnel de Soissons avec ses parents, âgés de 46 et 45 ans.
Toute la famille, domiciliée à Muret-et-Crouttes, est poursuivie pour violence sur personnes dépositaires de l'autorité publique et ivresse publique et manifeste.
L'un des gendarmes souffre par ailleurs d'une entorse au poignet (ITT de 5 jours).
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ils-prennent-les-gendarmes-pour-les-all-blacks

mardi 25 octobre 2011

L’homme mis en examen pour un double meurtre s’est suicidé

L’homme mis en examen dimanche après avoir avoué deux meurtres en Haute-Vienne, s’est suicidé lundi à la maison d’arrêt de Limoges, a indiqué son avocat à Clermont-Ferrand.
Cet homme de 28 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule «vraisemblablement dans la nuit» de dimanche à lundi, selon son avocat Me Bertrand Chautard.
«Je suis catastrophé de voir qu’à peine incarcéré, il se soit suicidé», a-t-il déclaré. «Tout le monde savait qu’il n’allait pas bien. L’administration pénitentiaire aurait dû faire attention à lui», a ajouté l’avocat.
«Le problème n’est même pas de savoir s’il aurait dû être hospitalisé, mais il est évident qu’un examen psychologique d’urgence aurait dû avoir lieu», a encore dit l’avocat pour qui «il y avait 90% de risques qu’il se suicide».
L’homme avait été placé en détention dimanche soir après avoir été mis en examen pour homicides.
Il s’était rendu spontanément vendredi chez son avocat à Clermont-Ferrand pour avouer les meurtres de son «ami d’enfance» qui l’hébergeait et d’un manutentionnaire de 48 ans, retrouvé mort sous son véhicule entièrement détruit par le feu.
«Ses propos étaient pour partie cohérents, pour partie incohérents», a expliqué l’avocat.
Selon le procureur de la République de Limoges, Michel Garrandaux, cet homme «en errance et en rupture familiale» avait «alterné des grands moments de calme et de grande agitation» durant sa garde à vue. Il avait déclaré aux enquêteurs être «ensorcelé» et que ses actes lui étaient dictés «par des forces sataniques».
Le procureur avait indiqué que «le magistrat instructeur demanderait dans les prochains jours une expertise psychiatrique approfondie».
L’enquête a permis de révéler que l’homme originaire du Puy-de-Dôme séjournait depuis plus d’un mois dans le Limousin et effectuait des travaux d’intérim en plomberie.
http://www.bienpublic.com/faits-divers/2011/10/24/l-homme-mis-en-examen-pour-un-double-meurtre-s-est-suicide

Des policiers se font voler leur arme

Des policiers vont être sanctionnés pour "négligence" après s'être fait dérober une arme à feu qu'ils avaient laissée dans une voiture banalisée lors d'une intervention, vendredi soir, dans un quartier sensible de Grenoble, a-t-on appris mardi auprès de la police. Les trois policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), "qui ont oublié les règles de base et fait preuve de négligence" en abandonnant leur véhicule sans surveillance, seront sanctionnés par l'administration, a prévenu la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Vendredi soir, les trois policiers appelés pour un vol de moto dans le quartier de la Villeneuve avaient laissé leur voiture sans surveillance avec du matériel à l'intérieur.
A leur retour, une arme à feu, des munitions, un gilet pare-balles, un bouclier de protection ainsi qu'une radio avaient été volés dans le véhicule dont la vitre arrière avait été brisée.

Ivres au volant, ils cumulent les délits

Ils ne se connaissent pas mais la mésaventure qui leur est arrivée ce week-end les conduira tous les deux, le 13 décembre, devant le tribunal correctionnel d'Albi.
C'est leur comportement irresponsable au volant qui sera jugé.
Le premier, chronologiquement parlant, circulait route de Fauch à Albi, samedi vers 15 h 30. Sauf que cet Albigeois âgé de 29 ans a pris un sens interdit. Pas de chance, un véhicule arrivait en sens inverse. Évidemment, il l'a accroché. Cela aurait pu se finir par un constat… et une amende pour le sens interdit. Mais le conducteur responsable de l'accident ne s'est pas arrêté… si quand même, un peu plus loin, dans un bar où il voulait boire un coup. C'est là que les policiers albigeois, prévenus de l'accrochage, l'ont retrouvé… dans un triste état. Soumis illico à un dépistage d'alcoolémie, il a fait grimper l'éthylotest jusqu'à 1,32 mg. Cela représente 2,60 grammes d'alcool par litre de sang. Le jeune homme a dû rester de longues heures en dégrisement, le temps que le taux redescende et qu'il puisse s'expliquer à la brigade accidents et délits routiers, dans le cadre d'une garde à vue. Le parquet a retenu à son encontre, outre l'alcoolémie, un défaut d'assurance et un défaut de maîtrise. Le préfet a déjà suspendu son permis pour 6 mois, le maximum.

Le jeune militaire fausse compagnie aux gendarmes

À la barre du tribunal, le 13 décembre, cet Albigeois côtoiera donc un autre cumulard des délits routiers. Un Varois de 21 ans, militaire au 8e RPIMa de Castres, qui s'est signalé à l'attention des gendarmes, dimanche au petit matin. Les militaires de la compagnie d'Albi organisaient un contrôle sur la RN 88 au rond-point de l'Hermet. Contrôle que le soldat castrais a zappé. Forçant le dispositif, il a pris la fuite sur la RD 903. Les gendarmes ne l'apprendront que plus tard, mais son escapade sur la route de Valence-d'Albigeois a tourné court. Le jeune conducteur a cassé la voiture, en percutant un poteau. Un accident sans conséquences pour sa santé… mais qui a permis aux gendarmes de l'identifier. Sommé de se présenter dimanche après-midi à la brigade d'Albi, le chauffard a fait l'objet d'une rétention immédiate du permis. Il sera poursuivi pour deux délits : refus de se soumettre aux vérifications relatives au véhicule et au conducteur, refus par conducteur d'un véhicule de se soumettre aux vérifications tendant à établir un état alcoolique. Il encourt une annulation judiciaire de son permis de conduire.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/25/1200682-ivres-au-volant-ils-cumulent-les-delits.html

Violences policières ? Une enquête est ouverte

Un Nîmois a déposé plainte après avoir reçu un violent coup à la tête en garde à vue. La police des polices a été saisie.
Les conditions d’une garde à vue au commissariat de Nîmes vont être passées à la loupe par la police des polices. Un Nîmois de 31 ans a déposé plainte pour violence après son passage, le 20 octobre au soir, par l’hôtel de police. Aujourd’hui, l’inspection générale de la police nationale (IGPN) doit venir dans le Gard pour y effectuer les premiers actes d’enquête.
Jeudi dernier, le jeune homme est embarqué au commissariat pour son comportement sur la voie publique, près de cafés situés vers la route d’Uzès. Il a manifestement consommé de l’alcool. Les policiers l’interpellent pour outrage puis rébellion. Mais c’est dans les locaux du commissariat que le gardé à vue a été blessé.
Me Corral, avocat du policier : "Mon client était au courant de la présence de caméras"
Que s’est-il passé ? Pour l’avocat du jeune homme, Me Bruno Ferri, il y a eu violence "quoique puissent dire les personnes mises en cause, même si l’outrage et la rébellion étaient avérés, ce qui est contesté. Personne n’est autorisé à menotter un gardé à vue et à le frapper ensuite au point de lui provoquer trois fractures à la face. Mon client a déposé plainte à la gendarmerie. Nous attendons les suites de l’enquête de l’IGPN."
De son côté, Me Jean-François Corral, l’avocat du policier visé par la plainte, indique que "l’affaire est beaucoup plus nuancée sur le déroulement des faits. Il s’agit (le coup) d’un geste instinctif de défense dans un climat de menace de l’individu. (...) Le policier était devant et a senti que l’individu lui faisait un croche-pied. Il a envoyé effectivement un coup de coude réflexe et ce d’autant plus que cette personne se trouvait du côté de son arme. Malheureusement, suite à ce coup, l’individu a chuté et s’est sérieusement blessé l’arcade contre le sol. Mon client était au courant de la présence de caméras dans le local, d’où l’aspect non-intentionnel."
En attendant les résultats de l’enquête, le bureau gardois du syndicat Alliance a rappelé que "la présomption d’innocence s’appliquait aussi à la police et qu’il convenait de ne pas tirer de conclusions
http://www.midilibre.fr/2011/10/24/violences-policieres-une-enquete-est-ouverte,407291.php

Olivier Missoup, le rugbyman cogneur, interdit de stade

Il y avait eu, la semaine dernière, plus de trois heures de débat pour un coup de poing et deux coups de pied d’un côté, quatre points de suture et une prothèse dentaire cassée de l’autre. Le tribunal correctionnel de Montpellier a finalement décidé aujourd'hui de condamner le rugbyman toulonnais Olivier Missoup. 3 000 euros d'amende et 3 mois d'interdiction de stade (en D2 et Top 14), en tant que joueur et en tant que spectateur.
C'est un peu moins que les lourdes réquisitions du parquet (4 000 € d’amende et surtout quatre ou cinq mois d’interdiction de stade) et beaucoup plus la demande de Me Mino, l’avocat du joueur, de se borner à une simple contravention sans interdiction de stade, celle-ci ne pouvant s’appliquer, selon lui, qu’aux supporters.

Missoup maintenait avoir été frappé en premier
Les navrant coups portés au Montpelliérain Rémi Martin, lors de la réception d’après- match, le 30 septembre dernier, au stade Yves Du-Manoir de Montpellier, loin du code d’honneur de ce sport où l’on peut être un voyou sur le terrain mais un gentleman en dehors, Missoup les reconnaît. Mais il maintient avoir été frappé en premier, ce qu’aucun témoin ne vient corroborer.
Déjà, durant le match, âpre, les deux joueurs s’étaient “chauffés”. "J’ai reçu un coup de genou, un coup de pied à la main et une fourchette de sa part, mais pas plus que pour les autres matches", affirme Olivier Missoup.
"Je suis souvent limite sur le terrain mais j’assume, je suis un guerrier", concède de son côté Rémi Martin.
Juste avant la fin de la rencontre, les deux ex-partenaires de club (au Stade Français) ont une altercation, puis une autre après le coup de sifflet final où les provocations verbales fusent, pas plus élevées que dans une cour de récré... "Il m’a dit : “Je vais te tuer, on va voir à la réception”, raconte la victime. Et à la réception, il s’est avancé vers moi et m’a dit : “Alors Martin, tu t’es acheté une paire de couilles ? Viens, on va parler dehors”. Je lui dis : “Casse-toi, t’as 12 ans ?”. Il m’a pris par la taille, je l’ai repoussé, je prends une poire, je tombe, il me met deux coups de pied."
http://www.midilibre.fr/2011/10/17/le-rugbyman-cogneur-interdit-de-stade,403830.php

lundi 24 octobre 2011

Nice: le procureur poursuit un policier municipal

Le procureur de la République, Eric de Montgolfier, ne va pas lâcher la police municipale de Nice.

Il vient de décider, après une enquête qu’il a menée en personne, de poursuivre pour blessures involontaires le policier municipal qui, le 18 septembre 2010, avait provoqué un accident du côté de Nice-Nord.

Alors qu’il circulait sur les voies du tram avec gyrophare et deux-tons pour se rendre sur les lieux de l’agression de deux chauffeurs de bus, le policier avait percuté une Twingo, qui était elle-même aller faucher un piéton, blessé à la cheville.

Eric de Montgolfier avait rapidement repris l’enquête au service de police de proximité qui en avait initialement la charge. Les policiers municipaux ont-ils fauté ? « J’essaie d’y voir plus clair », avait répondu le procureur dans nos colonnes [notre édition du 21 septembre 2010]. Avant d’ajouter : « Je suis circonspect car il y avait déjà un équipage de la police municipale sur les lieux des agressions. Alors je veux bien qu’on se précipite pour sauver des vies mais pas au prix d’en risquer d’autres ! » Par ailleurs, Eric de Montgolfier sourcillait sur le fait que l’accident soit survenu sur les rails du tram : « Tout le monde les emprunte, mais ce n’est pas à bon droit », avait-il déclaré.

Il semblerait que le procureur ait trouvé suffisamment de raisons pour poursuivre le policier municipal. Une piste est avancée sur le blog du syndicat national des policiers municipaux, où il est évoqué le reproche fait par le procureur à propos, selon lui, du fait que « la police municipale a pris l’habitude d’intervenir sans instruction d’un officier de police judiciaire, ce qu’elle n’a légalement pas le droit de faire. »

« Dans le seul cadre d’une convention »

Dimanche soir, le maire de Nice, Christian Estrosi, a souhaité rappeler que la police municipale agissait « en matière de sécurité publique dans le cadre et le seul cadre d’une convention signée il y a deux ans entre l’État et la municipalité, entre le préfet et la police municipale. » Avant d’ajouter : « Si la police municipale de Nice n’était pas ce qu’elle était, nous n’aurions pas un taux d’élucidation aussi élevé. Le tribunal de grande instance a lui-même prononcé de très lourdes sanctions contre de nombreux délinquants, arrêtés grâce aux centaines d’interpellations en flagrant délit effectuées par la police municipale. »

Et le premier magistrat de la capitale azuréenne, dotée de la plus importante police municipale après Paris, d’ajouter : « Oui, la sécurité est l’affaire de l’État, et l’État fait autant la justice que la police. Je compte sur Monsieur le procureur de la République pour nous aider à faire de nous une des villes les plus sûres de France. »

Le maire a par ailleurs manifesté son soutien à la police municipale et au policier incriminé. Ce dernier comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Nice le 13 décembre prochain

http://www.nicematin.com/article/faits-divers/nice-le-procureur-poursuit-un-policier-municipal

Un chasseur prend un vététiste pour un sanglier et lui arrache le mollet

Les gendarmes de la brigade de Saint-Mathieu-de-Tréviers sont intervenus, hier matin vers 9 h 30, pour un accident de chasse.
Quelques minutes auparavant, un vététiste qui circulait sur les chemins de terre du côté de Cazevieille s’est retrouvé avec le mollet arraché par une balle tirée par un chasseur participant à une battue et destinée à un sanglier.

Un autre chasseur, posté non loin de là, a eu la présence d’esprit de rapidement faire un garrot à la victime. Il aura fallu l’intervention des hommes du Grimp et du Dragon 34 pour évacuer le vététiste et le transporter vers le CHRU de Montpellier.

http://www.midilibre.fr/2011/10/24/un-chasseur-prend-un-vetetiste-pour-un-sanglier-et-lui-arrache-le-mollet,407115.php

Sur un pont, deux gamins s'amusent à caillasser les automobilistes

Plusieurs automobilistes ont composé le 17, samedi, en début d’après-midi, afin de se plaindre aux policiers
de jets de pierre intempestifs.

Dépêchés sur place, les fonctionnaires de la brigade anti-criminalité ont mis la main sur deux gamins de 9 et 10 ans qui, positionnés sur un pont à proximité du péage Est de l’autoroute A9, n’avaient pas trouvé meilleure idée que de s’amuser à caillasser les véhicules.

Trois plaintes ont été déposées pour dégradation de véhicule (pare-brise étoilé) par l’épouse d’un officier de gendarmerie, un policier et un particulier.
Emmenés au poste, les deux enfants ont été remis à leurs parents qui seront convoqués demain avec leur attestation d’assurance. Des devis ont été demandés aux victimes pour réparation du préjudice causé.

http://www.midilibre.fr/2011/10/23/sur-un-pont-deux-gamins-s-amusent-a-caillasser-les-automobilistes,406830.php

Alcool au volant et insultes Condamné à trois mois ferme

Mardi vers 2 heures du matin, les policiers ont intercepté une voiture qui roulait à gauche sur le boulevard Foch à Reims.
Rémois de 49 ans, le conducteur était sous l'emprise de l'alcool (1,94 gramme) et s'est énervé quand il a pris conscience que son permis allait sauter. Les deux fonctionnaires en ont pris plein les oreilles : « Je vais vous retrouver dans la rue ! Je vais vous tuer avec un fusil et si je ne vous retrouve pas, je tuerai vos femmes et vos enfants ! »
Le parquet a réagi à de tels propos en décidant de faire juger l'individu en comparution immédiate. Son incarcération a été demandée mais le juge des libertés et de la détention a préféré le laisser libre sous contrôle judiciaire dans l'attente du procès prévu le lendemain.
Déjà condamné en 1995, 1997 et 2007 pour des délits routiers, l'homme est peintre en bâtiment. La nuit des faits, il avait bu des bières et du vin pour fêter une fin de chantier avec un collègue.
Il a été condamné à trois mois de prison ferme qu'il pourra effectuer en semi-liberté pour garder son emploi. Son permis de conduire est suspendu cinq mois et il devra verser 450 € à chacun des deux policiers outragés

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/reims-alcool-au-volant-et-insultes-condamne-a-trois-mois-ferme

dimanche 23 octobre 2011

Il va au tribunal avouer deux meurtres

L'homme qui avoué deux meurtres, commis mardi et jeudi en Haute-Vienne, a été mis en examen pour homicides et devait être placé en détention dans la soirée, a indiqué dimanche le parquet de Limoges.

L'homme de 28 ans "en errance et en rupture familiale" qui, selon le procureur Michel Garrandaux, a "alterné des grands moments de calme et de grande agitation" durant sa garde à vue, a déclaré aux enquêteurs être "ensorcelé" et que ses actes lui étaient dictés "par des forces sataniques".

Le procureur a indiqué que "le magistrat instructeur demandera dans les prochains jours une expertise psychiatrique approfondie". L'enquête a permis de révéler que l'homme originaire du Puy-de-Dôme séjournait depuis plus d'un mois dans le Limousin et effectuait des travaux d'intérim en plomberie.

L'homme s'était rendu spontanément vendredi au lendemain du meurtre de son "ami d'enfance" qui l'hébergeait, a indiqué le procureur. Il avait auparavant tué un manutentionnaire de 48 ans retrouvé mort sous son véhicule entièrement détruit par le feu.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/23/97001-20111023FILWWW00164-il-va-au-tribunal-avouer-deux-meurtres.php

Affaire Carlton : trois avocats en colère après la décision de laisser le commissaire Lagarde en liberté

Trois hommes en noir qui entrent en mêlée et cognent de toutes leurs forces, ce n'est pas la première ligne néo-zélandaise, mais des avocats concernés par la procédure instruite actuellement au TGI de Lille liée à lhôtel Carlton. Ce n'est pas la perspective d'un titre mondial qui les anime, mais un courroux terrible contre le sentiment qu'il existe ici une justice à deux vitesses.

« Entendons-nous bien, commence Éric Dupond-Moretti : je ne demande pas la mise en détention de M. Lagarde. Je me réjouis toujours qu'un homme échappe à la prison, d'ailleurs je ne souhaite cela à personne. » C'était tout de suite après l'annonce de la décision du juge des libertés et de la détention (JLD), vendredi soir, qui avait laissé en liberté Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale, mis en examen quelques minutes plus tôt.
Corporatisme exacerbé »
Suspendu et contraint de quitter la région, le numéro trois de la police du Nord est suspecté d'avoir fait louer des chambres au Carlton pour quelques-uns de ses amis, d'avoir organisé et participé à des escapades libertines à Paris ainsi qu'à Washington et profité des largesses de deux sociétés - représentées par David Roquet et Fabrice Paszkowski - qui auraient pris en charge les frais de déplacement, de logement et tout le reste.
Des faits qu'il a niés devant les policiers et les juges puisque ses avocats, vendredi soir, voyaient en cette décision de le laisser en liberté « un premier pas dans une direction qui tend à l'innocenter ».
Certes. Mais les défenseurs de René Kojfer, suspecté d'avoir organisé des rendez-vous au Carlton, de Francis Henrion, qui en aurait peut-être eu connaissance, et de David Roquet, qui reconnaît avoir payé en partie les déplacements à Paris et à Washington, crient à l'incohérence. Pourquoi leurs clients sont-ils en prison, « alors qu'on peut tout de même considérer qu'un policier n'est pas moins bien loti pour connaître la loi ? », peste Éric Dupond-Moretti.
Pour lui, comme pour ses deux confrères, « il y a deux poids, deux mesures : quand on est policier, on reste libre, quand on ne l'est pas, on va en tôle ! » L'accusation n'est pas tendre, à l'encontre du JLD, mais elle est entièrement partagée par Frank Berton : « Francis Henrion n'a pas été invité à Paris, ni à Washington. Il semble qu'on suspecte des rapports tarifés deux à trois fois par mois dans ses hôtels, ça ne fait tout de même pas du Carlton un lupanar ! »
Et puis, il y a également la différence de traitement avant l'interpellation : « Mon client n'a pas eu le loisir de donner un communiqué avant son arrestation pour clamer son innocence. Et s'agissant du risque de déperdition de preuve, on sait que M. Lagarde a été interpellé quinze jours après les autres, mais de qui se moque-t-on ? » Car c'est bien cela que dit l'ordonnance des juges : la détention doit permettre de conserver les preuves, empêcher toute pression sur les témoins ou des concertations frauduleuses entre mis en examen... Me Christophe Snyckerte s'en étrangle : « Pendant deux semaines, le second volet de cette affaire est resté soigneusement fermé. Pourquoi ? Quels intérêts a-t-on voulu préserver ? » Et comme ses deux confrères, il conclut en parlant de « corporatisme exacerbé ». Demain matin, ils déposeront tous les trois de nouvelles demandes de mise en liberté

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/10/23/article_la-colere-de-trois-avocats-apres-la-deci.shtml

Ivre, il s'endort au milieu de la route

Il avait fait la fête chez des amis à Saint-Sulpice. Une soirée bien arrosée. Après avoir repris le volant, ce Toulousain de 27 ans n'a pu effectuer plus d'un kilomètre. Il a stoppé son véhicule et a piqué un roupillon au milieu de la route d'Albi. Il était 3 h 10 ce samedi, peu après le rond-point Saint Jean. À cette heure très matinale, les rares usagers qui empruntent cet axe sont intrigués par cette Audi A4 qui gêne grandement la circulation. L'alerte est donnée et une patrouille de gendarmes de Lavaur se rend rapidement sur place. À bord de l'Audi, un homme affalé sur le siège, qui dort profondément. Les gendarmes le réveillent et le soumettent à un dépistage d'alcoolémie. L'analyse permettra de relever un taux d'alcoolémie de près de 2 grammes. Le conducteur finira la nuit en cellule de dégrisement. À son réveil, les forces de l'ordre lui ont rappelé les faits, retenu son permis de conduire et immobilisé sa voiture. Il est reparti avec, dans la poche, une convocation devant le délégué du Procureur pour le mois de décembre.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/23/1199458-saint-sulpice-ivre-il-s-endort-au-milieu-de-la-route.html

Un trafic de cannabis démantelé dans des lycées

Vive émotion cette semaine aux lycées Diderot et Eiffel, où un trafic de stupéfiant a été démantelé par la police.
Quatre lycéens, tous mineurs, ont été placés en garde à vue au commissariat, entendus par le procureur chargé des mineurs, avant d’être remis en liberté avec une convocation en justice. Ils seront prochainement jugés par le juge des enfants.
Les quatre garçons sont soupçonnés de revente de résine et d’herbe de cannabis dans et aux abords des deux établissements scolaires. Certains des jeunes interpellés auraient reconnu jusqu’à 30 clients réguliers.
Leur arrestation a évidemment jeté le trouble dans les deux lycées. Les suspects n’avaient, jusque-là, jamais fait parler d’eux. Et ils n’avaient pas le profil de délinquants, étant plutôt issus de familles sans problème et non défavorisées. Familles qui sont, évidemment, sous le choc.

http://www.midilibre.fr/2011/10/22/trafic-de-drogue-demantele-dans-des-lycees,406396.php

Tribunal correctionnel Le maire du bourg condamné pour diffamation

André Didier, le maire d'Amigny-Rouy, cette commune du canton de Chauny vient d'être condamné pour diffamation et injures à une amende et à des dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Laon.
Les faits remontent à juillet 2010 où dans un bulletin municipal le maire qualifie Maurice Lefèvre, qui est l'un de ses administrés, mais aussi un militant écologiste bien connu, de « prédateur qui harcèle la commune » et de « triste personnage qui, derrière des prétendues associations écologiques, s'enrichit sur le dos de la commune, à cause du problème récurrent de l'assainissement ».
Toujours dans la même gazette locale, le tribunal correctionnel a relevé des expressions outrageantes, des termes de mépris ou des invectives comme « Picsou » ou « chacal qui souhaite appauvrir la commune ».
Agacé
Au final, le premier magistrat devra s'acquitter d'une amende de 600 euros en ce qui concerne l'action publique et pour la constitution de partie civile de Maurice Lefèvre, il devra verser 750 euros de dommages et intérêts plus 800 euros.
Des sommes minorées par rapport à la demande du plaignant qui étaient de 5 000 et 2 000 euros.
Il faut dire que le torchon brûle depuis de nombreuses années entre le maire et Maurice Lefèvre qui monte au créneau assez régulièrement. L'agacement de l'élu a certainement atteint ses limites en ce mois de juillet 2010. C'est pourquoi il a lâché ces quelques mots dans son bulletin.
Pour Maurice Lefèvre, il était nécessaire de ne pas laisser salir son honneur. « Il m'arrive d'attaquer, parfois d'être virulent, mais jamais de diffamer », a-t-il fait savoir.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/amigny-rouy-tribunal-correctionnel-le-maire-du-bourg-condamne-pour-diffamation

samedi 22 octobre 2011

Yvelines : une fillette grièvement blessée au visage par un chien

Une fillette âgée de 6 ans a été grièvement mordue au visage par un chien de race boxer croisé bouvier, vendredi en fin de journée à Bréval (Yvelines)

L'animal, âgé de 4 ans, qui ne fait pas partie de
la catégorie des chiens dangereux, jouait avec un ballon quand, pour une raison inconnue, il a attaqué la fillette au visage.

L'enfant, dont les jours ne sont pas en danger, a été grièvement blessée au nez, aux joues et au menton, d'après les gendarmes et des pompiers.. Elle a été transportée à l'hôpital Necker à Paris pour y subir une intervention en chirurgie réparatrice, selon la gendarmerie.


http://www.leparisien.fr/breval-78980/yvelines-une-fillette-grievement-blessee-au-visage-par-un-chien-22-10-2011-1680439.php

Plainte pour détournement de fonds à Bobigny

«C’est un choc pour toute la municipalité. Quand on l’a découvert, ça nous a laissés pantois », confie Annick Lemée, directrice de cabinet de la maire de Bobigny. La maire (PC) de la ville, Catherine Peyge, a annoncé hier avoir déposé plainte contre X avec constitution de partie civile pour des détournements de fonds commis au sein de la société Semeco, dont la ville est actionnaire majoritaire à hauteur de 51%.
Alertés par un courrier anonyme, les services de la ville se sont en effet rendu compte qu’un trou de 64000 € était apparu ces derniers mois dans les comptes de la société d’économie mixte (SEM). Créée en 1987, celle-ci gère notamment le centre nautique Jacques-Brel de Bobigny, l’unité de cogénération du chauffage urbain, plusieurs parkings résidentiels et assure l’entretien de nombreux espaces publics. Sitôt la situation découverte, le conseil d’administration de la Semeco — dont quatre des six membres sont des élus de la ville — a immédiatement suspendu la directrice générale, en poste « depuis sept ou huit ans », selon la mairie, et a décidé d’engager les procédures préalables à son licenciement. « Il ne s’agit pas d’incriminer la directrice d’avoir piqué dans la caisse mais d’avoir manqué totalement de vigilance, précise la directrice de cabinet de la maire. Dans ces conditions la confiance est rompue. »

La maire de Bobigny explique quant à elle vouloir « préserver les intérêts de la commune tout en garantissant l’emploi de tout le personnel ». Ils sont 70 salariés à travailler au sein de la SEM, dont le chiffre d’affaires s’est élevé à près de 11 M€ l’an dernier. La Semeco « est en quelque sorte la propriété des habitants de Bobigny, poursuit Catherine Peyge. C’est pourquoi je ne laisserai pas dilapider ce capital de confiance et d’efficacité ». A la suite de sa plainte, une enquête a été confiée à la brigade financière par le parquet de Bobigny pour faire la lumière sur la gestion de la société dite mono-communale.
Jointe hier soir par téléphone à son domicile, la directrice générale évincée avouait tomber des nues. « On ne peut pas m’accuser de mauvaise gestion, bien au contraire, plaide Aldjia Bouguetof. C’est moi qui ai diligenté, il y a quelques mois, un contrôle inopiné au cours duquel mon chef comptable a reconnu avoir piqué dans la caisse. Je l’ai d’ailleurs licencié pour faute lourde. La somme en question était inférieure à 64000 € et il l’a remboursée en partie. Je ne comprends pas l’attitude de la ville. J’entends à mon tour porter plainte et rétablir la vérité des choses. C’est un peu facile. » La Semeco, qui a nommé un directeur par intérim avant la désignation d’un nouveau dirigeant par le conseil d’administration, n’a pas souhaité répondre à nos questions.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/plainte-pour-detournement-de-fonds-a-bobigny-22-10-2011-1679913.php
Semeco : Société d’économie mixte pour l’étude et l’exploitation d’équipements collectifs